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L'histoire du groupe B
meph a répondu à un(e) sujet de didu dans La règlementation et la compétition
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en allant faire un tour au circuit ce matin et en discutant avec plusieurs personnes je me suis rendu compte que je n'avais aucune pub pour le forum j'ai donc fait quelques cartes si sa intéresse quelqu'un je peut faire des planches et les envoyer moyennant rien du tout si intéresser MP avec votre adresse
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51e édition (2007) [modifier] 13e manche du championnat du monde des rallyes 2007 départ : 12 octobre 2007 à Ajaccio arrivée : 14 octobre 2007 à Ajaccio distance : 1 099,10 km dont 359,32 km sur 16 spéciales (ES1 annulée) 3 étapes (chacune au départ d'Ajaccio) surface : asphalte participants : 74 équipages au départ, 60 équipages à l'arrivée[63] Tout comme l'année précédente, Loeb (Citroën Xsara WRC) et Grönholm dominent nettement le reste du plateau. Grönholm mène en début de course, mais avant la fin de la première étape Loeb prend la tête du rallye. Les écarts restent faibles tout au long de l'épreuve, mais Loeb conserve son avantage jusqu'au bout et emporte son troisième succès consécutif en Corse. Classement : Sébastien Loeb - Daniel Elena (Citroën C4 WRC) en 3h28'31"5 Marcus Grönholm - Timo Rautiainen (Ford Focus WRC) à 23"7 Daniel Sordo - Marc Martí (Citroën C4 WRC) à 44"3 Jari-Matti Latvala - Miikka Antilla (Ford Focus WRC) à 2'30"5 Petter Solberg - Phil Mills (Subaru Impreza WRC) à 2'42"1 Chris Atkinson - Stéphane Prévot (Subaru Impreza WRC) à 3'53"8 Jan Kopecký - Filip Schovánek (Skoda Fabia WRC) à 8'02"9 Xavier Pons - Xavier Amigo (Subaru Impreza WRC) à 9'34"2 Henning Solberg - Cato Menkerud (Ford Focus WRC) à 10'12"2 Daniel Solà - Carlos del Barrio (Peugeot 207 S2000) à 17'57"6 Hommes de tête : ES2 à 4 : Marcus Grönholm - Timo Rautiainen (Ford Focus WRC) ES5 à 16 : Sébastien Loeb - Daniel Elena (Citroën C4 WRC) Vainqueurs épreuves spéciales : Sébastien Loeb - Daniel Elena (Citroën C4 WRC) : 9 spéciales Daniel Sordo - Marc Martí (Citroën C4 WRC) : 4 spéciales Marcus Grönholm - Timo Rautiainen (Ford Focus WRC) : 2 spéciales 52e édition (2008) [modifier] 13e manche du championnat du monde des rallyes 2008 départ : 10 octobre 2008 à Ajaccio arrivée : 12 octobre 2008 à Ajaccio distance : 1 094,36 km dont 359,02 km sur 16 spéciales 3 étapes (chacune au départ d'Ajaccio) surface : asphalte participants : 71 équipages au départ, 54 équipages à l'arrivée[64] On assiste à nouveau à une domination écrasante de la Citroën C4 de Loeb, en tête dès le départ et qui emporte 14 des 16 spéciales. Il gagne son quatrième Tour de Corse consécutif, devant Hirvonen (Ford Focus WRC). François Duval, second lors de la dernière étape après la crevaison de son coéquipier Hirvonen, a dû finalement appliquer les consignes d'équipe et céder sa place de dauphin dans l'ultime secteur chronométré. Classement : Sébastien Loeb - Daniel Elena (Citroën C4 WRC) en 3h42'58"0 Mikko Hirvonen - Jarmo Lehtinen (Ford Focus WRC) à 3'24"7 François Duval - Patrick Pivato (Ford Focus WRC) à 3'31"6 Jari-Matti Latvala - Miikka Anttila (Ford Focus WRC) à 3'37"5 Petter Solberg - Phil Mills (Subaru Impreza WRC) à 5'35"4 Chris Atkinson - Stéphane Prévot (Subaru Impreza WRC) à 6'10"4 Urmo Aava - Kuldar Sikk (Citroën C4 WRC) à 7'25"2 Matthew Wilson - Scott Martin (Ford Focus WRC) à 9'02"2 Mads Østberg - Ole Kristian Unnerud (Subaru Impreza WRC) à 9'13"3 Barry Clark - Paul Nagle (Ford Focus WRC) à 13'38"8 Hommes de tête : ES1 à 16 : Sébastien Loeb - Daniel Elena (Citroën C4 WRC) Vainqueurs épreuves spéciales : Sébastien Loeb - Daniel Elena (Citroën C4 WRC) : 14 spéciales François Duval - Patrick Pivato (Ford Focus WRC) : 1 spéciale Jari-Matti Latvala - Miikka Anttila (Ford Focus WRC) : 1 spéciale Mikko Hirvonen - Jarmo Lehtinen (Ford Focus WRC) : 1 spéciale L'après WRC [modifier] Non retenu pour le Championnat du monde des rallyes 2009, le Tour de Corse sera remplacé dès 2010 par le Rallye d'Alsace en tant qu'épreuve française du championnat WRC. 53e édition (2009) [modifier] Epreuve comptant pour la coupe de France des rallyes départ : 6 novembre 2009 à Calvi arrivée : 8 novembre 2009 à Ajaccio distance : 696,93 km dont 217,94 km sur 11 spéciales surface : asphalte participants : 72 équipages au départ, 38 équipages à l'arrivée Le Tour de Corse 2009 a vu la victoire de Trojani sur Peugeot 307 WRC, devançant de trois minutes la Mégane Kit Car de Succi. Classement[65] : Pascal Trojani - Francis Mazotti (Peugeot 307 WRC) en 2h37'28’’8 Jean-François Succi - Jean-Noël Vesperini (Renault Mégane Kit Car) à 3'02’’3 Jean-Dominique Mattei - Patrick Scipilliti (Skoda Fabia S2000) à 4'02’’0 Thomas Privé - Thierry Barjou (Mitsubishi Lancer Evolution) à 6'37’’8 Charles Zuccarelli - Pierre-Antoine Bonifet (Renault Clio R3) à 8'14’’4 Bruno Langlois - Eric Fratti (BMW M3) à 9'53’’6 Palmarès [modifier] AnnéePiloteCopiloteVoiture1956 Gilberte Thirion Nadège FerrierRenault Dauphine Spéciale1957 Michel Nicol Roger de LagenesteAlfa Romeo Giulietta SV1958 Jacques Féret Guy MonraisseRenault Dauphine Spéciale1959 Pierre Orsini Jean CanoniciRenault Dauphine Spéciale1960 Walter Strähle Herbert LingePorsche 356 Carrera1961 René Trautmann Jean-Claude OgierCitroën DS191962 Pierre Orsini Jean CanoniciRenault Dauphine 10931963 René Trautmann Alexis ChabertCitroën DS191964 Jean Vinatier Roger MassonRenault 8 Gordini 11001965 Pierre Orsini Jean CanoniciRenault 8 Gordini 13001966 Jean-François Piot Jean-François JacobRenault 8 Gordini 1440 proto1967 Sandro Munari Luciano LombardiniLancia Fulvia HF1968 Jean-Claude Andruet Maurice GélinAlpine A110 14401969 Gérard Larrousse Maurice GélinPorsche 911 R1970 Bernard Darniche Bernard DemangeAlpine A110 16001971Épreuve annulée pour raisons financières1972 Jean-Claude Andruet « Biche »Alpine A110 1800 proto1973 Jean-Pierre Nicolas Michel VialAlpine A110 18001974 Jean-Claude Andruet « Biche »Lancia Stratos HF1975 Bernard Darniche Alain MahéLancia Stratos HF1976 Sandro Munari Silvio MaigaLancia Stratos HF1977 Bernard Darniche Alain MahéFiat 131 Abarth1978 Bernard Darniche Alain MahéFiat 131 Abarth1979 Bernard Darniche Alain MahéLancia Stratos HF1980 Jean-Luc Thérier Michel VialPorsche 911 SC1981 Bernard Darniche Alain MahéLancia Stratos HF1982 Jean Ragnotti Jean-Marc AndriéRenault 5 Turbo1983 Markku Alén Ilkka KivimakiLancia Rally 0371984 Markku Alén Ilkka KivimakiLancia Rally 0371985 Jean Ragnotti Pierre ThimonierRenault 5 Maxi Turbo1986 Bruno Saby Jean-François FauchillePeugeot 205 Turbo 16 évo. 21987 Bernard Béguin Jean-Jacques LenneBMW M31988 Didier Auriol Bernard OccelliFord Sierra RS Cosworth1989 Didier Auriol Bernard OccelliLancia Delta HF Integrale1990 Didier Auriol Bernard OccelliLancia Delta HF Integrale 16v1991 Carlos Sainz Luís MoyaToyota Celica GT-41992 Didier Auriol Bernard OccelliLancia Delta HF Integrale 16v1993 François Delecour Daniel GrataloupFord Escort RS Cosworth1994 Didier Auriol Bernard OccelliToyota Celica 4WD1995 Didier Auriol Denis GiraudetToyota Celica GT-41996 Philippe Bugalski Jean-Paul ChiaroniRenault Maxi Mégane1997 Colin McRae Nicky GristSubaru Impreza WRC1998 Colin McRae Nicky GristSubaru Impreza WRC1999 Philippe Bugalski Jean-Paul ChiaroniCitroën Xsara Kit-Car2000 Gilles Panizzi Hervé PanizziPeugeot 206 WRC2001 Jesús Puras Marc MartíCitroën Xsara WRC2002 Gilles Panizzi Hervé PanizziPeugeot 206 WRC2003 Petter Solberg Phillip MillsSubaru Impreza WRC 032004 Markko Märtin Michael ParkFord Focus RS WRC2005 Sébastien Loeb Daniel ElenaCitroën Xsara WRC2006 Sébastien Loeb Daniel ElenaCitroën Xsara WRC2007 Sébastien Loeb Daniel ElenaCitroën C4 WRC2008 Sébastien Loeb Daniel ElenaCitroën C4 WRC2009 Pascal Trojani Francis MazottiPeugeot 307 WRC Nombre de victoires [modifier] Six victoires : Bernard Darniche : 1970 – 1975 – 1977 – 1978 – 1979 – 1981 Didier Auriol : 1988 – 1989 – 1990 – 1992 – 1994 - 1995 Quatre victoires : Sébastien Loeb : 2005 - 2006 - 2007 - 2008 Trois victoires : Pierre Orsini : 1959 - 1962 - 1965 Jean-Claude Andruet : 1968 - 1972 - 1974 Deux victoires : René Trautmann : 1961 - 1963 Sandro Munari : 1967 - 1976 Markku Alén : 1983 - 1984 Jean Ragnotti : 1982 - 1985 Colin McRae : 1997 - 1998 Philippe Bugalski : 1996 - 1999 (en 1996, le rallye ne comptait que pour le championnat « 2 litres ») Gilles Panizzi : 2000 - 2002
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31e édition (1987) [modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1987 départ : 7 mai 1987 à Ajaccio arrivée : 10 mai 1987 à Ajaccio distance : 1 367 km (dont 619,2 km sur 24 spéciales) 3 étapes : Ajaccio - Corte - Bastia, Bastia - Corte - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 95 équipages au départ, 35 équipages classés à l'arrivée[38] Disposant d'une BMW M3 de 275 chevaux, Béguin profite des routes sèches pour prendre la tête au départ, devançant la puissante Sierra Cosworth (300 chevaux) d'Auriol. Bien que ne disposant de 180 chevaux, Ragnotti se montre également très rapide au volant de sa Renault 11 Turbo, très légère. Dans ces conditions, les Lancia Delta (230 à 250 chevaux), plus lourdes, ne peuvent exploiter pleinement l'avantage de leurs quatre roues motrices. Loubet parvient néanmoins à se maintenir au contact, et profite de la cinquième spéciale, disputée sous la grêle, pour prendre la tête du rallye, qu'il conserve à la fin de la première étape, avec 12 secondes d'avance sur Béguin. La seconde Lancia de Biasion est troisième, à plus d'une minute et demie, la grêle ayant fait perdre de précieuses minutes à Ragnotti, et Auriol ayant connu des problèmes de turbo. Dès le début de la deuxième étape, Loubet est retardé par une crevaison et Béguin reprend le commandement de la course, qu'il conserve jusqu'à l'arrivée, terminant avec plus de deux minutes d'avance sur les deux Lancia de Loubet et Biasion. Ragnotti fait une très belle remontée et échoue de trois secondes pour la troisième place[39]. Classement : Bernard Béguin - Jean-Jacques Lenne (BMW M3) en 7h22'30’’ Yves Loubet - Jean-Bernard Vieu (Lancia Delta HF 4WD) à 2'08’’ Massimo Biasion - Tiziano Siviero (Lancia Delta HF 4WD) à 2'28’’ Jean Ragnotti - Pierre Thimonier (Renault 11 Turbo) à 2'41’’ François Chatriot - Michel Périn (Renault 11 Turbo) à 4'35’’ Marc Duez - Georges Biard (BMW M3) à 15'28’’ Carlos Sainz - António Boto (Ford Sierra RS Cosworth) à 18'46’’ Didier Auriol - Bernard Occelli (Ford Sierra RS Cosworth) à 21'46’’ Alain Oreille - Sylvie Oreille (Renault 11 Turbo) à 27'38’’ Laurent Poggi - Jean-Paul Chiaroni (Volkswagen Golf GTI 16v) à 30’22’’ Hommes de tête : ES1 à 4, ES10 à 24 : Bernard Béguin - Jean-Jacques Lenne (BMW M3) ES5 à 9 : Yves Loubet - Jean-Bernard Vieu (Lancia Delta HF 4WD) Vainqueurs épreuves spéciales : Jean Ragnotti - Pierre Thimonier (Renault 11 Turbo) : 11 spéciales Bernard Béguin - Jean-Jacques Lenne (BMW M3) : 9 spéciales Bruno Saby - Jean-François Fauchille (Lancia Delta HF 4WD) : 2 spéciales Didier Auriol - Bernard Occelli (Ford Sierra RS Cosworth) : 1 spéciale Claude Balesi - Jean-Paul Cirindini (Renault 5 GT Turbo) : 1 spéciale 32e édition (1988) [modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1988 départ : 3 mai 1988 à Ajaccio arrivée : 6 mai 1988 à Ajaccio distance : 1 333,3 km (dont 623,8 km sur 30 spéciales) 4 étapes : Ajaccio - Ajaccio, Ajaccio - Zonza - Alba Serena, Alba Serena - Corte - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 93 équipages au départ, 42 équipages classés à l'arrivée[40] Pour la première fois de son histoire, le Tour de Corse débute par une super-spéciale (2,86 km), emportée par Saby (Lancia), premier leader. Le lendemain, les choses sérieuses commencent et on assiste à un affrontement serré entre la Delta Integrale de Loubet et la Sierra Cosworth d'Auriol, qui dominent nettement leurs adversaires. Cette deuxième journée est à l'avantage de Loubet, un instant rejoint par Auriol en tête, mais qui met à profit sa parfaite connaissance du terrain pour terminer l'étape avec une avance de 25 secondes. Sur sa BMW M3, Béguin, troisième, compte déjà plus de trois minutes de retard. La troisième étape débute mal pour Loubet, qui perd huit minutes pour des problèmes de commande de boîte de vitesses. Auriol est donc largement en tête devant Béguin, et va désormais contrôler la course jusqu'à l'arrivée. D'autant plus facilement que Béguin touche un rocher lors de la quatrième et dernière étape, et perd sa deuxième place au profit de Loubet, auteur d'une superbe remontée. Première victoire en championnat du monde pour Auriol et pour la Ford Sierra Cosworth[41]. Classement : Didier Auriol - Bernard Occelli (Ford Sierra RS Cosworth) en 7h12'04’’ Yves Loubet - Jean-Bernard Vieu (Lancia Delta HF Integrale) à 3'05’’ Bruno Saby - Jean-François Fauchille (Lancia Delta HF Integrale) à 4'49’’ François Chatriot - Michel Périn (BMW M3) à 11'24’’ Carlos Sainz - Luís Moya (Ford Sierra RS Cosworth) à 14'05’’ Kenneth Eriksson - Peter Diekmann (Toyota Celica GT-4) à 17'20’’ Bernard Béguin - Jean-Jacques Lenne (BMW M3) à 23'04’’ Paul Rouby - Jean-Louis Martin (Alfa Romeo 75 V6) à 32'55’’ César Baroni - Michel Rousseau (Ford Sierra RS Cosworth) à 33'13’’ Alain Oreille - Sylvie Oreille (Renault 5 GT Turbo) à 33'58’’ Hommes de tête : ES1 : Bruno Saby - Jean-François Fauchille (Lancia Delta HF Integrale) ES2 à 11 : Yves Loubet - Jean-Bernard Vieu (Lancia Delta HF Integrale) ES3, ES12 à 30 : Didier Auriol - Bernard Occelli (Ford Sierra RS Cosworth) Vainqueurs épreuves spéciales : Yves Loubet - Jean-Bernard Vieu (Lancia Delta HF Integrale) : 22 spéciales Didier Auriol - Bernard Occelli (Ford Sierra RS Cosworth) : 5 spéciales Bruno Saby - Jean-François Fauchille (Lancia Delta HF Integrale) : 3 spéciales 33e édition (1989) [modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1989 départ : 23 avril 1989 à Ajaccio arrivée : 26 avril 1989 à Ajaccio distance : 1 439,85 km (dont 626,91 km sur 33 spéciales) 4 étapes : Ajaccio - Ajaccio, Ajaccio - Corte - Alba Serena, Alba Serena - Corte - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 79 équipages au départ, 39 équipages classés à l'arrivée[42] Après la super-spéciale du premier jour, la course se résume très vite à un duel entre la BMW M3 de Chatriot et la Lancia Delta HF Integrale d'Auriol, Saby et Loubet (également sur Lancia) étant retardés dès le début de la deuxième étape. Chatriot termine cette deuxième journée, disputée sur routes sèches, avec une quinzaine de secondes d'avance sur Auriol. Le lendemain, avec l'apparition de la pluie, Auriol tire parti de la motricité de la Delta Integrale pour reprendre l'avantage, et signe ensuite une étonnante performance dans le brouillard de la 19e spéciale pour se construire un avantage décisif. Il emporte son deuxième Tour de Corse consécutif, avec près de deux minutes d'avances sur la BMW de Chatriot. Derrière les deux héros de la course, on peut noter les progrès sur asphalte des Toyota Celica, avec la troisième place de Kankunnen, longtemps à la lutte avec son coéquipier Sainz avant que ce dernier ne casse son moteur. Classement : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale) en 7h12'39’’ François Chatriot - Michel Périn (BMW M3) à 1'57’’ Juha Kankkunen - Juha Piironen (Toyota Celica GT-4) à 3'50’’ Yves Loubet - Jean-Marc Andrié (Lancia Delta HF Integrale) à 4'49’’ Bernard Béguin - Jean-Bernard Vieu (BMW M3) à 8'12’’ Marc Duez - Alain Lopès (BMW M3) à 14'14’’ Franco Cunico - Max Sghedoni (Ford Sierra RS Cosworth) à 21'41’’ Alain Oreille - Gilles Thimonier (Renault 5 GT Turbo) à 28'35’’ Paola De Martini - Umberta Gibellini (Audi 90 Quattro) à 41'04’’ Claude Balesi - Jean-Paul Cirindini (Renault 5 GT Turbo) à 43'28’’ Hommes de tête : ES1 : Bruno Saby - Daniel Grataloup (Lancia Delta HF Integrale) ES1, ES4, ES17 à 33 : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale) ES2 à 3, ES5 à 16 : François Chatriot - Michel Périn (BMW M3) Vainqueurs épreuves spéciales : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale) : 11 spéciales François Chatriot - Michel Périn (BMW M3) : 10 spéciales Yves Loubet - Jean-Marc Andrié (Lancia Delta HF Integrale) : 7 spéciales Juha Kankkunen - Juha Piironen (Toyota Celica GT-4) : 3 spéciales Carlos Sainz - Luís Moya (Toyota Celica GT-4) : 2 spéciales Bruno Saby - Daniel Grataloup (Lancia Delta HF Integrale) : 1 spéciale 34e édition (1990) [modifier] 4e manche du championnat du monde des rallyes 1990 départ : 6 mai 1990 à Ajaccio arrivée : 9 mai 1990 à Ajaccio distance : 1 397,18 km (dont 602,25 km sur 30 spéciales) 4 étapes : Ajaccio - Ajaccio, Ajaccio - Alba Serena, Alba Serena - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 94 équipages au départ, 48 équipages classés à l'arrivée[43] La première étape (très courte avec seulement quatre spéciales) se termine à l'avantage de Sainz (Toyota Celica), la Lancia de Loubet, ayant été retardée par une crevaison lors de la troisième spéciale. Auriol (Lancia) est en embuscade, à seulement trois secondes du leader. Il se porte en tête de la course dès le début de la deuxième étape, qu'il termine avec une vingtaine de secondes d'avance sur Loubet, bien revenu et auteur de chronos impressionnants. Sainz, quant à lui, frôle le pire, lorsqu'au beau milieu de la septième spéciale, à environ 150 km/h, il se trouve nez-à-nez avec une voiture effectuant un demi-tour. Il évite la 205 du conducteur inconscient de justesse mais, assez refroidi par l'incident, il baisse nettement le rythme et termine la journée avec une plus d'une minute de retard sur le leader. La course reste très ouverte au début de la troisième étape, Loubet continuant à grappiller quelques secondes sur Auriol avant d'être victime d'un bris de cardan, perdant ainsi quatre minutes et toute chance de victoire. Auriol perd un adversaire de taille, mais doit encore composer avec un Sainz de nouveau très rapide après sa frayeur de la veille. Le pilote français maintient néanmoins son avance, et emporte son troisième Tour de Corse consécutif, malgré de sérieux problèmes de transmission (nécessitant le remplacement en urgence du différentiel avant) lors de la dernière journée[44]. Classement : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale 16v) en 6h45'16’’ Carlos Sainz - Luís Moya (Toyota Celica GT-4) à 0'36’’ François Chatriot - Michel Périn (BMW M3) à 3'49’’ Bruno Saby - Daniel Grataloup (Lancia Delta HF Integrale 16v) à 5'56’’ Raimund Baumschlager - Ruben Zeltner (Volkswagen Golf GTI 16v) à 36'10’’ Laurent Poggi - Edouard Buresi (Citroën AX Sport) à 38'14’’ Claude Balesi - Jean-Paul Cirindini (Renault 5 GT Turbo) à 38'49’’ Alain Oreille - Michel Roissard (Renault 5 GT Turbo) à 40'21’’ Paola De Martini - Umberta Gibellini (Audi 90 Quattro) à 46'04’’ Sylvain Polo - Hervé Sauvage (Renault 5 GT Turbo) à 46'40’’ Hommes de tête : ES1 à 2 : Yves Loubet - Jean-Paul Chiaroni (Lancia Delta HF Integrale 16v) ES1, ES3 à 4 : Carlos Sainz - Luís Moya (Toyota Celica GT-4) ES5 à 30 : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale 16v) Vainqueurs épreuves spéciales : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale 16v) : 17 spéciales Carlos Sainz - Luís Moya (Toyota Celica GT-4) : 9 spéciales Yves Loubet - Jean-Paul Chiaroni (Lancia Delta HF Integrale 16v) : 8 spéciales François Chatriot - Michel Périn (BMW M3) : 1 spéciale 35e édition (1991) [modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1991 départ : 28 avril 1991 à Ajaccio arrivée : 1er mai 1991 à Ajaccio distance : 1 384,51 km (dont 625,91 km sur 27 spéciales) 4 étapes : Ajaccio - Ajaccio, Ajaccio - Bastia, Bastia - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 100 équipages au départ, 43 équipages classés à l'arrivée[45] Dès les premières spéciales, la course est très disputée entre les Lancia d'Auriol et Loubet, la Ford Sierra de Delecour et les Toyota de Sainz et Schwarz. Une nouvelle fois malchanceux, Loubet est rapidement écarté des avant-postes : au cours de la troisième spéciale, son siège se détache, lui faisant perdre le contrôle; la Delta se retrouve en équilibre sur le parapet, Loubet perd dix minutes et toute chance de victoire. Schwarz termine la première étape en tête avec une courte avance sur Delecour et Sainz[46]. Delecour prend la tête au début de la deuxième journée, Schwarz ayant effectué un tête-à-queue et Sainz perdant une minute lors du remplacement de la pompe de l'échangeur air-eau. Schwarz repasse rapidement Delecour, avant de sortir de la route dans la dixième spéciale. Delecour et Auriol terminent cette deuxième étape à égalité, 19 secondes seulement devant Sainz qui a refait une grosse partie de son retard. Le lendemain, Delecour reprend l'avantage, avant d'être victime de son moteur dans la dix-septième épreuve. La victoire se joue alors entre Auriol et Sainz, le pilote espagnol terminant l'étape avec onze secondes d'avance. La course reste ouverte, mais la quatrième et dernière journée est nettement dominée par Sainz, qui l'emporte au final avec plus d'une minute d'avance sur Auriol. Classement : Carlos Sainz - Luís Moya (Toyota Celica GT-4) en 7h05'29’’ Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale 16v) à 1'05’’ Franco Cunico - Stefano Evangelisti (Ford Sierra RS Cosworth 4x4) à 6'10’’ Marc Duez - Klaus Wicha (Toyota Celica GT-4) à 7'43’’ Malcolm Wilson - Nicky Grist (Ford Sierra RS Cosworth 4x4) à 11'50’’ Yves Loubet - Jean-Paul Chiaroni (Lancia Delta HF Integrale 16v) à 18'43’’ Patrick Bernardini - Philippe Dran (BMW M3) à 18'56’’ Philippe Bugalski - Denis Giraudet (Renault Clio 16S) à 19'23’’ François Chatriot - Michel Périn (Subaru Legacy RS) à 31'27’’ Jean-Pierre Manzagol - Georges Monti (Renault 5 GT Turbo) à 49'25’’ Hommes de tête : ES1, ES17 à 27 : Carlos Sainz - Luís Moya (Toyota Celica GT-4) ES2 à 4, ES6 à 9 : Armin Schwarz - Arne Hertz (Toyota Celica GT-4) ES5, ES10 à 16 : François Delecour - Anne-Chantal Pauwels (Ford Sierra RS Cosworth 4x4) ES13, ES17 : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale 16v) Vainqueurs épreuves spéciales : Carlos Sainz - Luís Moya (Toyota Celica GT-4) : 12 spéciales François Delecour - Anne-Chantal Pauwels (Ford Sierra RS Cosworth 4x4) : 8 spéciales Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale 16v) : 2 spéciales Armin Schwarz - Arne Hertz (Toyota Celica GT-4) : 2 spéciales François Chatriot - Michel Périn (Subaru Legacy RS) : 2 spéciales Yves Loubet - Jean-Paul Chiaroni (Lancia Delta HF Integrale 16v) : 1 spéciale 36e édition (1992) [modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1992 départ : 3 mai 1992 à Ajaccio arrivée : 6 mai 1992 à Ajaccio distance : 1 225,72 km (dont 513,58 km sur 23 spéciales) - 27 spéciales initialement prévues (622,31 km), annulation des ES24, 25, 26 et 27 4 étapes : Ajaccio - Ajaccio, Ajaccio - Bastia, Bastia - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 105 équipages au départ, 46 équipages classés à l'arrivée[47] Impressionnante démonstration d'Auriol (Lancia), qui prend la tête dès la première spéciale et domine de bout en bout, emportant son quatrième Tour de Corse avec une confortable avance sur la Sierra Cosworth de Delecour. Très rapides l'an passé, les Toyota Celica de Sainz et Schwarz ont dû faire face à des problèmes de pneumatiques perdant rapidement leur efficacité lors des longues spéciales, et n'ont pu se mêler à la course en tête. Classement : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale 16v) en 5h34'49’’ François Delecour - Daniel Grataloup (Ford Sierra RS Cosworth 4x4) à 1'26’’ Philippe Bugalski - Denis Giraudet (Lancia Delta HF Integrale 16v) à 3'15’’ Carlos Sainz - Luís Moya (Toyota Celica Turbo 4WD) à 4'33’’ Armin Schwarz - Arne Hertz (Toyota Celica Turbo 4WD) à 5'53’’ Andrea Aghini - Sauro Farnocchia (Lancia Delta HF Integrale 16v) à 7'30’’ Massimo Biasion - Tiziano Siviero (Ford Sierra RS Cosworth 4x4) à 7'32’’ Piero Liatti - Luciano Tedeschini (Lancia Delta HF Integrale 16v) à 13'53’’ Jean Ragnotti - Gilles Thimonier (Renault Clio 16S) à 20'20’’ Alain Oreille - Jean-Marc Andrié (Renault Clio 16S) à 26'14’’ Hommes de tête : ES1 à 23 : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale 16v) Vainqueurs épreuves spéciales : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale 16v) : 18 spéciales François Delecour - Daniel Grataloup (Ford Sierra RS Cosworth 4x4) : 7 spéciales Andrea Aghini - Sauro Farnocchia (Lancia Delta HF Integrale 16v) : 2 spéciales 37e édition (1993) [modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1993 départ : 2 mai 1993 à Ajaccio arrivée : 4 mai 1993 à Ajaccio distance : 1 130,95 km (dont 574,54 km sur 24 spéciales) 3 étapes : Ajaccio - Ajaccio, Ajaccio - Bastia et Bastia - Ajaccio surface : asphalte participants : 84 équipages au départ, 44 équipages classés à l'arrivée[48] Comme l'année précédente, on assiste à un duel entre Auriol, désormais sur Toyota Celica, et Delecour, qui dispose maintenant de l'Escort Cosworth, plus maniable que la Sierra sa devancière. L'Escort se montre très efficace sur les routes corses, et permet à un Delecour en très grande forme de mener l'épreuve de bout en bout, reléguant Auriol à plus d'une minute malgré des problèmes de moteur dans la seconde étape. Classement : François Delecour - Daniel Grataloup (Ford Escort RS Cosworth) en 6h14'41’’ Didier Auriol - Bernard Occelli (Toyota Celica Turbo 4WD) à 1'02’’ François Chatriot - Denis Giraudet (Toyota Celica Turbo 4WD) à 2'42’’ Carlos Sainz - Luís Moya (Lancia Delta HF Integrale 16v) à 3'48’’ Colin McRae - Derek Ringer (Subaru Legacy RS) à 9'03’’ Bernard Béguin - Jean-Paul Chiaroni (Ford Escort RS Cosworth) à 16'31’’ Massimo Biasion - Tiziano Siviero (Ford Escort RS Cosworth) à 18'58’’ Jean Ragnotti - Gilles Thimonier (Renault Clio Williams) à 21'30’’ Alain Oreille - Jean-Marc Andrié (Renault Clio Williams) à 24'07’’ Giovanni Manfrinato - Claudio Condotta (Ford Escort RS Cosworth) à 40'49’’ Hommes de tête : ES1 à 24 : François Delecour - Daniel Grataloup (Ford Escort RS Cosworth) Vainqueurs épreuves spéciales : François Delecour - Daniel Grataloup (Ford Escort RS Cosworth) : 15 spéciales Didier Auriol - Bernard Occelli (Toyota Celica Turbo 4WD) : 6 spéciales François Chatriot - Denis Giraudet (Toyota Celica Turbo 4WD) : 2 spéciales Andrea Aghini - Sauro Farnocchia (Lancia Delta HF Integrale 16v) : 2 spéciales Massimo Biasion - Tiziano Siviero (Ford Escort RS Cosworth) : 1 spéciale Carlos Sainz - Luís Moya (Lancia Delta HF Integrale 16v) : 1 spéciale 38e édition (1994) [modifier] 4e manche du championnat du monde des rallyes 1994 départ : 5 mai 1994 à Ajaccio arrivée : 7 mai 1994 à Ajaccio distance : 1 207,74 km (dont 555,87 km sur 23 spéciales) 3 étapes : Ajaccio - Bastia, Bastia - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 84 équipages au départ, 43 équipages classés à l'arrivée[49] Auriol et sa Toyota dominent nettement la première journée, emportant toutes les spéciales. À l'issue de la première étape, Sainz (Subaru), son principal adversaire, accuse un retard de 35 secondes. Auriol conserve son avantage le lendemain, mais le pilote espagnol s'est montré très rapide sur certains secteurs et la course reste ouverte au départ de la dernière journée. Sainz, survolté, parvient à réduire l'écart à 9 secondes, mais perd toute chance de victoire lors de la vingtième spéciale, victime d'une casse de la barre anti-roulis provoquant une usure prématurée des pneumatiques. Comptant désormais plus de 50 secondes d'avance, Auriol n'est plus inquiété et emporte son cinquième Tour de Corse. Classement : Didier Auriol - Bernard Occelli (Toyota Celica Turbo 4WD) en 5h57'46’’ Carlos Sainz - Luís Moya (Subaru Impreza 555) à 0'56’’ Andrea Aghini - Sauro Farnocchia (Toyota Celica Turbo 4WD) à 2'11’’ Juha Kankkunen - Nicky Grist (Toyota Celica Turbo 4WD) à 2'43’’ Massimo Biasion - Tiziano Siviero (Ford Escort RS Cosworth) à 4'47’’ Bruno Thiry - Stéphane Prévot (Ford Escort RS Cosworth) à 4'59’’ Patrick Bernardini - Rocky Demedardi (Ford Escort RS Cosworth) à 15'47’’ Jean Ragnotti - Gilles Thimonier (Renault Clio Williams) à 19'44’’ Serge Jordan - Jack Boyère (Renault Clio Williams) à 23'01’’ Marco Massarotto - Jean-Pierre Gordon (BMW M3) à 27'20’’ Hommes de tête : ES1 à 23 : Didier Auriol - Bernard Occelli (Toyota Celica Turbo 4WD) Vainqueurs épreuves spéciales : Didier Auriol - Bernard Occelli (Toyota Celica Turbo 4WD) : 13 spéciales Carlos Sainz - Luís Moya (Subaru Impreza 555) : 9 spéciales Bruno Thiry - Stéphane Prévot (Ford Escort RS Cosworth) : 1 spéciale 39e édition (1995) [modifier] 4e manche du championnat du monde des rallyes 1995 départ : 3 mai 1995 à Ajaccio arrivée : 5 mai 1995 à Ajaccio distance : 1 233,38 km (dont 489,07 km sur 22 spéciales) 3 étapes : Ajaccio - Bastia, Bastia - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 91 équipages au départ, 44 équipages classés à l'arrivée[50] Les Ford Escort se montrent les plus rapides, particulièrement celle de Thiry. Le pilote belge prend l'avantage dès le début de la première étape sur son coéquipier Delecour. Six secondes les séparent au terme de cette première journée. En troisième position, Auriol (Toyota) compte déjà un retard de 30 secondes. Thiry confirme sa supériorité lors de la deuxième étape, qu'il termine avec 35 secondes d'avance sur Delecour, ralenti par des problèmes de boîte de vitesses, menacé par Auriol, plus à l'aise que la veille, à 2 secondes. Le leader accentue encore son avance en début de troisième étape : à trois spéciales de l'arrivée, avec une marge de 50 secondes sur Auriol et de 56 secondes sur Delecour, il semble avoir course gagnée. Malheureusement pour lui, lors de la vingtième spéciale, le roulement avant gauche casse. Thiry parvient à terminer la spéciale, et conserve alors une avance de 40 secondes, mais le nouveau règlement (très contesté), limitant les zones d'assistance, impose à l'équipage d'effectuer la réparation sans aide extérieure et uniquement avec les pièces de rechange embarquées. Les mécaniciens peuvent uniquement le guider, mais en pure perte car l'équipage ne peut disposer d'un roulement neuf... C'est l'abandon, pour une panne ne demandant habituellement que dix minutes d'intervention. Auriol se retrouve en tête, et emporte son sixième Tour de Corse avec 15 secondes d'avance sur Delecour. Classement : Didier Auriol - Denis Giraudet (Toyota Celica GT-4) en 5h14'49’’ François Delecour - Cathy François (Ford Escort RS Cosworth) à 0'15’’ Andrea Aghini - Sauro Farnocchia (Mitsubishi Lancer Evolution 3) à 0'57’’ Carlos Sainz - Luís Moya (Subaru Impreza 555) à 1'18’’ Colin McRae - Derek Ringer (Subaru Impreza 555) à 1'43’’ Piero Liatti - Alessandro Alessandrini (Subaru Impreza 555) à 2'27’’ Patrick Bernardini - Jean-Marc Andrié (Ford Escort RS Cosworth) à 3'05’’ Tommi Mäkinen - Seppo Harjanne (Mitsubishi Lancer Evolution 3) à 4'50’’ Philippe Bugalski - Jean-Paul Chiaroni (Renault Clio Maxi) à 5'36’’ Juha Kankkunen - Nicky Grist (Toyota Celica GT-4) à 10'01’’ Hommes de tête : ES1 : François Delecour - Cathy François (Ford Escort RS Cosworth) ES1 à 20 : Bruno Thiry - Stéphane Prévot (Ford Escort RS Cosworth) ES21 à 22 : Didier Auriol - Denis Giraudet (Toyota Celica GT-4) Vainqueurs épreuves spéciales : Bruno Thiry - Stéphane Prévot (Ford Escort RS Cosworth) : 12 spéciales Didier Auriol - Denis Giraudet (Toyota Celica GT-4) : 6 spéciales François Delecour - Cathy François (Ford Escort RS Cosworth) : 4 spéciales Andrea Aghini - Sauro Farnocchia (Mitsubishi Lancer Evolution 3) : 1 spéciale Piero Liatti - Alessandro Alessandrini (Subaru Impreza 555) : 1 spéciale Colin McRae - Derek Ringer (Subaru Impreza 555) : 1 spéciale 40e édition (1996) [modifier] 3e manche du championnat du monde « deux litres » 1996 départ : 29 avril 1996 à Ajaccio arrivée : 1er mai 1996 à Ajaccio distance : 1 054,15 km (dont 480,43 km sur 20 spéciales) 3 étapes surface : asphalte participants : 53 équipages au départ, 33 équipages classés à l'arrivée[51] L'édition 1996 ne fait pas partie du championnat du monde des rallyes, mais compte pour le championnat « deux litres ». Face aux traditionnelles Ford Escort et Subaru Impreza, les Kit-Cars à deux roues motrices (Renault Maxi Mégane, Peugeot 306 Maxi) concourent également pour la victoire. Les routes sont humides au départ de l'épreuve. Bugalski (Mégane Kit-Car) est le premier leader au terme de la première spéciale, alors que Bernardini (Escort Cosworth), un des favoris de l'épreuve, est victime d'une crevaison et concède trois minutes et demie. La Subaru de Massarotto pointe en tête lors de la spéciale suivante, mais Bugalski le repasse aussitôt et ne sera plus rattrapé. Bernardini entame une impressionnante remontée jusqu'à la deuxième place malgré une touchette et une collision avec un veau, mais une nouvelle crevaison dans l'avant-dernière spéciale lui fait perdre deux minutes supplémentaires et trois places. Bugalski emporte son premier Tour de Corse devant la 306 Maxi de Panizzi, très rapide lors des dernières spéciales disputées sur sol sec. Classement : Philippe Bugalski - Jean-Paul Chiaroni (Renault Maxi Mégane) en 5h18'36’’ Gilles Panizzi - Hervé Panizzi (Peugeot 306 Maxi) à 2'07’’ Marco Massarotto - Yves Bouzat (Subaru Impreza 555) à 2'23’’ François Delecour - Daniel Grataloup (Peugeot 306 Maxi) à 2'36’’ Patrick Bernardini - Cathy François (Ford Escort RS Cosworth) à 3'02’’ François Chatriot - Dominique Savignoni (Peugeot 306 Maxi) à 3'47’’ Andrea Navarra - Renzo Casazza (Subaru Impreza 555) à 7'20’’ Olivier Burri - Christophe Hofmann (Subaru Impreza 555) à 10'48’’ Claude Balesi - Jean-Paul Cirindini (Renault Clio Maxi) à 14'54’’ Jean Ragnotti - Gilles Thimonier (Renault Maxi Mégane) à 16'39’’ Hommes de tête : ES1, ES3 à 20 : Philippe Bugalski - Jean-Paul Chiaroni (Renault Maxi Mégane) ES2 : Marco Massarotto - Yves Bouzat (Subaru Impreza 555) Vainqueurs épreuves spéciales : Patrick Bernardini - Cathy François (Ford Escort RS Cosworth) : 14 spéciales Philippe Bugalski - Jean-Paul Chiaroni (Renault Maxi Mégane) : 4 spéciales François Delecour - Daniel Grataloup (Peugeot 306 Maxi) : 1 spéciale Gilles Panizzi - Hervé Panizzi (Peugeot 306 Maxi) : 1 spéciale La période WRC : 1997-2008 [modifier]
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21e édition (1977) [modifier] 10e manche du championnat du monde des rallyes 1977 départ : 5 novembre 1977 à Ajaccio arrivée : 6 novembre 1977 à Ajaccio distance : 1 350 km (dont 655 km sur 13 spéciales) 2 étapes : 1 boucle sud Ajaccio - Porto-Vecchio - Ajaccio et 1 boucle nord Ajaccio - Bastia - Ajaccio surface : asphalte participants : 120 équipages au départ, 34 équipages classés à l'arrivée[23] Course très disputée entre les Lancia Stratos et les Fiat 131 Abarth. Premier leader, Munari (Stratos) sort de la route dans la troisième spéciale, laissant le commandement à Andruet, très provisoirement car une panne d'alternateur de sa Fiat 131, le privant d'éclairage, le contraint à renoncer. On assiste alors à un duel serré entre la Stratos de Pinto et la Fiat 131 de Darniche, qui tourne à l'avantage du Français lorsque Pinto (qui dispute l'épreuve avec un bras handicapé) est retardé par une touchette dans la onzième spéciale. Classement : Bernard Darniche - Alain Mahé (Fiat 131 Abarth) en 8h13’40’’ Raffaele Pinto - Arnaldo Bernacchini (Lancia Stratos HF) à 3’27’’ Fulvio Bacchelli - Bruno Scabini (Fiat 131 Abarth) à 10’27’’ Tony Carello - Maurizio Perissinot (Lancia Stratos HF) à 11’22’’ Francis Vincent - Francis Calvier (Fiat 131 Abarth) à 14’21’’ Jacques Alméras - « Tilber » (Porsche Carrera) à 24’07’’ Maurizio Verini - Ninni Russo (Fiat 131 Abarth) à 35’48’’ Michèle Mouton - Françoise Conconi (Fiat 131 Abarth) à 37’08’’ Gérard Swaton - Bernard Cordesse (Porsche Carrera) à 44’59’’ Jean-Claude Lefebvre - Jean Todt (Peugeot 104 ZS) à 45’21’’ Hommes de tête[24] : ES1 à 2 : Sandro Munari - Piero Sodano (Lancia Stratos HF) ES3 : Jean-Claude Andruet - Christian Delferrier (Fiat 131 Abarth) ES4, ES10 : Raffaele Pinto - Arnaldo Bernacchini (Lancia Stratos HF) ES5 à 9, ES11 à 13 : Bernard Darniche - Alain Mahé (Fiat 131 Abarth) Vainqueurs épreuves spéciales : Raffaele Pinto - Arnaldo Bernacchini (Lancia Stratos HF) : 4 spéciales Bernard Darniche - Alain Mahé (Fiat 131 Abarth) : 4 spéciales Jacques Alméras - « Tilber » (Porsche Carrera) : 2 spéciales Sandro Munari - Piero Sodano (Lancia Stratos HF) : 1 spéciale Jean-Claude Andruet - Christian Delferrier (Fiat 131 Abarth) : 1 spéciale Jean-Pierre Nicolas - Vincent Laverne (Ford Escort RS 1800) : 1 spéciale 22e édition (1978) [modifier] 10e manche du championnat du monde des rallyes 1978 départ : 4 novembre 1978 à Bastia arrivée : 5 novembre 1978 à Bastia distance : 1 166 km (dont 543,1 km sur 10 spéciales) 2 étapes : Bastia - Ajaccio et Ajaccio - Bastia surface : asphalte participants : 116 équipages au départ, 37 équipages classés à l'arrivée[25] Avec Munari, Darniche et Andruet, les Fiat 131 sont favorites. Munari prend la tête au départ, devant la Porsche de Vincent, mais dès la troisième spéciale Andruet fait parler la poudre et domine largement l'épreuve, comptant plus de deux minutes d'avance sur Darniche à deux longueurs de l'arrivée. Des problèmes de sélection de vitesses, nécessitant le remplacement de la boîte et de l'embrayage, lui coûtent alors six minutes de pénalisation et la tête du rallye. Il aborde les derniers secteurs le couteau entre les dents, rattrape et dépose littéralement Munari en cours de spéciale, mais une crevaison anéantit ses dernières chances de victoire. Darniche s'impose pour la quatrième fois, Andruet parvenant à préserver sa deuxième place à l'arrivée. Classement : Bernard Darniche - Alain Mahé (Fiat 131 Abarth) en 6h47’34’’ Jean-Claude Andruet - « Biche » (Fiat 131 Abarth) à 4’25’’ Sandro Munari - Mario Mannucci (Fiat 131 Abarth) à 5’25’’ Jacques Alméras - Jean-Claude Perramond (Porsche Carrera) à 10’10’’ Michèle Mouton - Françoise Conconi (Fiat 131 Abarth) à 10’38’’ Pierre-Louis Moreau - Patrice Baron (Porsche Carrera) à 17’37’’ Jean-Pierre Nicolas - Vincent Laverne (Opel Kadett GT/E) à 18’35’’ Daniel Rognoni - Gilbert Dini (Porsche Carrera) à 30’21’’ Claude Balesi - Jean-Paul Cirindini (Alpine A110 1800) à 31’45’’ Christian Dorche - Jean-François Fauchille (Opel Kadett GT/E) à 43’29’’ Hommes de tête : ES1 à 2 : Sandro Munari - Mario Mannucci (Fiat 131 Abarth) ES3 à 8 : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Fiat 131 Abarth) ES8 à 10 : Bernard Darniche - Alain Mahé (Fiat 131 Abarth) Vainqueurs épreuves spéciales : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Fiat 131 Abarth) : 4 spéciales Sandro Munari - Mario Mannucci (Fiat 131 Abarth) : 3 spéciales Bernard Darniche - Alain Mahé (Fiat 131 Abarth) : 2 spéciales Jacques Alméras - Jean-Claude Perramond (Porsche Carrera) : 2 spéciales 23e édition (1979) [modifier] 10e manche du championnat du monde des rallyes 1979 départ : 2 novembre 1979 à Ajaccio arrivée : 4 novembre 1979 à Ajaccio distance : 2 040 km (dont 1 128,9 km sur 22 spéciales) 2 étapes : Ajaccio - Bastia et Bastia - Ajaccio surface : asphalte participants : 112 équipages au départ, 14 équipages classés à l'arrivée[26] La distance de l'épreuve est considérablement augmentée pour cette édition, ce qui a pour effet de réduire considérablement la participation étrangère, beaucoup jugeant le parcours bien trop long. La course est très rapidement décimée : des quatre favoris (Darniche, Andruet, Béguin et Vincent), trois sont éliminés d'entrée de jeu. Le moteur de la (Porsche) de Vincent a expiré la veille de la course, la Fiat 131 d'Andruet est victime de sérieux problèmes dès la première spéciale et Béguin (Porsche), qui a pris la tête au départ, doit abandonner avant le troisième secteur chronométré, transmission cassée. Avec une confortable avance sur la Talbot Lotus de Nicolas, Darniche (Lancia Stratos) n'a plus qu'à assurer pour emporter son cinquième Tour de Corse. À l'arrivée, il devance la Renault 5 de Ragnotti de plus d'une demi-heure, une rencontre avec un sanglier ayant mis un terme à la course de Nicolas. Classement : Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) en 14h36’46’’ Jean Ragnotti - Jean-Marc Andrié (Renault 5 Alpine) à 36’06’’ Pierre-Louis Moreau - Patrice Baron (Porsche 911 SC) à 46’20’’ Alain Coppier - Josépha Laloz (Porsche Carrera RS) à 53’40’’ Michèle Mouton - Françoise Conconi (Fiat 131 Abarth) à 1h16’52’’ Bernard Picone - Robert Cianelli (Opel Kadett GT/E) à 1h32’43’’ Paul Rouby - Alain Garçon (Renault 5 Alpine) à 1h51’29’’ Jean-Pierre Mari - Patrick de la Foata (Toyota Starlet) à 2h05’10’’ Jean Bondrille - Vincent Fattaccio (Opel Kadett GT/E) à 2h07’58’’ Jean-Charles Martinetti - Philippe Gabrielli (Peugeot 104 ZS) à 2h27’05’’ Hommes de tête : ES1 : Bernard Béguin - Jean-Jacques Lenne (Porsche 911 SC) ES2 à 22 : Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) Vainqueurs épreuves spéciales : Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) : 9 spéciales Jean Ragnotti - Jean-Marc Andrié (Renault 5 Alpine) : 4 spéciales Jean-Pierre Nicolas - Jean Todt (Talbot Sunbeam Lotus) : 3 spéciales Pierre-Louis Moreau - Patrice Baron (Porsche 911 SC) : 3 spéciales Alain Coppier - Josépha Laloz (Porsche Carrera RS) : 2 spéciales Bernard Béguin - Jean-Jacques Lenne (Porsche 911 SC) : 1 spéciale 24e édition (1980) [modifier] 10e manche du championnat du monde des rallyes 1980 départ : 23 octobre 1980 à Ajaccio arrivée : 25 octobre 1980 à Ajaccio distance : 1 603 km (dont 1 128 km sur 18 spéciales) 2 étapes : Ajaccio - Bastia et Bastia - Ajaccio surface : asphalte participants : 122 équipages au départ, 16 équipages classés à l'arrivée[27] Débuts en championnat du monde pour les Renault 5 Turbo, dont celle de Ragnotti qui domine le début de course avant d'être retardé par une crevaison. Andruet (Fiat 131) prend alors la tête devant Darniche, également sur Fiat. Ragnotti remonte rapidement à la seconde place, puis reprend la tête lorsque Andruet doit renoncer (injection). Darniche et Thérier (Porsche) sont à la lutte pour la seconde place lorsque qu'éclate un fait de course qui fera couler beaucoup d'encre : dans la quatorzième spéciale, handicapé par des pneus à l'agonie, Darniche est alors rattrapé par la Talbot Lotus de Fréquelin. Obstination du premier, énervement du second ? Les deux voitures se retrouvent hors de la route, mais l'incident est loin d'être clos et se terminera devant les autorités locale, avec une plainte pour tentative d'homicide à la clef[28]. Avec désormais quatre minutes d'avances sur Thérier, Ragnotti semble assuré de la victoire, mais une courroie d'alternateur cassée met fin à la démonstration. Thérier l'emporte loin devant la Fiat 131 de Röhrl, Michèle Mouton (Fiat) ayant perdu le bénéfice d'une seconde place acquise de haute lutte sur le futur champion du monde, un changement de différentiel et un boîtier électrique noyé la faisant rétrograder à la cinquième place. Classement : Jean-Luc Thérier - Michel Vial (Porsche 911 SC) en 14h51’43’’ Walter Röhrl - Christian Geistdörfer (Fiat 131 Abarth) à 11’23’’ Alain Coppier - Josépha Laloz (Porsche 911 SC) à 25’38’’ Bruno Saby - « Tilber » (Renault 5 Turbo) à 29’42’’ Michèle Mouton - Annie Arrii (Fiat 131 Abarth) à 32’14’’ Andy Dawson - Kevin Gormley (Datsun 160 J) à 1h03’14’’ Christian Gardavot - Christian Audibert (Porsche 911 SC) à 1h34’54’’ Paul Rouby - Alain Garçon (Renault 5 Alpine) à 1h41’19’’ Jean-Felix Farrucci - Albert Gori (Opel Kadett GT/E) à 1h51’28’’ Jean Bagarry - Alain Bonne (Porsche 911) à 1h57’48’’ Hommes de tête : ES1 à 4 et ES8 à 13 : Jean Ragnotti - Jean-Marc Andrié (Renault 5 Turbo) ES5 à 7 : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Fiat 131 Abarth) ES14 à 18 : Jean-Luc Thérier - Michel Vial (Porsche 911 SC) Vainqueurs épreuves spéciales : Jean Ragnotti - Jean-Marc Andrié (Renault 5 Turbo) : 9 spéciales Bernard Darniche - Alain Mahé (Fiat 131 Abarth) : 2 spéciales Jean-Luc Thérier - Michel Vial (Porsche 911 SC) : 2 spéciales Walter Röhrl - Christian Geistdörfer (Fiat 131 Abarth) : 2 spéciales Alain Coppier - Josépha Laloz (Porsche 911 SC) : 2 spéciales Bruno Saby - « Tilber » (Renault 5 Turbo) : 1 spéciale 25e édition (1981) [modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1981 départ : 30 avril 1981 à Ajaccio arrivée : 2 mai 1981 à Ajaccio distance : 1 613 km (dont 1 144 km sur 24 spéciales) 2 étapes : Ajaccio - Bastia et Bastia - Ajaccio surface : asphalte participants : 120 équipages au départ, 42 équipages classés à l'arrivée[29] Andruet a la lourde tâche de faire débuter la Ferrari 308 GTB en championnat du monde. Les sceptiques la jugent trop longue, trop large pour les routes corses, mais son pilote accomplit un véritable festival, enlevant les cinq premières spéciales et prenant près de trois minutes d'avances sur la Lancia Stratos de Darniche et la Porsche de Thérier, mais une pompe à essence défaillante le contraint à l'abandon lors de la septième épreuve. La lutte pour la première place se joue entre Darniche et Thérier, ce dernier prenant finalement le dessus avant qu'une double crevaison ne mette fin à ses espoirs d'une seconde victoire consécutive. Darniche remporte son sixième Tour de Corse, loin devant la Talbot Lotus de Fréquelin. Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) en 14h26’23’’ Guy Fréquelin - Jean Todt (Talbot Sunbeam Lotus) à 16’02’’ Tony Pond - Ian Grindrod (Datsun Violet GT) à 19’06’’ Jean-Pierre Ballet - Sui Guinchard (Porsche 911 SC) à 50’46’’ Terry Kaby - Rob Arthur (Datsun Violet 160J) à 55’43’’ Per Eklund - Jan-Olof Bohlin (Toyota Celica GT) à 1h17’10’’ Jean-Michel Tichadou - Jean-Paul Pandolfi (Ford Escort RS2000) à 1h19’28’’ Gérard Swaton - Bernard Cordesse (Porsche 911 SC) à 1h20’06’’ Camille Bartoli - Gilbert Poletti (Renault 5 Turbo) à 1h28’11’’ Jean-Felix Farrucci - Albert Gori (Opel Ascona 2000) à 1h33’17’’ Hommes de tête : ES1 à 6 : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Ferrari 308 GTB) ES7 à 8 et ES12 à 24 : Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) ES9 à 11 : Jean-Luc Thérier - Michel Vial (Porsche 911 SC) Vainqueurs épreuves spéciales : Guy Fréquelin - Jean Todt (Talbot Sunbeam Lotus) : 6 spéciales Jean-Claude Andruet - « Biche » (Ferrari 308 GTB) : 5 spéciales Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) : 4 spéciales Jean-Luc Thérier - Michel Vial (Porsche 911 SC) : 4 spéciales Jean Ragnotti - Jean-Marc Andrié (Renault 5 Turbo) : 4 spéciales Tony Pond - Ian Grindrod (Datsun Violet GT) : 1 spéciale Per Eklund - Jan-Olof Bohlin (Toyota Celica GT) : 1 spéciale 1982-1986 : le Groupe B, les fauves sur l'Île de Beauté [modifier] La réglementation Groupe B permet le développement de modèles très éloignés de la série, en fait de véritables prototypes fabriqués à 200 exemplaires. Avec l'affrontement de fabuleuses machines telles les Lancia 037 et Delta S4, Audi Quattro Sport, Peugeot 205 Turbo 16, le Tour de Corse sera le théâtre de courses très spectaculaires et très disputées lors de cette période. Cette escalade à la puissance (de l'ordre de 500 chevaux en 1986) aura hélas son revers, la fréquence et la gravité des accidents vont bientôt montrer la démesure de cette réglementation. L'épreuve aux 10000 virages ne sera pas épargnée, avec les accidents mortels d'Attilio Bettega en 1985, puis d'Henri Toivonen et de son copilote Sergio Cresto l'année suivante, ce dernier drame entraînant aussitôt la décision de bannir le Groupe B du Championnat du monde des rallyes dès 1987. 26e édition (1982) [modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1982 départ : 6 mai 1982 à Ajaccio arrivée : 9 mai 1982 à Ajaccio distance : 1 616 km (dont 1 176 km sur 27 spéciales) 3 étapes : Ajaccio - Quenza - Bastia, Bastia - Saint-Roch - Ajaccio et Ajaccio - Quenza - Ajaccio surface : asphalte participants : 178 équipages au départ, 48 équipages classés à l'arrivée[30] En cette année de transition, les voitures des groupes 1 à 4 sont une dernière fois admises, et constituent d'ailleurs la majorité du plateau. En groupe B, notons les débuts en mondial de la Lancia Rally 037, aux mains d'Alén et Bettega. La nouveauté démontrera d'emblée son potentiel, les deux pilotes réalisant des chronos très prometteurs. Parmi les favoris, Andruet (Ferrari) et Ragnotti (Renault 5 Turbo) ont tous deux à cœur de prendre leur revanche sur les éditions précédentes. Leur duel sera magnifique, Andruet prenant l'avantage en début de course avant de connaître un passage à vide en fin de première étape, qu'il achève avec près de deux minutes de retard sur Ragnotti. Lors de la deuxième étape, le pilote Ferrari a recouvré tous ses moyens, revenant à une minute de la 5 Turbo, quand s'abat une pluie battante au départ de la 18e spéciale : dépourvu de camion d'assistance, Andruet est contraint de s'élancer en pneus 'sec', perdant cinq minutes et tout espoir de victoire. La course est jouée, la troisième étape n'apportera aucun changement, Ragnotti l'emportant avec une confortable avance sur la Ferrari. Classement : Jean Ragnotti - Jean-Marc Andrié (Renault 5 Turbo) en 14h11’19’’ Jean-Claude Andruet - « Biche » (Ferrari 308 GTB) à 5’38’’ Bernard Béguin - Jean-Jacques Lenne (Porsche 911 SC) à 8’52’’ Walter Röhrl - Christian Geistdörfer (Opel Ascona 400) à 9’22’’ Bruno Saby - Françoise Sappey (Renault 5 Turbo) à 16’12’’ Guy Fréquelin - Jean-François Fauchille (Porsche 911 SC) à 23’57’’ Michèle Mouton - Fabrizia Pons (Audi Quattro) à 32’29’’ Francis Vincent - Francis Calvier (Porsche 911 SC) à 32’36’’ Markku Alén - Ilkka Kivimäki (Lancia Rally 037) à 41’59’’ Robert Simonetti - Jean-Michel Simonetti (Renault 5 Turbo) à 1h24’24’’ Hommes de tête : ES1 à 5 : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Ferrari 308 GTB) ES6 à 27 : Jean Ragnotti - Jean-Marc Andrié (Renault 5 Turbo) Vainqueurs épreuves spéciales : Jean Ragnotti - Jean-Marc Andrié (Renault 5 Turbo) : 12 spéciales Jean-Claude Andruet - « Biche » (Ferrari 308 GTB) : 10 spéciales Bernard Béguin - Jean-Jacques Lenne (Porsche 911 SC) : 3 spéciales Walter Röhrl - Christian Geistdörfer (Opel Ascona 400) : 1 spéciale Guy Fréquelin - Jean-François Fauchille (Porsche 911 SC) : 1 spéciale 27e édition (1983) [modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1983 départ : 5 mai 1983 à Ajaccio arrivée : 7 mai 1983 à Ajaccio distance : 1 720 km (dont 1 045 km sur 28 spéciales) - 32 spéciales initialement prévues (1 167 km), annulation des ES6, 14, 21 et 25 3 étapes : Ajaccio - Bastia, Bastia - Ajaccio et Ajaccio - Ajaccio surface : asphalte participants : 178 équipages au départ, 57 équipages classés à l'arrivée[31] Avec cinq voitures engagées (Andruet, Röhrl, Alén, Vudafieri et Bettega), les Lancia Rally 037 sont largement favorites au départ, et occupent d'emblée les cinq premières places. À la lutte avec Andruet et Alén, Röhrl s'est construit un léger avantage (10 s) sur Andruet lorsqu'il est retardé par une double crevaison dans la huitième spéciale. Le pilote français prend alors la tête et termine la première étape à Bastia avec 53 secondes d'avance sur Alén. Le lendemain, il accentue l'écart, et devance son