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xavier-teufteufteam

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  1. xavier-teufteufteam

    GP de Bahrein

    Sakhir team par team Le comportement des pilotes et des voitures passé au crible pour tirer les enseignements de la 4e manche du Mondial 2009. Brawn - Button P1, Barrichello P5 Jenson Button a avoué samedi qu'il visait la pole mais qu'elle lui avait échappée faute de vitesse par rapport à Toyota et Red Bull. Un problème de surchauffe du V8 Mercedes-Benz l'avait tenu de réviser ses ambitions. 3e sur la grille, le leader du championnat a aggravé son cas en pointant 5e après le départ, avant de se refaire illico. 3e au 2e tour grâce à une belle manœuvre sur Hamilton, le Britannique était en position de chasse idéale derrière les Toyota. Plus long sur le premier relais, il a pris la direction des opérations au 22e des 57 boucles pour ne plus la quitter que lors du ravitaillement 2. Deux arrêts était la formule gagnante et Rubens Barrichello, avec ses 3 pit stops, l'a appris à ses dépends. Avec trois victoires sur quatre possibles, JB patronne la compétition avec 12 points d'avance sur son équipier brésilien. Mais il ne s'emballe pas : "Red Bull nous a dépassés" , a-t-il clamé. Un appel à une mise à jour du matériel, qui en a été privé lors des quatre premières courses. Au Mondial Constructeurs, Brawn prend aussi ses aises : 50 unités contre 27,5 à Red Bull. Ross Brawn se déclare "optimiste" sur la capacité de son équipe à défendre sa 1ère place jusqu'au bout. Red Bull - Vettel P2, Webber P11 Sebastien Vettel battu en qualif par des Toyota plus légères que lui. Toujours coincé en course, ou presque. Pris en sandwich entre Button et Hamilton au N.1 et obligé de rétrograder 5e, puis calé sans pouvoir rien faire dans l'aileron de la MP4 sur le premier relais et de la TF109 sur le deuxième. Une autonomie supérieure lui a permis de ressortir devant l'Italien pour le dernier run. Un zéro pointé lors des deux premières manches et 18 points engrangés en Chine et à Bahreïn : il va attaquer la campagne européenne avec le statut d'adversaire N.1 de Button. Mark Webber a perdu ses deux tours rapides en se faisant bloquer par Sutil en fin de Q1. 19e temps, il a gagné un rang lorsque l'Allemand a été sanctionné. Enfermé derrière la Renault de Piquet et son KERS salvateur, l'Australien est passé de trois à deux arrêts sans changer radicalement son destin. "C'était vraiment un bon jour pour Sebastian, ce qui prouve bien les capacités de la voiture" , a-t-il reconnu. Honnête, avec sa fierté dans sa poche. Il manquait 0.5 sec à ses chronos par rapport à "Baby Schumi" cet hiver mais son set-up de survireur était Vettel-compatible. Il roule donc depuis le début de la saison avec des réglages largement calqués sur ceux du germanique. Toyota - Trulli P3, Glock P7 La peur de gagner ? Le constructeur japonais avait tous les atouts dans sa manche pour ouvrir son palmarès. La 1ère ligne 100% japonaise de l'histoire, déjà, et les monoplaces les plus légères du plateau : 648,5 kg pour la TF109 de Jarno Trulli, 643 kg pour celle de Timo Glock. Mais voilà, restait à régler une partie de stratégie dans laquelle l'équipe de Cologne n'excelle pas toujours. Elle a péché par conservatisme en montant des "medium" pour le 2e long relais de l'Allemand et du poleman italien, surpris au départ. Un boulevard offert à Button et sa Brawn, pourtant obligée à la prudence par crainte d'une surchauffe du circuit de refroissement du moteur. Trulli a opposé une vaine résistance à Vettel, qui l'a passé après le 2e pit. Glock a eu plus de mal à trouver du grip en "Prime" et a dégringolé au 7e rang. "Quand nous avons des conditions comme ça, nous DEVONS être au centre du podium" , a déclaré Tadashi Yamashina, directeur de Toyota Motorsport. Toyota se console avec 7 entrées dans les points sur 8 possibles et une solide 3e places au championnat Constructeurs que McLaren, Renault, Ferrari et encore moins BMW semblent capables de lui contester à court terme. McLaren - Hamilton P4, Kovalainen P12 Du "stop and go" est ce qu'il fallait encore à McLaren pour dissimuler le ratage de sa MP4-24, qui apparaitra pronfondément révisée à Montmelo. Ce n'est pas la grande solidarité entre les frères ennemis McLaren et son motoriste Mercedes-Bens -l'affaire du mensonge est passé par là- et Norbert Haug n'a pas hésité à mettre la 5e place de Lewis Hamilton en qualif sur le compte de la valeur du pilote et du KERS made in Germany... Idem en course, où le champion du monde a fait un départ dont il a le secret. Content