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Principales victoires [modifier] 1939 : Grand Prix des Frontières 1947 : Grand Prix d'Avignon 1949 : Circuit automobile des Remparts à Angoulême 1950 : Grand Prix de Genève en catégorie F2 sur le Circuit des Nations 1951 : Grand Prix d'Albi 1952 : Grand Prix de Caen 1953 : Grand Prix d'Albi 1954 : 24 heures du Mans 1954 : Grand Prix de Caen 1954 : Grand Prix de Buenos Aires 1954 : Grand Prix de Rouen 1955 : Grand Prix de Monaco 1958 : Grand Prix de Monaco 1958 : Grand Prix de Pau 1959 : Grand Prix de Pau 1962 : Grand Prix de Pau Bibliographie [modifier] Maurice Trintignant et Jean Reschofsky (illustrateur) , Pilote de courses, Bibliothèque verte, Hachette, 1957 ; réédition augmentée en 1958. Ce livre raconte ses débuts en course automobile, son accident à Berne, sa rencontre avec Jean-Pierre Wimille, ses premières courses après-guerre, et en détails l'épreuve de Monaco en 1955. Sont également évoqués son accident à Monza, la mort d'Alberto Ascari, la catastrophe des 24 Heures du Mans 1955. Le livre s'achève sur l'espoir suscité par la nouvelle Bugatti, de nombreuses anecdotes sur la Scuderia Ferrari. Réédité avec des ajouts, le livre est un succès de la collection et est maintenu au catalogue jusque vers 1980. C'est un des rares livres français (hors documentaire) pour la jeunesse consacré au sport automobile. Maurice Trintignant, Comment conduire sa voiture, Hachette, 1967. Un manuel de conseils aux automobilistes. Ce livre est un témoignage frappant de l'évolution des mentalités, Maurice Trintignant n'hésitant pas à sous-titrer son premier chapitre : « Pour rouler prudemment, roulez rapidement. ».
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Résultats en championnat du monde de Formule 1 [modifier] 15 saisons de Grand Prix de Formule 1. 81 Grands Prix. 2 victoires. 1 meilleur tour. 10 podiums. 78 tours et 261 km en tête SaisonÉcurieChâssisMoteurPneusGP disputésPoints inscritsClassement1950Equipe GordiniGordini T15Gordini 4 en ligne compresséEnglebert20n.c.1951Equipe GordiniGordini T15Gordini 4 en ligne compresséEnglebert30n.c.1952Equipe Gordini Ecurie RosierGordini T15 Gordini T16 Ferrari 166Gordini 4 en ligne compressé Gordini 6 en ligne Ferrari V12Englebert Englebert Pirelli5216e1953Equipe GordiniGordini T16Gordini 6 en ligne compresséEnglebert8411e1954Scuderia Ferrari Ecurie RosierFerrari 625Ferrari 4 en lignePirelli8174e1955Scuderia FerrariFerrari 625 Ferrari 625 Ferrari 555Ferrari 4 en ligneEnglebert611,334e1956Vandervell Products Ltd Automobiles BugattiVanwall VW2 Bugatti T251Vanwall 4 en ligne Bugatti 8 en lignePirelli Englebert50n.c.1957Scuderia FerrariFerrari 801Ferrari V8Englebert3512e1958Rob Walker Racing Team Scuderia Centro Sud Owen Racing OrganisationCooper T45 Cooper T45 Maserati 250F BRM P25Climax 4 en ligne Climax 4 en ligne Maserati 6 en ligne BRM 4 en ligneDunlop Dunlop Pirelli Dunlop9127e1959Rob Walker Racing TeamCooper T51Climax 4 en ligneDunlop8195e1960Rob Walker Racing Team Scuderia Centro Sud David Brown CorporationCooper T51 Cooper T51 Aston Martin DBR5Climax 4 en ligne Maserati 4 en ligne Aston Martin 6 en ligneDunlop60n.c.1961Scuderia SerenissimaCooper T51Maserati 4 en ligneDunlop50n.c.1962Rob Walker Racing TeamLotus 24Climax V8Dunlop60n.c.1963Reg Parnell Racing Scuderia Centro SudLotus 24 Lola Mk4A BRM P57Climax V8 Climax V8 BRM V8Dunlop30n.c.1964PrivéBRM P57BRM V8Dunlop4216e
