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[Voiture Ancienne] Ford Mustang Coupé Code A 1965
Millim a répondu à un(e) sujet de apollonitalien dans Les américaines de Sport Auto
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RENAULT 5 ALPINE & A5 TURBO R5 Alpine / Alpine Turbo CARACTERISTIQUES Type (cylindres): 4 en ligne, AV longitudinal, 8 Soupapes Alimentation: Carburateur / + turbo Cylindrée en cm3: 1 397 Alésage x course en mm: 76x77 Puissance ch DIN à tr/mn: 93 à 6 4000 / 110 à 6 000 Puissance au litre en ch: 66,5 / 78,7 Couple maxi en mkg à tr/mn: 11 à 4 000 / 15,7 à 4 000 TRANSMISSION Aux roues AV, boîte de vitesses 5 rapports POIDS Données constructeur en kg: 850 / 870 PERFORMANCES Vitesse maxi en km/h: 175 / 186 1 000 m DA en secondes: 32,5 / 30,2 [img][http://www.automobile-sportive.com/guide/renault/r5alpine/R5ALPINESigleA5.jpg/img] Peu de différences notables entre la Renault 5 Alpine atmo et la turbo. Seules les jantes dont le dessin est différent et un intérieur remanié qui profite du rajeunissement opéré sur toute la gamme. C'est le deuxième et dernier volant qui ornera le poste de conduite de la 5' sportive. Très agréable à l'œil et au toucher, ce volant remplace avantageusement le premier qui était très laid L'intérieur des Renault 5 Alpine bénéficiaient de sièges baquets déjà existant dans la gamme Renault comme sur les coupés R15 et R17 par exemple. Ils seront remplacés sur la Turbo par des sièges plus modernes au maintien latéral plus rigoureux. Si sa cylindrée n'est pas des plus impressionnante, ses cotes carrées et son gros cœur a ravit les amateurs de sport à l'époque. La version turbocompressée n'est pas en reste, et avec 110 ch, le rendement proposé est très intéressant. Une image d'époque bien en rapport avec l'engagement sportif de Renault dans les années 70-80 : Alpine-Renault au Mans, Formule 1 et l'aventure turbo, Formule Renault, rallyes… La relève se fait sentir et c'est sous la forme d'une finition spécialement dépouillée baptisée Lauréate que Renault propose sa Bombinette au public lors du dernier millésime. BIEN Futur Collector ? Châssis Performances (surtout Turbo) Gueule sympa Budget PAS BIEN Difficile à trouver en bon état d'origine Finition intérieure médiocre Sensible à la corrosion LA VOITURE DES COPAINS Après la période faste et heureuse de la 8 Gord' qui a généré toute une série de talentueux pilotes français devenus célèbres, la Renault 12 du même nom changeait radicalement la donne. Lorsque la Renault 8 Gordini était petite et très survireuse, la Renault 12 Gordini opposait un comportement routier nettement plus rigoureux (traction AV et moteur AV) et un gabarit moins en rapport avec la notion de sportive extrême. Lors du "jour G", où la Renault 12 Gordini fut présentée, les fanas de la 8' manifestèrent clairement leur mécontentement. Ainsi, après cette ère Gordini, Renault change son fusil d'épaule et jette son dévolu sportif sur la bête à succès de la Régie qui cartonne depuis 1972 : la Renault 5. Texte: Nicolas LISZEWSKI - Photos: D.R. NEE UN 28 JANVIER 1972 L'histoire de la Renault 5 est riche en densité tant sa carrière fut longue et sa gamme étendue. Les premières études remontent à 1967, année pendant laquelle Boué dessinera les premiers croquis de ce qui préfigurera la Renault 5. Quelques années plus tard, la Renault 5 est officiellement dévoilée le 28 janvier 1972. Si les détracteurs du début critiquent le concept qui ne correspond pas soit disant au marché français, car la Renault 5 a d'abord été proposée en berline 3 portes alors qu'à l'époque les Français achetaient des 5 portes (Peugeot 104, Simca 1100…), force est de constater que son envol va être fulgurant. En effet, "Super Car" (comme le disait la pub de l'époque) prend la tête des immatriculations en France dès l'année 1974. En 1980 elle représentera même 16% du marché national et il faudra attendre une autre légende des petites voitures, la Peugeot 205 en 1982, pour que la Renault 5 perde son sacre de voiture la plus vendue en France ! Soit tout de même un règne de 8 ans sans partage. Et le sport dans tout cela ? La seule variante sportive disponible dans la gamme R5 au départ fut la LS, mais qui était bien trop timide pour être réellement intéressante aux yeux des vrais sportifs. D'ailleurs elle servit de base à la R5 Coupe du départ pour remplacer la coupe R12 Gordini, mais en recevant un kit pour la rendre plus compèt'. Nous devrons donc patienter jusqu'à 1976 pour enfin découvrir une vraie variante sportive : la Renault 5 Alpine. Exit Gordini, nous sommes dans la logique Alpine. Renault a racheté une participation déterminante dans Alpine en 1971, sous la marque Alpine, de nombreux succès sont engrangés dans les rallyes avec la berlinette, un engagement en voiture de sport est également là avec comme point d'orgue la victoire au Mans en 1978… Bref, rien n'est fait au hasard chez Renault, et désormais sauf en Angleterre les petites Renault sportives s'appelleront Alpine. Pour l'anecdote, la marque Alpine est la propriété en Angleterre du groupe British Leyland via sa marque Sunbeam ce qui contraindra la Régie à appeler sa version sportive la Renault 5 … Gordini ! Aujourd'hui, la marque Alpine en Angleterre est la propriété de PSA, suite au rachat de Sunbeam par Chrysler Europe, puis de Chrysler Europe par PSA (ouf !). LA RENAULT 5 ALPINE Bien qu'ayant essayé de rentrer au chausse-pied un moteur 1600 sous le petit capot de la Renault 5, les techniciens de la Régie se rabattent finalement sur le 1400 cm3 (1397 exactement) sous l'appellation officielle R1223. C'est donc en mai 1976 qu'est commercialisée la Renault 5 Alpine. Petite voiture compacte (seulement 3,53 mètres de long !) en carrosserie 3 portes uniquement, elle ne manque pas d'allure et diffère sérieusement de ses sœurs moins puissantes : nouveau bouclier monobloc (évolution de celui du kit de la LS), jantes en tôle à large déport, sièges baquets, déco latérale et sur le capot "A5"… En revanche chose curieuse pour une sportive, le tableau de bord, qui est très critiqué par la presse française, ne dispose pas de manomètre de température d'eau, de température et de pression d'huile.Avouez que sur une sportive qui porte le nom Alpine, cela manque singulièrement de bon sens. Et pour couronner le tout, le volant tout en plastique à 4 branches est laid à faire peur ! Heureusement ces erreurs seront corrigées sur le millésime 1977 et en même temps des phares H4 remplaceront avantageusement les optiques mixtes montées jusqu'alors. Le nouveau volant sport à 3 branches en cuir sera même conservé jusqu'à l'arrêt du modèle. C'est également cette même année que les participants de l'ancienne Coupe Gordini, peuvent bénéficier de la Renault 5 Alpine Coupe, passablement modifiée il est vrai : radiateur d'huile, pompe à essence électrique, direction directe, amortisseurs Coupe, freins à disques avant et arrière ventilés à l'avant… La Renault 5 Alpine, outre ses 93 ch et ses performances très bonnes pour l'époque (plus de 170 km/h en pointe et 33 secondes pour un kilomètre DA), avait le grand avantage de posséder une boîte de vitesse à 5 rapports quant la Golf GTI n'en offrait que 4. Dotée d'un comportement vif et sportif, la Renault 5 Alpine pèchent par une direction très lourde qui fatigue vite en conduite sportive. Et le moteur ne rechigne jamais à monter dans les tours tout en conservant une fiabilité indestructible. A noter que la R5 Alpine se dote également de nouvelles jantes en alu au dessin type bobines de magnétophone dessinées par Yves Legal qui équiperont par la suite les Alpine A310 V6. En 1978, suite aux succès de la Renault 5 Alpine Groupe 2 au Monte Carlo, Renault commercialise une Renault 5 aux couleurs Rouge et jaune pour fêter ce succès (2ème et 3ème au général !). C'est également l'année de la suppression du manomètre de température d'eau tandis que le moteur reçoit une prise de diagnostic. LES PREMISSES DU TURBO L'année 1980 marque l'événement du Turbo chez Renault, car non seulement ses Formules 1 Turbocompressées (les "Yellow Tea Pots") remportent des victoires et se battent pour le titre avec René Arnoux et Jen-Pierre Jabouille, mais la série en bénéficie également notamment avec la présentation d'une vraie voiture jouet dont nous aurons l'occasion de reparler un jour : la Renault 5 Turbo avec son moteur central arrière turbo de 160 ch et ses ailes arrière body-buildées. 