d'avoir gagné une place au bout du compte. Mais c'est plus Glock qui s'est perdu en cours de route. "Nous manquons de vitesse dans le secteur 2", a expliqué Heikki Kovalainen, 12e sur la grille. "Mon départ a été un désastre. De toute évidence, débuter en 'medium' était un mauvais choix. Les pneus ont commencé à vibrer et pourtant, il n'y avait pas de plat dessus. Ma vitesse n'était pas très bonne", a-t-il complété dimanche. Ferrari : Räikkönen P6, Massa P14 Les F60 ont atteint le top 10 samedi, et c'était une première victoire. Felipe Massa, 8e, a eu du survirage. Kimi Räikkönen, 10e, connaissait son sort : il avait grillé ses quatre montes "très tendre" pour en arriver là. Le Brésilien n'avait plus aucune chance de bien figurer après la casse au N.2 de son aileron avant sur la "rossa" de son coéquipier. La fiabilité n'est plus une marque de fabrique de Maranello : en panne de télémétrie, le vice-champion du monde 2008 a roulé 57 tours en aveugle, et avec un KERS erratique. Opiniâtre, le champion du monde 2007 a donné à son employeur ses premiers points 2009. Pas de quoi déclencher l'euphorie nordique cependant. Renault - Alonso P8, Piquet P10 Flavio Briatore avait claronné qu'on allait voir des R29 en grande forme. Samedi, l'Italien était furax de vois ses bolides à la traîne, avec Fernando Alonso 7e et Nelson Piquet 15e. Dans la fourchette basse de ses prévisions, le Losange a ramené un point : l'Espagnol a pris un départ très moyen et ses 57 tours sans eau dans un cockpit chauffé à 70°C tiennent de l'héroïsme. Mais il n'a pu échapper à l'évanouissement à l'arrivée. Le Brésilien "au fond du trou" moralement à ses dires, a reçu les encouragements du patron : "il a mené une course d'attaque et s'est montré très constant". Williams - Rosberg P9, Nakajima Ab D'année en année, le même sentiment : Grove a fait une voiture auto pour les trois premières courses. Nico Rosberg "pas à l'aise dans la voiture" samedi, 9e au départ comme à l'arrivée. Kazuki Nakajima toujours pas mûr et poursuivi par les fantômes de Takuma Sato : dès qu'il voit un trou de souris, il s'y précipite. Sutil peut en témoigner. Le seul abandon de la course. Pression d'huile. Le Japonais n'a pas mis en cause sa FW31 et s'interroge sur ce qui lui manque en vitesse pure par rapport à Rosberg. Sans doute la bonne piste de réflexion. Toro Rosso - Bourdais P13, Buemi P17 Dernier au départ, Sébastien Bourdais était content d'avoir doublé six voitures. "La voiture a vraiment bien marché et j'ai fait une bonne course. L'équipe a adopté la bonne stratégie en me faisant débuter la course avec des pneus medium et après ça j'ai été plus rapide. C'était bien de conduire en attaquant, de se sentir à l'aise dans la voiture. Je suis vraiment très content de ce résultat" , a expliqué le Français. Il rétablit aussi la parité avec Sébastien Buemi, qu'il a dominé. En effet, le débutant Suisse a galéré: "Mon début a été mauvais avec beaucoup de patinage qui m'a fait perdre des places et après j'ai été incapable d'attaquer. Je ne sais pas pourquoi j'ai tant lutté avec la voiture, ça été un comportement vraiment bizarre". Force India - Fisichella P15, Sutil P16 L'écurie indienne a calé une Toro Rosso derrière elle aux essais et les deux BMW en course ! Le vétéran Giancarlo Fisichella tout guilleret d'avoir guerroyé avec Mark Webber, Heikki Kovalainen et Neslon Piquet. Victime de Kazuki Nakajima, Adrian Sutil a décerné un satisfecit à la base de Silvertone : "Les améliorations apportées nous ont permis de nous affirmer dans le milieu du tableau". Du nouveau encore à Montmelo. BMW - Kubica P18, Heidfeld P19 D'une nullité consommée. Pour avoir rampé en qualif (Robert Kubica 13e, Nick Heidfeld 14e), la 3e équipe 2008 s'est exposée aux logiques bousculades des sans grade au départ. "Ma course a été détruite au premier virage", a pesté le Polonais, pris en tenaille entre l'autre F1.09 et la McLaren de Kovalainen. Aileron avant fracassé (comme en Chine), il n'a pu rentrer qu'à la fin du 2e tour officiellement "suite à un problème de communication avec le muret des stands". Plus sûrement, "Kub" est agacé de la priorité donnée -une fois de plus- à Heidfeld, lui aussi pris dans une collision au N.1. "Nous n'étions absolument nulle part en terme de vitesse" , a résumé le vainqueur du GP du Canada 2008. "Le résultat est un désastre", a approuvé Heidfeld. Voilà BMW soumis à un ultimatum que l'on pensait inimaginable : gagner ou partir, car Mario Theissen, directeur BMW Motorsport, l'a admis : "La F1 est une bonne affaire mais seuls de bons résultats y justifient à terme notre présence".
