Teher

Un tuyau pour les amateurs... Il y a deux ans, je me suis posté sur l'aire située juste après le péage de l'A68 à Toulouse. Toutes les voitures y faisaient halte, se garaient et attendaient d'être une vingtaine ou une trentaine avant de repartir plein pot ! Pas de barrière, arrivée à fond de seconde depuis le péage puis départ sur la bretelle de raccordement de la rocade sur les chapeaux de roues !!! Deux ou trois Ferrari 250, une MK2 TDF, quatre ou cinq TypeE S1, etc... qui démarrent en même temps et accélèrent de concert, c'est la chair de poule assurée !!! J'y serai, sur quatre ou deux roues, mais j'y serai...

D’après l'extrait, c'est uniquement sur la récente Mini (BMW) Cooper Ah ben, c'est pas sur la Mini, alors...

Le réglage se fait au moyen des vis. Tu peux monter ou descendre la colonne et après tu visses...

Des conseils, non, parce que ça n'est pas moi qui l'ai installé... Des photos... avec plaisir... Même si j'ai mal à mon orthographe en te lisant...

Je suis de taille normale (1,76) et avec des jambes correspondantes à ma taille... Contrairement à certains, je trouve que l'abaisseur de colonne est bien pratique. Mon "petit" 15 pouces ne touche pas mes cuisses et grâce à lui, je n'ai pas l'impression de conduire une camionnette...

Vu ce matin place Dupuy, une jolie verte, chaussée en 10 pouces, avec deux longues-portées... C'était Morlanne... et on s'est fait coucou...

Merci Philcox09 pour ce reportage... Nous avons passé un très bon moment à Lavaur, ce jour là... Et nous nous sommes côtoyés sans le savoir puisque tu a photographié non seulement ma Mini (Cooper verte et blanche) mais aussi, moi et ma petite famille en train de baver d'admiration devant le magnifique intérieur "dans son jus" de la caravane Sologne...

Merci...

Mercredi 11 mars dernier une mini rouge sur la file de gauche de la rocade, à hauteur de la sortie Balma, avec au moins une jeune fille à bord. J'avais ma Cooper, ma femme et mes deux enfants à bord et on s'est fait coucou... Et puis une nouvelle Mini bordeaux, jantes noires garée tous les jours en bas de Sainte-Claire, mais je n'ai jamais vu son ou sa propriétaire...