4 870 exemplaires de cette bête de course seront fabriqués et commercialisés. C'est seulement en 1980 qu'est commercialisée la variante 5 porte de la Renault 5. Ainsi, la gamme Renault 5 comprendra au total pas moins de 1 870 versions en croisant toutes les versions et options possibles ! La Renault 5 Alpine se contente de recevoir un alternateur à régulateur incorporé. En 1981, un carburateur Weber double corps 32 DIR 97 est monté à la place de l'ancien. Enfin, en 1982, la Régie rattrape son retard de puissance par rapport à la Golf GTI. En montant un turbo dans la Renault 5 Alpine, celle-ci change de nom pour s'appeler "R5 Alpine Turbo" et développe désormais 110 ch. On flirte donc avec les 190 km/h et il ne suffit plus que de 30 secondes pour abattre une borne. Diable, la Golf et son moteur 1800 toujours de 110 ch peuvent se tenir à carreaux. Les concurrents de la Coupe profitent eux aussi du changement. La Renault 5 Alpine Turbo profite des améliorations de la gamme Renault 5 pour évoluer légèrement : sièges baquets avec appuie-tête et renforts latéraux, nouvelle planche de bord, mano de pression de turbo, pare-brise feuilleté, vitres latérales de custodes pivotantes, lunette arrière chauffante munie d'un essuie-glace, sigle "Turbo" sur la calandre et nouvelles jantes alu à ailettes (dessin reprenant une turbine comme sur les Renault 5 Turbo et les Alpine A310 V6). Evoluant toujours en douceur, le millésime 83 apporte à la Renault 5 Alpine Turbo un système d'essuie-glace à balayage intermittent et on peut désormais commander en option la direction assistée (ouf !), les lève-vitres électriques et des pneus taille basse. Pourtant, l'âge de la Renault 5 dans son ensemble, rejailli sur sa version sportive, d'autant plus que la concurrence fait rage et que certain affûtent leurs prochaines armes, surtout Peugeot et sa terrible 205 GTI… Ainsi, les ventes des R5 Alpine Turbo chutent de moitié par rapport à 1982. La dernière année pour la Renault 5 Alpine Turbo est 1984. La Supercinq est présentée, dont la GT Turbo prendra la succession de la R5 Alpine Turbo, et seule subsiste au catalogue une ultime version sportive la R5 Alpine Turbo Lauréate dont l'intérieur reprend celui de la Renault 5 GTL. C'est en juillet 84, que l'usine Alpine de Dieppe stoppe la production des Renault 5 sportives, car la relève est là et… ACHETER UNE R5 ALPINE / ALPINE TURBO Si la Renault 5 Alpine et Alpine Turbo s'est laissée damer le pion en son temps par la Golf GTI qui eu le "privilège de l'âge", il n'en est pas de même aujourd'hui sur le marché de l'occasion ou collection suivant les modèles et leur état. En effet, trouver un exemplaire, surtout atmosphérique, sain, en très bon état d'origine, qui n'a pas subit ni les affres de la compèt', ni ceux du tuning naissant (kits carrosserie Esquiss'Auto, fausses Turbo 1 et 2…) et ni ceux des accidents et autres choucroutages et bidouillages relève du casse-tête chinois. Heureusement, il existe de nombreux clubs Alpine-Gordini accueillant ces modèles pour vous renseigner et vous aider dans vos démarches. Et même si vous trouver une épave à restaurer, le budget final peut se corser sérieusement, surtout que les Renault 5 font encore partie des autos qui rouillent copieusement (qui ne souvient pas avoir croisé des Renault 5 perforées sous l'orifice de remplissage d'essence). Alors comptez environ 20 à 25 000 F pour un très bel exemplaire atmo ou turbo. Quant au choix de la version, nous privilégierons plutôt la version atmo dans ses premiers millésimes avec jantes en tôle type R12 à déport, car elles commencent à dater, sont très rares sur nos routes et nous ramènent en enfance avec cette ambiance très seventies (Deep Purple, Starsky et Hutch…). :: CONCLUSION Alors à vous de voir celle qui vous intéresse le plus (ou pourquoi pas les deux !), mais choisissez bien pour éviter les galères. Au fait la Renault 5 sportive mérite-t-elle son nom Alpine ? Assurément oui, car son agrément est bien réel et son caractère sportif un rien coquin qui vous invite à arsouiller sur chaque petite route tortueuse… Même les tractions savent s'amuser !