  2. Talladega : Spectacle ou sécurité ? L’arrivée des Aaron’s 499 restera sûrement dans les anales de la NASCAR. Mais il s’en est fallu de peu pour que tout cela tourne au drame. Petit retour en arrière. Dimanche 5 octobre 2008. La NASCAR Sprint Cup se rend sur le mythique circuit de Talladega pour la seconde fois de l’année. Après un rendez-vous âprement disputé, c’est Tony Stewart qui s’impose avec la polémique que l’on connaît. En effet, c’est le rookie Regan Smith qui a franchi la ligne d’arrivée en premier après avoir coupé la ligne jaune à l’intérieur pour dépasser Tony Stewart sans le toucher. Par la suite, le jeune pilote de la DEI sera déclassé pour avoir été trop tendre avec lui-même et Tony Stewart. Mais dans sa manœuvre hésitante, Regan Smith a peut-être évité la création d’un carton monumental à l’arrivée des AMP Energy 500. Dimanche soir à Talladega, les images nous ont peut-être montré ce que nous aurions dû voir il y a six mois et demi si Regan Smith avait tenu sa ligne intérieure. Carl Edwards et Brad Keselowski étaient alors en tête au moment de l’entrée dans le tri-ovale lors du dernier tour. Le pilote Chevrolet se décalait à l’extérieur avant de se rabattre et de plonger à l’intérieur de la Ford n°99. Exactement la même manœuvre que Regan Smith sur Tony Stewart en fin de saison dernière. Sauf que les pilotes ont retenu la leçon. Keselowski a décidé de ne pas dépasser la ligne jaune alors que Carl Edwards défendait sa position en essayant de bloquer le rookie de la Phoenix Racing. Evidemment, les deux pilotes sont rentrés en contact et Edwards est parti en tête à queue avec un début d’envol. Bien sur, ce crash a été accentué par le contact avec Ryan Newman qui a envoyé le pilote Ford dans un vol plané mémorable. Cela aurait également pu arriver l’année dernière puisque les pilotes étaient en paquet lors de la fin de ce rendez-vous d’automne. D’ailleurs ce contact avec Ryan Newman aurait pu être bien pire. En effet le pilote de la Stewart-Haas Racing a touché Carl Edwards au niveau de son capot alors que l’arrière de la voiture du champion Nationwide 2007 était déjà bien loin au dessus du sol. S’il avait été dix centimètres plus haut, c’est le pare brise de Newman qui serait rentré en contact avec la roue arrière gauche de la Ford de la Roush Racing et les conséquences n’auraient peut-être pas été les mêmes. La Ford a terminé dans les grillages de Talladega en faisant huit blessés dans le public à cause de débris volants un peu partout. Heureusement que les grillages ont tenu puisque dans le cas contraire, cela aurait tourné à la catastrophe avec un résultat que l’on ose à peine imaginer. Ce crash rappelle celui de Bobby Allison en 1987. Là aussi, on était passé très près de la catastrophe. Et quid d’Edwards, Keselowski et Ryan Newman qui en auraient sûrement eu gros sur la conscience avec cette possible catastrophe humaine. On se souvient évidemment du Daytona 500 2001 avec Ken Schrader et Sterling Marlin qui s’étaient tenu responsables de la mort du légendaire Dale Earnhardt, alors qu’ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment. La situation était bien différente à Talladega mais le résultat aurait pu être le même. De quoi ruiner une carrière dans les feux de l’action. Mais finalement, si la NASCAR n’avait pas pénalisé Regan Smith l’année dernière, tout cela se serait peut-être bien fini et le vainqueur aurait été le même. Si le règlement demeure le règlement, la sécurité doit être privilégiée, ce que la NASCAR ne cesse de dire. Mais Regan Smith a perdu une victoire en voulant jouer la sécurité. Brad Keselowski non, mais la sécurité en a pris un coup. Il n’y a pas de pilotes à blâmer dans cette action, chacun défendait logiquement sa position. Edwards a essayé d’intimider Keselowski mais s’est finalement fait prendre à son propre jeu. Sortir indemne d’un tel crash est évidemment une excellente nouvelle. La NASCAR avait particulièrement travaillé sur la sécurité avec la COT. Les crashs exceptionnels depuis les débuts de cette voiture ont rapporté que cet objectif était rempli. Carl Edwards à Talladega et Michael McDowell au Texas lors des qualifications en 2008 ont sûrement pris le carton de leur vie dans leurs accidents respectifs, pourtant ils s’en sont sortis sans aucune égratignure. C’est peut être cela qui incite les pilotes à prendre plus de risques. Il n’est pas rare de voir deux pilotes s’échapper du peloton, collés l’un à l’autre pendant un tour complet à quasiment 200 mph, ce qu’il était impossible de faire avec l’ancienne voiture où l’avant de la voiture suiveuse avait une fâcheuse tendance à passer sous l’arrière de la voiture suivie. Avec la COT, ce problème ne se pose plus. Du coup, tout le monde pousse de partout et un peu n’importe comment dans quelques cas. Toujours dans le même souci de sécurité, la NASCAR avait imposé les plaques de restrictions sur les superspeedways de Talladega et Daytona après le record en qualifications de Bill Elliott dans l’Alabama : 212.809 mph en 1987 soit 342.4 km/h de moyenne sur un tour. Ces plaques de restriction devaient permettre de réduire la vitesse des voitures. Objectif atteint : aujourd’hui, il est assez rare que les voitures dépassent les 200 miles par heure, mais nous avons maintenant des courses en paquet sur les circuits à moteurs bridés. Ceci est très impressionnant et les fans sont conquis, mais c’est également très dangereux. Un écart et quinze voire vingt voitures peuvent être accidentées. Le risque à toujours été présent en sport automobile, mais