Uscars

J'aime bien les voitures électriques.

Bien sur. Comme tous les protos d'ailleurs. Et les GT. C'est l'ancien DP de Rolex Grand Am modernisé.

Voilà des couleurs pleines de souvenirs : 24H Daytona : Tor Graves avec Starworks sur une DP aux couleurs Martini 18 décembre 2014 par Laurent Mercier Présent la saison passée en Tudor United SportsCar Championship dans la catégorie Prototype Challenge avec quelques piges en Prototype avec une DP, Starworks Motorsport compte bien être au départ des 24 Heures de Daytona avec une DP motorisée par BMW aux couleurs de Martini, si on en croit la page Facebook de Tor Graves. L’ancien pensionnaire de Delta-ADR en FIA WEC retrouvera à cette occasion la compétition. L’écurie de Peter Baron avait indiqué en septembre dernier vouloir faire rouler une paire de HPD ARX-04b en TUSC avec en parallèle une présence aux 24 Heures du Mans.

Moteur 4,9l de 410 ch. La ligne ne peut pas vieillir :

Le retour de Ford en GT se profile à l’horizon 2016 avec TUSC et Le Mans 18 décembre 2014 par Laurent Mercier Nous vous l’annoncions en juillet dernier, Ford prépare bien son retour en GT à l’horizon 2016. Le média Autoweek (lien) confirme l’information d’une arrivée de la marque américaine en Tudor United SportsCar Championship ainsi qu’aux 24 Heures du Mans. 2016 marquera le 50[size=11]ème anniversaire de la toute première victoire de Ford dans la Sarthe avec une GT40 Mk.II partagée par Bruce McLaren et Chris Amon.[/size] On attend encore de savoir si l’auto portera le nom de Ford « GT » ou pas. Il semble entendu que l’engagement se fera avec le Chip Ganassi Racing with Felix Sabates. Le team américain sera le seul représentant Ford la saison prochaine en TUSC avec une Riley-Ford confiée à Scott Pruett et Joey Hand, ce dernier arrivant de BMW. Deux autres pilotes américains auraient signé pour un programme GTE avec Ford. La rumeur indique que l’auto serait construite par Multimatic Motorsports avec laquelle Ford entretient de bonnes relations depuis plusieurs décennies. Il semble que Ford souhaite dévoiler quelque chose le mois prochain au North American International Show à Détroit. Rien ne dit cependant que cette annonce concerne le programme GTE puisqu’il pourrait s’agir de la présentation du nouveau modèle routier. Il semble qu’il faille encore patienter pour l’officialisation du retour de la marque américaine en GTE. Il convient de rappeler que Martin Bartek (Matech Concepts) a été l’instigateur du retour (privé) de la Ford GT dans la catégorie GT avec une présence en World GT1 et 24 Heures du Mans.

Le semaine dernière c'était comme prévu le Hobbit. Cette semaine ce sera le Septième Fils.

Chaud.

Action Express Racing en essais avec sa Corvette C7 DP 15 décembre 2014 par Laurent Mercier Action Express Racing est la première équipe à faire rouler la Corvette DP modèle 2015. La C7 DP roule actuellement en essais à Daytona. Le mois prochain, Sébastien Bourdais, Christian Fittipaldi et Joao Barbosa tenteront de faire la passe de deux en Floride. [size=14][/size]

