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L'histoire du groupe B
didu a répondu à un(e) sujet de didu dans La règlementation et la compétition
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L'histoire du groupe B
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Au début de la saison 1986 de rallye, la catégorie Groupe B bat son plein et attire toujours plus de spectateurs mais la FISA planifie déjà depuis quelque temps la suite, elle veut créer une nouvelle catégorie pour 1987 qui devra supplanter le Groupe B, celle-ci est baptisée Groupe S. La FISA veut encourager les designs innovants et futuristes et elle adapte donc les règles en conséquence, par exemple le nombre minimal de voitures à produire pour une homologation tombe à 10 exemplaires contre 200 en Groupe B. Concernant la puissance des moteurs le règlement fixe une limitation à 300ch. Les grands constructeurs engagés en rallye à l'époque se lancent immédiatement dans le développement de voitures pour la future catégorie. Lancia et Toyota construisent chacun un prototype complet, respectivement la Lancia ECV et la MR2, Audi planifie une voiture nommée Sport Quattro RS 002 et Ford fait de même en planifiant le développement de sa RS200 qui court déjà en Groupe B. Mais voila, arrivé à la mi-saison, le Groupe B est banni et il entraîne dans sa chute le Groupe S qui restera donc un projet mort-né au grand désespoir des fans, particulièrement de rallyes, déçus par le manque de spectacle du FIA Groupe A qui prit la suite en Championnat du monde des rallyes en 1987 et qui considéraient le Groupe S comme plus sûr que le Groupe B. La sous-catégorie du Groupe A, le WRC, créée en 1997 par la FIA est en quelque sorte la renaissance du Groupe S. En effet la limitation de puissance est de 300ch et le nombre minimal de voitures à produire est de 20 mais contrairement au Groupe S les voitures de compétition doivent partager des pièces en commun avec celles de production. -
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LE TOUR DE FRANCE AUTOMOBILE
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Champion du monde de F1 à titre posthume.
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Champion du monde de F1 à titre posthume.
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Jochen Rindt Jochen Rindt (né le 18 avril 1942 à Mayence, Allemagne - décédé le 5 septembre 1970 à Monza, Italie) était un pilote automobile autrichien d'origine allemande. Présent en Formule 1 de 1964 à 1970, il est sacré champion du monde en 1970 à titre posthume, fait unique dans les annales de la Formule 1. // Les débuts Né en Allemagne en 1942 d'un père allemand et d'une mère autrichienne, Jochen Rindt perd ses parents moins d'un an plus tard dans un bombardement allié. Il est alors recueilli par ses grands-parents maternels et grandit à Graz, en Autriche. A sa majorité, grâce à un confortable héritage, il débute la course automobile. D'abord de manière sauvage dans les environs de Graz (notamment avec son ami d'enfance Helmut Marko qui fera lui aussi carrière), puis de manière officielle, dans des compétitions de voitures de tourisme. En 1963, il accède à la monoplace suite à l'achat d'une Cooper Formule Junior, puis en 1964, il acquiert une Brabham F2. Rindt fait rapidement sensation en remportant cette année-là le London Trophy (sur le circuit de Crystal Palace) au nez et à la barbe de plusieurs stars confirmées de la Formule 1. Il fait également ses débuts dans le championnat du monde des voitures de sport, aux 1 000 km du Nürburgring le 31 mai 1964 sur une Ferrari 250 LM privée qu'il partage avec Umberto Maglioli ; il réalise à cette occasion le 9e temps aux essais. En fin de saison, il effectue ses débuts en Formule 1 sur une Brabham privée à l'occasion de son Grand Prix national. En 1965, Rindt est recruté pour devenir un des pilotes officiels de l'écurie Cooper. Faute d'un matériel compétitif, sa saison vire au chemin de croix. Mais il se console en voitures de sport : le 23 mai 1965 il obtient une belle troisième place aux 1 000 km du Nürburgring sur une Porsche 904-8 usine avec Joakim Bonnier puis remporte au mois de juin les 24 Heures du Mans au volant d'une Ferrari de l'équipe américaine NART, en équipage avec Masten Gregory. Retardés par des ennuis mécaniques en début de course, les deux hommes obtiennent de leur direction le droit de piloter sans retenue, et réalisent une spectaculaire remontée jusqu'à la victoire. La galère en Formule 1, la gloire en Formule 2 Rindt fait enfin parler de lui en Formule 1 lors de la saison 1966. Grâce à un partenariat avec Maserati, l'équipe Cooper est l'une de celles qui négocie le mieux le changement de réglementation et le passage à la "F1 3 litres". Rindt en profite pour boucler la saison à la troisième place du championnat du monde, avec plusieurs places d'honneur à la clé. Mais son plus beau coup d'éclat, il ne le doit qu'à son seul talent: sur le vertigineux toboggan de Spa-Francorchamps, noyé par une terrible averse, le jeune Autrichien, malgré une série de pirouettes en début de course, livre une démonstration de pilotage et d'audace. Mais sa domination est contrariée par des soucis moteurs qui l'obligent à céder la victoire à John