les courses en paquet ne font qu’augmenter ce risque naturel. S’il y a également une chose à retenir, c’est que le public adore ce type de course, mais c’est déjà beaucoup moins le cas du côté des pilotes qui n’hésitent pas à critiquer le système. C’est notamment le cas de Mark Martin qui a toujours été contre ce type d’épreuve et qui le clame haut et fort. Ce n’est d’ailleurs pas le seul à détester ce type de pistes. Piloter dans des conditions que l’on apprécie peu n’est pas le meilleur moyen de produire le meilleur des pilotages. Cela se voit très bien à Talladega puisque les big ones sont omniprésents (pas moins de deux hier soir). C’est pour cela que pas mal d’observateurs et de pilotes militent pour des changements lors de ces courses, surtout à Talladega. Il serait dommage de les interdire purement et simplement, mais il faut bien reconnaitre que des évolutions s’imposent pour éviter que des accidents comme celui de Carl Edwards ne se reproduisent encore. Ce circuit fait peur, certains pilotes ont l’impression de vivre un calvaire de tous les instants. Se retrouver au milieu d’un peloton de fous furieux avec des voitures partout autour de soi n’a effectivement rien de très rassurant. Le nouveau revêtement de Talladega étant totalement lisse, il n’y a quasiment plus aucun problème de tenue de route. Du coup, tout le monde fonce, et certains un peu trop. Talladega propose une configuration unique et une piste bien plus large que Daytona. Il est en effet assez rare de voir trois voitures de front en Floride alors qu’à Talladega, cela n’a rien de surprenant et les voitures sont beaucoup plus proches les une des autres. Sur le plus grand ovale de la saison, le bump draft est légion alors qu’à Daytona, les voitures se suivent mais sans vraiment être collées les une aux autres. Voici ce que pense Carl Edwards de ce type de course : "Avec un peu de chance, ils (la NASCAR) pourront trouver quelque chose qui puisse changer ce type de courses. Je pense que rien ne changera s’il n’y a pas de morts, puis on réfléchira à une évolution, c’est aussi simple que cela." "Qu’aurait-on fait si ma voiture avait terminée dans les tribunes en tuant 25 personnes ? Je ne pense pas que j’aurai pu continuer à vivre si ça avait fini comme cela." déclarait le pilote Ford à propos de son accident. De son côté, Jim Hunter, vice président de la communication de la NASCAR, est en désaccord avec Carl Edwards. "C’est un circuit énorme, très rapide, aucun doute" déclarait Hunter à propos de Talladega. "Mais nos pilotes sont des professionnels, ils connaissent les limites. C’est à eux de faire attention. Lorsqu’il y a de gros accidents, c’est quasiment toujours la faute d’un pilote trop agressif, le matériel n’y est pour rien là dedans". D’un côté, les pilotes veulent plus de sécurité et s’en remettent à la NASCAR alors que cette dernière demande aux pilotes de faire des efforts. Voilà l’histoire du serpent qui se mord la queue. Personne n’a vraiment tort dans cette histoire, mais des décisions doivent absolument être prises dans le futur avant qu’un drame se produise. L’accident mortel d’Ayrton Senna en Formule Un avait au moins eu le mérite d’apporter plus de sécurité à ces monoplaces. Celui de Dale Earnhardt avait permis d’enfin sécuriser les circuits (notamment avec les SAFER walls, les murs absorbeurs de chocs) et de mettre en route le projet de ce qui est devenu la COT. Quelle que soit la série, les pilotes demandent toujours plus de sécurité. Mais à chaque fois, il faut au moins la disparition d’une légende pour que les organisateurs en prennent conscience. Aujourd’hui en NASCAR, seul le Talladega Superspeedway semble concerné. Cela ne représente que deux rendez-vous par an pour la NASCAR Sprint Cup, mais ce n’est pas une raison pour ignorer le problème. Ce bras de fer entre la NASCAR et les pilotes n'est sûrement pas prêt de se terminer.
  3. Keselowski au bout d'un final incroyable à Talladega ! Le jeune Brad Keselowski a remporté les Aaron's 499 sur le Talladega Superspeedway en NASCAR Sprint Cup Series lors d'un final surréaliste ! Qui aurait pu parier un instant sur Brad Keselowski pour ce rendez-vous des Aaron's 499 sur le Talladega Superspeedway ? Le jeune pilote de la JR Motorsports engagé à plein temps en NASCAR Nationwide Series cette saison a en effet remporté ce neuvième rendez-vous de la saison lors d'une arrivée surréaliste mais qui aurait pu s'avérer catastrophique ! Pour rappel, ce pilote n'est même pas engagé à plein temps en NASCAR Sprint Cup cette année. Lors de l'agitation du drapeau blanc, Carl Edwards s'emparait de la tête de la course grâce à une poussette somptueuse de Brad Keselowski sur la ligne extérieure. Ryan Newman et Dale Earnhardt Jr., collés pare-chocs contre pare-chocs à l'intérieur, n'ont rien pu faire pour les empêcher de passer. A cet instant, le reste du peloton était déjà décroché de ces quatre voitures et pointant à plusieurs longueurs. La victoire allait donc se jouer entre les quatre pilotes cités précédemment. A la sortie du dernier virage, Edwards devançait toujours Keselowski qui tentait une feinte semblable à celle de Regan Smith sur Tony Stewart l'année dernière. Sauf que cette fois-ci, le pilote de la Chevrolet n°09 ne s'est pas laissé faire et a gardé sa trajectoire à l'intérieur. Edwards tentait de redescendre pour bloquer le jeune pilote de la Phoenix Racing et ce qui devait arriver arriva: Carl Edwards partait en tête à queue dans la ligne droite avant. Après une amorce de décollage, Edwards fût percuté