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Pilote de Formule 1 [modifier] En 1950, il rejoint l'élite des pilotes en prenant part aux premières éditions du championnat du monde de Formule 1. Ses premières saisons sont décevantes en raison du manque de performances des Simca-Gordini qui ne peuvent pas rivaliser avec les puissantes Alfa Romeo et Ferrari. Il remporte toutefois quelques épreuves hors-championnat du monde à Genève en 1950 et à Albi en 1950 ou monte sur le podium comme à Aix les Bains. Il court pourAmédée Gordini jusqu'en 1953. Il y a d'ailleurs une polémique sur le nombre de Grands Prix effectués en championnat pour cette équipe. Si on se réfère aux spécialistes de l'époque Gérard Crombac et Christian Huet, Jean Behra aurait effectivement remplacé (sans être inscrit ni crédité) Maurice Trintignant lors du Grand Prix d'Italie 1951[2]. D'après Gérard Crombac : "Trintignant, victime d'une indigestion, était remplacé par Behra. Gordini s'était pourtant bien gardé d'en prévenir les organisateurs, on aurait diminué sa prime de départ[3]."En 1954, Maurice Trintignant rejoint Ferrari avec qui il remporte les 24 heures du Mans (associé à Jose-Froilan Gonzalez. (Le Mans 1954) ainsi que le Grand Prix de Buenos Aires 1954 (hors championnat du monde). Très régulier, il termine quatrième du championnat, notamment grâce une deuxième place en Belgique et une troisième place en Allemagne[4].En 1955, Maurice Trintignant entre dans la légende de la course automobile française en devenant le premier pilote français à remporter un Grand Prix du championnat du monde de Formule 1 en s'imposant au Grand Prix de Monaco le 22 mai 1955 au volant de sa Ferrari(GP de Monaco 1955). Il termine une nouvelle fois quatrième du championnat.En 1956 il signe chez Vanwall. Il pilote également la Bugatti T251 au Grand Prix de France, mais ce retour à la compétition de la prestigieuse marque se révèle très décevant. Il revient chez Ferrari dès 1957.En 1958 Rob Walker l'engage dans son écurie qui engage des Cooper-Climax aux côtés de Stirling Moss. Il réédite sa performance de 1955 en remportant le Grand Prix de Monaco quelques semaines après la victoire de son coéquipier Stirling Moss au Grand Prix automobile d'Argentine. (Trintignant sur Cooper T43 à Silverstone 1958). Il reste dans cette écurie la saison suivante, terminant cinquième du championnat 1959, manquant de peu la victoire lors de la dernière épreuve aux États-Unis, terminant à six dixièmes de seconde de Bruce McLaren[3].En 1960, il court principalement pour la Scuderia Centro Sud sur Cooper, disputant également le Grand Prix de Grande-Bretagne sur Aston Martin. En 1961, il rejoint la Scuderia Serenissima, engageant également une Cooper[3].Il effectue la saison 1962 chez Rob Walker Racing, sur Lotus. Profondément marqué par l'accident de Moss à Goodwood à Pâques, il n'a plus le cœur à courir au sein de cette écurie les saisons suivantes, effectue en 1963 deux Grands Prix pour Reg Parnell Racing (sur Lola puis Lotus), un sur la BRM P57 de la Scuderia Centro Sud, et termine sa carrière en F1 avec une BRM V8 en 1964, signant une cinquième place en Allemagne sur le Nürburgring[3]. Retraite dans le Sud [modifier] Il se retire à Vergèze à 20 km de Nîmes dans le Gard, où il est vigneron. (Enzo Ferrari le surnomme affectueusement le " Marchand de pinard " en référence à ses premiers pas en tant que viticulteur). Trintignant fut d'ailleurs maire de cette commune de 1958 à 1964.Il refait quelques apparitions dans les années 1970 et années 1980 au volant de Simca 1000 rallye avec le Star Racing Team et dans des courses historique pour le spectacle jusque dans les années 1990 pour faire revivre le lustre des courses des années 1950. Il parraine le jeune pilote de sa région d'Avignon Jean Alesi et son neveu l'acteur Jean-Louis Trintignant qui s'essaie un temps aux courses de voiture en tant que pilote professionnel.Maurice Trintignant décède dans la nuit du 13 février 2005 à l'hôpital de Nîmes à l'âge de 87 ans. Le samedi 30 octobre 2010, la ville de Vergèze inaugure une sculpture en bronze du pilote et de sa Bugatti Type 51[5] .