coéquipier de près de deux minutes lorsqu'une crevaison au départ de la quinzième spéciale lui fait perdre toute chance de victoire. Alén est alors largement en tête devant Röhrl, auteur d'une belle remontée après ses déboires de la première journée, et les consignes de courses imposées à ce moment par Cesare Fiorio figeront les positions des Lancia jusqu'à l'arrivée. Les 037 emportent les quatre premières places, Andruet ayant dû renoncer moteur noyé. Classement : Markku Alén - Ilkka Kivimäki (Lancia Rally 037) en 12h43’38’’ Walter Röhrl - Christian Geistdörfer (Lancia Rally 037) à 1’49’’ Adartico Vudafieri - Luigi Pirollo (Lancia Rally 037) à 6’30’’ Attilio Bettega - Maurizio Perissinot (Lancia Rally 037) à 13’49’’ Bruno Saby - Chris Williams (Renault 5 Turbo) à 41’59’’ Tony Pond - Rob Arthur (Nissan 240 RS) à 1h01’13’’ Ange-Paul Franceschi - Patrick Giudicelli (Renault 5 Turbo) à 1h27’39’’ Jean-Sébastien Couloumiès - Claudine Causse (Opel Ascona) à 1h37’31’’ Alain Coppier - Josépha Laloz (Citroën Visa Chrono) à 1h44’43’’ Jean-Michel Guyot - Jacques Raspaud (Renault 5 Turbo) à 1h52’09’’ Hommes de tête : ES1, ES5 à 7 : Walter Röhrl - Christian Geistdörfer (Lancia Rally 037) ES2, ES8 à 14 : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Lancia Rally 037) ES3 à 4, ES15 à 32 : Markku Alén - Ilkka Kivimäki (Lancia Rally 037) Vainqueurs épreuves spéciales : Walter Röhrl - Christian Geistdörfer (Lancia Rally 037) : 10 spéciales Markku Alén - Ilkka Kivimäki (Lancia Rally 037) : 9 spéciales Jean-Claude Andruet - « Biche » (Lancia Rally 037) : 4 spéciales Adartico Vudafieri - Luigi Pirollo (Lancia Rally 037) : 2 spéciales Hannu Mikkola - Arne Hertz (Audi Quattro) : 2 spéciales Bruno Saby - Chris Williams (Renault 5 Turbo) : 1 spéciale 28e édition (1984) [modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1984 départ : 3 mai 1984 à Ajaccio arrivée : 5 mai 1984 à Ajaccio distance : 1 617,8 km (dont 1 130,68 km sur 30 spéciales) 3 étapes : Ajaccio - Quenza - Bastia, Bastia - Corte - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 155 équipages au départ, 58 équipages classés à l'arrivée[32] Débuts en championnat du monde très attendus pour la Peugeot 205 Turbo 16 (deux voitures pilotées par Vatanen et Nicolas) et pour l'Audi Quattro Sport confiée à Röhrl. Au départ, les routes sont sèches et les Lancia Rally 037 tirent leur épingle du jeu, Bettega remportant six des sept premières spéciales, devançant son coéquipier Biasion de plus d'une minute à ce moment de la course. Le départ de la huitième spéciale, longue de 50 km, se déroule encore sur sol sec, mais après 20 km la route est détrempée et les Lancia, chaussées de gommes dures, sont en perdition. Bettega et Biasion ne peuvent éviter de toucher, perdant respectivement vingt et cinq minutes. Très rapides sur le mouillé, les 205 T16 de Vatanen et Nicolas prennent les deux premières places de la course, devant la Lancia 037 d'Alén. Vatanen va alors dominer l'épreuve, terminant la première étape avec près de cinq minutes d'avance sur Alén, Nicolas ayant été retardé par plusieurs crevaisons. Le lendemain, une crevaison lors de la seizième spéciale fait perdre plus de trois minutes au leader, qui conserve néanmoins une marge de près de deux minutes sur Alén à la fin de la seconde journée. La troisième étape débute de nuit, et une flaque d'eau surprend Vatanen qui sort, heurte un rocher et part en tonneaux, mettant un terme à l'éblouissante démonstration de la Turbo 16. Alén prend la tête avec une confortable avance sur son coéquipier Biasion et la Renault 5 Turbo de Ragnotti, et emporte sa deuxième victoire en Corse. La seconde 205 fera une belle performance, Nicolas remontant de la dixième à la quatrième place lors de cette dernière étape. Prestation beaucoup plus décevante pour l'autre débutante, l'Audi Quattro Sport se révélant très délicate à maîtriser sur les routes corses (temps de réponse important du turbo, arrivée brutale de la puissance), et peu fiable, le moteur de Röhrl explosant lors de la première journée[33]. Classement : Markku Alén - Ilkka Kivimäki (Lancia Rally 037) en 13h24’56’’ Massimo Biasion - Tiziano Siviero (Lancia Rally 037) à 4’15’’ Jean Ragnotti - Pierre Thimonier (Renault 5 Turbo) à 8’20’’ Jean-Pierre Nicolas - Charley Pasquier (Peugeot 205 Turbo 16) à 19’54’’ Stig Blomqvist - Björn Cederberg (Audi Quattro) à 20’59’’ Jean-Claude Andruet - Martine Rick (Lancia Rally 037) à 23’11’’ Attilio Bettega - Sergio Cresto (Lancia Rally 037) à 30’44’’ François Chatriot - Michel Périn (Renault 5 Turbo) à 32’29’’ Guy Fréquelin - « Tilber » (Opel Manta 400) à 43’57’’ Yves Loubet - Patricia Trivero (Alfa Romeo Alfetta GTV6) à 1h23’15’’ Hommes de tête : ES1 à 7 : Attilio Bettega - Sergio Cresto (Lancia Rally 037) ES8 à 19 : Ari Vatanen - Terry Harryman (Peugeot 205 Turbo 16) ES20 à 30 : Markku Alén - Ilkka Kivimäki (Lancia Rally 037) Vainqueurs épreuves spéciales : Attilio Bettega - Sergio Cresto (Lancia Rally 037) : 12 spéciales Ari Vatanen - Terry Harryman (Peugeot 205 Turbo 16) : 7 spéciales Markku Alén - Ilkka Kivimäki (Lancia Rally 037) : 5 spéciales Jean Ragnotti - Pierre Thimonier (Renault 5 Turbo) : 3 spéciales Jean-Pierre Nicolas - Charley Pasquier (Peugeot 205 Turbo 16) : 2 spéciales Massimo Biasion - Tiziano Siviero (Lancia Rally 037) : 1 spéciale Adartico Vudafieri - Luigi Pirollo (Lancia Rally 037) : 1 spéciale 29e édition (1985) [modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1985 départ : 2 mai 1985 à Ajaccio arrivée : 4 mai 1985 à Ajaccio distance : 1 603,3 km (dont 1 078 km sur 29 spéciales) - 30 spéciales initialement prévues (1 122,2 km), annulation de l'ES5 3 étapes : Ajaccio - Bastia, Bastia - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 139 équipages au départ, 45 équipages classés à l'arrivée[34] Après trois courses (relativement décevantes) au niveau national, apparition en championnat du monde de la Renault 5 Maxi Turbo (350 chevaux) avec Ragnotti, Chatriot et Auriol). Chez Peugeot Sport, Saby fait débuter la Peugeot 205 Turbo 16 évolution 2 (430 chevaux), Vatanen et Salonen disposant de la première version. On s'attend à une nouvelle domination des 205 Turbo 16, mais un surprenant Ragnotti prend l'avantage au départ, reléguant les Peugeot à plus de vingt secondes lors de la première spéciale. Bettega (Lancia Rally 037) se montre une nouvelle fois très rapide sur les routes corses, et s'intercale à la deuxième place. De nombreux favoris sont déjà éliminés, Salonen et Darniche (205 T16), Röhrl (Audi) et Fréquelin (Opel Manta) ne dépassent pas le stade de cette première spéciale. Dans les deux suivantes, Vatanen et Saby sont revenus aux deuxième et troisième places, mais Jeannot maintient l'écart. Un kilomètre après le départ de la quatrième spéciale, Bettega, qui vient de monter des gommes plus dures, mord le bas-côté et heurte une pierre. La Lancia entame un tonneau et percute violemment les arbres. Le jeune pilote italien (32 ans) est tué sur le coup, son copilote Maurizio Perissinot s'extirpant indemne de l'épave. La course est momentanément interrompue; en signe de deuil les deux autres Lancia d'Alén et de Biasion se retirent. L'épreuve se poursuit tristement. Vatanen profite d'un tête-à-queue de Ragnotti pour s'en rapprocher à une seconde, mais perd ensuite 27 minutes, ayant heurté une pierre. La course est dès lors jouée, Ragnotti ayant plus de cinq minutes d'avance sur Saby et la Porsche de Béguin. Les deux jours suivants n'apporteront pas de modification en tête du classement[35]. Classement : Jean Ragnotti - Pierre Thimonier (Renault 5 Maxi Turbo) en 12h54’15’’ Bruno Saby - Jean-François Fauchille (Peugeot 205 Turbo 16 évo. 2) à 12’32’’ Bernard Béguin - Jean-Jacques Lenne (Porsche 911 SC RS) à 25’49’’ Billy Coleman - Ronan Morgan (Porsche 911 SC RS) à 57’07’’ Yves Loubet - Jean-Bernard Vieu (Alfa Romeo Alfetta GTV6) à 1h09’38’’ Bertrand Balas - Eric Laine (Alfa Romeo Alfetta GTV6) à 1h22’38’’ Jean-Paul Bouquet - Christian Morel (Talbot Samba Rallye) à 1h30’22’’ Camille Bartoli - Bernard Falempin (Renault 5 Turbo) à 1h32’15’’ Jean-Jacques Paoletti - Claude Santucci (Renault 5 Turbo) à 1h59’20’’ Patrick Bernardini - José Bernardini (BMW 323i) à 2h02’07’’ Hommes de tête : ES1 à 30 : Jean Ragnotti - Pierre Thimonier (Renault 5 Maxi Turbo) Vainqueurs épreuves spéciales : Jean Ragnotti - Pierre Thimonier (Renault 5 Maxi Turbo) : 17 spéciales Ari Vatanen - Terry Harryman (Peugeot 205 Turbo 16) : 10 spéciales Bruno Saby - Jean-François Fauchille (Peugeot 205 Turbo 16 évo. 2) : 2 spéciales 30e édition (1986) [modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1986 départ : 1er mai 1986 à Ajaccio arrivée : 3 mai 1986 à Ajaccio distance : 1 530 km (dont 1 053,3 km sur 26 spéciales) - 30 spéciales initialement prévues (1 106 km), annulation des ES12, 18, 19 et 20 3 étapes : Ajaccio - Quenza - Bastia, Bastia - Corte - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 122 équipages au départ, 31 équipages classés à l'arrivée[36] Au départ, on s'attend au duel habituel entre Peugeot, qui aligne trois 205 T16 évo. 2 officielles (450 à 480 chevaux) pour Timo Salonen, Bruno Saby et Michèle Mouton, et Lancia (trois Delta S4 de 440 chevaux pilotées par Toivonen, Alén et Biasion). Parmi les outsiders du groupe B, on compte les MG Metro 6R4 de Malcolm Wilson, Tony Pond et Didier Auriol, ainsi que la Renault 5 Maxi Turbo de François Chatriot. Les 205 prennent l'avantage en tout début de course, Saby devançant Salonen et Mouton de quelques secondes lors de la première spéciale. Derrière, Toivonen et Biasion limitent les dégâts, mais sur la troisième Lancia Alén est en difficulté avec ses freins, concédant plus d'une minute. Nouveau triplé des Peugeot dans l'épreuve suivante, Salonen rejoignant Saby en tête de la course. Chez Lancia, Toivonen reste le mieux placé, avec 13 secondes d'écart sur les leaders. Il commence ensuite à aligner les temps scratch, prenant la tête du rallye dès la quatrième spéciale, et terminant la première étape avec 1’42’’ d'avance sur Saby et 3’18’’ sur Biasion, Salonen étant sorti de la route lors de la huitième épreuve. Le lendemain, Toivonen continue son impressionnante démonstration, portant son avance à 2'45" au terme de la 17e spéciale qu'il effectue dans un temps record. Mais dans l'épreuve suivante, après sept kilomètres, un virage abordé trop vite aura raison de l'adresse du Finlandais : la Lancia tire droit, tombe dans le ravin et s'embrase immédiatement, ne laissant aucune chance à Toivonen et à son copilote Sergio Cresto. La course est neutralisée jusqu'à Calvi, où Lancia se retire de la course. La troisième étape se déroule dans la tristesse générale, Saby emportant la victoire (la première en Corse d'une '4 roues motrices') devant la Renault 5 Turbo de Chatriot. La FISA annonce aussitôt l'exclusion des groupes B du Championnat du monde des rallyes dès 1987, le drame de la veille (faisant suite à plusieurs accidents mortels au cours des douze derniers mois) ayant définitivement condamné une catégorie devenue très controversée[37]. Classement : Bruno Saby - Jean-François Fauchille (Peugeot 205 Turbo 16 évo. 2) en 11h52’44’’ François Chatriot - Michel Périn (Renault 5 Maxi Turbo) à 13’48’’ Yves Loubet - Jean-Marc Andrié (Alfa Romeo Alfetta GTV6) à 53’15’’ Jean Ragnotti - Pierre Thimonier (Renault 11 Turbo) à 1h03’28’’ Jean-Claude Torre - Patrick De La Foata (Renault 5 Turbo) à 1h09’49’’ Paul Rouby - Jean-Louis Martin (Renault 5 Turbo) à 1h11’04’’ Michel Neri - Rocky Demedardi (Renault 5 Turbo) à 1h15’16’’ Kenneth Eriksson - Peter Diekmann (Volkswagen Golf GTI 16v) à 1h28’37’’ Gilbert Casanova - Philippe Martini (Talbot Samba Rallye) à 1h28’48’’ Christian Gardavot - Rémy Levivier (Porsche 911 SC) à 1h35’56’’ Hommes de tête : ES1 à 2, ES 18 à 30 : Bruno Saby - Jean-François Fauchille (Peugeot 205 Turbo 16 évo. 2) ES2 à 3 : Timo Salonen - Seppo Harjanne (Peugeot 205 Turbo 16 évo. 2) ES4 à 17 : Henri Toivonen - Sergio Cresto (Lancia Delta S4) Vainqueurs épreuves spéciales : Henri Toivonen - Sergio Cresto (Lancia Delta S4) : 13 spéciales Bruno Saby - Jean-François Fauchille (Peugeot 205 Turbo 16 évo. 2) : 11 spéciales Timo Salonen - Seppo Harjanne (Peugeot 205 Turbo 16 évo. 2) : 1 spéciale François Chatriot - Michel Périn (Renault 5 Maxi Turbo) : 1 spéciale La période 1987-1996 : le Groupe A, 2 roues motrices contre 4 [modifier] Avec l'exclusion du Groupe B, les monstres de près de 500 chevaux sont exclus du championnat. On revient donc en 1987 à des puissances de l'ordre de 300 chevaux pour les meilleures Groupe A, dans cette catégorie la traction intégrale n'est plus l'arme absolue pour s'imposer sur l'asphalte des routes corses, et les '2 roues motrices' parviendront à s'imposer à trois reprises au cours de cette période.
