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Ma 330 cd E46 fait ce qu'elle veut
cedric2212 a répondu à un(e) sujet de mesrinet dans Liaison Au Sol
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Article tiré du Nouvel Observateur Prenez 5 min pour le lire http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20130329.OBS6200/la-france-dans-le-piege-du-diesel.html La France dans le piège du diesel Les poussières de gazole sont cancérogènes, mais la technologie est un fleuron de l'industrie automobile. Entre la santé et l'emploi, le dilemme est crucial. Depuis trente ans que sévit la bagarre entre pro- et anti-diesel, la société française est régulièrement sommée de se prononcer sur un choix cornélien entre la santé et l'emploi. Comment trancher en faveur de l'un sans abjurer l'autre ? Aujourd'hui encore, des membres du gouvernement Ayrault s'empaillent à coups de credo inconciliables sur l'avantage fiscal consenti au gazole et son coût en vies humaines. Il en allait déjà ainsi en 1983. A la demande des ministères de la Santé et de l'Environnement, le professeur André Roussel avait publié un rapport sur les poussières diesel. Sa recommandation était impérative : il fallait "réduire au maximum les émissions de particules du fait des risques cancérogènes". C'est à ce moment-là que Peugeot, en situation comateuse face à la concurrence nippone, a mis son va-tout sur le diesel qui affichait un rendement de 15% supérieur à celui de l'essence. Rouler au gazole n'était plus seulement économique, c'était un devoir civique et patriotique. Bonus-malus Avec le bonus-malus instauré en 2008 par Jean-Louis Borloo, alors ministre de l'Environnement, le carburant tricolore a gagné un quatrième coloris : le vert pomme, sous prétexte que le diesel émet entre 15% et 20% de CO2 en moins que l'essence - ce qui est exact. En clair, la suie noire encrasse peut-être un peu les artères, le coeur et les poumons mais le gaz protégerait du réchauffement climatique. Un message complexe qu'on retrouve dans les pubs pour les Peugeot de l'époque où l'ex-footballeur Eric Cantona fait appel à la "conscience" des consommateurs. Même l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (Ademe) est tombée dans le panneau, accordant son blanc-seing environnemental. 42.000 morts par an Dès lors, à quel saint les Français peuvent-ils bien se vouer ? La passe d'armes du 7 mars dernier entre la ministre de l'Ecologie et son collègue du Redressement productif ne les aura guère éclairés. Delphine Batho envisageait la réduction progressive du privilège fiscal de 18 centimes par litre dont bénéficie le diesel. Au nom, disait-elle, des dizaines de milliers de morts - 42 000 en France chaque année, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) - que provoquent les particules fines. Arnaud Montebourg soutenait que taxer le gazole au même niveau que l'essence conduirait à assassiner une industrie automobile déjà à genoux, dont le fleuron technologique est la motorisation Diesel dotée depuis deux ans de filtres performants. Il soulignait par ailleurs que les moteurs Diesel sont fabriqués à Trémery (Moselle) et Douvrin (Pas-de-Calais) ; sous-entendu : pas question de provoquer le licenciement de milliers de personnes en France. Un débat clos pour 2013 La ministre de la Santé aurait pu départager ces deux conceptions diamétralement opposées en précisant si l'alarme déclenchée en juin 2012 par l'OMS qui classait les gaz d'échappement des moteurs Diesel dans les "cancérogènes certains" était délirante ou fondée. Il en va tout de même de 5% de morts en plus ou en moins par an. Or Marisol Touraine ne s'est pas exprimée. "Ca ne m'étonne pas, les autorités sanitaires viennent très rarement en appui du ministère de l'Environnement", relève Corinne Lepage, l'ex-ministre de l'Ecologie d'Alain Juppé, qui fit adopter en 1996 la loi sur l'air incluant les particules. Comment expliquer que sur ce dossier le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ait gardé le silence, laissant à Arnaud Montebourg le dernier mot. "Le débat est clos pour 2013, a tranché le ministre du Redressement productif. On verra en 2014." En vérité, le malaise est considérable. La haute administration et tous les gouvernements successifs depuis la fin des années 1970 semblent pris au piège, non pas tant du diesel que du "tout diesel". D'où l'effet boomerang actuel. Une importation qui coûte cher Tous les six mois depuis dix ans, un nouveau rapport sonne le tocsin. Au ministère de l'Ecologie, on évalue à 12 millions le nombre de personnes soumises en 2011 à des concentrations de