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En 1938, âgé de 21 ans, il débute sa carrière de pilote le 10 avril en terminant 5e du Grand Prix de Pau sur une Bugatti Type 51 de 2,3 litres de cylindrée (le modèle même avec lequel son frère Louis s'est tué).En 1939, il remporte sa seconde course, toujours sur Bugatti,le Grand Prix des Frontières le 28 mai à Chimay en Belgique.De 1947 à 1948, après avoir arrêté les courses durant la Seconde Guerre mondiale, il court successivement avec Bugatti, Amilcar, Delage puis Simca-Gordini opposé aux pilotes de légende de l'époque Jean-Pierre Wimille, Giuseppe Farina, Luigi Villoresi, Louis Chiron, Alberto Ascari,... En 1948, Maurice Trintignant est victime d'un accident sur sa Simca-Gordini pendant les essais du Grand Prix de Reims. Amédée Gordini fait alors appel à un Argentin débutant qui vient d'arriver en Europe pour le remplacer, Juan Manuel Fangio, qui fait ses débuts sur sa voiture au Grand Prix automobile de France à Reims en 1948 et deviendra cinq fois champion du monde de Formule 1 entre 1951 et 1957.Le 4 juillet 1948, Maurice Trintignant est victime d'un terrible accident au Grand Prix automobile de Suisse au 4e tour après un départ en tête et alors qu'il est 4e. Il est déclaré cliniquement mort durant 1min 15 puis revient à la vie après une semaine de coma. Trintignant est grièvement blessé à la rate et a perdu quatre dents. En 1949, il reprend le volant d'une Simca-Gordini et remporte le Circuit automobile des Remparts à Angoulême en Poitou-Charentes. Moteur de Bugatti Type 37 Grand Prix
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Maurice Trintignant surnommé Pétoulet (30 octobre 1917 à Sainte-Cécile-les-Vignes - 13 février 2005 à Nîmes) est un pilote de course automobile français. Il est le premier français de l'histoire de la Formule 1 à gagner un Grand Prix (Grand Prix de Monaco le 22 mai 1955, au volant de sa Ferrari 625). Il était le seul pilote français à courir en Formule 1 entre 1959 et 1964. Il a pris part à 81 Grands Prix de Formule 1 (en excluant le Grand Prix d'Italie 1951[1]) pour 89 engagements, décroché 2 victoires et 10 podiums. Ses meilleurs classements au championnat sont une 4e place en 1954 et 1955 (accompagné de son petit ours en peluche fétiche) et 5e en 1959. En 27 ans de carrière, Trintignant a pris part à 324 départs, toutes disciplines confondues. Son bilan est de 44 succès pour 124 abandons. Il est l'oncle du comédien Jean-Louis Trintignant. Maurice Trintignant est le petit dernier des quatre fils d'un propriétaire de vignobles, tous passionnés de courses automobiles qui courent sur Bugatti.En 1933, son frère Louis meurt en course au Grand Prix de Picardie à Péronne. Maurice, qui n'a alors que 16 ans, veut malgré tout devenir lui aussi pilote de course automobile professionnel . Bugatti Type 51 Grand Prix de 1933
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Charles Pozzi, de son vrai prénom Carlos Alberto, né le 27 août 1909 à Paris et mort le 28 février 2001 à Levallois-Perret, Hauts-de-Seine, France, a été : Pilote automobile[1], Directeur et propriétaire de l'écurie de course Charles Pozzi [2], Homme d'affaires dans le domaine automobile étant entre autres le concessionaire et distributeur de la marque Ferrari pour la France[3]. Principaux résultats du pilote automobile [modifier] CatégorieDateEpreuveEcurieAutoPositionRéglt. A-Gavr.-465e Grand Prix de NiceEcurie FranceDelahaye 135S8Réglt. A-Gmai-461er Grand Prix du ForezEcurie FranceDelahaye 135CS7Réglt. A-Gjuin-461re Coupe René le BègueEcurie FranceDelahaye 135CS11Réglt. A-Gjuil.-462nd Grand Prix de Bourgogne - DijonEcurie FranceDelahaye 135CS4Réglt. A-Gjuil.-461er Prix des 24 heures du Mans - NantesEcurie FranceDelahaye 135CS5Réglt. A-Gaoût-461er Circuit des Trois Villes - RoubaixEcurie FranceDelahaye 135CS7Réglt. A-Gfevr.-47Grand Prix de StockholmEcurie FranceDelahaye 135CS5Réglt. A-Gjuin-473e Grand Prix de NimesEcurie FranceDelahaye 135CS5Réglt. A-Gjuil.-4716ème Grand Prix de la Marne - ReimsEcurie FranceDelahaye 135CS7Formule 2juil.-479ème Grand Prix d´AlbiPrivéDelahaye 135CS3Réglt. A-Gjuil.-471er Grand Prix de la Ville de NicePrivéDelahaye 135CS5Réglt. A-Gaoût-472nd Grand Prix d´AlsacePrivéTalbot-Lago T150C Spéciale5Réglt. A-Gsept.-4718e Gran Premio d´ItaliaPrivéDelahaye 135CS7Réglt. A-Gsept.-4734e Grand Prix de l´ACFPrivéDelahaye 135CS5Réglt. A-Gnov.-474e Coupe du SalonPrivéDelahaye 135CS3Réglt. A-Gmars-488e Grand Prix Automobile de PauPrivéTalbot-Lago T150C4Réglt. A-Gmai-482nd Grand Prix de ParisPrivéDelahaye 135S11Réglt. A-Gjuil.-488e Grand Prix de SuissePrivéTalbot-Lago T26SS7Réglt. A-Gjuil.-4835e Grand Prix de l´ACFPrivéTalbot-Lago T26SS10Réglt. A-Gaoût-4936e Grand Prix de l´ACFPrivéDelahaye 135CS1Réglt. A-Goct.-496e Coupe du SalonPrivéDelahaye 135CS4Formule 1juil.-5037e Grand Prix de l´ACFEcurie Charles PozziTalbot-Lago T26C6Endurancejuin-5321e Grand Prix des 24 heures du MansAutomobiles Talbot DarracqTalbot-Lago T26GS8Note: Grand Prix de L'ACF résultat obtenu en partageant le volant avec Louis Rosier 1947, participe aux: Grand Prix de Pau, Grand Prix Automobile de Marseille, Circuit automobile des Remparts à Angoulême, Circuit automobile de Comminges à Saint Gaudens, Grand Prix automobile de Nîmes. 1948, participe au Grand Prix des Nations - Genève, 1949, participe au Grand Prix Automobile de Pau, 1952, gagne les 12 heures de Casablanca[4], 1953, gagne la première place des 12H de Hyères en catégorie 2l[5] et 3e place au classement géneral, la seconde place des 12H de Reims en catégorie 2l et 6e place au classement général. Pour ces deux épreuves il court sur la Ferrari 166MM Berlinetta Vignale qui appartient à son coéquipier François Picard. la troisième place aux 12 Heures d'Agadir sur une Lancia Aurelia 1954, termine : les 12 heures de Hyères en 2e position avec une Ferrari 500 Mondial[6], les 12 heures de Reims en 9e position avec la même voiture. la Course de côte de Planfoy.