La HPD ARX-04b du Extreme Speed Motorsports a pris la piste 15 décembre 2014 par Laurent Mercier La HPD ARX-04b vient d’effectuer son premier roulage aux mains de Extreme Speed Motorsports et de Scott Sharp, propriétaire de l’équipe. « Ce coupé HPD est très excitant pour nous » a confié Scott Sharp. « Il y a eu beaucoup d’anticipation depuis la construction jusqu’aux premiers tours. Je tiens à adresser un grand merci à toute l’équipe Tequila Patron ESM, HPD et Wirth Development d’avoir construit, de nous avoir livré le coupé, et de le mettre sur la piste. Nous avons passé de nombreux mois pour arriver à cela. La version coupé a tellement d’éléments différents. La position de pilotage est différente et plus inclinée. Nous commençons à sentir comment elle se comporte. Chaque auto a ses propres caractéristiques. » Extreme Speed Motorsports a été la première équipe à passer commande de deux HPD ARX-04b pour un engagement en Championnat du Monde d’Endurance de la FIA en 2015, plus quelques manches du Tudor United SportsCar Championship. (In English) « Nous avons bouclé que quelques tours aujourd’hui » a indiqué Allen Miller, chef du projet HPD. « L’objectif était simplement de vérifier tous les systèmes pour s’assurer que la HPD ARX-04b est là où elle doit être. » Les deux HPD ARX-04b seront pilotées par Scott Sharp, Ryan Dalziel et David Heinemeier-Hansson d’un côté, et Ed Brown, Johannes van Overbeek et Jon Fogarty de l’autre. Le team attend maintenant la réception de son second châssis. [size=14][/size]

Sébastien Bourdais confirmé pour trois courses chez Action Express Racing 9 décembre 2014 par Laurent Mercier Troisième pilote de la Corvette DP de pointe du Action Express Racing sur trois des quatre manches de la Tequila Patron North American Endurance Cup, Sébastien Bourdais poursuivra le bail en 2015 au sein du team dirigé par Bob Johnson. Le Manceau roulera à nouveau sur la #5 aux côtés de Joao Barbosa et Christian Fittipaldi, soit le même équipage que celui qui s’est imposé aux 24 Heures de Daytona en janvier dernier. « C’est très excitant d’être en mesure de revenir avec Action Express Racing en 2015 » a déclaré Sébastien Bourdais. « Avoir des coéquipiers tels que Joao Barbosa et Christian Fittipaldi est une occasion que l’on retrouve rarement. J’espère que nous allons pouvoir garder le titre NAEC, à commencer par un retour dans la Victory Lane à Daytona comme nous l’avons fait la saison dernière. » Sébastien Bourdais roulera pour Action Express Racing à Daytona, Sebring et au Petit Le Mans. Les statistiques 2014 de Sébastien Bourdais sont pour le moins flatteuses : victoire à Daytona, pole à Sebring et trois podiums en trois courses.

La Ligier JS P2 du Michael Shank Racing équipée d’un moteur Honda 12 décembre 2014 par Laurent Mercier Michael Shank Racing confirme son partenariat moteur avec Honda pour la saison Tudor United SportsCar Championship à venir. L’officialisation a eu lieu à Indianapolis dans le cadre du Performance Racing Industry. En outre, l’équipe a indiqué qu’elle aurait une nouvelle livrée qui sera en fait un rappel de la décoration orange et noire vue il y a plus de cinq ans. Le Michael Shank Racing a pris possession de sa Ligier JS P2 la semaine passée. Le châssis est celui utilisé par OAK Racing lors des deux dernières manches 2014 du championnat Tudor. L’équipe dirigée par Michael Shank compte plus de 230 départs avec une Daytona Prototype avec plus de 32 000 tours couverts depuis 2004. « Le passage à la Ligier JS P2 ne doit pas seulement être un atout pour notre campagne en Tudor cette année » a indiqué Michael Shank. « C’est aussi une étape de plus vers les 24 Heures du Mans 2016. Ce package a déjà fait ses preuves, non seulement en Tudor, mais aussi en FIA WEC. C’est un grand changement pour notre équipe et je suis vraiment impatient de l’avenir. » Ce passage au moteur Honda met donc fin au partenariat avec Ford, partenaire de longue date de Michael Shank. « Nous sommes impatients de cette nouvelle collaboration avec Michael Shank Racing dans le championnat Tudor » a déclaré Allen Miller, en charge du projet prototype chez Honda Performance Development. « Michael Shank Racing s’est imposé comme l’une des équipes de premier plan dans les courses d’endurance aux Etats-Unis, et nous croyons que le passage à un châssis LM P2 et un moteur Honda turbo V6 est bien pour 2015 et les années à venir. » Aucun pilote supplémentaire n’a été annoncé pour les manches de la Tequila Patron North American Endurance Cup. L’équipage pourrait être composé d’anciens pilotes du Michael Shank Racing with Curb Agajanian.