particules fines supérieures à la limite autorisée. Airparif, l'organisme qui surveille la qualité de l'air en Ile-de-France, a frappé les esprits en décembre dernier en indiquant que, principalement à Paris, 125 écoles, 85 crèches, 36 hébergements pour seniors et une quantité de terrains de sport sont exposés aux dépassements des seuils plafonds, que ce soit pour les particules ou l'oxyde d'azote. Résultat, après d'innombrables coups de semonce, Bruxelles, qui n'accorde manifestement plus aucun crédit aux mesures de réduction de la pollution de l'air annoncées par Paris, a assigné la France devant la Cour de Justice européenne. Le gazole est toujours bon marché à la pompe mais l'amende qui se profile pourrait coûter cher aux contribuables. "J'enrage contre Bercy", s'emporte l'ex-champion de rallye automobile, Bernard Darniche. Ce dernier explique que, depuis de Gaulle, désireux de se débarrasser d'un pétrole algérien invendable, le ministère des Finances reconduit une politique fiscale incitative, ayant abouti à ce que plus de 70% des automobilistes roulent aujourd'hui au diesel. "Ce niveau de dépendance au gazole, unique au monde, est d'autant plus absurde que nos raffineries n'en produisent que très peu et que nous devons l'importer au prix fort, tonne Darniche. Plus grave : ce privilège fiscal a dissuadé notre industrie automobile de prendre à temps le virage des voitures hybrides ou de développer le carburant gaz, la seule alternative à peu près propre." Filtre à particules additivé C'est au Japon que Bernard Darniche s'est fait son idée sur le gazole. Il a d'abord été frappé par la blancheur des murs des immeubles à Tokyo où les voitures diesel sont interdites. Et il se souvient de ce que lui a confié un jour le grand manitou de Toyota, Fujio Cho : "Nous fabriquons des voitures au diesel parce que vous nous en achetez. Mais nous, on n'en veut pas. Les études épidémiologiques que nous avons menées très tôt sont sans appel : ce carburant n'est pas moralement honorable." Chez Peugeot, on a sorti le joker : le "filtre à particules additivé" qui équipe les modèles de la marque au lion depuis 2011. "Je vous assure que l'air qui sort du tuyau d'échappement est plus propre que celui qui rentre dans le moteur", assure Pierre Macaudière, le Monsieur Dépollution chez Peugeot. Tout porte à croire qu'il dit vrai à en juger par les tests vidéo réalisés avec gants blancs que diffuse le constructeur. Et quand bien même des laboratoires indépendants suggèrent que, s'il est exact qu'aucune particule ne ressort du véhicule, d'autres, très volatiles, se reforment dans l'atmosphère à partir du gaz émis. Dopé au diesel Le progrès apparaît cependant incontestable. Pierre Macaudière y voit même la raison d'un décollage des ventes de voitures diesel hors de France. "Même aux Etats-Unis où le seuil d'émission est nettement plus exigeant qu'en Europe, dit-il. General Motors vient de sortir la Cruz, une petite cylindrée au diesel. Et 50% des voitures vendues en Allemagne roulent au gazole. "Sauf que, outre-Rhin, elles ne dépassent pas 30% du parc total. Et ce sont surtout des véhicules récents alors qu'en France, sur les 17 millions de voitures diesel en circulation, entre 11 et 15 millions ne sont pas pourvues de filtres. Or il faut savoir que les modèles d'avant 2000 polluent jusqu'à trente fois plus que ceux d'aujourd'hui. L'effet boomerang est là. Dopés au diesel, les constructeurs ont, sur la question des particules, réagi trop tard. Encore y furent-ils contraints et forcés par les normes européennes. Ils sont désormais rattrapés par le nuage de suie laissé derrière eux. Mais toujours aussi bien protégés par la politique du fait accompli qui assure une digue protectionniste à l'industrie française. Rien ne changera-t-il donc ? Pas sûr, bien que pas forcément sous la pression de Bruxelles ou des écologistes. La vérité, c'est qu'entre la ristourne de 18 centimes à la pompe et la TVA sur le diesel que les entreprises, les taxis ou les poids lourds récupèrent, le manque à gagner pour l'Etat frôle les 7 milliards d'euros. C'est beaucoup. C'est même une aberration régulièrement dénoncée par la Cour des Comptes. "Ah... si 4 à 5 milliards pouvaient être affectés au crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi qu'on ne parvient pas à boucler", soupire un député PS. L'idée fait son chemin. Y compris à Bercy. Au nom de l'écologie.
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Sutout ne regardez pas cette video!!!!!!!!!!!!!!!
cedric2212 a répondu à un(e) sujet de 20cent1 dans Vidéos
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