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1940 Champion d'Argentine de Turismo Carretera 1941 Champion d'Argentine de Turismo Carretera 1948 Vice-champion d'Argentine de Formule Libre 1949 Vice-champion d'Argentine de Formule Libre et de Turismo Carretera 1950 Vice-champion du Monde des pilotes de Formule 1, vice-champion d'Argentine de Formule Libre (Alfa Romeo 158) 1951 Champion du Monde des pilotes de Formule 1, vice-champion d'Argentine de Formule Libre (Alfa Romeo 159) 1952 Champion d'Argentine de Formule Libre (Maserati) 1953 Vice-champion du Monde des pilotes de Formule 1 (Maserati A6GCM) 1954 Champion du Monde des pilotes de Formule 1 (Maserati 250F et Mercedes-Benz W196) 1955 Champion du Monde des pilotes de Formule 1 (Mercedes-Benz W196) 1956 Champion du Monde des pilotes de Formule 1 (Ferrari D50), vainqueur des 12 heures de Sebring 1957 Champion du Monde des pilotes de Formule 1 (Maserati 250F), vainqueur des 12 heures de Sebring 24 victoires en Formule 1 pour 51 Grand Prix disputés, performance remarquable qui lui permet de détenir toujours aujourd'hui le meilleur classement à la moyenne avec 47,06% devant Alberto Ascari (40,63%) et Michael Schumacher (36,55%).
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Résultats aux 24 heures du Mans [modifier] AnnéeVoitureÉquipeÉquipierRésultat1950Simca-Gordini T15SAutomobiles GordiniJosé Froilán GonzálezAbandon1951Talbot-Lago T26GSLouis RosierLouis RosierAbandon1953Alfa Romeo 6CAlfa RomeoOnofre MarimónAbandon1955Mercedes-Benz 300 SLRDaimler-Benz A.G.Stirling MossAbandonPour l'anecdote, aux essais de l'édition 1957, Fangio, simplement venu au titre de suppléant n°1 de l'équipe Maserati, bouclera le meilleur temps des essais à 203,530km/h de moyenne au volant du spider 450S[8]...
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Victoires en championnat du monde de Voitures de Sport[7] [modifier] #AnnéeEpreuveMancheÉcurieVoitureCoéquipier11953Carrera Panamericana07/07Scuderia LanciaLancia D24Gino Bronzoni2195612 heures de Sebring02/05Scuderia FerrariFerrari 860 MonzaEugenio Castellotti3195712 heures de Sebring01/07MaseratiMaserati 450SJean Behra
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Victoires en Championnat du monde de Formule 1 [modifier] #AnnéeMancheGrand PrixCircuitÉcurieVoiture1195002/07MonacoMonacoAlfa Romeo1582195005/07BelgiqueSpa-FrancorchampsAlfa Romeo1583195005/07FranceReims-GueuxAlfa Romeo1584195101/08SuisseBerne-BremgartenAlfa Romeo1595195104/08FranceReims-GueuxAlfa Romeo1596195108/08EspagneBarcelone-PedralbesAlfa Romeo1597195309/09ItalieMonzaMaseratiA6GCM8195401/09ArgentineBuenos-AiresMaserati250F9195403/09BelgiqueSpa-FrancorchampsMaserati250F10195404/09FranceReims-GueuxMercedes-BenzW19611195406/09AllemagneNürburgringMercedes-BenzW19612195407/09SuisseBerne-BremgartenMercedes-BenzW19613195408/09ItalieMonzaMercedes-BenzW19614195501/07ArgentineBuenos-AiresMercedes-BenzW19615195504/07BelgiqueSpa-FrancorchampsMercedes-BenzW19616195505/07Pays-BasZandvoortMercedes-BenzW19617195507/07ItalieMonzaMercedes-BenzW19618195601/08ArgentineBuenos-AiresFerrariD5019195606/08Grande BretagneSilverstoneFerrariD5020195607/08AllemagneNürburgringFerrariD5021195701/08ArgentineBuenos-AiresMaserati250F22195702/08MonacoMonacoMaserati250F23195704/08FranceRouen-les-EssartsMaserati250F24195706/08AllemagneNürburgringMaserati250F
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Résultats en championnat du monde de Formule 1 [modifier] SaisonEcurieChâssisMoteurPneusGP disputésVictoiresPole positionsRecords du tourPoints inscritsClassement1950Alfa RomeoAlfa Romeo 158Alfa Romeo 8 en ligne compresséPirelli6343272e1951Alfa RomeoAlfa Romeo 159Alfa Romeo 8 en ligne compresséPirelli734537Champion1952MaseratiMaserati A6GCMMaserati 6 en lignePirelli00000n.c.1953MaseratiMaserati A6GCMMaserati 6 en lignePirelli812229,52e1954Maserati Mercedes BenzMaserati 250F Mercedes W196Maserati 6 en ligne Mercedes 8 en lignePirelli Continental865357,14Champion1955Mercedes BenzMercedes W196Mercedes 8 en ligneContinental643341Champion1956FerrariFerrari D50Ferrari V8Englebert736433Champion1957MaseratiMaserati 250FMaserati 6 en lignePirelli744246Champion1958Novi Auto Air Conditioner PrivéKurtis-Kraft 500F Maserati 250FNovi 8 en ligne compressé Maserati 6 en lignePirelli2011714e
