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Dans l'enfer du BFC...
Flying French Man-lepique a répondu à un(e) sujet de Kalach Hikov dans Chroniques en BFC de l'epique
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Il sont partis par ici, ils repasseront par là
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Pour le meilleur et pour le rire...
Flying French Man-lepique a répondu à un(e) sujet de Flying French Man-lepique dans "Kart & Prose" de l'epique
Les cartes mémoires sont là, la batterie chargée, les objectifs nettoyés, il est 23 heures, mes affaires sont prêtes, je m’écroule sur le canapé, et me laisse bercé par les images, seul moyen pour moi de trouver le sommeil…. Rideau. . 7h 15, j’ai fait plus vite que prévu, j’arrive en bord de piste, et le Staff est déjà en place. Je m’en grille une. Le stress monte. Les équipes arrivent une à une, je sors l’artillerie, me faufile, je flash, mitraille, me glisse entre les groupes, immortalise, bref je fais du corporate. La séance d’essai démarre, je fais connaissances avec les karts « Made in England.», de sympathique Bi-moteur qui tournent bien lus vite que nos 390, la seule différence notable et leur nose…D’une largueur peu commune, il donnent a l’ensemble un look de crapaud, Un sympathique British a l’accent rocailleux m’explique que cela correspond a une catégorie en Angleterre.. Mais je n’ai que peu de temps c’est le moment de chercher mes marques, mémoriser les bonnes trajectoires, les points de freinage, de corde, débusquer les bons angles. La lumière n’étant pas bonne il va falloir improviser. Commence alors un long périple, je sillonne le circuit de long en large traversant la piste sous le regard vigilant du commissaire de piste, ces sauts de puces me laisse le soins d’anticiper l’autre point de vue, de trouver des réponses a tous les défis qui me sont proposés, un arrière plan convaincant, le meilleur endroit pour le meilleur profil, j’ai changé d’état je deviens vaporeux. J’attaque une première série, visualise sur écran, et constate tout de suite que, pleine face le « batracien » est laid, de plus je ne suis pas net et me laisse abuser par les numéros, il faut donc prendre un repère au sol et compter sur de bons réflexes. Départ dans 30 minutes, le temps de faire une photo de la grille avec ses « Grid Girls » le côté kitch des sports méca. Sur la passerelle j’use et abuse de la langue des signes pour donner un peu de cohérence a l’ensemble, Bref je fais du « Studio ». Et tout ce petit s’élance, c’est parti pour 24 heures, j’enchaine les rotations avec une régularité forcenée, 20 photo ici, non un peu plus loin, voilà, l’idéal serait d’avancer de 20 mètres mais les commissaires ne le laisse pas faire, patience je les aurais a l’usure. Regard compatissant quand au bout de 4 heures ils me sourient, paroles réconfortantes pour ces « piquets » déjà congelés, partage d’une boutade. Mais je n’ai pas a forcer, déjà ils lâchent la bride. Car les meilleurs angles sont ceux où le danger est plus présent. Je remets en marche la procédure, toujours un œil sur la piste a l’approche d’un bolide, quand ce dernier est passé montage de l’objectif et cadrage. Première série, mais toujours en surveillant ses arrières. Première photo, a blanc, je vérifie le cadrage, l’exposition est j’attends tapis entre deux piles de pneus. Vient le premier client, le moment de vérifier la mise au point, et la série commence, alterner individuel et meute, Bref je m’en grille une. Le moment le plus enthousiasmant, est aussi un des plus dangereux. A la nuit tombée, la lumière décline mais les organisme aussi, les trajectoires se font plus incertaines, et les sorties de pistes plus nombreuses, il convient donc de redoubler de vigilance car c’est aussi le moment ou la vigilance de mes piquets se relâche. Le manque de lumière augmente la difficulté, et je ne me résoudrai jamais a travailler au flash, par respect. En premier lieu pour les pilotes, mais aussi pour mon art, savoir saisir le moment quelque soient le conditions, alors je me lance, a basse vitesse, en prenant soin de suivre ma cible, « balayer » la piste, jouer avec les lumières de l’arrière plan. Bref je fais du Filet. Retour a la Deutch, vérification du travail effectué sur le mac, je vide mes cartes et rideau. 6 heures du matin, le nez est froid et je peine a m’extirper de mon sac de couchage, j’ai beau me motiver je n’ai pas envie, mais d’un coup d’œil a la fenêtre et cette teinte légèrement bleu m’indique que les cieux seront cléments aujourd’hui, j’enfile mes fringues et après une toilette assez succincte je reprends mon « boitier » de pèlerin arpentant les stands, la piste. Tout ce petit monde se lève, la nuit a laissé son empreinte sur les visages, le froid mets a rude épreuve les organismes, Bref je fais du « Lartigue ». Les premiers rayon de soleil passe par dessus la butte, la lumière est chaude et frisante, le meilleur moment de la journée, je dois rassembler toutes mes forces, et faire le plein d’image, ne pas hésiter a faire de fréquents va et viens entre les différents points de shoot repérés la veille. La surveillance doit être accrue, car a cette heure le danger est encore plus important, comme en témoigne ce téméraires qui jardine a la sortie du long droit avant la descente, pour cette fois c’est un avertissement sans frais. Au hasard de cette journée j’en profite pour discuter avec les équipes, pour mieux me faire oublier, ma présence doit être naturelle, j’évite ainsi les clichés. Je tente des choses, satisfait aussi à la « demande », un équilibre entre création et contrainte, je suis dans mon élément, personne pour me « presser », mais pétris de doute. Bref je suis bien. Seul le damier va me contraindre à la cérémonie du podium. La journée s’achève, sur le chemin du retour je remonte le cour de la course « visualise » la course, il me tarde de trier l’ensemble, un moment privilégié ou l’ensemble de mon travail apparaît sans fard, ca vaut bien un bon chronos. Bref une bonne douche, je m’en grille une dernière et rideau. -
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Spasiba bolchoe, Tovaritch. La lecture de ses lignes me fait déjà saliver, le stress qui gagne, le saut dans l'inconnu, a ce point une seule certitude, celle de vivre un moment unique. Rendez-vous lundi soir pour lire la suite, s'abreuver de vos aventures forcément épiques. Oui le REC approche, et la préparation sera minutieuse pour ce rendez-vous, et bien des surprises sont a attendre. -
Pour le meilleur et pour le rire...
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Bonjout Flo. Ahhh j'ai enfin fin une halte pour te lire. "Nez en moins" 2 remarques. Evites les LOL, les smileys, et les abréviations (Pref, pour les gens de ma génération correspond a "Préfontaine", un redoutabl pinard que buvaient les plus inconscients)... je m'y perds Enfin, prends le temps de tout nettoyer avant d'y aller, c'est a ce moment là que tu remarques tout ce qui est susceptible de te lacher. Pour le reste ne change rien, tout y est l'envie et le plaisir de te lire. -
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Non, je ne suis pas méchant avec des potes , mais tout de même Malbranque une analyse technique ??? Il est aussi compétent en matière de course automobile que moi en physique quantique. Lui quand il commente un match de foot, il est là pour faire du sensationnel a partir de deux bouts de ficelle. Sa phrase culte "attention, attention", même si l'action se déroule a 60 mètre du but. Laisse a Canal le soin de s'installer, on pourra juger en fin de saison. -
Il sont partis par ici, ils repasseront par là
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