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renault 5 GT turbo
Millim a répondu à un(e) sujet de Millim dans Les anciennes bombinettes de Sport Auto
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RENAULT SUPER-5 GT TURBO 91 700 FF (01/07/89) 6 CV FISCAUX CARACTERISTIQUES TECHNIQUES RENAULT SUPER-5 GT TURBO Moteur: 4 cylindres en ligne, 8 soupapes Alimentation : carburateur Solex 32 DIS simple corps + turbo Garret T2 (0,6 bar) avec échangeur air/air Cylindrée (Alésage x course): 1 397 cm3 (76 x 77 mm) Puissance: 115 / 120 ch à 5 750 tr/mn Couple: 165 Nm à 3750 tr/mn Transmission: AV BVM5 Pneumatiques: 175/60 HR 13 Poids constructeur: 865 Kg PERFORMANCES Rapport poids/puissance: 7,52 Kg/ch Vitesse maxi: 204 km/H 1000m D.A: 28,9" 80 à 120 KM/H (5è): 9,6" CONSOMMATION Moyenne: 9.5 L/100 km Equipement dépouillé, ergonomie médiocre, finition et qualité de fabrication déplorables... la GT Turbo devait compter sur d'autres arguments pour séduire sa clientèle. Avec le restylage, la GT Turbo soigne son esthétique. Pourtant ses principaux défauts demeurent... Alain Oreille, fier de ses succès en groupe N, signera l'ultime GT Turbo avec une série limitée toute de "Bleu Sport" vêtue. La super 5 GT Turbo se distingue par un comportement efficace et un peu moins piègeux que celui de la 205 GTI... mais gare à l'effet turbo en virage ! BIEN Moteur explosif Comportement Rapport prix/performances Pièces bon marché Freinage PAS BIEN Moteur rustique Consommation Motricité Finition et matériaux Fragilité du Turbo Problèmes électriques TOUT D'UNE BOMBE ! La super 5 GT turbo avait réussi en son temps à venir chambouler la hiérarchie au sein de la classe des GTI. Petite sportive armée de 120 chevaux et surtout d'un turbo, la Renault aurait pu avoir tout d'une bonne élève. Mais pas facile de venir déloger dans le coeur des sportifs une Peugeot 205 GTI qui ne cesse de faire la course à la puissance. Pas grave, la Renault Supercinq et son caractère bien trempé va se faire une place au soleil chez les sportifs et réussi la gageure de réunir toute une bande d'inconditionnels. Aujourd'hui encore, le débat 205 GTI - Supercing GT Turbo perdure... Texte: Sébastien DUPUIS - Photos: D.R. Le segment des GTI est en plein émoi ! La VW Golf GTI mk1 a marqué les esprits et depuis son lancement en 1975 elle a été moulte fois contestée mais jamais son homogénéité a pu être mise en cause. Chez Renault, on a bien tenté par deux fois de venir chasser sur ses terres avec la Renault 5 Alpine et ses 93 ch puis avec un turbo sous le capot avant avec la Renault 5 Alpine Turbo et ses 110 ch. Toujours plus performante, dotée d'un châssis efficace, mais toujours pas cette once d'homogénéité qui caractérise la Golf. Il faudra attendre la Peugeot 205 GTI 1.6 105 ch pour venir enfin terrasser la Golf qui aura mis un genoux à terre. Pas grâve pour VAG qui va tout simplement donner une nouvelle orientation au segment des GTI en innonvant avec de nouveaux modèles de Golf toujours plus performants, mais également toujours plus confortables et bourgeois. Chez Renault, face au phénomène 205, il faut réagir et "supercar" va venir à point nommé. Si l'accueil de la nouvelle Supercinq est mitigé au départ, la version Turbo, pas exempte de défauts va toutefois venir dynamiser une gamme qui en a bien besoin et ravir le coeur des passionnés de la marque au losange. Cela sans compter sur al Renault 5 Coupe qui va faire les beaux jours des pilotes amateurs... La Supercinq GT Turbo, un sacré numéro ?... DESIGN Les premières séries (cf. photo en bas à gauche) sont archi dépouillées et la finition est carrément catastrophique ! Renault avait surtout comme souci de vendre des voitures "populaires" et donc de les fabriquer pour pas cher... L'habitacle n'a pas changé mais après le restylage, la GT Turbo devient plus attirante (boucliers peints, nouvelles jantes alu) et peut recevoir les vitres teintées électriques ainsi que la direction assistée. Privilégiez plutôt la phase 2 (1988-89) avec ses 120ch, de préférence un modèle à faible kilométrage (1ère ou 2ème main idéalement) avec carnet d'entretien et factures à l'appui, car même si la mécanique tient le choc, la R5 n'est pas une voiture concue pour les gros kilométrages. Les pièces mécaniques sont très abordables et faciles à trouver (sauf le kit carrosserie). Pas de gros problème de corrosion à signaler, ce qui est encore assez rare sur les Renault de l'époque. MOTEUR A l'image de sa célèbre ailleul, la R5 Alpine Turbo, la super 5 GT Turbo réincarne lors de sa présentation en 1985, la