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19e édition (1975)[modifier] 9e manche du championnat du monde des rallyes 1975 départ : 8 novembre 1975 à Ajaccio arrivée : 9 novembre 1975 à Ajaccio distance : 1 340 km (dont 393 km sur 7 spéciales) - 10 spéciales initialement prévues (480 km), annulation des ES3 à 5 (route barrée) 2 étapes : 1 boucle nord Ajaccio - Bastia - Ajaccio et 1 boucle sud Ajaccio - Ajaccio surface : asphalte participants : 77 équipages au départ, 22 équipages classés à l'arrivée[ Thérier (Alpine A310) part en trombe dans la très longue première spéciale (158 km). Il rattrape presque la Lancia Stratos de Sandro Munari, partie une minute plus tôt, lorsqu'il touche un parpaing, éclate deux pneus et est contraint à l'abandon. Munari mène la course mais sort de la route après la deuxième spéciale. Darniche, également sur Stratos, prend alors la tête, en bagarre avec la vaillante berlinette de Nicolas, revenue à cinq secondes du leader au cours de la deuxième étape. Darniche reprend alors une demi-minute d'avance lors de l'avant-dernière spéciale, s'assurant une sérieuse option sur la victoire. Toujours à la lutte, les deux protagonistes réalisent le même temps dans le dernier secteur chronométré. Darniche remporte donc son deuxième succès en Corse, devant un très méritant Nicolas. Belle troisième place pour le coupé Alfetta d'Andruet, vainqueur du groupe 2. Classement : Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) en 4h58’26’’ Jean-Pierre Nicolas - Vincent Laverne (Alpine A110 1800) à 32’’ Jean-Claude Andruet - Yves Jouanny (Alfa Romeo Alfetta GT) à 11’25’’ Jean-Pierre Manzagol - Jean-François Filippi (Alpine A110 1800) à 17’16’’ Jacques Henry - Maurice Gélin (Alpine A110 1800) à 2 1’15’’ Francis Vincent - Jacques Jaubert (Alpine A310) à 24’00’’ Michèle Mouton - Françoise Conconi (Alpine A110 1800) à 35’23’’ Jean-Marie Soriano - Robert Simonetti (Alpine A110 1800) à 35’23’’ Bernard Picone - Robert Cianelli (Alpine A110 1800) à 54’19’’ Henri Greder - « Céligny » (Opel Kadett GT/E) à 59’55’’ Hommes de tête : ES1 à 2 : Sandro Munari - Mario Mannucci (Lancia Stratos HF) ES3 à 10 : Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) Vainqueurs épreuves spéciales : Sandro Munari - Mario Mannucci (Lancia Stratos HF) : 2 spéciales Jean-Claude Andruet - Yves Jouanny (Alfa Romeo Alfetta GT) : 2 spéciales Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) : 2 spéciales Jean-Pierre Nicolas - Vincent Laverne (Alpine A110 1800) : 2 spéciales
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18e édition (1974)[modifier] 8e manche du championnat du monde des rallyes 1974 départ : 30 novembre 1974 à Bastia arrivée : 1er décembre 1974 à Bastia distance : 1 292 km (dont 375 km sur 14 spéciales) 2 étapes : Bastia - Ajaccio et Ajaccio - Bastia surface : asphalte participants : 102 équipages au départ, 12 équipages classés à l'arrivée[20] Nicolas (Alpine berlinette) s'installe en tête au départ, mais Andruet (Lancia Stratos), après un double tête-à-queue dans la première spéciale, remonte rapidement et prend la tête à la mi-course. Il remporte son troisième Tour de Corse, devant Nicolas et Thérier, troisième sur l'Alpine A310 qui dispute ici son premier rallye international. Classement : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Lancia Stratos HF) en 4h49’10’’ Jean-Pierre Nicolas - Vincent Laverne (Alpine A110 1800) à 3’28’’ Jean-Luc Thérier - Michel Vial (Alpine A310) à 22’59’’ Jean-Pierre Manzagol - Jean-François Filippi (Alpine A110 1800) à 25’33’’ Gérard Larrousse - Christian Delferrier (Alpine A110 1800) à 27’37’’ Fulvio Bacchelli - Bruno Scabini (Fiat Abarth 124 Rallye) à 37’17’’ Jean-Louis Clarr - Jean-François Fauchille (Opel Ascona) à 44’47’’ Jean-François Piot - Jacques Jaubert (Renault 17 Gordini) à 48’35’’ Jean-Marie Soriano - Robert Simonetti (Alpine A110 1800) à 1h19’28’’ Guy Fréquelin - Jean Thimonier (Alfa Romeo Alfetta) à 1h20’47’’ Hommes de tête : ES1 à 7 : Jean-Pierre Nicolas - Vincent Laverne (Alpine A110 1800) ES8 à 14 : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Lancia Stratos HF) Vainqueurs épreuves spéciales : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Lancia Stratos HF) : 7 spéciales Jean-Pierre Nicolas - Michel Vial (Alpine A110 1800) : 4 spéciales Jean-Pierre Manzagol - Jean-François Filippi (Alpine A110 1800) : 2 spéciales Jean-Louis Clarr - Jean-François Fauchille (Opel Ascona) : 1 spéciale