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11e édition (1966) [modifier] épreuve comptant pour le championnat de France de Tourisme, Grand Tourisme, Sport départ : 5 novembre 1966 à Bastia arrivée : 6 novembre 1966 à Bastia distance : 1 206 km (1 081 km + 125 km sur 4 tronçons chronométrés) 3 étapes : Bastia - Ajaccio (477 km), Ajaccio - Corte (459 km) et Corte - Bastia (270 km) surface : asphalte participants : 80 équipages au départ, 29 équipages classés à l'arrivée[12] Le temps est doux et pluvieux au départ de Bastia. Leo Cella sur Lancia Fulvia prend la tête lors du premier tronçon chronométré, mais sort de la route peu après. Au terme de la première étape, Orsini (Alpine A110) devance Piot (Renault 8 Gordini) de près de 5 minutes. Confortable leader, Orsini semble parti pour une quatrième victoire, mais est trahi par un cardan 100 km après Ajaccio. Piot prend la tête et l'emporte au final, malgré un câble de démarreur cassé lors de la dernière étape, avec plus de 5 minutes d'avance sur Rolland (Alfa Romeo). Troisième succès consécutif pour la 8 Gordini.. Classement : Jean-François Piot - Jean-François Jacob (Renault 8 Gordini 1440 proto) Jean Rolland - Gabriel Augias (Alfa Romeo Giulia GTA) Vic Elford - David Stone (Porsche 911) Bernard Consten - Elgé (Alfa Romeo Giulia GTA) Henri Greder - André Vigneron (Ford Cortina Lotus) Jean Guichet - Hapel (Alfa Romeo Giulia GTA) La période 1967-1972 : les belles années du championnat de France [modifier] 1967 est l'année de la création du Championnat de France des rallyes sous sa forme actuelle, et désigne désormais un seul champion toutes catégories confondues. Exceptée une annulation en 1971 pour raisons financières, le Tour de Corse sera désormais une des épreuves clés de ce championnat national nouvelle formule, tout en connaissant une notoriété et une participation internationales, attirant les meilleurs pilotes scandinaves, britanniques, italiens... 12e édition (1967) [modifier] épreuve comptant pour le Championnat de France des rallyes (coefficient 14) départ : 4 novembre 1967 à Ajaccio arrivée : 5 novembre 1967 à Ajaccio distance : 1 320 km (1 189 km + 131 km sur 4 tronçons chronométrés) 2 étapes : Ajaccio - Bastia et Bastia - Ajaccio surface : asphalte participants : 98 équipages au départ, 14 équipages classés à l'arrivée[13] Ce douzième Tour de Corse présente une très belle affiche, avec 98 partants et beaucoup d'équipes officielles représentées : Lancia, Renault et Alpine Renault, Porsche, BMC, Alfa Romeo, Citroën. Munari (Lancia Fulvia) prend la tête d'emblée, devançant la Porsche d'Elford de trois petites secondes. La lutte entre l'Italien et le Britannique est de toute beauté, beaucoup prédisent une victoire de l'expérimenté Elford, mais l'adresse de Munari sur le mouillé lui vaudra une victoire incontestée. Se battant jusqu'au bout, Elford perdra même la seconde place au profit de Toivonen à cause d'un tête-à-queue dans le dernier secteur chronométré. Beau joueur, l'Anglais dira de son vainqueur : « Nous roulions vite, lui il volait ![14] ». Classement : Sandro Munari - Luciano Lombardini (Lancia Fulvia HF) Pauli Toivonen - Martti Tuikkanen (Lancia Fulvia HF) à 5’30’’ Vic Elford - David Stone (Porsche 911 R) à 5’33’’ Pierre Orsini - Jean Canonici (Alpine A110 1440) à 7’26’’ Jean Vinatier - Jean-François Jacob (Alpine A110 1440) à 8’50’’ Leo Cella - Sergio Barbasio (Lancia Fulvia HF) à 13’23’’ Jean-Pierre Nicolas - Claude Roure (Renault 8 Gordini 1300) à 22’10’’ Jean-Pierre Manzagol - Jean-Pierre Oliva (Renault 8 Gordini 1300) à 42’39’’ Jean-Pierre Hanrioud - Pierre Constantini (Porsche 911 S) à 46’44’’ Sylvia Osterberg - Ingalill Edenring (Renault 8 Gordini 1300) à 1h01’54’’ 13e édition (1968) [modifier] épreuve comptant pour le Championnat de France des rallyes (coefficient 4) départ : 9 novembre 1968 à Bastia arrivée : 10 novembre 1968 à Bastia distance : 1 340 km (1 147,2 km + 192,8 km sur 8 tronçons chronométrés) 2 étapes : Bastia - Porto-Vecchio et Porto-Vecchio - Bastia surface : asphalte participants : 63 équipages au départ, 15 équipages classés à l'arrivée[15] La Porsche d'Elford, un des grands favoris, étant éliminée après cinq kilomètres de course (filtre à huile), ce sont tout d'abord les Alpine qui imposent leur loi sous la pluie. Vinatier est le premier leader, mais est bientôt rattrapé par Toivonen (Porsche), avant d'être éliminé par une casse moteur. Toivonen conforte son avance sur les Alpine d'Andruet et de Nicolas, avant de casser sa boîte de vitesses. Andruet prend la tête et l'emporte devant la Lancia d'Aaltonen, Nicolas ayant dû renoncer (bielle). Classement : Jean-Claude Andruet - Maurice Gélin (Alpine A110 1440) Rauno Aaltonen - Henry Liddon (Lancia Fulvia 1600) à 2’13’’1 Lucien Bianchi - « Vic » (Alfa Romeo Giulia GTA 1600) à 3’40’’0 Jean-Claude Gamet - Michel Gamet (Alfa Romeo Giulia GTA 1600) à 7’46’’4 Pierre Maublanc - Cathy Pitt (BMW 2002) à 11’21’’1 Bernard Darniche - Bernard Demange (NSU 1300) à 13’33’’3 Pat Moss-Carlsson - Elizabeth Nystrom (Lancia Fulvia HF) à 15’27’’8 Jacques Henry - Etienne Grobot (Alpine A110 1300) à 34’31’’0 Jean Valabrègue - Claude Grandval (Alpine A110 1300) à 36’14’’2 Marie-Claude Beaumont - Anne-Marie Arneodo (NSU 1200 TT) à 36’50’’5 Vainqueurs épreuves spéciales : Pauli Toivonen - Martti Kalari (Porsche 911 S) : 3 spéciales Jean-Claude Andruet - Maurice Gélin (Alpine A110 1440) : 3 spéciales Jean Vinatier - Jean-François Jacob (Alpine A110 1300) : 1 spéciale Gérard Larrousse - Marcel Callewaert (Alpine A110 1530) : 1 spéciale 14e édition (1969) [modifier] épreuve comptant pour le Championnat de France des rallyes (coefficient 4) départ : 8 novembre 1969 à Ajaccio arrivée : 9 novembre 1969 à Ajaccio distance : 1 082 km (860 km + 222 km sur 10 secteurs chronométrés) 2 étapes : Ajaccio - Corte et Corte - Ajaccio surface : asphalte participants : 71 équipages au départ, 22 équipages classés à l'arrivée[16] Pour cette quatorzième édition, les organisateurs ont modifié la méthode de classement : avec la suppression des secteurs à temps imparti, l'ordre d'arrivée est désormais basé sur le classement scratch. La première étape est marquée par la domination d'Andruet (Alpine Renault) qui, malgré un moteur victime de sérieux problèmes d'alimentation, parvient à se construire une avance de près de deux minutes sur la Porsche de Larrousse. Au début de la seconde étape, perturbé par les ratés de sa machine, il heurte une pierre et ouvre son train avant. Larrousse prend la tête, devançant la berlinette de l'Ajaccien Orsini (vainqueur ici même à trois reprises) d'une vingtaine de secondes. La course reste ouverte, mais une sortie de route du pilote Corse dans l'avant-dernière épreuve spéciale lui fait perdre 45 secondes et toute chance de victoire. Derrière Larrousse et Orsini, belle prestation de Piot, troisième sur une Ford Capri peu adaptée à ce type d'épreuve. Classement : Gérard Larrousse - Maurice Gélin (Porsche 911 R) en 2h54’32’’8 Pierre Orsini - Jean Canonici (Alpine A110 1440) à 1’16’’0 Jean-François Piot - Jean Todt (Ford Capri 2600) à 2’44’’8 Jean-Pierre Nicolas - Claude Roure (Alpine A110 1440) à 3’34’’2 Jean-Luc Thérier - Marcel Callewaert (Alpine A110 1440) à 4’56’’8 Jean-Pierre Manzagol - Jean-Pierre Oliva (Alpine A110 1600) à 5’30’’8 Rauno Aaltonen - Tony Ambrose (BMW 2002 TI) à 9’43’’6 Francis Serpaggi - Félix Mariani (Alpine A110 1600) à 10’40’’4 Harry Källström - Gunnar Häggbom (Lancia Fulvia 1600) à 13’31’’0 Amilcare Ballestrieri - Daniele Audetto (Lancia Fulvia 1300) à 13’41’’2 Hommes de tête : ES1 à 5: Jean-Claude Andruet - Patrice Écot (Alpine A110 1600) ES6 à 10 : Gérard Larrousse - Maurice Gélin (Porsche 911 R) Vainqueurs épreuves spéciales : Jean-Claude Andruet - Patrice Écot (Alpine A110 1600) : 5 spéciales Gérard Larrousse - Maurice Gélin (Porsche 911 R) : 4 spéciales Pierre Orsini - Jean Canonici (Alpine A110 1440) : 1 spéciale 15e édition (1970) [modifier] épreuve comptant pour le Championnat de France des rallyes (coefficient 7) départ : 7 novembre 1970 à Bastia arrivée : 8 novembre 1970 à Bastia distance : 1 420 km (dont 354,5 km sur 12 secteurs chronométrés) 2 étapes : Bastia - Ajaccio et Ajaccio - Bastia surface : asphalte participants : 56 équipages au départ, 18 équipages classés à l'arrivée[17] Domination totale des Alpine Renault emmenées par Darniche qui mène de bout en bout et remporte toutes les épreuves de classement. Andruet, au volant d'une voiture identique mais non équipée d'un pont autobloquant, réalise une course plus sage, la deuxième place finale lui assurant le titre de champion de France des rallyes. Classement : Bernard Darniche - Bernard Demange (Alpine A110 1600) en 4h19’08’’7 Jean-Claude Andruet - Michel Vial (Alpine A110 1600) à 3’54’’5 Jean-Pierre Manzagol - Jean-Pierre Oliva (Alpine A110 1600) à 12’13’’9 Guy Chasseuil - Christian Baron (Porsche 911 S) à 17’19’’4 Jean Vinatier - Francis Murac (Alpine A110 1800) à 18’09’’2 Jean-François Piot - Jim Porter (Ford Escort 1800) à 29’01’’1 Jean-Marie Jacquemin - Christine Rouff (Alpine A110 1600) à 37’46’’1 Claude Henry - Jean-Paul Laporte (Opel Kadett Rally 1900) à 51’08’’9 Pierre Maublanc - Peyrusson (BMW 2002 TI) à 1h00’01’’8 Claude Ballot-Léna - Jean-Claude Morenas (Porsche 911 S) à 1h08’52’’0 Hommes de tête : ES1 à 12: Bernard Darniche - Bernard Demange (Alpine A110 1600) Vainqueurs épreuves spéciales : Bernard Darniche - Bernard Demange (Alpine A110 1600) : 12 spéciales 16e édition (1972) [modifier] épreuve comptant pour le Championnat d'Europe des rallyes pour conducteurs épreuve comptant pour le Championnat de France des rallyes (coefficient 7) départ : 4 novembre 1972 à Ajaccio arrivée : 5 novembre 1972 à Ajaccio distance : 1 410 km initialement prévus, 1 320 km effectifs (dont 525 km sur 18 secteurs de classement avec temps imparti et 231 km sur 8 secteurs chronométrés) 2 étapes : 1 boucle sud Ajaccio - Porto-Vecchio - Ajaccio, 1 boucle nord Ajaccio - Bastia - Ajaccio surface : asphalte participants : 49 équipages au départ, 30 équipages classés à l'arrivée[18] Jean-Claude Andruet (Alpine Renault) prend la tête dès la première spéciale et domine largement l'épreuve devant le spider CG de Fiorentino. En début de course, Jean-François Piot (Ligier) avait été victime d'une sérieuse sortie de route, entraînant l'annulation du premier secteur de classement, ainsi que celle des secteurs du Cap Corse en raison du retard pris. Classement : Jean-Claude Andruet - Michèle Petit, dite « Biche » (Alpine A110 1800 proto) en 8h36’35"7 Bernard Fiorentino - Maurice Gélin (Simca CG MC spider) à 9’18"3 Jean-Pierre Manzagol - Pierre Alessandri (Alpine A110 1800) à 13’53"2 Bernard Darniche - Alain Mahé (Alpine A110 1800 proto) à 14’18"1 Jean-Luc Thérier - Claude Roure (Alpine A110 1800) à 16’50"7 Jean-Pierre Nicolas - Marcel Callewaert (Alpine A110 1800) à 25’15"1 Jean Vinatier - Pierre Thimonier (Ford Capri 3000 RS) à 49’21"0 Jean-Claude Gamet - Willy Huret (Opel Ascona 1900 SR) à 58’25"0 Michel Jullien - Yves Célestin (Alpine A110 1600) à 59’21"8 Marie-Claude Beaumont - Christine Giganot (Opel Ascona 1900 SR) à 1h07’30"1 Jean-Claude Lagniez - Jean-Louis Hervieu (Alfa Romeo 2000 GTV) à 1h07'53"6 Hommes de tête : ES1 à 8: Jean-Claude Andruet - « Biche » (Alpine A110 1800 proto) Vainqueurs épreuves spéciales : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Alpine A110 1800 proto) : 5 spéciales Bernard Darniche - Alain Mahé (Alpine A110 1800 proto) : 3 spéciales 1973-1981 : les débuts du championnat du monde [modifier] 1973 est l'année de la création du Championnat du monde des rallyes. Le Tour de France a été évoqué, mais c'est finalement le Tour de Corse qui sera la manche française de ce nouveau championnat, ouvert jusqu'en 1981 aux groupes 1 à 4. Cette période verra la fin du règne de la berlinette et l'avènement de la Lancia Stratos (cinq victoires en neuf éditions). 