La Corvette DP s’offre un nouveau look pour 2015 12 décembre 2014 par Laurent Mercier Le look des Corvette DP va évoluer en vue de la saison 2015 du Tudor United SportsCar Championship. Chevrolet vient de dévoiler la dernière carrosserie de sa C7 DP dont le looke reprend le style de la Corvette C7 Stingray. Le capot, les feux, les radiateurs et la partie arrière ont été revus. (In English) L’auto va rouler pour la première fois ce lundi à Daytona avec Action Express Racing. Plusieurs équipes rouleront avec la nouvelle carrosserie début janvier lors du Roar Before the 24.

Un bel article à lire : http://autosport-france.com/loeil-de-patrick-tambay-jules-coupable-mais-vous-plaisantez/

Je sais pas, mais c'est extrêmement solide.

Exact Clou, on a jamais vu de chassis s'enfoncer. C'est tout le chassis qui protège le pilote.

Non la cellule est le chassis tubulaire. La plaque sert surtout à préserver de la chaleur. Les courses dépassent souvent les 3h.

Exactement.

La voiture de Johnson pour 2015 (couleurs du sponsor principal, sachant qu'il peut y avoir des sponsors secondaires sur certaines courses) : Le "H" veut dire Hendrick, pas Haas.

AB est dans la plupart des bouquets des Box, bouquets gratuits ou payants suivant les opérateurs.

NASCAR Sprint Cup Les diffuseurs encouragés à diffuser les courses sur internet © Sarah Glenn/NASCAR via Getty Images Depuis le milieu de l'été la NASCAR propose les courses de Sprint Cup sur la plateforme de vidéos Youtube, mais le chef des opérations de la NASCAR encourage les différents diffuseurs à le faire en 2015. En 2015 les courses de NASCAR seront diffusées sur Fox, Fox Sports 1, NBC et NBCSN. Tant Fox Sports 1 et NBCSN sont diffusés dans 85 millions de foyers, environ dix millions de moins qu'ESPN qui a terminé sa collaboration avec la NASCAR à l'issue de la saison 2014. À l'occasion de certaines courses cela pourrait donc diminuer le nombre de téléspectateurs par rapport à 2014. C'est ainsi que Brent Dewar, chef des opérations de la NASCAR, incite les diffuseurs à proposer les courses sur internet afin qu'un maximum de fans puissent voir les courses. En effet, dans le contrat établi pour les dix prochaines années la NASCAR autorise les diffuseurs à retransmettre les courses sur internet. Depuis quelques courses déjà les épreuves de Sprint Cup sont disponibles en intégralité et sans publicité sur Youtube, quelques jours seulement après leur tenue. Des courses plus courtes ? L'un des grands chantiers de la NASCAR ces dernières années est la distance des courses et certaines pourraient être réduites dans les prochaines années. Pour rappel en 2011, une course de 500 miles sur l'ovale d'Atlanta a été remplacée par une épreuve de 400 miles au Kentucky. Cette même année l'Auto Club Speedway a perdu une course de 500 miles au profit du Kansas Speedway sur une distance de 400 miles. L'année suivante la victime s'est appelée le Pocono Raceway qui a perdu cent miles pour chacun de ses courses de Sprint Cup qui se déroulent désormais sur 400 miles. Quelles seront les prochaines épreuves qui verront leur distance réduite ? Pour l'instant aucune piste n'est avancée, mais il y a fort à parier que les épreuves du Chase ne seront pas raccourcies puis qu'il n'y a que deux courses à se disputer sur 500 miles, à Charlotte puis au Texas. Cependant, les officiels pensent que réduire les courses permettraient d'attirer plus de jeunes supporters et ainsi rajeunir un public qui présente la moyenne d'âge la plus âgée parmi tous les sports nationaux des États-Unis d'Amérique. En outre, la NASCAR a déjà commencé à séduire les plus jeunes, notamment avec une série documentaire de quatre épisodes mettant en scène quatre grands espoirs de la NASCAR, à savoir Darrell Wallace Jr., Ryan Blaney, Kyle Larson et Kenzie Ruston, sur Nickelodeon. Article mis en ligne par [size=18]Geoffroy LETTIER le 03/12/2014[/size]

