Flying French Man-lepique

Quand l'art se mêle aux sports mécaniques, pour le mans :

Ou veux tu qu'il le mette??? non soyons sérieux, un molar sur la culasse a chaque tour fera l'affaire.

Ca fait pas cher de la poussée..

Euh...rien c'est peut être ça ?

Fidèle lecteur, bonjour. Tu le sais c’est une journée particulière pour moi, démarrée sous des trombes d’eau et de question… Ma folie, connue de tous et assumée m’a poussé une fois encore loin, trop peut être, mais ne craignant nullement ton jugement, je te souhaite une bonne lecture… L ‘orage éclate sur la route, elle ne tarde pas a charrier son lot de boue, papier gras et autres emballages en plastiques, Daniel a beau activer ses essuies glaces, il n’y voit pas a dix mètres. Pour ne rien arranger la circulation se densifie, et les feux de détresses s’activent les uns derrières les autres. Machinalement Il repense a ce rendez-vous, cette rencontre avec cet homme taciturne, un peu voûté. Une sorte de gardien de la caverne, tous ces moulins soigneusement entretenus, Il avait du négocier ferme pour lui faire lâcher son N100. Alors il pouvait bien pleuvoir, les cieux pouvaient bien se déchainer, rien n’entamerait sa bonne humeur. Du moins le croyait-il. Daniel allume une cigarette, tout en fixant la route, sur le bas côté une forme attire son attention, une forme humaine mais dont la pluie masque en partie les contours, c’est bien un quidam, il fait du stop. Daniel sourit pensant a toutes les âmes charitables qui ne manqueront pas de l’éviter du regard, de faire comme si….la crainte de salir l’intérieure prenant le pas sur celle d’une rencontre hasardeuse. Lui aussi est tenté de suivre la meute, mais encore dans l’euphorie de son dernier achat, il se range sur le bas côté et ouvre la porte : - Montez vite, il va pleuvoir. Commencer par une note d’humour permet, lui permet d’évacuer le doute qui l’envahit. - Merci c’est sympa de votre part, j’ai cru rester a quai. Daniel regagne la chaussée en souriant, visiblement le gars manie l’humour et l’auto dérision, un bon signe. Un long et sec grondement de tonnerre éclate - Dis moi Daniel, que fais tu si tard sur cette route, tu n’avais pas un diner de prévu ? Daniel se crispe sur son volant, une sensation étrange, il tente de trouver une explication, se retourne vers son passagers qui a gardé sa capuche. - On se connaît ? - Oui mieux que tu ne l’imagines, il se retourne vers son hote, et rejette sa capuche en arrière, dévoilant un visage, une copie conforme de celui de Daniel. Ce dernier a envie de crier, mais aucun son ne sort de sa bouche, il cherche plutôt a respirer, ses tempes sont en feu, et son cœur s’emballe : - Calme toi, respire doucement, je ne te veux aucun mal. - Oui ? Enfin les tueurs en série disent tous ça je suppose ? - Pourquoi tu te considères comme un psychopates ? Ne quitte pas la route des yeux . - Mais bordel je rêve, qui êtes vous ? - Une part de toi, pas la plus sombre, heureusement pour toi. Celle là je te la laisse. - Une sorte de conscience, de juge suprême, qui t’envoie le Saint père ? L’inconnu éclate de rire, un rire que Daniel ne connaît que trop bien, le sien : - Je sais parfaitement que tu ne crois ni en Dieu ni au Diable, mais peut être aurais je du venir auréolé ? - Mais alors pourquoi es tu là ? Visiblement pas pour me mettre en pièces, je doute que cela soit pour mes beaux yeux, a moins que…. Le salut de mon âme ? - Tu masques toujours ton anxiété par des pitreries, un trait de caractère commun dans ta famille. Pour ton âme, je ne peux rien pour toi, et a bien y réfléchir elle n’est ni pire ni meilleure, que le commun des mortels, même si parfois tu as fait des choix litigieux, qui étaient généralement conditionnés par les épreuves que tu traversais, non je cherche juste a comprendre, faire un état des lieux. - Non, c’est pas vrai, je suis en train de finir schizophrène. Je rêve je vais me reprendre. - Tss, tss tu ferais mieux de regarder la route. Mais dis moi, comment justifies tu ton bilan entre échecs cuisants et tes moments de grâce ? Pendant ce temps l’inconnu sort un papier argenté de sa poche et entame un pliage complexe. La peur