petite sportive économique et sans compromis telle que la conçoit Renault et la clientèle des "Gtistes" de l'époque. Sans pourtant être exempte de défauts, il faut bien reconnaître que la R5 GT turbo aura marqué sa génération. Tout d'abord parce qu'elle arrive a contester la suprématie de la Peugeot 205 GTI 1.6i, et même de sa version 1.9i... malgré une motricité déplorable et une mécanique bien peu moderne. La "GTT" pour les intimes, est capable d'accélérations stupéfiantes et de reprises étonnantes. Son vieux 1.4L Cleon culbuté avec son carburateur simple corps et sa turbine ancienne génération est toujours capable de vous plaquer au siège ! Un turbo peu linéaire et le faible poids de l'auto assurent en effet des montées en régime énergiques. La plage d'utilisation idéale est cependant assez courte puisqu'elle va de 2500 à 5500 trs/mn et le temps de réponse du turbo est important. C'est vrai que la super 5 GT Turbo ne fait pas dans le raffinement mécanique et que sa sonorité au ralenti est quasiment la même que celle d'une vulgaire R5 GTL... D'ailleurs, la manette de starter est là pour nous rappeller qu'il s'agit bien d'un véhicule pour le moins archaique. Mais qu'importe, cette mécanique robuste et éprouvée constituait une bonne base pour une préparation musclée et pas trop coûteuse. Le plus gros défaut de ce moteur restera la fragilité excessive de son turbo... il est en effet rare de trouver des modèles n'ayant pas eu trop de propriétaires à avoir tiré dessus à froid, ou ne pas avoir attendu avant de couper le moteur. Ainsi, un modèle ayant fait surtout de la ville usera prématurément cet organe (50000 km). De fait, un moteur turbo comme celui de la R5 GT Turbo, malgré sa rusticité et sa simplicité, requiert un entretien méticuleux et régulier. Il ne faut pas hésiter à faire souvent la vidange et à utiliser de l'huile de très bonne qualité. Prévoir aussi de fréquents changements de bougies. A noter, de nombreux problèmes électriques au niveau du cablage et du boitier... pas étonnant vu le bordel sous le capot (cf. photo...) ! Côté consommation, la R5 GT turbo est plus gloutonne que la 205 GTI en ville et en conduite sportive. La boîte et l'embrayage tiennent bien le choc et se trouvent facilement en pièces détachées dans les casses. CHASSIS Le comportement routier et le freinage sont a citer en exemple sur la super 5 GT turbo qui se montre moins piègeuse qu'une 205 GTI. En revanche, il faut rester prudent lors des réaccélérations brutales en sortie de virage, la caisse étant plutôt souvireuse elle risque de tirer tout droit... L'efficacité de la voiture est généralement mise à mal par une motricité insuffisante, peu aidée par des roues sous-dimensionnées (175/60 R13 sur les premiers modèles) et une boîte de vitesse mal étagée aux premiers rapports trop courts. Les amortisseurs et les ressorts vieillissent bien, ce qui n'est pas le cas des silent bloc et des cardans si la voiture a beaucoup roulé sur mauvaises routes (prévoir le remplacement à 50 000 kms environ). Le confort d'amortissement et la position de conduite sont acceptables. ACHETER UNE RENAULT SUPER-5 GT TURBO Le dernier point concerne le prix qui, pour tous les modèles est aujourd'hui très abordable. La super 5 GT Turbo a été bien moins diffusée que sa compatriote la 205 GTI, à cause de sa mécanique plus sauvage et de sa présentation moins flatteuse. De plus, la majorité des exemplaires étant peu à peu contaminés par la "tuning mania" sauvage, il devient délicat de trouver la perle rare... Les autres modèles issus de la compétition sont tout autant peu recommandables à cause de l'usure exagérée de la caisse et du chassis. C'est à regretter car les modèles "d'origine" commencent à avoir, notament par leurs défauts et leur rusticité, un petit côté rétro attachant. De plus, il s'agit de la dernière petite sportive à moteur turbocompressé produite par Renault. :: CONCLUSION En conclusion, la R5 GT turbo est un modèle interressant en occasion par les sensations qu'elle apporte mais il ne faut pas l'acheter à l'aveuglette. Malgré la rusticité de sa conception, cette petite bombe réclame un entretien régulier et soigné et donc un examen minutieux avant l'achat. Les préparations moteur approximatives et/ou démesurées (200ch et + ...) sont à proscrire si vous n'êtes pas vous même mécanicien ! Quelques connaissances en mécanique vous éviteront de passer trop fréquemment au garage pour des bricoles ou des problèmes plus sérieux. Autant dire que si tout cela vous rebute, mieux vaut envisager l'achat d'un autre véhicule..
