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En bodybuilding plus que dans tout autre sport, il n'existe pas de miracles. Sans un bon entraînement et une diététique adéquate, il est difficile d'exploiter pleinement son potentiel génétique. Pourtant, il existe et il existera toujours des mythes ancrés dans la philosophie du culturisme et qui sont encore à l'origine de nombreuses erreurs nutritionnelles. Pour les combattre, voici une série de conseils pratiques à connaître absolument ! Trop de lipides La première erreur est d'augmenter la ration lipidique proportionnellement aux rations protidiques et glucidiques. Tout culturiste essayant de prendre de la masse musculaire a tout intérêt à privilégier glucides et protides dans sa ration alimentaire. Par contre, il n'en a aucun à faire de même avec les lipides, ces derniers représentant une catégorie "carburant" musculaire de moins bonne qualité que les glucides. En conséquence, la ration lipidique représentera obligatoirement moins de 30 % de la ration énergétique, valeur habituellement recommandée chez l'adulte sédentaire ou ayant une activité physique élevée. Fractionner vos repas Deuxième erreur lors d'une prise de masse : faire seulement 3 repas par jour. Le système digestif humain ne permet pas d'assimiler utilement plus de 40 g de protéines par jour, voire 50 à 60 g s'il y a utilisation de supplément enzymatique. Aussi, lorsque le besoin journalier dépasse 150 g, il devient impossible de satisfaire le besoin si l'alimentation n'est pas fractionnée en 5 ou 6 repas. N'abusez pas des protéines Une ration protéique élevée est indispensable pour progresser en bodybuilding, mais ceci ne signifie pas pour autant qu'il soit nécessaire de les consommer à volonté. Il y a un besoin optimum à évaluer selon chaque individu. Si votre consommation en protéines se situe en dessous de votre besoin personnel, vous serez pénalisé dans votre progression. Mais vous le serez également dans le cas contraire, car l'organisme devra alors faire face à un travail supplémentaire de désamination et d'élimination. Le cas des sucres Les sucres dits rapides favorisent la récupération lorsqu'ils sont utilisés pendant et immédiatement après l'effort. Toutefois, la ration en sucres simples ne doit pas dépasser 30 % de la ration glucidique chez le culturiste. En d'autres termes, sachez qu'il faudra privilégier les glucides complexes à l'état complet (pâtes, riz, blé, avoine, lentilles...) et qu'ils devront couvrir au minimum les 2/3 de l'apport glucidique. N'absorbez pas de vitamines sur de longues périodes Une consommation abondante de suppléments vitaminiques oblige le rein à en augmenter l'élimination, ce qui a amené les scientifiques scandinaves à formuler avec humour que "l'absorption en quantité importante de vitamine sous forme de compléments est une méthode plutôt coûteuse d'accroître la teneur en vitamine des urines". Tout supplément vitaminique est à consommer par cure et non continuellement. Ne mangez pas avant l'entraînement Lorsque l'exercice musculaire a lieu en pleine digestion, la mise en action est fortement perturbée et un essoufflement inhabituel, de la tachycardie, des crampes d'estomac, voire des vomissements peuvent survenir. Les muscles sont inévitablement pénalisés en oxygène alors qu'ils en nécessitent un surplus pour accomplir leur travail. Il faut donc prendre le dernier repas suffisamment tôt, au moins 3 heures avant la séance. Évitez les sucres rapides avant l'effort La consommation de sucre rapide en dehors des repas provoque une sécrétion insulinique anormalement élevée responsable d'hypoglycémie réactionnelle qui se traduit par une sensation de faiblesse à l'effort. Ce phénomène d'hyperinsulinisme est nettement diminué lorsque les sucres rapides sont consommés au cours d'un repas mixte (apportant à la fois protides, lipides et glucides) ainsi qu'à l'effort. Ne négligez pas l'hydratation pendant votre séance Une perte hydrique de 4 % du poids de corps provoque une diminution de 40 % de la capacité maximale d'effort. Dans ces conditions, les cellules musculaires ne peuvent fonctionner convenablement. Pour limiter durant l'effort la baisse de rendement engendrée par la sudation lorsque la température ambiante est élevée, il faut boire par petites quantités et à intervalles réguliers. Ne consommez pas trop de viande Il ne sert à rien de consommer de grandes quantités de viande dans le but de pousser des barres de plus en plus lourdes. Les aliments riches en glucides sont nettement plus efficaces. Dernier conseil : n'en faites pas trop ! Le débutant motivé et avide de résultats spectaculaires brûle souvent trop de calories au cours de séances interminables, ce qui le pénalise en diminuant proportionnellement la quantité nécessaire à la récupération et à la synthèse musculaire.