involontairement à pleine vitesse par Ryan Newman avec pour résultat un envol de la Ford n°99 dans les grillages de la ligne droite avant de Talladega. Par chance, ces grillages ont résisté et la voiture est retombée sur la piste. La sécurité peut être soulignée et félicitée car si les grillages avaient lâchés, ce final aurait pu être terrible et dévastateur. Dimanche soir, les grillages de Talladega ont effectivement sauvé plus d'une vie. De même, Carl Edwards est sorti indemne de sa voiture et à même couru jusqu'à la ligne d'arrivée pour la passer à pieds ! Le travail de la NASCAR concernant la sécurité sur la COT s'est donc révélé payant. Si ce crash s'était produit avec les anciennes voitures, cet accident hors du commun aurait pu être beaucoup plus grave pour le pilote de la Ford n°99. Dale Earnhardt Jr. finit finalement second devant Ryan Newman qui a pu couper la ligne d'arrivée malgré son gros contact avec Edwards. Marcos Ambrose et Scott Speed complètent le top-5 de cette arrivée hors du commun à plus d'un titre ! Cette arrivée s'explique également par un restart à trois tours de l'arrivée qui a eu pour conséquence de mettre toutes les voitures en file indienne. A ce moment là, Newman était en tête après avoir remonté tout le peloton avec Denny Hamlin quelques tours auparavant. Derrière le pilote de la Chevrolet n°39, on retrouvait Dale Earnhardt Jr., Kurt Busch, Jeff Burton et le rookie Joey Logano. Edwards était septième alors que Keselowski pointait en neuvième position. Cette dernière neutralisation a été provoquée par une glissade de Juan-Pablo Montoya dans la ligne droite arrière après un bump très musclé de Denny Hamlin, sûrement vexé de s'être fait oublier après avoir remonté tout le peloton dans les pare-chocs de Newman. Ce gros accident a également impliqué Jimmie Johnson, Martin Truex Jr. et Robby Gordon qui a tapé le muret intérieur de pleine face. Michael Waltrip, David Stremme, Jeremy Mayfield et Bobby Labonte ont également été pris dans ce big one, le second de la journée. Cette course de Talladega avait commencé très fort, avec un big one dès le septième tour suite à une remontée hasardeuse de Matt Kenseth qui a envoyé Gordon en tête à queue. L'effet domino à parfaitement fonctionné et énormément de voitures ont été touchées parmi lesquelles Kevin Harvick, Kasey Kahne, A.J. Allmendinger, Clint Bowyer, Mark Martin, Jamie McMurray, David Gilliland et Scott Riggs qui finissent tous entre la 35ème et la 43ème position. Les frères Busch ont également été impliqués tout comme Brian Vickers, Elliott Sadler, Casey Mears, Sam Hornish Jr., Max Papis, Bobby Labonte et Regan Smith mais ces pilotes n'ont pas perdu de tours dans l'affaire. Après 28 tours, Jeff Burton était la seule voiture RCR en bon état mais cette joie n'allait pas durer puisque le pilote de la Chevrolet n°31 perdra ensuite trois tours à cause de problèmes d'alternateur de batterie. Il arrivera finalement à revenir dans le tour grâce à de nombreux drapeaux jaunes (au nombre de neuf lors de ces Aaron's 499). Michael Waltrip et Kurt Busch ont également été à l'origine d'un drapeau jaune chacun après être parti en travers dans le tri-ovale. Waltrip s'est rabattu alors qu'Ambrose été sur la ligne inférieure alors que Kurt Busch est parti en tête à queue tout seul comme un grand. Les tours suivants ont été très disputés avec beaucoup de changement de leaders. Au total, pas moins de 25 pilotes ont récupéré au moins cinq points de bonus pour avoir mené une boucle. C'est Kyle Busch qui a finalement récupéré les dix points de bonus pour avoir mené le plus de tours avec 42 tours passés en tête. Kyle Busch, très agressif sur la fin de ce rendez-vous, à fait les frais de son caractère rugueux. Voulant à tous pris conserver la tête de course, le pilote Gibbs n'a pas hésité à fermer violemment la porte devant Jeff Burton qui s'en est rappelé quelques tours plus tard. Une poussette en entrée de virage et la voiture n°18 est partie dans une glisse difficilement contrôlable, copiée par Martin Truex Jr. pour ce qui fût la huitième et avant dernière neutralisation au tour 173. Cette victoire de Brad Keselowski est bien entendu la première de sa jeune carrière en NASCAR Sprint Cup en seulement cinq départs. Il faut également signaler qu'il n'y a pas moins de quatre rookies dans le top-10 avec donc Keselowski, Speed, Ambrose et Logano. Au championnat, Kurt Busch s'empare de la tête du classement général avec cinq points d'avance sur Jeff Gordon. Greg Biffle remonte dixième alors que Ryan Newman gagne cinq places pour être treizième. Kasey Kahne perd quatre positions pour se retrouver quatorzième devant Dale Earnhardt Jr. qui réalise un bon de cinq places. La descente aux enfers de Kevin Harvick continue puisque le pilote RCR est désormais vingtième.
  4. Ouais !! merci jn de beaux passages
  5. Confirmation par tony que ça passe sur motor TV samedi à 18 heures, je communiquerais les dates de rediffusion ce soir.
  6. une année de plus mais toujours aussi farceur !!!
  7. normalement la première course passera samedi soir sur motors TV aprés OZ V8's !!!! si quelqu'un peut me l'enregistrer.
  8. c'est surtout en prévision ou l'on doit dormir une nuit !!! ça caille en angleterre
  9. Va voir au début j'ai ajouté la suite de l'histoire !!!
  10. Loeb règne au pays de Fangio Victorieux pour la 5e fois en Argentine, la 5e fois cette saison, le l'invincible quintuple champion du monde Sébastien Loeb (Citroën) poursuit son épopée. Sordo 2e : belle opération de Citroën au Mondial Constructeurs.