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RENAULT 11 Turbo (1983 - 1989) 6 CV FISCAUX CARACTERISTIQUES TECHNIQUES RENAULT 11 Turbo Moteur: 4 cylindres en ligne, 8 soupapes Alimentation : Carburateur simple corps Solex + turbo Garrett T2 Cylindrée (Alésage x course): 1 397 cm3 (76 x 77 mm) Puissance (ch à tr/mn): 105 à 5500 / 115 à 5 750 Puissance au litre (ch/L): 75,15 Couple (Nm à tr/mn): 16,5 à 2 500 / 16,8 à 3000 Couple au litre (Mkg/L): 11,80 Transmission: AV, BVM 5 Pneumatiques: 175/65 HR 14 Poids: 905 Kg PERFORMANCES Rapport poids/puissance (Kg/ch): 8,62 / 7,86 Vitesse maxi: 190 / 193 Km/H 1000m D.A: 31 / 29,8" 0 à 100 km/H: 9,3" / 8,5" CONSOMMATION Moyenne: 9.5 L/100 Km Le volant au design particulier n'est pas franchement sportif et la casquette typique des inspirations de la régie dans les années 80 chapeaute un tableau de bord dont la finition n'est pas très glorieuse. Le moteur qui anime la berline Renault est issu de celui des R5 Alpine Turbo. C'est le "Cleon" fonte 1397 cm3 avec arbre à cames latéral. Il reçoit un carburateur Solex simple corps et un Turbo Garrett T2 pour développer 105 ch, puis 115 ch. Si les première Renault 11 Turbo ne pouvait prétendre à un vrai comportement sportif en raison d'un train arrière dépassé. A partir de 1986 Renault va corriger le tir en installant l'essieu arrière de la super 5 sur les R11 (et R9) Turbo. L'inspiration Américaine de Renault se retrouve dans les spots TV avec la fameuse cascade des voitures qui descendent du camion plateau en plein désert Texan, le tout accompagné de la célèbre musique de Robert Palmer. Un grand moment de Pub ! BIEN Moteur souple (105) Machine à sensations Comportement sain Confort Coût de l'entretien PAS BIEN Voiture sans image (surtout R9) Finition et maintien des sièges Freins à tambours Motricité moyenne (115) LA SPORTIVE A VIVRE La Renault 14 n'avait pas rencontré son public... qu'importe ! La régie n'aime pas rester sur un échec et voit double pour sa remplaçante, disponible avec ou sans hayon, et surtout avec une motorisation plus musclée. Objectif : la Golf GTI. A partir de 1983, le Duo Renault 9, Renault 11 Turbo s'adresse aux jeunes pères de famille sportifs... Texte: Sébastien DUPUIS - Photos: D.R. L'histoire de la renault 11 commence en 1977. A cette date, c'est Robert Opron, ex-Citroën, qui intégre la direction du Style Renault et prend la responsabilité du projet "L42". Le recours à des stylistes et designers extérieurs prestigieux (Guigiaro, Bertone, Gandini, Held, Bellini, etc.) s’intensifie et va donner lieu à plusieurs maquettes et dessins. En 1982 Renault va sortir deux voitures conçues sur une même base mais aux carrosseries différentes pour confirmer son positionnement sur le premier marché d'Europe : les berlines compactes, dont la Golf est la reine incontestée. A compter de 1983, la gamme Renault 11 s'élargit vers le haut avec l'apparition d'une nouvelle version sportive qui faisait tant défaut à la R14 : La Renault 11 Turbo. Présentée en coach 3 portes, elle doit répondre à une clientèle attirée par une conduite sportive et donc s'attaquer à l'indéboulonnable VW Golf GTI ! DESIGN En France, la clientèle va rapidement confirmer ses faveurs pour la variante bicorps, la Renault 11, il est vrai moins "banale" (pour ne pas dire laide...) que la R9 pourtant équipée du même moteur et du même châssis. La Renault 11 Turbo est fabriquée à Douai. A l’avant, la calandre à 4 phares rectangulaires donne un petit air d’américaine, à la façon d'une DeLorean, (rappellons que Renault était propriétaire d'AMC) tandis que l’arrière se caractérisait par un hayon supportant une vaste lunette arrière vitrée. L'inspiration de l'Oncle Sam ira d'ailleurs jusque dans les spots TV avec la fameuse cascade des voitures qui descendent du camion plateau en plein désert Texan, accompagnés de la musique de Robert Palmer ! Pour ce qui est du look, le spoiler avant avec ses feux anti-brouillard est spécifique à la Turbo tout comme le bouclier arrière. Le volant au design particulier