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Les lipides, il y en a des bonnes et des mauvaises. Un apport insuffisant de bonnes huiles nuit à la santé et entrave les progrès en musculation. En cas d'abus des mauvaises graisses, vous vous retrouvez avec de gros problèmes cardiaques. Ce qui compte, ce n'est pas tant la quantité de matière grasse dans notre assiette mais le type de lipides consommés. Quelles graisses inclure dans l'alimentation et lesquelles sont dangereuses pour notre santé ? Acides gras mono-insaturés (AGMI) Acide palmitoléique, acide oléique Avantage : les acides gras mono-insaturés peuvent réduire le pourcentage de cholestérol LDL et de cholestérol total : ils sont bénéfiques pour la santé. Les AGMI pourraient également empêcher l'oxydation du cholestérol LDL : c'est là un atout considérable quand on sait qu'une fois oxydé, le cholestérol est davantage susceptible d'adhérer aux parois artérielles et qu'il peut provoquer une crise cardiaque. En plus de l'acide oléique, l'huile d'olive contient aussi de l'oléocanthal, une substance anti-inflammatoire qui peut apaiser les douleurs musculaires. Inconvénient : aucun Quantité : à l'instar des Méditerranéens, minces et en bonne santé, veuillez à ce que ces acides gras figurent en tête de liste dans votre régime et qu'ils constituent 10% à 15% de votre apport calorique quotidien. Acides gras polyinsaturés (AGPI) Acide linoléique (oméga 6), acide alpha-linolénique (oméga 3), acide eicosapentaénoïque (EPA), acide docosahexaénoïque (DHA), acide linoléique conjugué (ALC) Avantage : comme les AGMI, il est recommandé de consommer des acides gras polyinsaturés qui sont bons pour le coeur. Les premiers de cette catégorie sont sans conteste les acides gras oméga 3 et DHA, présents dans les poissons d'eaux froides. Ils combattent toutes sortes de maux : maladies cardiaques, dépression et même un tour de taille en expansion, et ils s'accompagnent d'avantages particulièrement appréciables pour les pratiquants de la musculation. Les études montrent qu'ils réduisent la fonte adipeuse durant les périodes où les muscles ne sont pas utilisés, comme en cas d'interruptions de l'entraînement : cela suggère que les oméga 3 peuvent réduire la dégradation musculaire et stimuler la prise de masse. Ils ont également des propriétés anti-inflammatoires capitales pour une bonne santé des articulations lorsqu'on travaille lourd. Inconvénient : le problème vient du fait que la plupart des gens en consomment beaucoup trop d'oméga 6 par rapport aux acides gras alpha linoléniques (oméga 3). La plupart des restaurants et des fabricants d'aliments vendus en grandes surfaces, telles que les barres de chocolat, les biscuits salés et les chips, utilisent des huiles riches en oméga 6, comme l'huile de maïs et de soja. En conséquence, le ratio typique pour l'apport en oméga 6 et d'oméga 3 est de 12 contre 1 alors qu'il devrait se situer autour de 5 contre 1. Un apport plus important en oméga 6 peut causer des inflammations susceptibles de provoquer de l'arthrite, des cancers, des maladies cardiaques et l'obésité. Il peut également avoir des effets négatifs immédiats pour les pratiquants de la musculation : une moins bonne récupération musculaire et articulaire. N'abusez donc pas des bonnes choses et variez au maximum vos sources de graisses. Quantité : près de 10% à 15% de votre apport calorique quotidien devraient provenir des acides gras polyinsaturés. Consommez des poissons gras tels que le saumon, le maquereau, le hareng, les sardines, la truite, le thon blanc 3 à 4 fois par semaine. Vous pouvez aussi consommer des suppléments contenant 1 à 2 g d'huile de poisson lors de vos repas. Vous pouvez aussi agrémenter vos salades de noix ou d'huile de noix riches en oméga 3. Eviter l'huile de tournesol, de soja et cacahuètes qui contiennent des oméga 6. Acides gras saturés Acide palmitique, acide stéarique, acide laurique Avantage : les acides gras saturés ont la réputation de faire monter en flèche le taux de cholestérol : c'est pour cela que beaucoup l'évitent. Néanmoins, ils sont capitaux pour la production de nombreuses hormones dont la testostérone. Inconvénient : Si vous consommez de grandes quantités d'acides gras saturés, vous risquez d'avoir de gros problème sur votre santé cardiovasculaire. Quantité : le total quotidien doit être constitué de moins de 10% de graisses saturées. Acides gras trans Huiles végétales qui ont été transformées (hydrogénées) en graisse solide Avantage : les fabricants alimentaires adorent cette matière grasse bon marché. Elle allonge la durée de vie des produits et rend les aliments plus onctueux ou plus croustillants, mais, en fait, les acides gras trans n'apportent rien de bon. Inconvénient : ils améliorent peut-être le goût, mais au point de vue de la santé, ils sont catastrophiques. Des études récentes montrent que les acides gras trans augmentent la graisse abdominale. Un grand nombre d'études établissent aussi un lien entre acides gras trans et artères bouchées, cancer et diabète. Ce danger crée de la main de l'homme empêche même l'organisme d'utiliser correctement les acides gras oméga essentiels. Pire que tout pour les pratiquants de la musculation, les acides gras trans peuvent réduire l'assimilation des acides aminés, limitant donc la prise de masse et accélérant la dégradation musculaire. Quantité : Zéro ! Évitez les fritures, les pâtisseries industrielles, les chips et les biscuits. En cas de doute, vérifiez l'étiquette. Le rôle des lipides Les lipides (ou graisses) assurent six fonctions essentielles dans le corps : 1. Ils constituent un grande réserve d'énergie concentrée. 2. Ils protègent les organes. 3. Ils assurent une protection thermique du corps. 4. Ils transportent les vitamines liposoluble (A,D,E,K). 5. Ils fournissent des acides gras essentiels qui jouent un rôle capital et sans lequels le corps ne pourrait pas synthétiser certaines hormones (dont la testostérone) en quantité suffisante; la structure des cellules serait également compromise. 6. Ils accentuent le goût et la texture des aliments. Ils favorisent également la sensation de satiété. Les sources de graisses Graisses monoinsaturées Huile d'amande, avocat, huile d'avocat, huile de maïs, huile d'onagre, huile de noisette, mayonnaise (à base d'huile de carthame ou d'huile de soja), noix, huile d'olive, beurre de cacahuètes, huile d'arachide, huile de carthame, huile de sésame, huile de soja, huile de tournesol. Graisses polyinsaturées Huile de foie de morue, huile de lin, flétan, hareng, maquereau, saumon, sardines, huile de sésame, thon, noix. Graisses saturées Huile de noix de coco, jaunes d'oeufs, graisse de boeuf, beurre, huile de **** de coton, viandes grasses, produits laitiers entiers, lard, huile de palme, huiles tropicales, graisses végétales. Gaisses trans Omniprésentes dans les aliments fabriqués et la restauration rapide, les huiles partiellement hydrogénées contiennent des acides trans qui peuvent causer des dégâts aux artères. Les frites, le poisson frit, les fritures, les aliments cuits au four, les beignets et les biscuits secs sont généralement riches en acides gras trans.