  11. xavier-teufteufteam

    GP de Bahrein

    Course : déclarations Jenson Button (Brawn, vainqueur) : "Ce fut une course rude pour nous. On peut peut-être dire que j'ai mené la plupart du temps mais nous n'avions pas exactement la vitesse des premières courses. Je ne sais pas ce qui nous a manqué. Je suppose que nos rivaux nous ont tout simplement rattrapés et passé. Les premiers tours ont été très importants car Sebastian [Vettel] avait plus d'autonomie. Ça a marché, j'ai pointé en 3e position à la fin du premier tour du 1er tour. De là, ça s'est bien passé. Ce fut dur mais appréciable". Sebastian Vettel (Red Bull, 2e) : "C'est un bon résultat, de gros points pour nous. Jenson [Button] l'a dit : ce fut dur. Mon départ a été correct mais j'ai été surpris de voir Lewis [Hamilton] arriver d'un seul coup à ma hauteur. Je l'avais vu initialement dans mon rétro, et il était loin. Je suppose qu'il a appuyé sur son bouton spécial (du KERS) ! Ça lui a donné un avantage dans le virage 3. J'étais au milieu, Jenson à l'extérieur et j'ai du le laisser passer [Hamilton]. J'ai donc perdu deux places dans le premier tour. Puis, malheureusement, j'ai été bloqué derrière Lewis. On peut avoir une chance de passer tout de suite car après, lorsque l'on suit une voiture, la performance des pneus décline et on ne s'en remet pas. Ensuite, avec la dégradation importante des gommes, on commence à glisser et c'est assez dur. Ici, il y a de gros freinages et pour passer il faut des pneus en bon état et de la stabilité au niveau du train arrière. Dans le premier relais, j'étais plus long et ça m'a placé juste derrière Jarno au début du deuxième. C'est dommage car j'étais en pneus 'très tendre' et plus rapide que lui. Mais j'étais encore bloqué. Une nouvelle fois, j'étais encore plus long sur mon relais et j'ai pu le passer (ndlr : après le 2e pit stop). Dans le dernier relais, il était très près, il a attaqué fort mais je n'ai commis aucune faute pour finir 2e".
  12. xavier-teufteufteam

    GP de Bahrein

    Button, roi du désert Jenson Button (Brawn) a signé sa troisième victoire en quatre courses, dimanche à Sakhir. Grâce à un premier relais plus long, le Britannique a passé Timo Glock (Toyota), leader initial. Sebastian Vettel (Red Bull) a pris la 2e place devant Jarno Trulli (Toyota), poleman auteur d'un mauvais départ. Fernando Alonso aime jouer les Cassandre, et c'est pour cela qu'on avait eu du mal à le croire lorsqu'il avait affirmé que Brawn était irrattrapable après la victoire australienne de Jenson Button, lors du coup d'envoi de la saison, le 29 mars. Le troisième succès -limpide- en quatre courses du Britannique, à Sakhir, a crédité les propos du double-champion du monde, dont la Renault n'a pas été métamorphosée par l'adjonction d'un double diffuseur, dispositif pensé de longue date pour la machine de Brackey. Car Jenson Button s'est plutôt promené dimanche dans le décor désertique bahreïni, qui a consommé la faillite des grandes équipes ou réputées telles. McLaren a limité les dégâts en hissant Lewis Hamilton au 5e rang, Ferrari a débloqué son compteur grâce à la 6e place de Kimi Räikkönen, tandis que Fernando Alonso a saturé au 8e rang. Pour le reste, BMW a été ridicule, auteur de la course la plus calamiteuse depuis son entrée en Formule 1, en 2006. Robert Kubica et Nick Heidfeld ont continuellement râclé les bas fonds du classement et n'ont évité les deux dernières places qu'au retrait tardif de Kazuki Nakajima (Williams). Et puis, il y avait Toyota. Rivé en 1ère ligne, pour une première japonaise du genre. L'équipe de Cologne s'est presque battue elle-même. Tout d'abord par le départ moyen du poleman Jarno Trulli, débordé par son coéquipier Timo Glock et vite obligé de défendre sa position contre Lewis Hamilton, bientôt surpris par Jenson Button. Puis, à l'heure des premiers pit stops, la firme nippone n'a surpris personne en faisant entrer ses machines en premier, dès le 12e des 57 tours pour Glock, qui cédait les commandes à Trulli, pour un sursis de deux boucles. Jenson Button héritait alors du leadership et Sebastian Vettel (Red Bull) puis Kimi Räikkönen ne faisaient que des meneurs de circonstances. Une fois la première vague de ravitaillements effectuée, le bilan était sans équivoque : Button, en gomme "très tendre", avait pris la main et pouvait s'échapper avec la complicité de… Trulli, seul avec Glock converti au "medium". Deuxième, le Pescaran ruinait en effet les espoirs de victoire de Vettel et bloquait aussi l'évolution de Hamilton. Barrichello échappait à ce scenario catastrophe en passant trois fois à son stand, suivant une stratégie erronée. Voilà donc refermée la campagne des quatre Grands Prix exotiques qui lançait la saison. La Formule 1 va maitenant investir l'Europe, les 8, 9 et 10 mai à Montmelo, en présentant un visage bien différent des années passées, sans les incontournables McLaren et Ferrari comme tête d'affiche. Seules des écuries qui n'avaient jamais été en pole ou en haut d'un podium se sont imposées les samedis et dimanches après-midi. Figurants en 2008, Jenson Button et Rubens Barrichello sont 1er et 2e au classement de la série, avec respectivement 31 et 19 points, et Brawn trône loin devant la meute avec 50 points, devant Red Bull (27,5 pts) et Toyota