Quoi de plus indispensable qu’une Mini… Tout… Ou à peu près presque tout, si l’on considère les choses de manière logique et sensée… Seulement voilà… La Mini, ça n’est pas une auto… Ou plutôt pas une auto comme les autres et en tous cas pas une auto logique et sensée… Mais il ne peut qu’être beaucoup pardonné à une auto née dans un pays où l’on mange des haricots rouges au petit-déjeuner et où l’on se délecte de panse de brebis farcie ou de jelly. Un pays où le volant et la circulation sont du mauvais côté, où le positif est à la masse dans les automobiles, où les hommes s’affublent, encore de nos jours, d’un chapeau melon pour aller travailler et d’une jupe à carreaux pour lancer des troncs d’arbres le plus loin possible dans des prés boueux… Un pays où il pleut quatre jours sur trois, où l’on arrose ses frites de vinaigre en regardant passer un rouge à étage bus et où l’on coursifie des Austin Seven pour gravir des chemins forestiers détrempés… Il ne peut qu’être beaucoup pardonné à une automobile née dans une telle contrée… Surtout si elle en a adopté les étranges codes et les a sublimés pour devenir un engin dont les innombrables défauts ne sont qu’autant de qualités aussi drôles et attachantes qu’horripilantes à vivre au quotidien… Quoi de plus génial, en effet, que d’oublier le confort moelleux de son véhicule précédent dans lequel la puissante sono se pilotait en tapotant simplement d’un doigt distrait sur son volant, au profit d’écouteurs intra-auriculaires s’arrachant à chaque mouvement un peu trop brusque Quoi de plus formidable que d’oublier l’inévitable et trop prévisible climatisation au profit d’une sympathique buée omniprésente malgré le courant d’air glacial qui vous attaque le haut du crâne passé un centimètre et demi d’ouverture de vitre Et quoi de plus sain que de respirer à grandes goulées ses propres gaz d’échappement qu’un aérodynamisme de boite à chaussure vous expédie en pleine poire quand on descend la vitre, passée l’indécente vitesse de 30 km/h Quoi de plus merveilleux que de tourner une fragile manivelle de plastique noir pour avoir un peu d’air, trop frais ou trop chaud (suivant saison…) plutôt que d’appuyer sottement sur un bouton Quoi de plus résiliant que de renouer avec la position fœtale au lieu de se prélasser sur de confortables sièges en cuir dont la multitude de réglage permet de soulager un dos vieillissant Quoi de plus amène que de fréquenter Lucas, ce fameux Prince des Ténèbres qui se charge régulièrement d’entretenir sa légende au moyen de pannes aussi fréquentes qu’impromptues Quoi de plus sécurisant que d’être prévenu de la vitesse maximum légale autorisée, par les intenables vibrations et l’ineffable bourdonnement d’un moteur de taille ridicule mais si présent qu’on le croirait posé sur ses genoux Quoi de plus sympathique qu’un joli volant de bois ou qu’un tableau de bord acier/plastoc près à vous fracasser la tête en morceaux au moindre coup de frein trop brusque plutôt que ces intérieurs actuels plus rembourrés qu’une starlette de téléréalité et bardés d’airbags prêts à vous péter au nez à la moindre contrariété Quoi de plus rigolo, pour pénétrer dans son automobile, que d’éplucher son trousseau de clefs à la recherche de la plus ridicule d’entre elles et de s’apercevoir qu’avec ses gants il est impossible d’attraper ce ridicule bout de métal argenté qui ferait passer une clef de boite aux lettres pour la clef d’une forteresse moyenâgeuse Quoi de plus galant après avoir réussi à dégoter cette satanée clef que de la glisser dans la serrure pour ouvrir la porte de Madame, attendre pour la lui refermer, puis faire les deux pas et demi nécessaires pour faire le tour de l’auto et recommencer la manœuvre côté conducteur, plutôt que goujatement appuyer sur un bouton, voir juste effleurer sa poignée pour déverrouiller toute son automobile en une fraction de seconde Quoi de plus fantastique que de conduire un véhicule capable de lire la chaussée comme nul autre au point d’avertir son conducteur par un coup de pied au séant au moindre franchissement d’un chewing-gum mal écrasé plutôt que bénéficier de ces suspensions pilotées qui autorisent à franchir de dangereux passages à niveaux à plus de 90 km/h Quoi de plus enthousiasmant et intime que de hurler à tue-tête pour se faire comprendre d’un passager dont l’épaule est pourtant collée contre la votre Quoi de plus revigorant que de se prendre une claque à chaque doublement ou croisement d’un poids-lourd Quoi de plus agréable que de parfumer pour plusieurs semaines son habitacle tout entier d’un délicieux fumet « plastoc cramé » à l’aide d’une ligne d’échappement inexorablement attirée par le moindre résidu de plastique trainant sur la chaussée Quoi de plus logique, en dépit d’une taille d’une affligeante normalité, que d’avoir un appuie-tête dont l’extrémité supérieure vous arrive, au mieux, au niveau des premières vertèbres dorsales Quoi de plus rassurant que d’obliger son épouse à porter un soutien-gorge à armature renforcée afin de lui éviter de ressembler rapidement à Madame Raoni (si, si, la femme du médiatique indien à plateau d’Amazonie…), plutôt que de la laisser aller en dessous aussi sexy que dangereux pour d’honnêtes réputations Bref quoi de plus formidable que de rouler dans un engin dont la conception remonte aux années cinquante, qui a tous les défauts du monde ou presque mais qui est si réjouissant qu’il les fait tous oublier… ou presque Rien, sinon une autre anglaise ayant dépassé le demi-siècle… Et voilà pourquoi mon choix s’est porté sur une Mini... et que je ne le regrette pas (ou tout du moins, pas encore...)

Bravo...

Bravo... Une Jaguar... et qui a l'élémentaire bon goût de ne pas rouler au mazout...

Bravo...

Quelle drôle d' idée du 13... Le 10, c'est tellement mignon...

Bienvenue d'un bleu...