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Call of Duty : Advanced Warefare Date de sortie : 3 novembre 2014 Plateforme : PC, PS3, PS4, Xbox360 et XboxOne En marge de la gamescom s'est tenue à Cologne une présentation Activision dédiée au multijoueur du très attendu Call of Duty : Advanced Warfare. Ce fut l'occasion de le tester, pad en mains, pour savoir ce que vaut réellement ce retour d'une franchise qui manquait ces dernières années de nouvelles idées. Après un aperçu réalisé sur le solo durant l'E3, voilà que Sledgehammer tape un grand coup dans le monde du FPS multijoueur avec ce nouveau cru qui s'annonce particulièrement savoureux.
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NHL 15 Date de sortie : 9 septembre 2014 Plateforme : PS3, PS4, Xbox360, XboxOne Découvrez EA SPORTS NHL 15, le premier titre d’une nouvelle génération de jeux vidéo de hockey sur glace qui va révolutionner cette franchise aux multiples récompenses. Ressentez toute la violence et l’imprévisibilité de ce sport avec des physiques réalistes qui s’appliquent aux 12 joueurs présents sur la glace ainsi qu’au palet lui-même. Bougez, jouez et pensez comme un vrai hockeyeur grâce aux tous nouveaux modèles de joueurs et à un arsenal développé d’outils, notamment le Skill Stick Superstar et la Vision AI qui offrent un contrôle et une intelligence de jeu sans précédent. Vibrez à chaque phase de jeu en plongeant dans l’atmosphère authentique des patinoires de la National Hockey League. Vous jouerez devant des foules composées de 9 000 individus dynamiques, soit un record pour un jeu vidéo de sport. Enfin, vous bénéficierez du contenu de retransmission le plus réaliste à ce jour puisque NHL 15 change totalement la donne avec le pack de retransmission NBC Sports Game Day
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Le sucre est un puissant macronutriment qui empêche la dégradation des protéines musculaires, apporte de l'énergie à vos muscles lors des entraînements les plus épuisants et indispensables au développement musculaire. Ce sont aussi eux qui permettent à vos muscles d'être toujours volumineux et denses. Que vous vouliez prendre du muscle ou sécher, gérer les apports en sucre est tout aussi important que de maîtriser les apports en protéines et en lipides. Quelles sont les meilleures sources de glucides ? Quelles quantités et à quelle fréquence devrions-nous les consommer ? Voici les réponses. Glucide définition Les hydrates de carbone représentent tous les sucres. Mais comme tout ce qui touche à la nutrition, rien n'est jamais aussi simple que vous le souhaiteriez. Le sucre avec lequel nous sommes le plus familiers est le sucre de table (saccharose). Ensuite, bien sûr, nous avons le sucre des fruits (fructose) et le sucre du lait (lactose). Quelle que soit la forme du sucre que vous consommez, il sera métabolisé et transformé en glucose pour être utilisé par l'organisme ou stocké sous forme de glycogène (principalement dans les cellules du foie et des muscles). Les scientifiques classent généralement les hydrates des carbones selon le nombre de molécules liées ensemble : monosaccharides, disaccharides, polysaccharide. Un monosaccharide n'a qu'une seule molécule de sucre, ceux qui sont nutrionnellement vitaux sont le fructose et le glucose. Tous les sucres simples ou monosaccharides ne sont pas traités de la même façon par le corps. Par exemple, le fructose est principalement transformé en glucose par le foie et à tendance à plus favoriser la synthèse des graisses que les autres sucres. Le saccharose, contrairement à ce qu'on pense habituellement est en fait constitué de deux sucres, le glucose et le fructose. C'est le sucre généralement le plus consommé dans les pays industrialisés. Le lactose, est formé par un glucose plus un galactose, combinaison que l'on trouve dans le lait. C'est le glucide au goût le moins sucré; le fructose étant celui avec le goût le plus sucré. Le problème avec le lactose est que de nombreuses personnes souffrent d'intolérances qui causent toutes sortes de problèmes gastro-intestinaux. C'est la raison pour laquelle il est souvent mentionné sur les étiquettes de certaines protéines en poudre qu'elles ne contiennent pas de lactose. Enfin et surtout, les polysaccharides (glucide complexe) sont les amidons et les fibres. Les amidons sont les nutriments les plus denses en hydrates de carbone (pain, céréales, pâtes, flocons d'avoine, riz, blé, haricots, pommes de terre, tubercules et racines). Les féculents ou plantes contenant de l'amidon sont les hydrates de carbone les plus importants de votre alimentation. Ce sont les glucides sur lesquels vous devez mettre l'accent, alors que les sucres simples sont ceux que vous devez limiter! L'index glycémique Les hydrates de carbone sont les aliments dont la digestion aboutit plus ou moins rapidement au glucose. Les aliments au goût sucré, comme le sucre de table et les fruits, sont considérés comme des "sucres rapides", c'est-à-dire qu'ils passent rapidement dans le sang (sous forme de glucose) après leur ingestion et déclenchant une sécrétion excessive d'insuline. Les légumes et les céréales complètes sont considérés comme des "sucres lents", c'est-à-dire qu'ils se transforment lentement en glucose dans l'intestin avant de passer dans le sang. Il en résulte que la sécrétion d'insuline est plus uniforme et moins brutale, ce qui affecte peu la glycémie. Cette deuxième catégorie de glucide est donc habituellement recommandée tandis que le sucre est déconseillé. Mais nous devons y regarder de plus près, parce que l'index glycémique, ou vitesse à laquelle