fait maintenant place a la curiosité, étrangement Daniel se sent prêt a en découdre avec son autre moi, et il est bien décidé a rendre coups pour coups. - Olaaaa En quoi devrais je me justifier auprès de … quoi au juste, ma conscience ? Soit admettons que tu sois vraiment ce que tu prétends. Mais où étais tu pendant ces années noires justement, ces moments ou ma vie partait en miette, tu aurais pu te manifester, même sous la pluie, la neige. - N’inverse pas les rôles veux tu ? Tu es un grand garçon, et tu n’est pas le seul a traverser de mauvais moments, en quoi suis je responsable de tes errements, les regrettes tu seulement ? - Certains oui. Pour le reste je suppose que j’ai fait ces choix, pour ne pas sombrer plus encore…. en mon âme et conscience. Dis moi, ta visite, bien que surréaliste sous entend-telle que j’ai atteint la date de péremption ? Qu’en dis tu ? - J’en dis qu’une fois de plus tu esquives mes questions. En ce qui concerne ton futur comment veux tu que je le sache, as tu peur de la mort ? Le pliage prend tour a tour la forme d’une sphère, puis d’un cube, dune pyramide a une vitesse folle. - De quoi veux tu parler, de mes choix que la morale réprouve? Je les assume. J’essaie juste que personne d’autre n’en souffre à ma place. La mort ne m’effraie pas, malheureusement je sais qu’elle éprouve plus ceux qui restent que le principal concerné. - Soit. Tu es du genre papillon, tu butines à droite et à gauche, sans te fixer, tu entames des projets que tu ne finis jamais, tu ne vas que rarement au fond des choses, n’as tu pas un sentiment d’inachevé ? - Je considère cela comme un voyage dont le départ et la destination ne seraient que les deux accès possibles, trop légers a mon goût. L’inconnu éclate de rire. - Encore une fois tu ne livres que la moitié des choses, sois plus précis. - Restons alors sur cette idée de voyage. A quoi me servirait de traverser une vie si je ne pouvais m’arrêter un instant, prendre le temps de découvrir des choses différentes, qui n’ont pas forcement à voir avec un ensemble, mais qui sont complémentaires, Et parfois l’interdit nous permet de prendre du recul sur le moment présent, et maintient l’esprit ouvert évitant de marcher constamment en troupeau, tu piges là? - Oui, mais regarde la route. On dirait que tu te sens investit d’une mission, un paradoxe de la part de quelqu’un qui se méfie de tout et de tout le monde. - Tu te gourres mon pote, je ne me méfies juste de la bonne morale, celle que les gens arborent comme le veau d’or, la seule issue possible, l’histoire nous a montré ou nous menait ce genre de comportement. Pour le reste, mes amis sont là pour me rappeler que le troupeau est vaste et diverse. - Tu admets en faire partie ? Ne pas être un original ? - Je sais je ce que je suis, et plus encore ce que je ne suis pas, tu devrais le savoir. J’aime rouler en meute, cette horde là me plait. Elle roule ensemble, le soucis de l’autre est permanent, il m’a fallut un temps pour l’accepter, et je sais aujourd’hui que ce n’est pas une posture. Les plus sages encadrent les plus fou et l’âge n’accorde aucun privilège, aucun devoir si ce n’est -de prendre du plaisir… Mais pour une conscience je te trouve un peu légère, oui je sais je regarde la route. - Non, je voulais juste te l’entendre dire, arrête toi là, c’est ici je descend. Le pliage a disparu de ses mains et pas moyen de le retrouver, Daniel suppose qu’il est repartit avec. Le réveil retentit, tirant Daniel de son sommeil, il ouvre un œil puis le deuxième : - Punaise quel foutu cauchemar, j’ai vraiment besoin de consulter… Avant de quitter son appartement Daniel enfile sa veste et machinalement plonge sa main dans la poche droite, au fond il y trouve un pliage, une sphère. Henri Kan, responsable des ressources humaines dans un groupe de cosmétique peste contre cet orage, la Comtoise ressemble à un long serpent illuminé, un dragon chinois qui lentement glisse vers sa tanière. Henri allume une cigarette, tout en fixant la route, sur le bas côté une forme attire son attention, une forme humaine mais dont la pluie masque en partie les contours, c’est bien un quidam, il fait du stop.