Ce serait l'idéal de les voir à nouveau sur AB Moteurs.

IndyCar Series Vergne, Pic, Rossi : l'IndyCar à nouveau attirante pour les pilotes de F1 (1/2) © IndyCar Series Injustement lâchés par le monde de la Formule Un, Charles Pic et Alexander Rossi tout comme Jean-Eric Vergne, ont publiquement admis leur désir de venir grossir les rangs de l'IndyCar afin de prouver à leur ancienne discipline qu'elle a eu tort de les snober. Il fût un temps dans les années 80 et 90 où les pilotes qui ne firent plus l'affaire en Formule Un malgré un talent certain venaient tenter leur chance outre-Atlantique dans la série IndyCar méconnue en Europe. Leur but était de continuer à se faire plaisir au volant de surpuissantes monoplaces et de prouver à tous qu'ils avaient eu tort de les écarter. C'est comme cela que l'IndyCar avec des noms tels Fittipaldi, Fabi, Johansson, Mansell, Gugelmin ou Blundell a gagné du terrain sur une F1 qui commençait à s'éloigner de ses fans. Vingt ans plus tard, alors que la discipline "Reine" de la FIA semble avoir perdu son identité et ses supporters de la première heure, c'est à nouveau vers l'IndyCar que les pilotes rejetés par la Formule Un se tournent. Ainsi après Jean-Eric Vergne, c'est au tour de Charles Pic et d'Alexander Rossi d'avouer publiquement leur amour de la "Formule Indy" ! Après avoir débuté en F1 en 2012 dans l'écurie Marussia, Pic rejoignit Caterham en 2013 et signa lors de ces deux saisons des performances remarquées au volant de machines bien en-deçà de leurs rivales. Intégré à l'écurie Lotus en 2014 en tant que pilote de réserve, le Français a rongé son frein puisque privé de compétition. Dès lors il n'eut d'autres choix que d'accepter un volant en Formule E pour retrouver l'adrénaline de la course. Mais à 24 ans, Pic sait qu'il a encore de belles années devant lui et il serait injuste de le voir contraint à piloter des voitures de seconde zone. "Mes plans pour 2015 ne sont pas encore fixés (...). Je dois réfléchir à ce qui est le mieux à moyen et long terme et l'IndyCar est l'une de mes options.", a déclaré Pic à nos confrères de RACER.com. "Je pense que l'IndyCar est très compétitive et très intéressante. Je suis la série, et étant un fana de courses, j'essaie de toutes les suivre." Actuellement pilote en Formule E avec Andretti Autosport, l'ex-pilote Marussia et Caterham a discuté avec Michael Andretti à propos d'un éventuel test bien qu'il ne cache pas porter son regard vers d'autres écuries. Enfin, Pic est persuadé que l'IndyCar va voir arriver une vague de pilotes européens frapper à sa porte dans les années à venir. "L'IndyCar peut profiter de cette vague. Tout le monde sait que cette série offre un championnat solide et je pense que cet élan va se poursuivre." Le cas Alexander Rossi est assez inhabituel. Agé de 23 ans, cet américain qui a débuté la course automobile à 17 ans dans son pays a immédiatement orienté sa carrière vers l'Europe afin d'atteindre son rêve, accéder à la Formule Un, comme un certain Scott Speed. Après avoir gagné en Formule Renault 3.5 et en GP2, le natif d'Auburn en Californie a touché son rêve du bout des doigts en roulant en F1 pour le compte de Marussia à Austin au Texas lors des essais libres du Grand Prix des Etats-Unis. Malheureusement, la faillite de son écurie a mis fin à ses espoirs de devenir pilote de course. Aussi c'est désormais du côté de l'IndyCar qu'il aspire poursuivre sa carrière. "Concernant 2015, je suis plutôt excité quant à mes possibilités de rouler en IndyCar et je ne suis pas le seul à déclarer que ces courses sont parmi les meilleures au monde", se réjouit Rossi. "J'ai parlé avec plusieurs écuries, je me suis rendu à Indianapolis dans le cadre de réunions en prévision de la prochaine saison." En tant qu'américain, Rossi, même s'il a effectué son apprentissage de la course en Europe pourrait être le porte drapeau idéal d'une nation qui n'a toujours pas rendu à l'IndyCar sa place de catégorie numéro #1 aux Etats-Unis face à la NASCAR. Et pour cela, il faut bien entendu que Rossi soit parmi les meilleurs ! Une attente que le jeune pilote s'est lui-même fixée : "Je veux être dans une voiture performante et après avoir évolué dans les formules de promotion en Europe et gagné là-bas, je pense être prêt à le faire ici et me battre immédiatement devant." Enfin, grâce à ses années passées à travailler dans les coulisses d'une équipe de F1 avec Caterham et Marussia, il est persuadé que son bagage technique lui permettra d'apporter énormément aux équipes qui devront développer et mettre au point leurs nouvelles voitures avec l'introduction des kits aéro. Article mis en ligne par [size=18]Kevin VERNAZ le 05/12/2014[/size]