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1958 : Fin de carrière [modifier] En 1958 Fangio qui est âgé de 47 ans décide de ne pas défendre son titre et de se retirer progressivement du haut niveau: « J’ai réalisé toutes mes ambitions. La couronne mondiale était mon plus grand rêve. Après mes deux premiers titres, il me semblait logique d’essayer d’en décrocher un troisième. Le cinquième me persuada qu’il était temps de passer la main. ». Il est également encouragé dans sa décision par le semi-retrait de Maserati, en proie à de grandes difficultés financières.Il se contente de participer cette année à deux épreuves du championnat du monde: le Grand Prix d'Argentine en début de saison sur une Maserati engagée sous les couleurs de l'Automobile Club d'Argentine (il termine 4e), puis le Grand Prix de France à Reims, là où sa carrière internationale avait débuté 10 ans plus tôt. Retardé par des ennuis d'embrayage, il doit à nouveau se contenter d'une modeste quatrième place. Par respect envers le plus grand pilote de son temps, le vainqueur du jour Mike Hawthorn refusera de lui infliger un tour de retard en fin de course. Interrogé sur son attitude par les journalistes, Hawthorn répondra simplement:« On ne prend pas un tour à cet homme-là. » Marqué par l'accident mortel de son ancien équipier Luigi Musso, le déroulement de la course conforte Fangio dans son choix de mettre un terme à sa carrière.Entre le Grand Prix d'Argentine et le Grand Prix de France, Fangio avait disputé des épreuves dans diverses catégories. Citons notamment sa participation avortée aux 500 Miles d'Indianapolis (il renonce dès les essais, s'estimant insuffisamment performant) ou encore sa participation rocambolesque au Grand Prix de La Havane à Cuba (dispute en catégorie Sport). Pris en otage par des rebelles castristes le 26 février, il est libéré sans heurt le lendemain de la course. Faisant référence au carambolage mortel ayant marqué l'épreuve, Fangio dira plus tard: « Cet évènement m'a peut-être sauvé la vie »De retour en Argentine où il se consacre à sa famille et à ses affaires, Fangio restera jusqu'à sa mort un observateur avisé de l'évolution de la Formule 1, nouant notamment des contacts privilégiés avec le pilote brésilien Ayrton Senna. Jusqu'au début des années 1990, et malgré un pontage cardiaque en 1982, il participait régulièrement en Argentine mais aussi en Europe à des manifestations de voitures historiques.Âgé de 84 ans, il décède le 17 juillet 1995 à Buenos Aires suite à une crise cardiaque associée à une pneumonie. L'Argentine décrète alors trois jours de deuil national pour son quintuple champion du monde et héros national. Divers [modifier] Malgré son palmarès et son talent, Fangio a couru pendant toute sa carrière sans avoir le permis de conduire. Il ne l'a obtenu qu'en 1961, plusieurs années après sa retraite. Le nom Fangio a fait son retour sur les circuits dans les années 1980 et 1990. Le neveu du quintuple champion du monde, appelé Juan Manuel Fangio II, s'est notamment mis en évidence en Amérique du Nord, en devenant l'un des meilleurs pilotes du championnat d'Endurance IMSA et en remportant lui aussi les 12 heures de Sebring. En France et en Belgique francophone, l'expression « se prendre pour Fangio » ou « faire le Fangio » signifie soit « conduire comme un chauffard », soit « rouler de manière sportive »[6]. Citations [modifier] Enzo Ferrari : « Je le vis pour la première fois au printemps 1949 sur l'autodrome de Modène. Il y avait d'autres pilotes mais je finis par garder les yeux sur lui. Il avait un style insolite : il était le seul à sortir des virages sans raser les bottes de paille à l'extérieur. Je me disais : cet Argentin est vraiment fort, il sort comme un bolide et reste au beau milieu de la piste!! Quant à l'homme, je ne parvins jamais à le cerner vraiment. Manuel Fangio est resté pour moi un personnage indéchiffrable ... »