les différents aliments glucidiques sont digérés et augmentent la concentration en glucose sanguin, réserve quelques surprises. Par exemple, le sucre de table (saccharose) a l'indice 59, tandis que la pomme de terre a l'indice 80, et le glucose l'indice 100. Pourtant, beaucoup de bodybuilders continuent de croire que la pomme de terre est un sucre lent, et le sucre de table un sucre rapide. C'est la confusion sémantique entre les aliments glucidiques, sucrés, ou non sucrés (au niveau du goût), le saccharose et le glucose qui entretient cette ignorance : on utilise en effet le terme de "sucre" aussi bien pour désigner des aliments glucidiques que pour désigner le glucose ou le saccharose (sucre de table). -------------------------------------------------------------------------------- L'index glycémique des aliments glucidiques a été établi expérimentalement, afin d'aider les diabétiques à composer leurs menus. L'expérience vécue des diabétiques nous avait déjà enseigné que le pain blanc par exemple pouvait provoquer chez les diabétiques une hyperglycémie avec perte de glucose dans les urines (en effet, les diabétiques insulinodépendants ne peuvent mettre de côté le glucose qui s'accumule donc dans le sang et passe dans l'urine. En systématisant les expériences, on est arrivé à un classement des aliments glucidiques, depuis le glucose qui est le plus rapide pour élever le taux de glucose sanguin, jusqu'aux cacahuètes qui sont les plus lentes pour élever ce taux. Plus l'indice est élevé, plus rapide est la conversion de l'aliment en glucose sanguin. Pour obtenir de l'énergie rapidement, par exemple au cours même de la séance d'entraînement, il faut choisir l'aliment ayant le plus fort indice. Pour obtenir une énergie différée et davantage de stabilité du taux de glucose sanguin, il faut choisir les aliments ayant des indices bas. Le lait écrémé et le fructose ont des indices plutôt bas, tandis que le riz, le pain et les pommes de terre ont des indices élevés. Néanmoins, malgré leurs indices élevés, les bodybuilders non diabétiques peuvent se recharger en glycogène avec du riz et des pommes de terre, et même avec du miel. En effet, après une séance intense, ou le matin à jeun, un bodybuilder bien portant peut se refaire des réserves de glycogène avec n'importe quelle sorte de glucides, et d'autant plus vite qu'il choisira des glucides à l'indice élevé. Pourquoi ne doit-on pas accorder trop de valeur à l'index glycémique ? Parce que les indices de vitesse de libération du glucose correspondent à des ingestions isolées d'aliments. C'est pourquoi il faut tenir compte aussi des mélanges d'aliments, puisque le mélange des glucides avec des protéines, ou surtout avec des lipides peut retarder la vitesse de mise en circulation du glucose. Bien que l'index glycémique semble être considéré comme une vache sacrée par ceux qui font des régimes, il n'a pas de réelle utilité pour la plupart de nos repas. Si on mange des pommes de terre avec une omelette, l'indice s'abaisse du fait des graisses de l'oeuf. Il en est de même pour les cacahuètes qui renferment, pour 100 g, 44 g de lipides et 23 g de protéines, en plus de 22 g de glucides. La crème glacée a un indice bas parce qu'elle contient des lipides qui retardent la digestion, et parce que les sucres qu'elle contient (saccharose et lactose) doivent être convertis en glucose par le foie avant d'apparaître dans le sang sous forme de glucose. Pratiquement tous les sucres simples (glucose et fructose) et composés (saccharose) apparaissent dans le sang sous forme de glucose cinq à sept minutes après leur ingestion : tous les sucres simples sont donc déconseillés au repos, mais il est recommandé de continuer à manger du sucre en morceaux pendant l'activité musculaire. En effet, les glucides rapides ne déterminent une réponse insulinique qu'au repos : l'exercice musculaire provoque au contraire une inhibition de la sécrétion d'insuline, une stimulation de la sécrétion de glucagon et une mobilisation des réserves. Besoin et stockage des glucides S'il existe des acides aminés essentiels et des acides gras essentiels, il n'existe pas d'hydrates de carbone essentiels. Une fois que les besoins vitaux en nutriments essentiels sont comblés, le besoin énergétique peut être couvert par des protéines, des lipides ou des protides. Notre organisme est en effet capable de synthétiser et de stocker le glucose qui lui est nécessaire. De fait, l'alimentation normale habituelle apporte 20 % des calories sous forme de protéines (qui donnent 4 calories par gramme), 30 % sous forme de graisse (9 calories par gramme) et 50 % sous forme de glucides (4 calories par gramme). Les nutritionnistes du sport recommandent de réduire les graisses au profit des glucides, afin d'augmenter l'endurance et l'aptitude aux efforts intensifs. Les bodybuilders ont cependant intérêt à porter à 25 % au moins la part des protéines, au régime pour prendre du muscle, et à 40 % au régime pour sécher. Mais la part des glucides peut être ramenée à 10 % sans qu'il y ait de troubles du métabolisme. Pourtant, un certain nombre d'organes ont absolument besoin de glucose : c'est le cas du système nerveux, des globules rouges, de la glande médullosurrénale et du cristallin. La consommation minimale en glucose de ces organes glucodépendants est d'environ 180 g à 245 g par jour. Mais au bout de quelques jours de jeûne, le cerveau adapte son métabolisme en consommant des corps cétoniques (substances acides dérivées des acides gras), ce qui limite les besoins en glucose à 100 g environ. Cependant, on ne peut pas parler de besoin essentiel