Oui que fait on entre deux relais??? On tape le carton....

Merci Walt pour ce récit champêtre, même si il est désolant de voir une piste a l'abandon.... Une piste donc. On y sent tout le plaisir, la peur qui vrille l'estomac, mais aussi les frites bien grasses... Burp, j'en redemande.

En fait c'était une 14 heures, oui 12+2 heures pour rentrer sur Paris. Résultat 12 / 22 au générale et 3emeplace des rookies... Deux coupes , on est pas peux fiers. Je suis explosé, une douche et je file me coucher, bonne nuit à tous.

La combar est rangée, l'homme satisfait et fourbu. Ne nous le cachons pas une dixieme place serait une belle recompense... C'est entre les mains de nos fusées.

La visite de tom a rebooste les goods, des relais epiques, le tim se permet même de faire l'interieur au deuxieme.. Pas de pronostic mais on espere.

Relais a l'aube, que du bonheur, et un chrno ameliore de 2 secondes je rends le kart en 11 e place.

Premier relais dans 10 minutes

A 4 minutes du terme nous sommes 9, kart 8 nos deux fusees sont en forme, tim et moi limitons les degats.. Enfin presque http://www.kartland.fr/live.php

Les pilotes arrivent au compte goutte, le brief ne vas pas tarder. Hop la pression augmente.. C'est certain, tim et moi sommes les plus lents de l' equipe, mais nous sommes remontés comme des pendules.

On mange, se pèse, tire au sort les karts, definissons une stratégie.

Si la course commence à 17h , en fait c'est une 19h , pas une 12h !!!!!!!!!!!! Oui, moi je pars avant tout le monde pour etre certain de finir dans le même tour que le dernier...

Salut les gonz. Préparation des 12 heures de kartland, dans l'équipe Race for Fun. Mes coéquipiers du jour sont Renaud, Xavier, Timothée. Le programme : Vendredi : Essais de 22h00 a 23 h30. Vendredi minuit départ de la course Samedi Midi, arrivée. Pour le moment j'attends, je ne sais pas trop quoi mais qui, Tim. Le drôle doit me rejoindre a Galienni a 17 heures puis au moins deux heures de route jusqu'à kartland, vu la météo et la circulation habituelle faut bien compter ça... Je tacherai de faire un point régulier.

TGR au rapport, ca me fait de l'effet... Mais en ce qui concerne le fait de te vider les bourses, nous ne sommes pas encore assez intime pour cela. Merci encore.

Merci Nano, ton post a le double avantage de me replonger dans un moment agréable, certe furtif, et de contenter notre KH.