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1956 : Quatrième titre amer chez Ferrari [modifier] La Ferrari D50 de la saison 1955 A l'issue de la saison 1955, Mercedes annonce son retrait du sport automobile. Une décision qui doit beaucoup au drame des 24 heures du Mans mais aussi au sentiment pour la firme à l'étoile de n'avoir plus rien à prouver en sport automobile après deux saisons de domination sans partage en Formule 1. À 44 ans, Fangio estime qu'il est peut-être également temps pour lui de tirer sa révérence au sommet et envisage sérieusement d'arrêter la Formule 1. Mais c'est sans compter sur le renversement en septembre 1955 du général Perón. Même si Fangio a toujours su éviter de se faire instrumentaliser par la propagande péroniste, il est de notoriété publique qu'il est un des "protégés" du président déchu, et de ce fait, il craint que ses biens en Argentine ne lui soient confisqués par les nouveaux dirigeants. Ce sentiment l'incite à poursuivre sa carrière au plus haut niveau, afin de se mettre à l'abri du besoin. Il parvient à négocier un juteux contrat avec Ferrari (qui sort d'une saison 1955 ratée, mais qui a récupéré les Lancia D50 au potentiel si prometteur).Victorieux du Grand Prix d'Argentine (victoire partagée avec Luigi Musso puisque Fangio a été victime d'ennuis d'alimentation sur sa propre voiture), Fangio termine ensuite deuxième du Grand Prix de Monaco, cette fois en partageant les points avec Peter Collins qui lui a cédé sa voiture à contre-cœur après que l'Argentin eut endommagé la sienne contre les trottoirs de la Principauté, conséquence d'un pilotage approximatif, inhabituel chez l'Argentin. Les malheurs de Fangio se poursuivent à Spa, où sa transmission le trahit alors qu'il est en tête, puis à Reims, où il est retardé par une fuite d'huile et doit se contenter de la quatrième place. Les ennuis mécaniques à répétition rencontrés par Fangio empoisonnent progressivement ses rapports avec Enzo Ferrari, qu'il accuse ouvertement de favoriser au championnat le jeune Peter Collins. De son côté, Ferrari pointe du doigt les insuffisances de Fangio (notamment sa course ratée de Monaco) et réfute les accusations implicites de "sabotage" en rappelant que depuis le début de saison, l'Argentin a bénéficié à deux reprises des consignes de course.La sulfureuse ambiance s'apaise à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne, que Fangio remporte avec brio, avant d'enchaîner par un nouveau succès au Nürburgring. Propulsé largement en tête du championnat du monde avant d'aborder l'ultime manche en Italie, Fangio ne compte plus que deux adversaires: son coéquipier Collins, et le Français Jean Behra. L'abandon de Fangio sur bris de direction est une véritable aubaine pour Collins, qui n'est toutefois pas en position d'être titré. Le Britannique va même jusqu'à renoncer volontairement à ses maigres chances d'être titré en s'arrêtant aux stands pour "partager" sa voiture avec Fangio, lequel décroche donc son quatrième titre mondial.Malgré ce nouveau titre, les tensions entre Fangio et la direction de Ferrari ont atteint un point de non retour et les deux parties se séparent sans regrets en fin d'année. 1957 : Derniers exploits et cinquième titre [modifier] La Maserati 250F de Fangio (version 1957) En 1957, Fangio retourne chez ses amis de l'écurie Maserati, où il retrouve la 250F. Annoncé sur le déclin après sa campagne 1956, Fangio se charge de remettre les choses en place en dominant les débats tout au long de l'année. Il s'impose en Argentine, à Monaco, à Rouen (malgré des pneus usés jusqu'à la corde qui l'obligent au grand plaisir des spectateurs à une démonstration de pilotage en glissade dans la vertigineuse descente du Nouveau-Monde - Fangio dira alors que sa monoplace était plus efficace ainsi qu'avec des pneus neufs[5]). Contraint à l'abandon en Angleterre, il reprend sa marche triomphale en signant, le 4 août 1957, sur le toboggan du Nürburgring, ce qui reste encore de nos jours considéré comme l'un des plus beaux exploits de l'histoire de la Formule 1. Retardé de près de 45 secondes à la mi-course suite à un ravitaillement cafouilleux, il entreprend une remontée d'anthologie sur les pilotes Ferrari Mike Hawthorn et Peter Collins. Au prix d'une prise de risque de tous les instants et battant 8 fois de suite son propre record du tour, il parvient à revenir sur les « échappés » et à les dépasser dans le 21° et avant-dernier tour de la course. Au soir de ce Grand Prix d'Allemagne d'anthologie, à l'issue du duquel il a obtenu la 24e (et dernière) victoire en championnat du monde de sa carrière, Juan Manuel Fangio obtient — alors qu'il reste encore deux courses à disputer — son cinquième titre (dont quatre consécutifs) de Champion du monde de Formule 1. Deux deuxièmes places à Pescara et à Monza viendront compléter une saison triomphale.