en aliments glucidiques, au sens où on parle d'acides aminés essentiels, d'acides gras essentiels, de vitamines et minéraux. En effet, notre organisme est capable de synthétiser les glucides dont il a besoin. Le corps stocke des calories sous deux formes (plus la musculature elle-même, qui constitue une réserve de protéines pouvant servir à donner du glucose en cas de jeûne), l'une dont la capacité est limitée (réserve de glycogène), l'autre qui est sans limites (réserves de gras). La faible quantité de glucose qui est essentiellement emmagasinée sous forme de glycogène dans les muscles et dans le foie contraste avec les réserves adipeuses qui peuvent être surabondantes à la suite d'excès de nourriture. L'excès de glucose provenant de la digestion des hydrates de carbone est converti en lipides pour constituer des réserves de graisse. Il en est de même pour l'excès d'acides aminés provenant de la digestion des protéines. Après une période de jeûne de 8 à 10 heures, ou après un effort physique qui a consommé beaucoup de glycogène, les réserves peuvent être épuisées. Un foie de 2 kilos peut stocker environ 140 g de glycogène, et 40 kilos de muscles en stockent environ 600 g. ce qui fait un total de 740 g pouvant donner 2960 calories. Mais seul le glycogène hépatique est directement disponible pour alimenter les organes gluco-dépendants (les réserves de glycogènes des muscles ne contribuent pas directement au maintien du taux de glucose sanguin). -------------------------------------------------------------------------------- Si on ne mange rien, l'organisme utilise les acides aminés du muscle (58 % environ des protéines peuvent être converties en glucose) et une petite partie des graisses (le glycérol, glucide qui représente environ 10 % dans une molécule de triglycéride) pour faire du glucose. Parce qu'il diffuse dans le sang, l'acide lactique provenant des muscles au travail peut aussi fournir du glucose, après son passage dans le foie qui le reconvertit en glucose. Si on s'abstient d'hydrates de carbone, les protéines des muscles ou de l'alimentation finissent par constituer la principale source de glucose, leur partie azotée se retrouvant à l'état d'urée qui est éliminée dans les urines. Les graisses de l'organisme sont principalement des triglycérides, constituées par trois acides gras attachés à une molécule de glycérol. Le glycérol est un alcool qui suit le sort des glucides et peut être récupéré pur fournir du glucose. Par contre, les acides gras dérivant du glucose ou des graisses ne peuvent pas servir à synthétiser du glucose. La métabolisation du glucose et des acides gras dans le cytoplasme des cellules aboutit à un corps intermédiaire commun, l'acétylcoenzyme A. Cet acétylcoenzyme A pénètre ensuite dans les organites cellulaires appelés mitochondries, afin de produire de l'énergie par phosphorylation oxydative. (addition de phosphore, et oxydation du composé phosphaté). Le processus appelé Cycle de Krebs est relativement lent, si bien qu'une accumulation d'acétylcoenzyme A, par suite d'un excès de glucides et de lipides alimentaires, aboutit à la synthèse et au stockage de graisse. Les glucides avant l'entraînement La consommation de glucides avant l'exercice favorise certainement la performance pour les sports d'endurance. En fait, une étude a comparé les effets de 75 grammes de glucose, 75 grammes de fructose et un placebo, pris 30 minutes avant de courir. Le seuil d'épuisement était plus élevé de 5 % dans le groupe glucose que dans le groupe fructose et plus élevé de 10 % dans le groupe glucose que dans le groupe placebo. La question est: pourrions-nous avoir la même amélioration en musculation ? Malheureusement non, de nombreuses études démontrent que prendre du sucre avant un entraînement n'apportait rien au niveau de leurs performances en musculation. Lorsque vous pratiquez un effort court et intense, vos pouvez compter sur le glucose sanguin comme source de carburant même si vos réserves en glycogène musculaire sont basses. La prise de sucre avant l'entraînement est donc inutile, sauf si vous pratiquez un peu de cardio avant votre entraînement de musculation. Dans ce cas, la prise d'hydrate de carbone augmentera vos performances. Une autre recherche a assez clairement déterminé que les hydrates de carbone solides ou liquides ont des avantages identiques sur le travail en endurance quand ils sont consommés pendant l'exercice. Il existe beaucoup de spéculation sur le fait de prendre des glucides avantagerais les performances mêmes pour ceux qui ne font pas de cardio et qui passent directement à la musculation. Une seule exception, si votre dernier repas remonte à plus de 10h, vous pouvez prendre une boisson composée de glucose ou de polymère de glucose (maltodextrines par exemple) : 30 à 60 grammes, une heure avant de commencer votre séance. Ne buvez pas quelque chose de riche en fructose : vous risquez de faire un tour rapide et impromptu aux toilettes ou d'avoir des problèmes d'estomac. Les glucides après l'entraînement La plupart des spécialistes recommandent de prendre après l'entraînement, un encas contenant des hydrates de carbone ayant un index glycémique élevé pour faciliter la resynthèse du glycogène et l'assimilation des protéines. Les glucides avec un index glycémique élevé activeront la production d'une hormone anabolisante très puissante : l'insuline. Cette hormone arrêtera le catabolisme provoqué par votre entraînement intensif, et favorisera l'entrée des protéines dans vos muscles. Toutes ces actions auront pour conséquence d’optimiser la récupération et la construction musculaire.
