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Jul05

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Tout ce qui a été posté par Jul05

  1. Oui, 2600, j'ai tapé trop vite... Dur le matin... Il n'en demeure pas moins que Melissa a trouvé quand même... Il proposait 3 solutions!
  2. Oui et Gandini a dessiné cette Cizeta tout juste avant de "vendre" son dessin de la Diablo à Lamborghini... Il a du meugler méchamment le taureau de Santa Agatha....
  3. J'vous l'avais dit qu'elle ne resterait pas longtemps!
  4. Alors c'est parti: Elle ne devrait pas rester cachée bien longtemps!
  5. Bon, ça ne bouge pas trop ici. J'en ai une sous le coude, si vous voulez.
  6. Cette réalisation sur la base de la Kyosho est à tomber par terre! Il y a quand même de surdoués!
  7. Merci! J'essaie de bousculer mes habitudes. Une forme de décalage horaire en quelque sorte!
  8. Un petit post sur un livre traitant d'une GT française qui suscite un engouement extraordinaire bien qu'ayant subi un flop décourageant: Citroën SM Le dernier vaisseau français. Ce livre de Thibaut Amant, édité en 2010 chez ETAI a fait l'objet d'une réimpression, depuis, avec une autre couverture, bien que le contenu soit identique. Le premier chapitre, traditionnellement consacré à la conception de ce futur mythe, est très fouillé et développé. De l'idée d'origine de réaliser un coupé DS "Plus Plus", aux différents dessins en croquis, ou en maquettes en passant par le cahier des charges techniques, toujours si marquant chez Citroën, on revit bien le défit que se sont lancés les hommes aux chevrons pour entrer sur le marché des GT. L'accord de fourniture du moteur V6 avec Maserati, en passant le retour sur l'acquisition de la marque italienne par la française, est également bien relaté. On poursuit avec un chapitre dédié à la présentation, en 1970, de la belle, nourrie d'images d'archives de presse et de Citroën directement. Curieusement, l'auteur embraye ensuite immédiatement avec la carrière sportive de la SM, censée être davantage une GT, mais qui, comme sa grande sœur DS, en aura épaté plus d'un en compétition. Le passage en revue des modèles de course pourrait, d'ailleurs, inspirer notre Otto préféré pour de futurs modèles, car on perçoit bien que le prototype "Bandama" groupe 5 était loin d'être un cas isolé au palmarès sportif de la SM. Après le sport, les versions spéciales, en premier lieu desquelles les présidentielles de Chapron. Inévitables et légendaires. De belles images d'archives nous les remémorent. Les fans de la "BRI" ne sont pas oubliés outre le cabriolet Mylord, la limousine Opera, à qui la part belle est réservée en terme de photos, le proto Michelin dont nous a gratifié Otto et la magnifique "Espace" d'Heuliez avec son toit à lamelles rétractables (M. Otto! Celle-là, il faudrait la faire au 1/18°!!!!). On revient aussi rapidement sur les travaux du carrossier Frua, transformant la SM en une sorte de "berlinette" italienne (collez lui le trident Maserati sur le museau et on y croirait), ainsi que sur les Ligiers JS1 et JS2 qui empruntaient un bon nombre de composants techniques à la SM et surtout son V6 Maserati. Mais jusque là, on cherche encore la SM classique dont on nous présentait le projet en chapitre 1 et la présentation officielle au chapitre 2. Enfin la voici, sous la forme d'un ban d'essai détaillé agrémenté de très belles photos, souvent de pleine page. C'est ici l'occasion de saisir combien le dessin de cette voiture est aussi dérangeant qu'élégant, hors norme, tout comme le soin très luxueux qui a été apporté à l'habitacle (rien que le levier de vitesse en forme de flute de champagne vaut le détour). Le livre se conclut, comme souvent, par les conseils d'achat et de restauration, si délicats avec la SM, tant cette usine à gaz effraie les plus téméraires. On apprend, notamment, que c'est bien l'hydrolique et la difficulté d'accessibilité mécanique qui posent le plus de problème et non la prétendue fragilité du V6 Maserati, plus fiable qu'on ne le pense. Une annexe technique clos l'ouvrage. Il n'y a aucune difficulté pour trouver ce bouquin qui est toujours en édition pour un peu moins d'une quarantaine d'Euros. Alors, faut-il l'acheter s'il on s'intéresse à la SM ou aux voitures mythiques française. Et bien oui et non. Je m'explique. En soit, c'est un livre de qualité qui vaut le coup. Il souffre, néanmoins, de deux carences, selon moi. La première est que le chapitre dévolu à la SM classique, au delà du fait qu'il aurait du se trouver en troisième et non en cinquième position dans le livre pour davantage de cohérence, est trop contenu en comparaison du reste du livre. La belle aurait mérité d'être davantage développée et photographiée (les photos ne manquent pas, mais un seul modèle est présenté. Le panel de couleurs des SM aurait pu donner l'occasion d'un sublime portfolio, dans ce chapitre). La seconde, difficilement excusable, est qu'il ne comporte pas (ou très peu) les photos des catalogues d'époque sur la SM que Citroën avait conçu comme de véritables œuvres d'art. C'est très frustrant tant ces catalogues et leurs photos étaient magnifiques et ont pu faire rêver. Néanmoins, il est le seul consacré exclusivement à la SM, aujourd'hui, donc je le recommande tout de même. En fait, il fait suite à un livre, sorti également chez ETAI en 1997 et écrit par Olivier de Serres (grand spécialiste de la marque au chevrons). Celui-ci est exceptionnel de qualité et répond à toutes les attentes évoquées plus haut. Hélas, il n'est plus édité et se trouve rarement d'occasion. Lorsque c'est le cas, les vendeurs en demandent une somme importante, souvent près de 100 €. Autrement-dit, si vous possédez le bouquin de de Serres ou si vous vous sentez de dépenser autant pour l'acquérir, pas besoin de vous tourner vers celui d'Amant à mon avis. A défaut, il vaut le coup, comme un joli lot de consolation qui remplit tout de même bien son office pour nous parler de cette merveilleuse SM et de la nostalgie qu'elle implique. J'en termine sur le titre, le dernier vaisseau français qui me semble parfait pour caractériser la SM. Elle constitue bien le point final (à ce jour et qui sait si on se réveillera à l'avenir) où les grands constructeurs nationaux avaient encore dans leur "ADN", le sens de l'audace, du panache, de la fierté, même et surtout, tout simplement de l'amour de l'automobile, considérée au delà d'un simple bien de consommation qu'on accuse jour après jour des pires maux. Car, et c'est un avis très personnel, contrairement à ce qu'on lit toujours (et dans ce livre également), ce ne sont pas les chocs pétroliers de 73 et 75 ou les limitations de vitesse, qui ont tué la SM et empêcher sa descendance, c'est simplement le manque d'envie, de passion. D'autres constructeurs étrangers nous on bien prouvé qu'il était possible de combiner les notions de rentabilité, de pragmatisme avec celles de beauté, d'enthousiasme et de raffinement. J'espère que la SM ne restera pas le testament qu'elle semble être.
  9. C'est vrai qu'elle est magnifique! Je ne m'en lasse pas. Tu ne poses pas les décals "clopiers"?
  10. ... ou à une Simca (Fiat) 5 berlinette Le Mans
  11. En rapport avec Fiat, Chrysler, Talbot, Peugeot... Elle ressemble à une Simca Gordini LM ...
  12. Bon, carrément, on zappe les marques, maintenant! Oui, c'est bien le gros matou!
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