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1954-1955 : La domination Mercedes [modifier] Juan Manuel Fangio en 1986 au volant de la Mercedes-Benz W196 double championne du monde en 1954 et 1955 A l'issue de la saison 1953, Juan Manuel Fangio est contacté par Mercedes-Benz, qui envisage de profiter du changement de règlement technique (retour à la F1, 2,5 litres maxi, carburant libre) pour effectuer son retour en Grand Prix après 15 années d'absence. Fangio connaît bien Mercedes et son directeur de course Alfred Neubauer pour avoir couru pour eux en Argentine lors de la temporada 1951, à un moment où la firme à l'étoile revenait tout juste à la compétition. Les succès récents des Mercedes aux 24 heures du Mans et à la Panaméricaine achèvent de le convaincre du formidable potentiel de la marque allemande.La Mercedes-Benz W196 ne pouvant être prête avant le Grand Prix de France, Mercedes accepte que Fangio débute la saison dans une autre équipe afin de ne pas hypothéquer ses chances au championnat. Au volant de la remarquable Maserati 250F, Fangio ne se prive pas de remporter les deux premières manches du championnat, en Argentine puis en Belgique. Au Grand Prix de France, troisième manche de la saison (abstraction faite des 500 miles d'Indianapolis disputés sous la formule internationale), Fangio découvre la Mercedes W196, qui se distingue par une aérodynamique très soignée (à l'inverse des autres F1, la W196 a les roues carénées), tandis que sa couleur argentée du plus bel effet rappelle aux observateurs les grandes heures de la marque avant-guerre. Si les adversaires de Fangio espéraient que Mercedes souffre d'un temps d'adaptation, ils en sont pour leurs frais puisque l'Argentin obtient la pole position et impose la W196 dès sa première apparition. A Silverstone, dans des conditions qui conviennent mal aux caractéristiques de sa voiture, Fangio termine laborieusement 4e, mais au Nürburgring, sur la W196 en version non carénée, il reprend sa marche triomphale. Son succès est toutefois assombri par la mort lors des essais de son jeune compatriote et protégé Onofre Marimon. Deux nouvelles victoires en Suisse puis en Italie assurent à Fangio un facile deuxième titre mondial.Malgré une concurrence qui aiguise ses armes (notamment Alberto Ascari au volant de la prometteuse Lancia D50), Fangio entame la saison 1955 en position de grand favori. Il débute d'ailleurs l'année par ce qui restera comme l'une de ses plus fameuses victoires, en Argentine. Sous un soleil de plomb, les pilotes sont physiquement incapables d'effectuer seuls les 375 kilomètres du Grand Prix et rapidement, au gré des abandons, plusieurs pilotes se relayent au volant d'une même voiture, comme le règlement l'autorise alors. Mais Fangio, fort d'une condition physique irréprochable et de son expérience des redoutables carreteras argentines, parvient à rallier victorieusement l'arrivée en solitaire. Après un abandon sur casse moteur à Monaco, Fangio effectue une parenthèse dans sa saison de Formule 1 en participant aux 24 heures du Mans, au volant de la Mercedes 300 SLR. L'équipage qu'il forme avec le jeune prodige britannique Stirling Moss (également son équipier en F1) y fait figure de grand favori. Fangio est à la lutte avec la Jaguar d'Hawthorn lorsque le drame se joue, quelques heures après le départ seulement. Surpris par une manœuvre brutale de Hawthorn pour rentrer aux stands, Macklin effectue un écart que ne peut éviter le Français Pierre Levegh dont la Mercedes décolle avant de se désintégrer sur le talus séparant la piste des tribunes, projetant des débris mortels (notamment le moteur, le train-avant et le capot) dans la foule. Plus de 80 personnes sont tuées. Fangio qui roulait juste derrière Levegh échappe de justesse au drame. Quelques heures plus tard, alors que l'équipage Fangio-Moss est en tête de la course, la direction de Mercedes décide de retirer ses voitures.Amputée de plusieurs manches suite au drame des 24 heures, la saison de F1 se poursuit néanmoins, toujours dominée par Mercedes, sans réelle opposition après le retrait de l'écurie Lancia (en proie à de grandes difficultés financières et meurtrie par l'accident mortel d'Alberto Ascari peu après le Grand Prix de Monaco) et compte tenu de la petite forme des Ferrari et Maserati. Fangio s'impose à Zandvoort, termine 2e à Aintree derrière Moss sans véritablement lui contester la victoire, puis l'emporte à Monza, s'adjugeant du même coup son troisième titre mondial.