  13. Duval trop fort ! Déjà leader à l'issue de la spéciale-show de la Citadelle, François Duval (Toyota Corolla WRC) a méthodiquement creusé l'écart sur Pieter Tsjoen (Ford Focus WRC07) lors de la première vraie journée du Rallye de Wallonie. Retardé d'entrée par une crevaison (ES3) lui coûtant 50 secondes, le quadruple champion de Belgique a eu beau faire le forcing, il n'est parvenu qu'à arracher quatre scratches sur les quatorze possibles à François Duval. A l'issue de la première étape, la Toyota précède la Ford d'une minute et demi. - « Impeccable, tout s'est bien passé aujourd'hui, expliquait François. Les tests de jeudi m'ont mis en confiance et cette Toyota Corolla WRC a de beaux restes. Pour les deux dernières spéciales, on avait rechaussé des pneus pluie et j'ai bien attaqué dans Mohiville pour gérer dans la dernière à Natoye ». Dans le clan Ford, on s'est fait une raison: « A la régulière, c'est impossible face à François , constatait Eddy Chevaillier, néanmoins satisfait de son pilote. Il ne faut pas oublier que, ce soir, c'était la première fois que Pieter roulait sous la pluie depuis sa sortie du Var l'an passé. Je n'ai pas voulu le pousser dans Mohiville mais nous n'avons concédé qu'une seconde dans la dernière! » Troisième, Melissa Debackere est tout aussi satisfaite en dépit d'une aile avant froissée. L'autre bénéficiaire de la boucle nocturne s'appelle Tim Van Parijs qui a mis à profit la nuit et la pluie pour résorber son retard sur Hubert Deferm, pas à l'aise dans ces conditions, et le devancer, à présent, de 13 secondes: « On a perdu environ 25 secondes sur Tim, reconnaissait le champion de Belgique en titre retardé en début de journée par une crevaison. Mais rien n'est perdu, la journée de demain sera encore longue ! ». Une bonne minute derrière, Lietaer ne devrait pas constituer une menace. L'exploit du jour revient sans doute à Kris Princen dont la Renault Clio R3 est la... première « non-WRC » au classement, devant les Mitsubishi et Subaru « mini-Gr.A » de Colsoul, Collard et Lhonnay, ce dernier ayant perdu du terrain suite à un pointage tardif (40'' de pénalité, problèmes de crémaillère). Leader du Gr.N depuis le début, David Bonjean a renoncé dans les derniers kms, laissant sa place à Bertrand Grooten. Et un peu plus tôt (ES11), Henri Schmelcher avait garé sa Porsche (ennuis mécaniques), rejoignant Patrick Snijers, premier abandon de marque ce matin (ES3, moteur). Francis Lejeune (12e) reste l'unique pilote du Gr.GT, Andy Lefevere (18e) est leader du Gr.M et Vincent Verschueren (24e) fait de même du côté du Gr.Historic. Enfin, la Fiat 500 Abarth de Vincent Taminiaux, seule engagée en Gr.S est toujours de la partie (55e) malgré de multiples petits soucis. Clio R3 Trophy 7e du général, 1er 2RM et 1er « non-WRC », Kris Princen a fait parler la poudre durant cette première étape. Au point que personne n'a pu suivre, pas même le Néerlandais Abbring, qui a marqué le coup en fin de journée. Il compte à présent 1'20'' de retard... mais autant d'avance sur Lauwaert, 3e, qui a passé l'Irlandais Doyle. Citroën Trophy Du côté des C2 R2 Max, on a perdu Burton (ES13, sortie) mais Neuville continue d'épater la galerie. 14e du général, il compte plus de 2 minutes d'avance sur Béco. 48'' derrière, Schammel traîne comme un boulet une pénalité matinale... Ford Fiesta Trophy Classé 26e du général, Mathias Boon hisse sa petite Fiesta parmi des voitures beaucoup plus puissantes. Son second, Jehenson, concède une bonne minute mais possède aussi une trentaine de secondes d'avance sur le duo de Mevius/De Cecco groupé en moins de deux secondes.
  14. Un boulevard pour Loeb Sébastien Loeb (Citroën WRT) a pris la tête en Argentine à l'issue de la deuxième étape. Profitant de l'abandon de Mikko Hirvonen (Ford), qui lui tenait la dragée haute jusque-là, le Français est désormais largement devant et, sauf coup dur, s'envole vers une nouvelle victoire. Un pilote Citroën en chasse un autre. En tête du Rallye d'Argentine à l'issue de la première étape, Dani Sordo (Citroën) a laissé les commandes au patron, Sébastien Loeb. Le leader du Championnat du monde est revenu doucement, méthodiquement, et a passé l'Espagnol lors de l'ES12. Mieux, il a désormais un boulevard devant lui puisque Mikko Hirvonen (Ford), son plus farouche adversaire, qui ne pointait qu'à six secondes à l'issue de l'ES14, a dû jeter l'éponge. Le Finlandais a été victime d'une surchauffe moteur (plus de 140°) lors de la 15e étape spéciale du Rallye d'Argentine. Hirvonen a tout fait pour limiter les dégats et continuer. En vain... A l'issue de la deuxième journée de l'épreuve argentine, Sébastien Loeb compte près d'une minute d'avance sur Dani Sordo, son coéquipier. Auteur de six temps scratch sur huit, l'Alsacien mène sa barque parfaitement et, Jari-Matti Latvala (Ford), qui complète le podium provoisoire à 1'40''1 du quintuple champion du monde, semble d'ores et déjà trop loin. Sauf accident, Sébastien Loeb s'envole vers son cinquième succès de rang cette saison.