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La maltodextrine est un supplément glucidique utilisé par de nombreux athlètes, notamment les sportifs d'endurance adeptes des boissons énergétiques. Mais qu'est-ce que la maltodextrine ? Est-ce un sucre rapide ou un sucre lent ? Comment bien la choisir et l'utiliser ? C'est quoi la maltodextrine ? La maltodextrine est un mélange de différents sucres obtenus par hydrolyse partielle de l'amidon de blé ou de maïs. Les longues chaines glucidiques de l'amidon sont hydrolysées, c'est à dire décomposées dans le but d'obtenir des glucides de plus petite taille. Les produits obtenus par cette transformation reçoivent un indice appelé DE (Dextrose Equivalent) correspondant au degré d'hydrolyse de l'amidon. Plus le DE sera élevé, plus la proportion en sucres simples à chaîne courte sera importante dans la maltodextrine. Voici le DE de différents glucides et sucre : amidon non transformé : 0 maltodextrines : 6 à 19 sirops (sirop de glucose) : 20 à 91 sucre total : 92 à 99 glucose pur (dextrose) : 100 Comme vous le voyez, les maltodextrines ont un DE inferieur à 20, ce qui représente un spectre de grades de DE plutôt large. Nous verrons à la suite que du fait de la largeur de ce spectre, il n'y aura pas une maltodextrine, mais plutôt des maltodextrines. La maltodextrine est utilisée comme supplement nutritionnel par les sportifs de nombreuses disciplines, qui veulent enrichir leur ration glucidique. Elle a l'avantage d'etre bien tolérée par l’organisme et de ne pas entrainer d'inconfort digestif et intestinal comme avec les mélanges de sucres simples (dextrose et fructose). De plus, elle a un pouvoir sucrant très faible ce qui permet d'obtenir des boissons d'arôme neutre et sans goût sucré. Elle se vend sour la forme d'une poudre qu'il faut mélanger à de l'eau. Maltodextrine : sucre lent ou sucre rapide ? La notion de sucres lents et rapides n'est plus d'actualité, bien qu'elle soit encore beaucoup utilisée dans les milieux sportifs. Actuellement, on utilise l'index glycémique qui permet de classer les aliments selon leur action sur la glycémie (taux de sucre dans le sang). Plus l’index glycémique est élevé, plus la réponse glycémique est importante ; et plus il est bas, plus son pouvoir glycémiant sera faible. Il est difficile de savoir si la maltodextrine qu'on utilise a un index glycémique élevé ou bas. Comme dit précédemment, il n'y a pas une maltodextrine mais des maltodextrines, du fait du large spectre des DE (dextrose équivalent), avec pour chacune, un dextrose équivalent correspondant au degré d'hydrolyse de l'amidon utilisé. Par conséquent, autant d'index glycémique... Néanmoins, à partir du moment où les grades DE des maltodextrines utilisées dans la confection des boissons sont bas, on obtient des index glycémiques faibles. La dénomination maltodextrines n'a donc que peu de sens et n'évoque pas un seul et même produit. Il convient donc de bien choisir sa maltodextrine en fonction de l'utilisation que l'on veut en faire. Un sucre pour les sportifs ? La maltodextrine est un supplément intéressant pour les sportifs d'endurance. On peut l'utiliser avant l'effort pour maximiser les réserves énergétiques de glycogène, pendant l'effort sous forme de boisson énergétique dans le but de fournir une énergie constante et durable tout au long de l’épreuve, et même après l'effort comme ration énergétique de récupération. Les maltodextrines permettent d’obtenir une boisson très concentrée tout en restant hypotonique ou isotonique. Ce sont des boissons énergétiques qui conviennent bien aux efforts de très longue durée. De plus, les boissons à base de maltodextrine sont agréables à boire, vu qu'elles sont très peu sucrées et bien tolérées au niveau digestif. La maltodextrine est aussi intéressante pour les adeptes de musculation. Elle peut être utilisée pour optimiser la récupération après l'entrainement, sous forme d'un mélange de maltodextrine, de dextrose et de protéines de whey. Elle est aussi le composant principal des gainers, ces préparations hypercaloriques destinées aux personnes qui ont du mal à prendre du poids.
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Le dextrose est un supplément glucidique utilisé par de nombreux athlètes, notamment les sportifs d'endurance adeptes des "boissons énergétiques". Mais, qu'est-ce que le dextrose ? A qui s'adresse ces suppléments à base de dextrose ? Comment bien les utiliser et dans quel but ? Qu'est-ce que le dextrose ? Le dextrose fait partie de la famille des glucides. C'est un sucre, un monosaccharide, c'est à dire la forme la plus simple de glucide qui existe. Le dextrose, appelé aussi glucose ou d-glucose, se trouve naturellement dans la nourriture et possède un pouvoir sucrant équivalent au saccharose (le sucre de table). Ce dernier est en fait une association de glucose et de fructose. On obtient le dextrose en modifiant, avec des enzymes, des sucres plus longs comme par exemple l'amidon de maïs. Il se présente sous la forme d'une poudre blanche finement cristalline. Le dextrose est la principale source d'énergie du corps. Il est rapidement disponible une fois ingéré et passe rapidement dans le sang. Le dextrose est utilisé par les sportifs sous forme de supplément. C'est un sucre idéal pendant l'effort, car il permet de renouveler le glucose circulant dans le sang ; et après l'effort, pour la phase de récupération post-exercice. Dextrose et index glycémique Le dextrose est utilisé pour définir l’index glycémique, qui permet d'évaluer l'effet des aliments sur la glycémie, et bien sur de les comparer entre eux. On évalue la vitesse à laquelle les glucides entrent dans la circulation sanguine avec l'index glycemique. Plus cet index est élevé, plus les glucides arrivent rapidement. Les