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1950-1951 : Premier titre avec Alfa Romeo [modifier] L'Alfetta des saisons 1950 et 1951 Meurtrie par les accidents mortels de Varzi et de Wimille, l'équipe Alfa Corse a fait l'impasse sur la saison 1949, mais cela ne l'empêche pas de se présenter en favorite du championnat du monde 1950, tant la supériorité technique de la surpuissante Alfetta 158 est grande, et tant l'équipe de pilotes constituée par Fangio, Farina et à un degré moindre Fagioli (les « 3 FA ») impressionne.Rapidement, le championnat se réduit comme prévu à un duel entre Farina et Fangio. Victime d'une casse mécanique lors de la manche inaugurale à Silverstone, Fangio remporte son premier Grand Prix du championnat du monde, au volant de son Alfa Romeo 158, réalisant, par la même occasion, le premier hat trick (pole position, meilleur tour en course et victoire) de l'histoire de la Formule 1, dès la 2e course du championnat du monde, lors du Grand Prix de Monaco, le 21 mai 1950. Il s'impose également en Belgique et au Grand Prix de l'ACF, mais plusieurs abandons lui coûtent le titre mondial. Il doit se contenter de la place de vice-champion, 3 points derrière Farina.En 1951, Fangio (toujours chez Alfa Romeo qui engage la Tipo 159) semble parti pour prendre facilement sa revanche comme l'atteste sa victoire au premier Grand Prix de la saison en Suisse, au terme d'une démonstration de pilotage sous la pluie. Mais, après une deuxième victoire acquise en France sur le circuit de Reims (partagée avec son coéquipier Fagioli qui lui avait cédé sa voiture), le championnat change de visage et Fangio subit la domination de la Scuderia Ferrari, emmenée par son compatriote José Froilán González mais surtout par Alberto Ascari. Un abandon en Italie (combiné à une victoire d'Ascari) semble le condamner à un nouvel échec au championnat.Mais le 28 octobre, pour la dernière manche de la saison, sur le circuit Pedralbes, tracé non permanent situé dans la ville de Barcelone, Ferrari se fourvoie dans ses choix de pneumatiques, et offre sur un plateau la victoire et le titre mondial à Fangio. Après sa victoire, lors du Grand Prix d'Espagne, Juan Manuel Fangio remporte le Championnat du monde de Formule 1 — le premier de ses cinq titres de champion du monde — au volant de son Alfa Romeo. 1952-1953 : Deux saisons à oublier [modifier] Les retraits combinés d'Alfa Romeo et de Talbot-Lago, la dissolution de l'association Simca-Gordini et l'échec du projet BRM laissant Ferrari seule écurie de F1 en lice à l'orée de la saison 1952, la F.I.A. décide d'organiser les championnats du monde 1952 et 1953 sous l'égide de la Formule 2, la nouvelle réglementation F1 (2500 cm3) devant entrer en vigueur en 1954[2]. Fangio trouve refuge chez Maserati pour disputer le championnat du monde. Sa première course avec la nouvelle arme de la firme au Trident, la A6GCM, est prévue le 8 juin à Monza, au Grand Prix de l'Autodrome, une épreuve hors-championnat. La veille, Fangio était engagé au volant d'une Formule 1 BRM V16 dans une épreuve de Formule Libre en Ulster, et il prévoyait de rallier Monza en avion. Mais en raison de problèmes météorologiques, l'avion de Fangio ne put aller plus loin que Paris, et le pilote argentin dut effectuer le trajet Paris-Monza en voiture. Ce n'est que d'extrême justesse, et après une nuit blanche passée sur la route, qu'il parvint à se présenter au départ de la course à Monza, sans avoir participé aux essais. Dès le deuxième tour, dans le virage de Lesmo[3], il commet une erreur de pilotage et sa Maserati part dans une effroyable cabriole. Relevé avec de graves blessures aux vertèbres cervicales, Fangio échappe à la paralysie, mais doit observer une longue convalescence et passe plusieurs mois plâtré.Il retrouve la compétition en 1953. Une impressionnante série de deuxièmes places lui permet de faire un temps illusion au championnat, mais dans les faits, il est systématiquement dominé par les Ferrari, et notamment celle d'Alberto Ascari qui décroche facilement le titre. Fangio doit attendre l'ultime manche de la saison, à Monza, pour renouer avec la victoire, au terme d'un dernier tour à suspense, évitant de justesse le leader (Ascari) en perdition à la sortie du dernier virage avant l'arrivée[4].