  15. xavier-teufteufteam

    GP de Bahrein

    Les Toyota sont fantastiques Jarno Trulli (Toyota) s'élancera de la pole position à Sakhir devant son coéquipier Timo Glock, pour former la première 1ère ligne 100% japonaise en F1. Sébastian Vettel (Red Bull) et Jenson Button (Brawn), victorieux des premiers Grands Prix cette saison, seront en 2e ligne. L'année Toyota ? Peut-être bien. A force de travail patient, d'investissements colossaux, cependant nettement redimensionnés cette année, Cologne paraît avoir produit la meilleure monoplace de Formule 1 depuis son entrée en compétition, en 2002. Samedi, à Sakhir, Jarno Trulli et Timo Glock ont pour la première fois rempli la 1ère ligne d'une grille de départ de rouge et de blanc, à l'occasion de la 4e séance de qualification de la saison. A bord de sa TF109, l'Italien a décroché sa 4e pole personnelle en repoussant sous le damier son partenaire (1:33.431 contre 1:33.712), offrant sa 3e distinction au N.1 de l'industrie automobile mondiale, auquel il avait offert sa première tête de grille à Indianapolis en 2005. Le Transalpin espère maintenant ne pas faire mentir les statistiques en cours : lors des cinq dernières courses, c'est l'auteur de la position de pointe qui a gagné. Et gagner, le natif de Pescara, 35 ans, en rêve, lui qui avait été injustement remercié par Renault en 2004, en dépit de deux pole positions et d'une victoire à Monaco. Flavio Briatore ne lui avait pas pardonné le millième de ce qu'il passe aujourd'hui à Nelson Piquet. Obligé, il a fait de Toyota une véritable seconde famille pour laquelle il veut écrire un peu plus l'histoire ; et consolider les plans dans la discipline. "Ce ne fut pas une qualification facile pour quiconque, et spécialement pour moi car après mon premier tour, j'ai eu des problèmes sur ma voiture", a expliqué l'homme du jour. "Je me battais notamment avec les freins : ma pédale était longue et je ne pouvais freiner où je voulais. Néanmoins, je n'ai pas baissé les bras car je savais que j'avais une bonne voiture et j'ai pu me battre pour la pole. C'est vraiment agréable d'être 1 et 2, pour le team, pour Toyota". En faisant triompher "Toy", il poursuivrait aussi la curieuse série des écuries nouvellement gagnante puisque Brawn a ouvert son palmarès en Australie avant de confirmer en Malaisie et que Red Bull est entré dans le club fermé des constructeurs victorieux en Chine. "Cette 1ère ligne Toyota est un résultat brillant" , a jugé Timo Glock. "Nous avons eu des problèmes sur ma voiture vendredi mais l'équipe a fait du super boulot pour changer les choses. Nous avons été les plus rapides ce matin (en libres 3), même en roulant avec un petit dysfonctionnement électronique. Mais la qualification s'est vraiment déroulée en douceur. Le vent a un peu changé et j'ai eu du mal à l'habituer aux 'medium' en Q1. Après ça, j'ai gagné en confiance en Q2 mais j'ai commis une petite erreur en Q3 au virage N.8 et je n'ai pu coiffer Jarno". En décembre dernier, Toyota s'était déplacée seule sur le circuit bahreïni pour trouver des conditions météo stables afin de maximiser le développement de son matériel préfigurant 2009, quand les rivales étaient noyées sous des trombes d'eau où balottées dans le vent d'Europe. En février, l'écurie nippone était revenue dans le Golfe, avec Ferrari et BMW, pour confronter sa TF109 à la chaleur, au vent et aux conditions d'adhérence changeantes. Habituée à faire évoluer en temps réel les réglages en fonction de la température en piste, elle a montré une capacité d'adaptation qui lui a donné une longueur d'avance samedi après-midi. Pour preuve, la dispersion de Red Bull, 3e avec son phénomène Sebastian Vettel, 3e à 0.584 sec, et 19e avec Mark Webber, ou de McLaren, 5e avec Lewis Hamilton et 11e avec Heikki Kovalainen. Sans parler de BMW, scotché en Q2.
  16. Juan Pablo Montoya en Pole Position ! Le pilote colombien a décroché sa première pole position en NASCAR Sprint Cup sur l'un des circuits les plus emblématiques de la série. L'ancien pilote de Formule Un, Juan Pablo Montoya a décroché samedi sa première pole position en NASCAR. Lors de la séance de qualification des Aaron's 499 sur le Talladega Superspeedway, le pilote Colombien a bouclé un tour en 50.890 secondes à 188.171 mph de moyenne. Dimanche au départ de la course il partagera la première ligne avec Greg Biffle qui a signé son meilleur tour en 50.898 secondes à 188.141 mph de moyenne. Montoya, qui s'est déjà imposé en NASCAR sur circuit routier cherche toujours à décrocher sa première victoire sur ovale depuis son arrivée dans la discipline en 2007. Martin Truex Jr. a longtemps occupé la pole position, mais il a finalement décroché la troisième place offrant ainsi un doublé dans le Top-3 à la Earnhardt Ganassi Racing. Sam Hornish Jr. et Clint Bowyer ont complété le Top-5 de cette séance de qualification. Michael McDowell et Eric McClure n'ont pas réussi à se qualifier. Pos. Num. Pilotes Vitesse 1 42 Juan Pablo Montoya 188.1712 16 Greg Biffle 188.1413 1 Martin Truex Jr. 187.9714 77 Sam Hornish Jr. 187.9535 33 Clint Bowyer 187.919
  17. Petite mise à jour dans le premier post !!!
  18. et oui !!! j'ai trouvé les jantes que je voulais... à Melun !!
  19. Un tube afrique... il l'a dit. et oh !!! on sort pas tous de l'ENA !!!
  20. Cherche Pneus 195 - 60 - 14 pas cher
  21. J'ai vu des affiches au bizet ... mais je ne saurais pas y aller
  22. superbe le site !!! les tee-shirt sont pas mal
  23. désolé mais c'est quoi exactement ce que tu vends ??
  24. xavier-teufteufteam

    speed du 03 mai

    Normalement tu rentres avec le camion et ta voiture sur le plateau !!! maintenant j'espère que c'est pas un 19 tonnes parce que là il va faire des gros yeux roland
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