n'est pas franchement sportif et la casquette typique des inspirations de la régie dans les années 80 chapeaute un tableau de bord dont la finition n'est pas très glorieuse. Vendue prix 76 900 FF de l'époque, la Renault 11 Turbo n'est pas une sportive spartiate et dépouillée. Au contraire, elle reprend la base d'équipement de la TXE déjà riche des projecteurs halogène H1, feux anti-brouillards, vitres teintés électriques à l'avant, lave-phares, condamnation des portes électromotorisée à télécommande infrarouge et y ajoute quelques touches spécifiques comprenant des jantes en alliage léger à pneus taille basse (175/65 HR 14), bouclier avant intégrant un spoiler plus grand, baguettes de jet d'eau et de bas de caisse noires, strippings de côté de caisse, volant 4 branches et levier de vitesse en cuir, patin élargi de pédales d'accélérateur, ordinateur de bord, tachymètre de niveau d'huile/pression d'huile, manomètre de pression de suralimentation, sièges avant sport. De ce fait, les options sont peu nombreuses : Les options peinture métallisée vernie peinture noire vernie toit ouvrant coulissant, en tôle, à commande manuelle conditionnement d'air. Mais beaucoup reprochent une trop grande sobriété à ces modèles dont la promotion sportive a permis à Renault de remporter, dès 1984, le titre de Champion de France des rallyes en groupe N. Sur cette base mécanique, qui a ainsi déjà acquis ses lettres de noblesse, apparaît en au millésime 1985 la série limitée Renault 11 Turbo Zender (voir encadré ci-dessous). En mars 1985, la Renault 11 Turbo devient également disponible en carrosserie 5 portes, ce qui élargit sa clientèle vers les familles, et adopte une nouvelle calandre. En 1987, Renault procède au restylage des 11 et 9, pour une meilleure intégration à la nouvelle gamme, avec des feux avant inspirés de la 21 et un bloc optique arrière bi-colore rouge et noir teinté. La production de la Renault 11 Turbo sera arrêtée en 1989 et bientôt remplacée par une voiture plus aboutie, la Renault 19 16s. MOTEUR Le moteur qui anime la berline Renault est dérivé de celui des R5 Alpine Turbo. Et oui, le célèbrissime "Cleon" fonte (type C1J-L760) avec son arbre à cames latéral (!), qui reçoit ici un carburateur simple corps Solex. D'ailleurs, la manette de starter est là pour nous rappeller qu'il s'agit bien d'un véhicule pour le moins archaique. Mais qu'importe, cette mécanique robuste et éprouvée constituait une bonne base pour une préparation musclée et pas trop coûteuse. Car heureusement, Monsieur Garrett (un T2 en l'occurence) est passé par là pour doper ce 1397 cm3 (Alésage 76 mm et Course de 77 mm) qui a par ailleurs déjà fait ses preuves dans la mythique R5 Turbo et les R5 Alpine Turbo. Initialement, ce moteur développe 105 ch à 5500 tr/mn, mais par la suite cette puissance va passer à 115 ch sur la Super 5 GT Turbo dès 1985 et finalement sur les R9 et R11 à partir du restylage de 1987. Ces 115 chevaux permettent justement à la petite Renault d’approcher la barre des 200 km/h malgré un Cx peu favorable de 0,37, mais surtout de parcourir le kilomètre départ arrêté en moins de 30", ce qui fait d'elle une véritable rivale de la Golf GTI. Par ailleurs le couple maximum de 165 Nm obtenu à 2500 tr/mn lui confère des reprises énergiques et une fiscalité avantageuse à l'époque grâce à la transmission allongée. Notez que si le moteur 105 est moins performant, il est plus souple et moins brutal que la deuxième mouture. Le plus gros défaut de ce moteur restera la fragilité de son turbo et du joint de culasse si les visites d'entretien ne sont pas scrupuleusement respectées. CHASSIS Si les première Renault 11 Turbo ne pouvait prétendre à un vrai comportement sportif en raison d'un train arrière dépassé. A partir de 1986 Renault va corriger le tir en installant l'essieu arrière de la super 5 sur les R11 (et R9) Turbo. Cet essieu de torsion à quatre barres apporte notamment une voie élargie d'un bon centimètre. En revanche, pour le freinage, la 11 conserve ses bons vieux tambours