17e édition (1973) [modifier] 13e manche du championnat du monde des rallyes 1973 départ : 1er décembre 1973 à Ajaccio arrivée : 2 décembre 1973 à Ajaccio distance : 1 080 km (dont 372 km sur 13 spéciales) - 21 spéciales initialement prévues, annulation de l'ES8 (éboulement) et des ES9 à 15 (neige) 2 étapes : 1 boucle sud Ajaccio - Porto-Vecchio - Prunete, 1 boucle nord Prunete - Bastia - Ajaccio surface : asphalte et neige participants : 50 équipages au départ, 22 équipages classés à l'arrivée[19] Écrasante domination des Alpine. Le pilote corse Serpaggi surprend les pilotes officiels en prenant la tête lors de la première épreuve spéciale, mais Nicolas réagit dès la suivante et ne sera plus inquiété jusqu'à l'arrivée. Piot termine à la seconde place à plus de 8 minutes, Serpaggi ayant été pénalisé après un beau début de course. Les berlinettes l'emportent donc une nouvelle fois, réalisant le triplé devant un très méritant Chasseuil au volant de son Escort groupe 2. Classement : Jean-Pierre Nicolas - Michel Vial (Alpine A110 1800) en 5h06’31’’ Jean-François Piot - Jean de Alexandris (Alpine A110 1800) à 8’06’’ Jean-Luc Thérier - Marcel Callewaert (Alpine A110 1800) à 12’15’’ Guy Chasseuil - Christian Baron (Ford Escort RS 1600) à 15’02’’ Francis Serpaggi - Félix Mariani (Alpine A110 1800) à 16’06’’ Jean-Pierre Manzagol - Pierre Alessandri (Alpine A110 1800) à 21’00’’ Henri Greder - « Christine » (Opel Commodore GSE) à 45’40’’ Gédéhem - Vincent Laverne (Porsche 911) à 47’42’’ Jean-Claude Lagniez - Michel Terry (Alfa Romeo 2000 GTV) à 53’35’’ Yves Evrard - Gilbert Carraz (Audi 80) à 1h11’16’’ Hommes de tête : ES1 : Francis Serpaggi - Félix Mariani (Alpine A110 1800) ES2 à 21 : Jean-Pierre Nicolas - Michel Vial (Alpine A110 1800) Vainqueurs épreuves spéciales : Jean-Pierre Nicolas - Michel Vial (Alpine A110 1800) : 5 spéciales Francis Serpaggi - Félix Mariani (Alpine A110 1800) : 4 spéciales Jean-François Piot - Jean de Alexandris (Alpine A110 1800) : 3 spéciales Guy Chasseuil - Christian Baron (Ford Escort RS 1600) : 1 spéciale 18e édition (1974) [modifier] 8e manche du championnat du monde des rallyes 1974 départ : 30 novembre 1974 à Bastia arrivée : 1er décembre 1974 à Bastia distance : 1 292 km (dont 375 km sur 14 spéciales) 2 étapes : Bastia - Ajaccio et Ajaccio - Bastia surface : asphalte participants : 102 équipages au départ, 12 équipages classés à l'arrivée[20] Nicolas (Alpine berlinette) s'installe en tête au départ, mais Andruet (Lancia Stratos), après un double tête-à-queue dans la première spéciale, remonte rapidement et prend la tête à la mi-course. Il remporte son troisième Tour de Corse, devant Nicolas et Thérier, troisième sur l'Alpine A310 qui dispute ici son premier rallye international. Classement : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Lancia Stratos HF) en 4h49’10’’ Jean-Pierre Nicolas - Vincent Laverne (Alpine A110 1800) à 3’28’’ Jean-Luc Thérier - Michel Vial (Alpine A310) à 22’59’’ Jean-Pierre Manzagol - Jean-François Filippi (Alpine A110 1800) à 25’33’’ Gérard Larrousse - Christian Delferrier (Alpine A110 1800) à 27’37’’ Fulvio Bacchelli - Bruno Scabini (Fiat Abarth 124 Rallye) à 37’17’’ Jean-Louis Clarr - Jean-François Fauchille (Opel Ascona) à 44’47’’ Jean-François Piot - Jacques Jaubert (Renault 17 Gordini) à 48’35’’ Jean-Marie Soriano - Robert Simonetti (Alpine A110 1800) à 1h19’28’’ Guy Fréquelin - Jean Thimonier (Alfa Romeo Alfetta) à 1h20’47’’ Hommes de tête : ES1 à 7 : Jean-Pierre Nicolas - Vincent Laverne (Alpine A110 1800) ES8 à 14 : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Lancia Stratos HF) Vainqueurs épreuves spéciales : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Lancia Stratos HF) : 7 spéciales Jean-Pierre Nicolas - Michel Vial (Alpine A110 1800) : 4 spéciales Jean-Pierre Manzagol - Jean-François Filippi (Alpine A110 1800) : 2 spéciales Jean-Louis Clarr - Jean-François Fauchille (Opel Ascona) : 1 spéciale 19e édition (1975) [modifier] 9e manche du championnat du monde des rallyes 1975 départ : 8 novembre 1975 à Ajaccio arrivée : 9 novembre 1975 à Ajaccio distance : 1 340 km (dont 393 km sur 7 spéciales) - 10 spéciales initialement prévues (480 km), annulation des ES3 à 5 (route barrée) 2 étapes : 1 boucle nord Ajaccio - Bastia - Ajaccio et 1 boucle sud Ajaccio - Ajaccio surface : asphalte participants : 77 équipages au départ, 22 équipages classés à l'arrivée[21] Thérier (Alpine A310) part en trombe dans la très longue première spéciale (158 km). Il rattrape presque la Lancia Stratos de Sandro Munari, partie une minute plus tôt, lorsqu'il touche un parpaing, éclate deux pneus et est contraint à l'abandon. Munari mène la course mais sort de la route après la deuxième spéciale. Darniche, également sur Stratos, prend alors la tête, en bagarre avec la vaillante berlinette de Nicolas, revenue à cinq secondes du leader au cours de la deuxième étape. Darniche reprend alors une demi-minute d'avance lors de l'avant-dernière spéciale, s'assurant une sérieuse option sur la victoire. Toujours à la lutte, les deux protagonistes réalisent le même temps dans le dernier secteur chronométré. Darniche remporte donc son deuxième succès en Corse, devant un très méritant Nicolas. Belle troisième place pour le coupé Alfetta d'Andruet, vainqueur du groupe 2. Classement : Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) en 4h58’26’’ Jean-Pierre Nicolas - Vincent Laverne (Alpine A110 1800) à 32’’ Jean-Claude Andruet - Yves Jouanny (Alfa Romeo Alfetta GT) à 11’25’’ Jean-Pierre Manzagol - Jean-François Filippi (Alpine A110 1800) à 17’16’’ Jacques Henry - Maurice Gélin (Alpine A110 1800) à 21’15’’ Francis Vincent - Jacques Jaubert (Alpine A310) à 24’00’’ Michèle Mouton - Françoise Conconi (Alpine A110 1800) à 35’ Bernard Picone - Robert Cianelli (Alpine A110 1800) à 54’20’’ Henri Greder - « Céligny » (Opel Kadett GT/E) à 59’55’’ Hommes de tête : ES1 à 2 : Sandro Munari - Mario Mannucci (Lancia Stratos HF) ES3 à 10 : Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) Vainqueurs épreuves spéciales : Sandro Munari - Mario Mannucci (Lancia Stratos HF) : 2 spéciales Jean-Claude Andruet - Yves Jouanny (Alfa Romeo Alfetta GT) : 2 spéciales Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) : 2 spéciales Jean-Pierre Nicolas - Vincent Laverne (Alpine A110 1800) : 2 spéciales 20e édition (1976) [modifier] 9e manche du championnat du monde des rallyes 1976 départ : 6 novembre 1976 à Bastia arrivée : 7 novembre 1976 à Bastia distance : 1 319 km (dont 629.6 km sur 9 spéciales) 2 étapes : Bastia - Ajaccio et Ajaccio - Bastia surface : asphalte participants : 87 équipages au départ, 11 équipages classés à l'arrivée[22] A court de compétition cette saison, les Alpine A310 (Andruet, Ragnotti, Manzagol) ne peuvent rivaliser contre les Lancia Stratos, emmenées par Munari et Darniche. Malgré un beau départ d'Andruet qui parvient à se maintenir dans le sillage des deux Lancia en début d'épreuve, avant de renoncer boîte bloquée, la course se résume à un duel Munari - Darniche. Retardé par un tête-à-queue lors de la première spéciale, l'Italien prend la tête dès la seconde et accentue son avance jusqu'à Ajaccio, où il devance Darniche de 51 secondes. La deuxième étape est disputée en grande partie sous la pluie, Darniche refait rapidement son retard mais une pénalisation d'une minute (erreur de pointage) lui coûte la victoire. Pour 16 secondes, Munari remporte son deuxième Tour de Corse. Classement : Sandro Munari - Silvio Maiga (Lancia Stratos HF) en 8h23’55" Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) à 16" Jean-Pierre Manzagol - Jean-François Filippi (Alpine A310) à 25’19" Jean Ragnotti - Jacques Jaubert (Alpine A310) à 35’33" Jacques Alméras - Christian Delferrier (Porsche Carrera) à 55’15" Pierre-Louis Moreau - Patrice Baron (Alpine A110 1800) à 1h17’38" Daniel Rognoni - Gilbert Dini (Porsche 911 S) à 1h24’53" Jean-Charles Sévelinge - Joseph Sévelinge (Opel Kadett GT/E) à 1h32’36" Henri Greder - « Céligny » (Opel Kadett GT/E) à 1h42’33" Hannu Mikkola - Jean Todt (Peugeot 104 ZS) à 1h49’56" Claude Laurent - Jacques Marché (Peugeot 104 ZS) à 2h10'40" Hommes de tête : ES1 : Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) ES2 à 9 : Sandro Munari - Silvio Maiga (Lancia Stratos HF) Vainqueurs épreuves spéciales : Sandro Munari - Silvio Maiga (Lancia Stratos HF) : 5 spéciales Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) : 4 spéciales
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Le Tour de Corse, longtemps surnommé le « rallye des 10 000 virages », est une compétition automobile organisée par l'ASACC en Corse. La première édition, en 1956, a vu la victoire d'un équipage féminin (Thirion – Ferrier) sur une Renault Dauphine. En 1957, pour sa deuxième année, l'épreuve fait partie du Championnat de France Grand Tourisme[1]. Incontournable manche du Championnat de France des rallyes à partir de 1967, c'est aussi, de 1973 à 2008, la manche française du Championnat du monde des rallyes. Deux pilotes ont réalisé l'exploit de remporter toutes les spéciales du rallye : Bernard Darniche (en 1970) et Sébastien Loeb (en 2005). La période 1956-1966 : naissance d'une classique [modifier] Le Tour de Corse naît en 1956, tout comme la Renault Dauphine dont la maniabilité s'avère d'emblée une arme redoutable pour cette épreuve qu'elle inscrira quatre fois à son palmarès. On ne compte que 43 équipages au départ de la première édition, mais le rallye des 10 000 virages gagnera rapidement en notoriété au cours des dix années suivantes. 1re édition (1956) [modifier] départ : 17 novembre 1956 à Bastia arrivée : 18 novembre 1956 à Ajaccio distance : environ 1 000 km surface : asphalte participants : 43 équipages au départ, 17 équipages à l'arrivée[2] Très belle prestation des Dauphine, parfaitement préparées par la régie Renault (50 chevaux, boîte 5 vitesses), qui réalisent le doublé. Vainqueur du Tour de Belgique auto deux semaines auparavant, Gilberte Thirion devance une nouvelle fois ses adversaires masculins. Classement : Gilberte Thirion - Nadège Ferrier (Renault Dauphine spéciale) Maurice Michy - D. Rambaud (Renault Dauphine spéciale) Max Nathan - Schmitz (Porsche 356 Carrera) Michel Nicol - Roger de Lageneste (Alfa Romeo Giulietta SV) Georges Houel - Sacazan (Mercedes 300 SL) Hans-Joachim Walter - Traut (Porsche 356 Carrera) 2e édition (1957) [modifier] épreuve comptant pour le championnat de France de Grand Tourisme départ : 22 novembre 1957 à Bastia arrivée : 23 novembre 1957 à Ajaccio distance : environ 1 100 km surface : asphalte participants : 76 équipages au départ, 27 équipages à l'arrivée[3] Classement : Michel Nicol - Roger de Lageneste (Alfa Romeo Giulietta SV) Peingeon - Boitier (Porsche 356) Walter Strähle - Wencher (Porsche 356) Annie Soisbault - Germaine Rouault (Triumph TR3) Gérard Laureau - François Jaeger (DB) George - x (Alfa Romeo Giulietta SZ) 3e édition (1958) [modifier] épreuve comptant pour le championnat de France de Grand Tourisme départ : 8 novembre 1958 à Bastia arrivée : 9 novembre 1958 à Ajaccio distance : 1 186 km surface : asphalte participants : 66 équipages au départ, 25 équipages à l'arrivée[4] Parmi les favoris de l'épreuve, la météo étant clémente, on compte les Alfa Romeo de Nicol et de Lageneste ainsi que la Porsche de Buchet. La tombée de la brume rendant les routes glissantes aux alentours d'Ajaccio, c'est tout d'abord Nicol qui perd 30 minutes pour avoir heurté un rocher. Buchet victime d'ennuis mécaniques, de Lageneste prend une sérieuse option sur la victoire, mais un tête-à-queue à 80 km de l'arrivée lui coûte 7 minutes, laissant les Dauphine réaliser un joli tir groupé aux quatre premières places. Classement : Jacques Féret - Guy Monraisse (Renault Dauphine spéciale) Claude Storez - Maurice Foulgoc (Renault Dauphine Gordini) Jean Guichet - Robin (Renault Dauphine Gordini) Jean Vinatier - Roger Masson (Renault Dauphine Gordini) Pierre Orsini - Jean Canonici (Citroën ID19) Roger de Lageneste - Pierre Blanchet (Alfa Romeo Giulietta Veloce) 4e édition (1959) [modifier] épreuve comptant pour le championnat de France de Grand Tourisme départ : 21 novembre 1959 arrivée : 22 novembre 1959 distance : 1 187 km surface : asphalte participants : 61 équipages au départ, 20 équipages à l'arrivée (dont 11 classés)[5] Peu après le départ, brume et pluie rendent les routes très glissantes, causant de nombreux abandons. Très peu maintiennent les temps impartis, Orsini exploitant sa parfaite connaissance du terrain pour imposer sa Dauphine devant de Lageneste et Oreiller, tous deux sur Alfa Romeo. Classement : Pierre Orsini - Jean Canonici (Renault Dauphine spéciale) Roger de Lageneste - Henri Greder (Alfa Romeo Giulietta TI) Henri Oreiller - Fernand Masoero (Alfa Romeo Giulietta Veloce) Walter Strähle - Herbert Linge (Porsche 356) René Trautmann - Dassaud (Alfa Romeo Giulietta Veloce) Pierre Gelé - Auriacombe (Auto Union 1000) 5e édition (1960) [modifier] épreuve comptant pour le championnat de France de Grand Tourisme départ : 5 novembre 1960 à Bastia arrivée : 6 novembre 1960 à Bastia distance : 1 280 km surface : asphalte participants : 64 équipages au départ, 23 équipages à l'arrivée[6] Longtemps leader, de Lageneste (Alfa Romeo) est retardé par une sortie de route. Rolland prend alors la tête, mais la Porsche de Strähle-Linge prend finalement le dessus dans la dernière épreuve de classement. Classement : Walter Strähle - Herbert Linge (Porsche 356 Carrera) Jean Rolland - Gabriel Augias (Alfa Romeo Giulietta SV) Jean Guichet - G. Happel (Renault Dauphine Gordini) Roger de Lageneste - Henri Greder (Alfa Romeo Giulietta SS) Evertz - Trettau (Auto Union 1000) Lucien Bianchi - Ouvier (Simca Monthléry) 6e édition (1961) [modifier] épreuve comptant pour le championnat de France de Grand Tourisme départ : à Ajaccio arrivée : à Ajaccio distance : 1 270 km surface : asphalte et neige participants : 72 équipages au départ, 16 équipages classés à l'arrivée[7] Le départ est donné sous le soleil, mais la météo se dégrade très rapidement : pluie, vent violent (près de 170 km/h) et enfin la neige (50 cm au col du Vergio) déciment la course. Grâce à leur garde au sol, seules les Citroën DS de Trautmann et Lucien Bianchi passent, mais dans la descente les pilotes doivent encore dégager un arbre abattu par la tempête, et pointent hors-délais au contrôle d'Altone. Tous les équipages étant hors-course, l'épreuve est arrêtée, et le classement établi au contrôle précédent... Classement : René Trautmann - Jean-Claude Ogier (Citroën DS19) Lucien Bianchi - Georges Harris (Citroën DS19) Peter Ruby - Wolf-Dieter Mantzel (DKW