IndyCar Series Vergne, Pic, Rossi : l'IndyCar à nouveau attirante pour les pilotes de F1 © IndyCar Series / Chris Owens Les propos n'engagent que son auteur et en aucun cas la rédaction. Injustement lâchés par le monde de la Formule Un, Charles Pic et Alexander Rossi tout comme Jean-Eric Vergne, ont publiquement admis leur désir de venir grossir les rangs de l'IndyCar afin de prouver à leur ancienne discipline qu'elle a eu tort de les snober. Il fût un temps dans les années 80 et 90 où les pilotes qui ne firent plus l'affaire en Formule Un malgré un talent certain venaient tenter leur chance outre-Atlantique dans la série IndyCar méconnue en Europe. Leur but était de continuer à se faire plaisir au volant de surpuissantes monoplaces et de prouver à tous qu'ils avaient eu tort de les écarter. C'est comme cela que l'IndyCar avec des noms tels Fittipaldi, Fabi, Johansson, Mansell, Gugelmin ou Blundell a gagné du terrain sur une F1 qui commençait à s'éloigner de ses fans. Vingt ans plus tard, alors que la discipline "Reine" de la FIA semble avoir perdu son identité et ses supporters de la première heure, c'est à nouveau vers l'IndyCar que les pilotes rejetés par la Formule Un se tournent. Mais comment cette discipline qui était retombée dans un quasi anonymat en Europe au milieu des années 2000 a pu rebondir au point d'attirer à nouveau des européens? UNE F1 EN PERTE DE REPERES Tout d'abord il faut bien avouer que le virage technologique pris par la Formule Un en a rebuté plus d'un. Sebastian Vettel en premier lieu, du haut de ses quatre titres de champion du monde se plaçait comme le plus fervent opposant à l'arrivée des V6 hybrides. Car si le retour du turbo pouvait raviver les doux souvenirs des années 80 où brutalité et spectacle rendait grâce à la discipline et à ses gladiateurs, il n'en fut rien ! La faute aux instances dirigeantes de la FIA qui ont poussé à l'introduction de moteurs hybrides complexes qui ont définitivement rapproché les F1 à des navette spatiales avec leurs équipements électroniques plutôt qu'à des voitures auxquelles les spectateurs et pilotes pouvaient s'identifier La faute à un comportement pas aussi brutal qu'espéré et à un pilotage plus fade ne récompensant pas autant le travail des pilotes (Magnussen avouait que la Formule Renault 3.5 offrait plus de sensation qu'une F1 ! Comble de l'hérésie) La faute à une sensation d'aseptisation générale bien aidée par une mélodie totalement absente en provenance des V6 hybrides La faute à un pilotage qui a complètement changé lui aussi ! Fini le temps de l'attaque totale, de soubresauts du train avant et arrière, des réglages mécaniques dans la voiture à coup d'ajustement de différentiels, de richesse de mélange, de répartition du freinage... Aujourd'hui, une F1 moderne transmet à son