Surtees. Il décroche tout de même le premier podium de sa carrière en Formule 1. Jochen Rindt en 1970 sur une Formule 2 du Team Lotus La prometteuse saison 1966 de Rindt et des Cooper-Maserati n'aura malheureusement pas de suite. En 1967, les monoplaces anglo-italiennes sont complètement perdues, et Rindt ne décroche que quelques misérables points. Ses relations avec son directeur sportif Roy Salvadori s'en ressentent, à tel point qu'après une énième altercation, il est mis à pied à la veille de l'ultime course de la saison. Mais cette saison de galère n'entame en rien la flatteuse image dont jouit Jochen dans le paddock, car parallèlement à ses déboires en Formule 1, il s'affirme comme le maître incontesté de la Formule 2, discipline dans laquelle les écarts de matériel sont moindres qu'en F1 et où son pilotage flamboyant et généreux fait merveille. En 1968, il est recruté par l'équipe Brabham en remplacement du champion du monde en titre Denny Hulme. Mais pour Rindt, ce recrutement survient à contre-temps. Dominatrice en 1966 et 1967 grâce à des solutions techniques simples et pragmatiques, les Brabham-Repco sont à la peine en 1968, notamment face à la déferlante Cosworth emmenée par Lotus. Passage chez Lotus Jochen Rindt en 1969 à Nürburgring En 1969, Rindt rejoint Lotus. Il y remplace Jackie Oliver, mais est surtout attendu comme le remplaçant de Jim Clark, décédé un an plus tôt et avec lequel il est de plus en plus souvent comparé. Pour la première fois de sa carrière, celui qui passe alors pour être le pilote le plus rapide du monde (même si Jackie Stewart apparaît à beaucoup comme plus complet) bénéficie de la voiture la plus performante du plateau. Mais chez Lotus, la rapidité se conquiert souvent au détriment de la fiabilité et de la solidité des machines, le concepteur des Lotus, Colin Chapman, étant un adepte de l'adage light is right. Victime tout au long de la saison d'une impressionnante série de casses mécaniques, Rindt évite le pire de justesse lors du GP d'Espagne, où il est victime d'une rupture de son aileron arrière (technique qui en est alors à ses balbutiements) au passage d'une bosse. Il ne doit qu'à la présence d'une double rangée de rails de sécurité d'avoir la vie sauve. Blessé au visage, il doit tout de même oberver plusieurs semaines de repos et faire l'impasse sur le GP de Monaco. Enfin abandonné par la malchance, il remporte la première victoire de sa carrière en F1 en fin de saison à Watkins Glen, et se classe 4e du championnat, mais loin de son grand rival et néanmoins ami Jackie Stewart sur la Matra. Peu à l'aise au sein de l'équipe Lotus, où il est en désaccord permanent avec la philosophie de Chapman, Rindt envisage de changer d'air lors de l'inter-saison, mais Chapman parvient à trouver les arguments (financiers essentiellement) pour retenir son pilote. Sacré à titre posthume Annoncé début 1970 comme le grand favori de la saison suite à la séparation entre Stewart et Matra, Rindt doit attendre le GP de Monaco pour remporter son premier succès de la saison. Il profite ce jour-là d'une erreur du pourtant expérimenté Jack Brabham, parti à la faute dans le dernier virage de l'épreuve, à force de surveiller la Lotus de l'Autrichien qui grossissait dans ses retros. Puis, à partir du GP des Pays-Bas, bien aidé par sa révolutionnaire Lotus 72, il remporte quatre GP consécutifs qui lui permettent au sortir de l'été d'avoir une confortable avance au championnat du monde. Mais cela n'empêche pas ses rapports de se détériorer avec Colin Chapman, le directeur de Lotus. Dans une période particulièrement sombre pour le sport automobile (Rindt est notamment très affecté par les morts successives de son ancien coéquipier Bruce McLaren, puis de son ami Piers Courage), le pilote autrichien vit de plus en plus mal le peu de soin que Chapman apporte à la sécurité de ses voitures. Ses craintes sont relayées par sa femme Nina Rindt, présente sur toutes les courses, et qui se dispute régulièrement avec Chapman sur le sujet. Jochen Rindt promet alors à sa femme d'abandonner la Formule 1 au soir de son titre mondial, qui semble quasiment assuré tant son avance est grande sur ses poursuivants. C'est donc avec l'ambition de creuser un écart définitif sur ses adversaires que Rindt aborde le GP d'Italie, première des quatre manches encore à disputer. Mais aux essais libres, le 5 septembre, il perd le contrôle de sa Lotus 72 dans la Parabolica et va s'encastrer sous un rail de sécurité. Grièvement blessé au cou, son décès sera officialisé quelques heures plus tard. La cause de l'accident de Rindt n'a jamais pu être formellement établie, mais la thèse qui s'est imposée au fil des ans est celle d'une défaillance du système de freinage de sa Lotus. Malgré le retour en forme de la Scuderia Ferrari (victoire de Clay Regazzoni en Italie, puis de Jacky Ickx au Canada), la première place de Rindt au championnat du monde est définitivement assurée à l'occasion du GP des États-Unis, avant-dernière épreuve de la saison, remporté par son remplaçant Emerson Fittipaldi. Pour la première fois, un pilote est sacré champion du monde de Formule 1 à titre posthume. Résultats en championnat du monde de Formule 1 -
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