Junior) Pierre Orsini - Jean Canonici (Renault Dauphine Gordini) Jean Rolland - Gabriel Augias (Alfa Romeo Giulietta SZ) Henri Greder - Alain Bertaut (Alpine) 7e édition (1962) [modifier] épreuve comptant pour le championnat de France de Grand Tourisme départ : 10 novembre 1962 à Bastia arrivée : 11 novembre 1962 à Bastia distance : 1 400 km surface : asphalte participants : 80 équipages au départ, 23 équipages classés à l'arrivée[8] Disputée sous une pluie incessante, l'épreuve consacre une nouvelles fois les Dauphine qui réalisent le triplé. Sur les 23 voitures à l'arrivée, 14 sont des Dauphine 1093. Seul pilote non pénalisé à l'arrivée, l'Ajaccien Pierre Orsini remporte son deuxième Tour de Corse, devançant Santonacci de 4 minutes. Classement : Pierre Orsini - Jean Canonici (Renault Dauphine 1093) Jacques Santonacci - Ninou Santonacci (Renault Dauphine 1093) Bernard Consten - Claude Le Guézec (Renault Dauphine 1093) Jean Rolland - Gabriel Augias (Alfa Romeo Giulietta SZ) 8e édition (1963) [modifier] épreuve comptant pour le championnat de France de Grand Tourisme départ : 9 novembre 1963 à Ajaccio arrivée : 10 novembre 1963 à Ajaccio distance : 1 311 km + 251 km sur 8 tronçons chronométrés (étapes spéciales) surface : asphalte participants : 72 équipages au départ, 19 équipages classés à l'arrivée[9] Le classement s'établit désormais par addition des pénalisations routières et des temps réalisés en épreuves spéciales. Orsini sur Alpine, premier leader, est rapidement éliminé. Richard (Porsche) lui succède mais abandonne vers la mi-course, laissant le commandement à la DS de Trautmann qui l'emporte devant l'impressionnante AC Cobra de Jo Schlesser. Classement : René Trautmann - Alexis Chabert (Citroën DS19) Jo Schlesser - Patrick Vanson (AC Cobra) Henri Greder - Greder (Ford Falcon) Guy Verrier - Johnny Rives (Citroën DS19) Bernard Consten - Claude Le Guézec (Lotus Elan) Claudine Bouchet - Lucette Pointet (Citroën DS19) 9e édition (1964) [modifier] épreuve comptant pour le championnat de France de Grand Tourisme départ : 7 novembre 1964 à Bastia arrivée : 8 novembre 1964 à Bastia distance : 1 300 km + 213,7 km sur 9 tronçons chronométrés (étapes spéciales) surface : asphalte participants : 79 équipages au départ, 8 équipages classés à l'arrivée[10] Pluie et brouillard pour cette édition 1964. Henri Greder (Ford Mustang) prend la tête au départ, mais rapidement les toutes nouvelles Renault 8 Gordini, avec Vinatier, Consten, Melot, Santonacci, Guichet et Féret démontrent leur potentiel. Après l'étape de La Porta, Melot est en tête, bientôt relayé par Vinatier. Retardé en début de course, Orsini (Alpine Renault) effectue une impressionnante remontée jusqu'à la première place, avant d'être exclu pour avoir manqué un contrôle. Vinatier l'emporte au final devant la très rapide Tubolare de Rolland. On trouve quatre R8 Gordini aux cinq premières places, un véritable exploit pour leur première course. Classement : Jean Vinatier - Roger Masson (Renault 8 Gordini 1100) Jean Rolland - Gabriel Augias (Alfa Romeo Giulia TZ) Jacques Féret - François Hoffmann (Renault 8 Gordini 1100) Bernard Consten - Claude Le Guézec (Renault 8 Gordini 1100) Hubert Melot - Jacques Pinelli (Renault 8 Gordini 1100) André Simon - Barthe (Ford Falcon) 10e édition (1965) [modifier] épreuve comptant pour le championnat de France de Tourisme, Grand Tourisme, Sport départ : 6 novembre 1965 à Ajaccio arrivée : 7 novembre 1965 à Ajaccio distance : 1 200 km + 166,2 km sur 5 tronçons chronométrés + 39,2 km d'épreuve de côte annexe (2 fois 19,6 km) surface : asphalte participants : 82 équipages au départ, 18 équipages classés à l'arrivée[11] Nouvelle performance des Renault 8 Gordini , avec une domination du Suédois Berndt Jansson qui effectue une magistrale démonstration, et relègue son coéquipier Orsini à près de 3 minutes peu avant la mi-course. Sa prestation prend fin lorsqu'il percute un rocher à 3 km de Valle d'Alesani. Orsini dispose alors d'une confortable avance, et, malgré deux crevaisons, gagne son troisième Tour de Corse avec plus de 3 minutes d'avance sur la berlinette de Mauro Bianchi. Classement : Pierre Orsini - Jean Canonici (Renault 8 Gordini 1300) Mauro Bianchi - Michel Gauvain (Alpine A110 1300) Jean Vinatier - François Hoffmann (Renault 8 Gordini 1100) Roger de Lageneste - Jacques Cheinisse (Alpine A110 1300) Charles Santonacci - Jacques Santonacci (Renault 8 Gordini 1100) Lucien Bianchi - Georges Harris (Alfa Romeo Giulia GTA)
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[b]Passer d’une Citroën C2 1.4 [/b] [b]Pack à une C2 de course voire une WRC, c’est possible. A condition de [/b] [b]disposer d’un certain budget.[/b] Vous en avez marre d’être la proie des radars ? Vous maîtrisez la vitesse ? Vous trouvez que vous avez un bon coup de volant, le sens de la trajectoire dans les virages serrés et rapides ? Bref, vous vous sentez l’âme d’un pilote avec votre Citroën C2 1.4 Pack. Pourquoi ne franchissez-vous pas le pas vers le rallye en louant une voiture de course ? Pareille initiative a un coût. Une bonne Peugeot 206 WRC au passé glorieux pour la marque française se négocie autour de 70 000 € pour participer à un rallye de championnat de France, près de 150 000 € à une manche européenne du championnat du monde. A l’achat, une WRC vaut environ 600 000 €. Son prix de revient est estimé au kilomètre à un peu plus de 150 €. Ah mais vous voulez rester fidèle à Citroën en attendant que le champion du monde 2004, Sébastien Loeb, cède le volant de sa Citroën Xsara WRC ? Cette année, seuls quelques privilégiés aguerris en disposent d’une "privée" en Mondial et alignent les valises d’euros. Citroën Sport dépenserait 200 000 € par course et pour une voiture. La marque aux chevrons propose une C2 Super 1600 équipée d’un moteur atmosphérique de 200 ch et avec des ailes gonflées. Ce bolide est en passe de remporter la catégorie Junior du Mondial (réservée aux jeunes de moins de 28 ans). Pour un rallye comptant pour le championnat d’Europe disputé sur asphalte en Grèce, par exemple, afin d’allier plaisir de piloter et côté exotique, il faut compter 40 000 € hors taxes, soit presque quatre fois le prix du neuf de votre C2 1.4 Pack, mais service compris chez un préparateur de haut niveau. Ce tarif comprend pour 22 000 €, la location (c’est le but quand même) et l’assurance (eh oui, la prise de risques est des deux côtés…) de la voiture, son carburant, la mise à disposition d’un lot de 30 jantes asphalte (s’il n’y en pas, comment roule la voiture ?), les pièces consommées pendant l’épreuve (si vous êtes en panne, vous ne restez pas en rade et c’est hors sortie de route – dans ce cas, c’est plus cher…) et stockées dans un camion d’assistance disposant du matériel nécessaire au bon fonctionnement de la voiture et dont se chargent quatre mécaniciens encadrés par un responsable de la structure, un ingénieur d’exploitation (il en faut un pour que l’auto bourrée d’électronique fonctionne au mieux) et un coordinateur logistique. Ce pack d’assistance est facturé 12 000 €. S’ajoutent encore la prestation logistique de l’ordre de 1 500 € (formalités douanières, préparation des plans d’assistance, prise de contact avec les organisateurs, gestion des pneumatiques et de l’équipe durant la course, réservation des avions) et les frais de transport pour 4 500 € (billets d’avion pour les membres de l’équipe, frais de route et de traversée bateau du camion). Les frais d’hébergement et de nourriture sont à compter en plus ainsi que la franchise de l’assurance (10 000 €) et les pneumatiques à déterminer selon le kilométrage d’épreuves chronométrées. Rassurez-vous : moins cher existe. En France, Renault, Peugeot et Citroën proposent chacun une formule de promotion à partir d’un produit de base qu’il faut équiper d’un kit rallye pour courir dans un calendrier de belles épreuves définies. Chaque place occupée au classement final est récompensée par une prime distribuée à chaque manche et en fin d’année : une bonne façon de s’autofinancer. Une C2 VTS transformée en voiture de rallye s’achète d’occasion entre 35 000 et 40 000 € (avec un stock de pneus) et se loue environ 7 000 € par course pour jouer la gagne. Pour encore moins cher, le premier niveau des rallyes, le régional, offre la possibilité de s’exprimer sur une quarantaine de kilomètres chronométrés. A vous de calculer le meilleur rapport prix/kilomètres parcourus.
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world series by renault 2010 à magny-cours
meph a répondu à un(e) sujet de meph dans Manifestations en tout genres
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Le rallye est un sport constitué d'autos très différentes ( Subaru, Peugeot, Coupés , Berlines etc ...) . Cette caractéristique fait que si celles ci étaient engagées dans une seule et même course comme en Formule 1 par exemple , elles seraient loin de faire jeu égal. c'est ainsi que pour laisser des chances équitables à chacun des groupes et des classes à l'intérieur de ces groupes ont été créés. On peut ainsi discerner le premier , le premier du groupe N du Groupe F etc ... Voici un tableau qui je l'espere vous permettra de mieux comprendre ce découpage et les caracteristiques des vehicules de chaque groupe ou classe . Le Groupe A [size=16]Il s'agit là de voitures de tourisme qui ont été produites à au moins 2500 exemplaires identiques en 12 mois consécutifs. Une WRC ( World Rallye Car) ( ex. : Peugeot 206 WRC, Mitsubishi Lancer WRC...) est une variante d'un modèle déterminé et homologuée en groupe A .Ces voitures font partie de la classe A8. Les voitures engagées dans ce groupe sont conçus dès l'origine pour le rallye . Le Groupe A est constitué de 4 classes differentes .[/size] Classe Cylindrée Exemples d'autos A8 Au dessus de 2000cm3 (limité à 2500cm3 en rallye regional ), sauf rallye du championat de France Terre et les voitures du groupes FA . ( les voitures possedent un turbo sont affectées d'un coefficient ( 1,7 )) . Entres entrent donc presque toutes dans cette classe . BMW M3, Subaru Impreza, Lancia Delta , Toyota celica , toutes les WRC. A7 De 1600cm3 à 2000cm3 Megane Maxi, Clio Williams, 306 S16, 306 Maxi ,et toutes les Kit-Car 2.0l ... A6 De 1400cm3 à 1600cm3 Citroën Saxo Kit-Car et VTS, Peugot 106 Kit-car et Maxi , Rallye, S16, Ford Puma Kit-Car, et toutes les Super 1600 ... A5 De 1200cm3 à 1400cm3 Peugeot 106 Kit-Car, XSI, 205 Rallye, Citroën AX GTI, Fiat Cinquecento ... Le Groupe N Ces autos de tourisme de grande production devront avoir été produites à au moins 2500 exemplaires identiques en 12 mois consécutifs et homologuées par la FIA en Voitures de Tourisme ( Groupe A). A partir de 2001 les voitures du groupe N se rapprochent en de nombreux points du groupe A, il y a donc beaucoup plus de liberté pour les concurents afin de faire evoluer les vehicules . Classe Cylindrée Exemples d'autos N4 Au dessus de 2000cm3 Mitsubishi Lancer EVO , Ford Escort et Sierra Cosworth, Subaru Impreza WRX...N3 De 1600cm3 à 2000cm3 Clio williams,16S, RS, Honda Integra, Peugeot 306 S16, ...N2 De 1400cm3 à 1600cm3 Peugeot 106 Rallye, 205 GTI 1600,106 S16,rallye , Opel Corsa GSI, Citroën Saxo VTS, Golf GTI 1600.N1 Jusqu'à 1400cm3 Citroën AX Sport, GTI , Peugeot 106 XSI, 205 Rallye... Le Groupe F Le groupe F correspond à des véhicules à deux roues motrices (traction ou propulsion) ayant été homologuées par la FIA avant le 31/12/91 et qui appartenaient aux groupes N, A, B . Le groupe F ne sera plus homologué à partir du 31 decembre 2004 pour officielement des raisons de sécurité . Classe Cylindrée Exemples d'autos F19 Au dessus de 2000cm3 Porsche 911, Renault 5 Turbo, Turbo2,, 11 Turbo,BMW 320, Opel Manta 240 et 400, Kadett GTE, Ford Escort RS 2000 ...F18 De 1600cm3 à 2000cm3 Peugeot 205 16S, Talbot Samba Rallye, Alpine A 110, Opel kadett GTE, Ford Escort RS2000, Rallye 2 ...F17 De 1300cm3 à 1600cm3 Talbot Samba Peugeot 205 16S, Rallye 3, Alpine A 110, Citroën Visa 1000 ... F16 De 1150cm3 à 1300cm3 Talbot Samba Rallye, Rallye 3, Citroën AX Sport, Visa, Peugeot 205 GTI, Alpine A110 ...F15 En dessous de 1150 cm3 Talbot Samba Rallye 1100, A112 ABARTH, Peugeot 104 ZS, Citroën Visa chrono et GTI , , ... Le Groupe F2000 Ce groupe vient d'etre créé tout recement : en l'an 2000 . Il porte ce nom car il s'agit du Groupe F du nouveau millenaire . Dans ce groupe , la cylindrée ne doit pas excéder les 2000cm3. La transmission intégrale est interdite . Ce groupe est très ouvert puisque les autos ayant anciennement appartenues aux groupes FN, FA, et B. Classe Cylindrée Exemples d'autos F2000 - 14 De 1600cm3 à 2000cm3 BMW 318 i et Ti Compact, Peugeot 205 Gentry,309 GTI et GTI 16S, Renault Clio RSI et RT, R5 GT turbo, ALFA 145 ...F2000 - 13 De 1400cm3 à 1600cm3 Peugeot 205 GTI 1600, 106 XSI, Honda Civic 16S, VW Golf GTi, Opel Tigra 1,6i 16V, Fiat Punto Sporting, 306 XS, 106 Griffe, 106 XS ...F2000 - 12 De 1150cm3 à 1400cm3 Peugeot 106 Maxi, XS, XT, XR, 205 Rallye, AX Sport, Clio S , 205 XR , Opel Tigra ...F2000 - 11 En dessous de 1150cm3 Dans cette classe , chaque pilote peut présenter la voiture de son choix . La seule condition est que l'auto soit commercialisée depuis plus de 5 ans.Peugeot 106 XR, 205 XR, 205 Junior, AX, Renault Twingo , 205 XT Autobianchi A112 ...