Un amuse-gueule, pour notre KH, en attendant Les Soucy'stes. Fidèle lecteur, bonjour. Avec ce dernier chapitre je me permets de compléter cette rubrique, mais attention, plus qu’une RTA, vois le surtout comme une procédure de survie, tu n’est pas sans l’ignorer, nos compagnes ne goûtent guère notre loisir. 1 Elle aussi se maquille, mais subtilement, cachant habilement ça et là l’empreinte du temps. 2 Elle n’a que peu de goût pour la sphère numérique. 3 Trouve que l’on en fait pas assez. 4 Trouve que parfois on en fait trop. 5 Aime le football, et donne parfois un avis pertinent sur la qualité du jeux (un coup a s’étrangler avec les chips). 6 N’aime pas les sports mécaniques elle se demande quel intérêt il peut y avoir a « tourner en rond » pendant des heures. 7 N’aime pas l’odeur de l’huile ricinée (ce qui est, convenons en, une sacrée faute de goût). 8 Parfois elle se trouve trop moche. 9 N’est jamais prête a temps. 10 N’a aucun sens de l’orientation. 11 Elle aime la décoration. 12 Lire un bon livre. 13 Les sorties au restaurant. 14 Robert Redford. 15 Les brocantes, chiner et trouver la perle a bas prix. 16 Les soldes, oui c’est comme les bougies, elle s’adapte en fonction des conditions météo. 17 Les sorties entre copines, nous ne pouvons lui en faire le reproche, bien que l’utilité de ces dernières m’échappent . 18 Boire un thé brulant sur le canapé, un jour de pluie. 19 Nous avoir en piste plutôt qu’au bar. 20 Se savoir aimée. Procédure de démarrage . Oui, car il ne s’agit pas là, d’un modèle standard que notre muflerie suffirait a entretenir. Non c’est une mécanique de précision, a ne pas mettre entre toutes les mains, il faut de la pratique, de l’observation, une bonne dose d’écoute pour caresser l’espoir d’échapper a un serrage en bonne et due forme. Points de contrôle. Si, comme nous l’avons vu plus haut, parfois elle se trouve moche, ne jamais lui répondre : Mais pour moi tu es la plus belle… Inévitablement son regard plongera dans le votre, redoutez le pire, une discussion ou vous ne cesserez de vous enfoncer. Ne jamais rechigner à écouter son débrif journalier, ponctuer par de petites questions reprenant les mots clés de sa dernière phrase. S’offusquer de la conduite pour le moins imbécile de sa responsable, et abonder dans son sens. Les dates, que ce soient celle de son anniversaire, de votre mariage, de la naissance de votre descendance, mémorisez les comme un réglage carbu, une ouverture de voies, si vous aviez le malheur d’en oublier une, alors les cieux vont se déchainer, la mère va vous démonter. Pour les anniversaires, évitez les « cadeaux surprise » du type, bague, montre ou sac a main, foulard, veste, enfin tout ce qui VOUS semble de bon goût,. Vous n’êtes pas taillé pour le savoir, plus vite vous l’acceptez mieux ce sera. Mais il vous reste néanmoins un atout.. et de taille. De manière spontanée rentrez avec un bouquet de fleur à la main, sans raison apparente, juste pour lui témoigner votre affection et votre admiration. Avant une sortie en piste, prenez soins de la prévenir, au moins deux mois avant, et d’y revenir régulièrement au détour d’une conversation, sans trop insister, tout n’est qu’une question de mesure. A votre retour elle aura la délicatesse de vous demander comment s’est passé votre séjour, affichez votre plus beau sourire, et dites lui, : - Merveilleusement, mais je ne suis pas fâché de rentrer. Certes elle ne seras pas dupe, mais prendra cette dernière réplique, comme la manifestation, maladroite de votre amour inconditionnel. Il en va de même quand il s’agit d’un achat.

Et pourtant c'est du 4temps de loc, j'y vois là comme un compliment ...

Merci a vous, il y a encore de la marge, des angles a trouver, ce qui est une bonne chose.

yess le lien fonctionne^^ je matte ca normal, t'es pas mon ami..enfin t'étais pas... maintenant ca doit marcher.

Alors ici : Voir le Fichier : H20.pdf Une version pdf...

Oui c'est mieux...