glucides entrent dans la circulation sanguine sous forme de glucose et sont ensuite utilisés comme source d'énergie ou stockés dans les cellules musculaires sous forme de glycogène ou de gras. En effet, les glucides peuvent se transformer en gras, comme les proteines d'ailleurs ! Quand le glucose se trouve dans la circulation sanguine, le corps réagit en libérant de l'insuline, une hormone qui sert essentiellement à transporter le glucose vers son lieu d'utilisation ou de stockage. Le dextrose ayant un index glycemique très élevé, il entre rapidement dans la circulation sanguine et stimule fortement la libération d'insuline, ce qui fait chuter la glycémie. L'insuline est une hormone qui stimule l'anabolisme. Elle ne transporte pas seulement le glucose vers la cellule musculaire mais également les protéines et d'autres nutriments importants. Donc, à certain moments, il peut etre intéressant de profiter de l'action forte du dextrose sur l'insuline... Mais la plupart du temps, on devra tout faire pour garder le niveau de sucre dans le sang le plus stable possible, et cela passera par l'utilisation d'aliments à index glycémique bas. Les glucides dans l'optique sportive Les jours et les heures avant l’effort, vous devez privilégier des repas riches en glucides à index glycémique bas. Si vous en avez marre des pâtes, vous pouvez utiliser des boissons énergétiques à base de maltodextrine. Ces repas chargés en glucides, voir en calories, permettent d’augmenter vos réserves énergétiques et de maximiser le stock de glycogène musculaire. Le fait du surcharger ses muscles en glycogène est intéressant pour les sports d'endurance, car cela joue positivement sur les performances physiques. Pendant l'effort, vos réserves en énergie vont s'épuiser. Pour ne pas se retrouver à plat, profitez des glucides à assimilation rapide comme le dextrose, pour éviter la chute de performances voir l'hypoglycémie. Une boisson energétique prise pendant l'effort est un bon choix ; elle vous apportera du carburant en plus de préserver vos réserves de glycogène. En revanche, utilisez ces boissons assez tôt lors de l'effort, parce que cela met un certain temps avant d'être effectif. Après l'effort, vous devez favoriser les glucides à haut index glycémique ; donc le dextrose fera encore l'affaire. Cela vous permettra de récupérer rapidement et de restaurer vos stocks de glycogène. De nombreuses études montrent que l'ajout de protéines aux glucides après l'effort présente un intérêt en terme de récupération, et que ces deux nutriments agissent en synergie. Si la prise de proteines après l'entraînement est bien ancrée chez les sportifs de force ou les pratiquants de musculation, elle n'est pas toujours de mise chez les sportifs d'endurance. Pourtant, les recherches montrent que ces boissons (ratio entre glucides et proteines de 4:1) sont globalement plus performantes pour la récupération par rapport aux classiques boissons glucidiques. Les boissons énergétiques Les boissons énergétiques servent à bien s'hydrater et à apporter l'énergie pour de bonnes performances sportives. Ces boissons ont pour but de remplacer l'eau et les électrolytes perdus par la transpiration lors d'exercices physiques. On y trouve, dans des proportions optimales, des électrolytes comme le sodium. N'oublions pas que l’eau est le principal composant chez l’homme et qu'elle représente environ 65% de notre poids du corps. Il est aisé de comprendre pourquoi il est si important de bien s'hydrater pour le sportif, quand on sait qu'une simple perte d’eau de 2% du poids de corps entraine une diminution de 20% des performances aérobies. L'hydratation est donc primordiale pour éviter le coup de chaleur et pour maintenir les performances sportives. Au niveau des boissons énergétiques, on trouve des boissons hypotoniques, isotoniques ou hypertoniques. Ces termes correspondent à l'osmolarité des boissons, c'est à dire à leur concentration en nutriments et micro-nutriments comme par exemple les sels minéraux et le sucre, des substances qui ont une action sur la vitesse d'absorption. Les boissons hypertoniques, type jus de fruit, sont très concentrées en sucre mais peuvent entrainer des troubles digestifs. Elles ne sont pas conseillées en tant que boisson de réhydratation car elles ne permettent pas d’assurer une bonne hydratation. Leur haute osmolarité amène l'eau présente dans les cellules vers le tube digestif et favorise la déshydratation. Elles sont donc à éviter durant l'effort par temps chaud. En revanche, on peut les utiliser par temps froid car on perd moins d'eau par sudation et les besoins énergétiques sont plus élevés. Les boissons isotoniques contiennent 6 à 8% de glucides. Elles ont une concentration en micronutriments et en sucres similaire à celle de notre corps. Elles sont donc absorbées plus rapidement que l'eau. Une boisson isotonique donne donc une meilleure hydratation que l'eau. De plus, elle apporte de l'énergie via les sucres et remplace les minéraux et électrolytes qui ont été perdus par la transpiration. Les boissons hypotoniques contiennent environ 3% de glucides. On peut les boire par temps chaud pour assurer une bonne hydratation, tout en apportant les sucres indispensables pour maintenir l'effort. Les boissons énergétiques à base de dextrose et autres sucres sont utilisées principalement par les sportifs d'endurance. Le dextrose est également utilisé par les pratiquants de musculation dans le cadre de la collation qui suit l'entraînement. Il est conseillé pour optimiser la récupération, d'utiliser un mélange 50/50 de maltodextrine et dextrose, auquel est ajouté des protéines de whey qui ont la propriété de s'assimiler rapidement (rapport 2/1 entre glucides et protéines, et environ 1g/kg de poids de corps de glucides).