pilote de doux retours dans le volant, ne saute plus sur la piste, se règle via une multitude de molettes qui agissent non plus sur des éléments mécaniques mais électroniques et électriques, rendant ce sport encore plus fade. Alors que la mécanique vibre et vit, l'électronique ronronne et dort. A méditer alors que nous parlons bien de sports mécaniques. Enfin, la faute à la prolifération de circuits dénués de défis techniques alors que la F1 se vante d'être le pinacle du sport automobile. UNE INDYCAR RESPECTUEUSE DE SES VALEURS Dans ce contexte et à l'autre bout du monde, l'IndyCar a quant à elle géré de façon honorable en période de crise sa transition vers le XXIème siècle. A l'agonie suite à la scission, elle se reconstruit lentement mais sûrement mais surtout change sans oublier ses origines et sa culture. Grâce à un choix de moteurs et de cylindrée en accord avec ses motoristes. Aussi à l'heure où l'écologie touche le plus grand nombre et où la réduction de la cylindrée des moteurs est obligatoire, elle s'est orientée vers des blocs V6 2,2L faisant le bonheur des constructeurs. Ce passage a bien entendu changé la mélodie des moteurs mais a permis de conserver un son rageur qui donne du caractère à la discipline et cela en dépit d'un régime limité à 11500 trs/min (bien plus bas que les moteurs de F1). Grâce à des voitures qui ont gagné en sécurité ainsi qu'en efficacité aéro mais qui ont conservé leur caractère bien trempé forçant les pilotes à se battre à leur volant, ce qui les rend admirables et uniques aux yeux du public qui apprécie réellement le courage et le talent dont doivent faire preuve ces Hommes pour tirer la quintessence de leurs machines. Grâce à des circuits qui permettent aux pilotes de mesurer leur technique, leur mental et leur physique. Les trois ingrédients qui ont fait de la course automobile, un sport si particulier et si fascinant pour les spectateurs depuis le début du XXème siècle. Enfin et surtout grâce à une politique économique qui a permis de limiter les budgets de fonctionnement des écuries comme l'a toujours voulu l'IndyCar. Au final, bien que la Formule Un et l'IndyCar ait une histoire similaire, leur ADN a évolué de façon différente. L'une s'est oubliée dans le strass et les paillettes, s'offrant aux plus riches en oubliant d'où elle venait ainsi que les acteurs qui l'ont façonné (écuries privées, pilotes), tandis que sa cousine a grandi de façon mesurée en respectant ses valeurs et ses acteurs. Voilà pourquoi aujourd'hui et vingt ans après, l'IndyCar a de nouveau la possibilité de refaire de l'ombre à sa cousine européenne.

On l'avait déjà prévu sur ce forum : tout est de la faute du pilote qui n'a pas assez ralenti, le FIA n'est responsable de rien. Tout comme elle n'est pas responsable de la baisse d'audience.