tandis que la 5 s'offre de joli et efficaces disques... Allez comprendre ! Plus confortable qu'une authentique GTI, la Renault 11 Turbo soigne le confort de ses occuppants. Les sièges moelleux, la suspension pas trop ferme et le niveau accoustique raisonnable annoncent clairement une orientation "gran tourisme". Quoiqu'il en soit, l'efficacité de ces autos rete assez bluffante avec un équilibre préservé en toutes circonstances. L'arrière accrocheur suit le mouvement sans broncher et les pneumatiques de 175/65 HR 14 (initialement des Michelin MXV) passent aisément la puissance au sol. La direction à crémaillère (3,5 tours de volant) se montre plaisante et communicative, mais sujette à quelques effets de couple avec le moteur de 115 chevaux. Il est finalement regrettable que la série limitée Zender avec ses roues de 15" et ses amortisseurs raffermis, sa caisse rabaissée de 10 mm à l'avant et 34 mm à l'arrière, n'est jamais accueillie le moteur de 115 ch tant ses qualités dynamiques auraient mérité plus de chevaux. ACHETER UNE RENAULT 11 Turbo Moins côtée que la Super 5 GT Turbo, la Renault 9/11 Turbo offre les mêmes performances ou presque pour un prix dérisoire. En effet, pour 1 500 euros, elle s'offre à vous dans des états parfois très fatigués. N'hésitez pas à y mettre plus (le double !) si vous tombez sur une voiture bien conservée, pas trop kilométrée, avec historique et factures à l'appui. Car, si ces modèles ne sont pas encore reconnus dans le monde de la collection, cela ne saurait tarder ! La raison tient au fait que la production de la R11 ne s'est arrêtée que récemment, en 1989. Une durée trop courte, compte tenu du nombre d'exemplaires fabriqués, pour intéresser les collectionneurs et s'attirer leurs faveurs. Mais si telle est votre ambition, dans ce cas, mieux vaut s'y prendre à l'avance car il y a fort à parier que leur cote future se situera bien au-dessus des cours actuels. Par ailleurs, c'est aussi une voiture très plaisante à conduire au quotidien. Vous aimerez son moteur souple et énergique, son comportement sain et efficace, son entretien facile et peu coûteux, le charme kitsch de l'ordinateur de bord, les sièges avant confortables et réglables en assiette ainsi qu'un bon niveau de confort général. Vous aimerez peut-être moins la consommation très variable du moteur turbo, la fragilité de cet organe et du joint de culasse, mais surtout, la piètre qualité de fabrication de l'habitacle, à des années lumière de la Golf. Mais qu'importe ! Si elle n'a pas la popularité de la 205 GTI, la Renault 9/11 Turbo demeure une voiture emblématique parmi les petites sportives des années 80. Nostalgie, quand tu nous tiens... :: CONCLUSION Les Renault 9 et 11 Turbo ne sont pas encore considérées comme des voitures de collection. Mais cela ne saurait tarder ! Alors, armez-vous de patience pour dénicher un bel exemplaire et vous pourrez alors profiter à moindre prix d'une voiture capable d'offrir des sensations authentiques, d'une autre époque.
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[Fun] Eleanor dans tous ces états !
Millim a répondu à un(e) sujet de Lustrous dans Les américaines de Sport Auto
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ta juste qu'a cliquer sur le lien et ça s'ouvre tout seul ca j'ai compris mais il me demande d'installer un machin "?!;!!,§" le problème c'est que la dernière foi que j'ai installer un truck dans mon PC sa a foutu le bordel!!!!! alors a mon avis c'est mort!! c'est domage si il n'y a pas un autre moyen?!je lache l'affaire pour les vidéos! parce que ça commence a me prendre la tete c'est ordi!!! ok,en faite il te manque le lecteur Quicktime . car la video s'ouvre avec.
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Nettoyage pistons/soupapes
Millim a répondu à un(e) sujet de Freddy83 dans Questions / Réponses Mécanique de Sport Auto
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Moteur qui cale !
Millim a répondu à un(e) sujet de DANIEL132 dans Questions / Réponses Mécanique de Sport Auto