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Pour cette keynote d'hier, Apple devait résoudre une équation complexe. Montrer sa capacité de renouvellement dans le haut de gamme afin de maintenir ses positions et tenter, pour la première fois, la carte du volume avec un modèle moins cher visant notamment les marchés émergents ; en somme résister à la tenaille Android sans altérer les marges. On connaissait l'essentiel de la double-offensive d'Apple et encore une fois, les récentes fuites étaient les bonnes. Du côté du haut de gamme, Apple a donc dévoilé l'iPhone 5s, une version survitaminée du 5 qui innove parfois, va également piocher ça et là chez la concurrence et déçoit. Sans surprise, pas de changement dans le design, excepté deux nouvelles couleurs : le gris et le champagne. La taille de l'écran reste la même : 4 pouces et les capacités de stockage n'évoluent pas (16, 32, 64 Go). Par contre, sous le capot, Apple lance : "C'est le téléphone le plus en avance que nous ayons jamais créé". Le terminal embarque en effet la nouvelle puce A7 64 bit, une carte graphique "56 fois plus puissante" pour doper l'offre de jeux, le support de la 4G européenne, une nouvelle batterie (10 heures d'appels, de vidéo...), iOS 7 (avec iWork gratuit), et un nouveau capteur photo qui tente de s'aligner sur la tendance photophone haut de gamme de la concurrence, tel le Nokia 1020 ou le Sony Xperia Z1. iPhone 5s Le capteur reste pourtant à 8 megapixels... mais Apple annonce une ouverture à f/2.2, un capteur 15% plus grand, un nouveau flash "True Tone". Utile mais déjà vu ailleurs, plusieurs images seront prises au déclenchement afin de pouvoir garder la meilleure. La caméra permettra de réaliser des films au ralenti, en slow-motion (120 images par seconde). Au total, rien de bien innovant excepté le lecteur d'empreinte digitale, baptisé "Touch ID", finement inséré dans le bouton Home au point qu'on ne le remarque même pas. Voir le lecteur d'empreinte : Il permettra de déverrouiller son smartphone en passant simplement son pouce devant le bouton, sans avoir à appuyer. La fonction pourrait fortement intéresser les entreprises dans une logique de sécurisation du BYOD mais aussi les m-commerçants puisqu'on a longtemps cru que ce nouvel iPhone embarquerait le NFC. Déception supplémentaire, pas de NFC pour Apple qui par son absence plombe de fait l'essor de ce standard de paiement mobile. L'utilisateur pourra néanmoins valider ses achats sur l'App Store et sur iTunes avec ce lecteur. Anticipant les questions sur les bases de données générées par cette fonction, Apple assure qu'elles ne seront pas conservées dans le cloud... L'iPhone 5S sera disponible le 20 septembre à partir de 699 euros nu (899 euros pour le modèle 64 Go) et à partir de 199 dollars (version 16 Go) avec un abonnement de deux ans aux Etats-Unis. C'est plus cher que l'iPhone 5 à son lancement, c'est donc bon pour les marges. Sans trop de surprise donc, Apple poursuit la stratégie de l'alignement sans vraie rupture avec son nouveau flag-ship. La question est de savoir si cela sera suffisant pour maintenir ses positions dans un segment du haut de gamme de plus en plus disputé, où Samsung n'est plus seul. D'ailleurs Apple est depuis longtemps convaincu que le positionnement premium ne suffira plus à assurer la même croissance. Pressé par ses actionnaires (le cours Apple est passé de 700 à 500 dollars en un an), le groupe a donc pris la décision de décliner avec un modèle qui a longtemps été présenté comme low cost. iPhone 5c L'iPhone 5c, c'est donc bien son nom, se présente avec des coques colorées en polycarbonate (bleu, vert, rose, jaune et blanc) mais il n'a finalement rien de low cost. Alors que tout le monde tablait sur un prix nu autour des 300 dollars, Apple a finalement opté pour un tarif très élevé : 599 euros pour la version 16 Go et 699 euros pour le modèle 32 Go. Les tarifs avec abonnement de deux ans sont un peu plus attractifs : 99 dollars (pour le modèle 16 Go) et 199 dollars (pour le modèle 32 Go). Apple décline mais ne s'éloigne finalement assez peu du segment haut de gamme. D'ailleurs le 5C sera vendu aussi bien dans les pays émergents (notamment en Chine) qu'en Europe et aux Etats-Unis. Il faut dire que le smartphone n'a pas vraiment à rougir de son grand frère avec un écran 4 pouces, une puce A6, le support de la 4G, un appareil photo de 8 mégapixels avec filtres et flash, une caméra frontale HD et iOS 7.Bref, ce 5c est une mise à jour de l'iPhone 5 avec des coques colorées, rien de plus. Mais à ce prix, on peut se demander si le 5c ne va pas venir cannibaliser les ventes du 5s. Ou si le 4s, qui passe à 399 euros, ne va pas faire de la résistance. Ou encore si le 5c percera en Chine à ce prix. Fallait-il aller au bout de la stratégie d'un deuxième modèle moins coûteux ou parier comme Apple sur un appareil moyen gamme cher ? Bref, Apple risque une nouvelle fois de convaincre à moitié. La Bourse est d'ailleurs la première à afficher sa défiance : l'action Apple se replie de 2,28% ce mardi à Wall Street.
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Assaut sur la maison blanche Version française de : Olympus Has Fallen Date de sortie : 22 mars 2013 Site : http://olympusmovie.com/ Depuis le tragique accident qui a coûté la vie à la Première Dame, l'agent secret Mike Banning a été exclu de la garde rapprochée du Président et de son fils Connor. Cependant, lorsque des terroristes coréens attaquent la Maison-Blanche avec un lourd arsenal et qu'ils prennent le Président en otage dans le bunker souterrain, Banning se rend immédiatement sur place. Profitant de sa connaissance des lieux, il tente de libérer le Président avant que ses ravisseurs ne mettent en marche leur plan destructeur qui menace tous les citoyens des États-Unis.
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