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17e édition (1973)[modifier] 13e manche du championnat du monde des rallyes 1973 départ : 1er décembre 1973 à Ajaccio arrivée : 2 décembre 1973 à Ajaccio distance : 1 080 km (dont 372 km sur 13 spéciales) - spéciales initialement prévues, annulation de l'ES8 (éboulement) et des ES9 à 15 (neige) 2 étapes : 1 boucle sud Ajaccio - Porto-Vecchio - Prunete, 1 boucle nord Prunete - Bastia - Ajaccio surface : asphalte et neige participants : 50 équipages au départ, 22 équipages classés à l'arrivée[19] Écrasante domination des Alpine. Le pilote corse Serpaggi surprend les pilotes officiels en prenant la tête lors de la première épreuve spéciale, mais Nicolas réagit dès la suivante et ne sera plus inquiété jusqu'à l'arrivée. Piot termine à la seconde place à plus de 8 minutes, Serpaggi ayant été pénalisé après un beau début de course. Les berlinettes l'emportent donc une nouvelle fois, réalisant le triplé devant un très méritant Chasseuil au volant de son Escort groupe 2. Classement : Jean-Pierre Nicolas - Michel Vial (Alpine A110 1800) en 5h06’31’’ Jean-François Piot - Jean de Alexandris (Alpine A110 1800) à 8’06’’ Jean-Luc Thérier - Marcel Callewaert (Alpine A110 1800) à 12’15’’ Guy Chasseuil - Christian Baron (Ford Escort RS 1600) à 15’02’’ Francis Serpaggi - Félix Mariani (Alpine A110 1800) à 16’06’’ Jean-Pierre Manzagol - Pierre Alessandri (Alpine A110 1800) à’00’’ Henri Greder - « Christine » (Opel Commodore GSE) à 45’40’’ Gérard Dantan Merlin ("Gédéhem") - Vincent Laverne (Porsche 911) à 47’42’’ Jean-Claude Lagniez - Michel Terry (Alfa Romeo 2000 GTV) à 53’35’’ Yves Evrard - Gilbert Carraz (Audi 80) à 1h11’16’’ Hommes de tête : ES1 : Francis Serpaggi - Félix Mariani (Alpine A110 1800) ES2 à : Jean-Pierre Nicolas - Michel Vial (Alpine A110 1800) Vainqueurs épreuves spéciales : Jean-Pierre Nicolas - Michel Vial (Alpine A110 1800) : 5 spéciales Francis Serpaggi - Félix Mariani (Alpine A110 1800) : 4 spéciales Jean-François Piot - Jean de Alexandris (Alpine A110 1800) : 3 spéciales Guy Chasseuil - Christian Baron (Ford Escort RS 1600) : 1 spéciale
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1973-1981 : les débuts du championnat du monde 1973 est l'année de la création du Championnat du monde des rallyes. Le Tour de France a été évoqué, mais c'est finalement le Tour de Corse qui sera la manche française de ce nouveau championnat, ouvert jusqu'en 1981 aux groupes 1 à 4. Cette période verra la fin du règne de la berlinette et l'avènement de la Lancia Stratos (cinq victoires en neuf éditions).
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16e édition (1972)[modifier] épreuve comptant pour le Championnat d'Europe des rallyes pour conducteurs épreuve comptant pour le Championnat de France des rallyes (coefficient 7) départ : 4 novembre 1972 à Ajaccio arrivée : 5 novembre 1972 à Ajaccio distance : 1 410 km initialement prévus, 1 320 km effectifs (dont 525 km sur 18 secteurs de classement avec temps imparti et 231 km sur 8 secteurs chronométrés) 2 étapes : 1 boucle sud Ajaccio - Porto-Vecchio - Ajaccio, 1 boucle nord Ajaccio - Bastia - Ajaccio surface : asphalte participants : 49 équipages au départ, 30 équipages classés à l'arrivée[18] Jean-Claude Andruet (Alpine Renault) prend la tête dès la première spéciale et domine largement l'épreuve devant le spider CG de Fiorentino. En début de course, Jean-François Piot (Ligier) avait été victime d'une sérieuse sortie de route, entraînant l'annulation du premier secteur de classement, ainsi que celle des secteurs du Cap Corse en raison du retard pris. Classement : Jean-Claude Andruet - Michèle Petit, dite « Biche » (Alpine A110 1800 proto) en 8h36’35"7 Bernard Fiorentino - Maurice Gélin (Simca CG MC spider) à 9’18"3 Jean-Pierre Manzagol - Pierre Alessandri (Alpine A110 1800) à 13’53"2 Bernard Darniche - Alain Mahé (Alpine A110 1800 proto) à 14’18"1 Jean-Luc Thérier - Claude Roure (Alpine A110 1800) à 16’50"7 Jean-Pierre Nicolas - Marcel Callewaert (Alpine A110 1800) à 25’15"1 Jean Vinatier - Pierre Thimonier (Ford Capri 3000 RS) à 49’2 1"0 Jean-Claude Gamet - Willy Huret (Opel Ascona 1900 SR) à 58’25"0 Michel Jullien - Yves Célestin (Alpine A110 1600) à 59’2 1"8 Marie-Claude Beaumont - Christine Giganot (Opel Ascona 1900 SR) à 1h07’30"1 Jean-Claude Lagniez - Jean-Louis Hervieu (Alfa Romeo 2000 GTV) à 1h07'53"6 Hommes de tête : ES1 à 8: Jean-Claude Andruet - « Biche » (Alpine A110 1800 proto) Vainqueurs épreuves spéciales : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Alpine A110 1800 proto) : 5 spéciales Bernard Darniche - Alain Mahé (Alpine A110 1800 proto) : 3 spéciales
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15e édition (1970) épreuve comptant pour le Championnat de France des rallyes (coefficient 7) départ : 7 novembre 1970 à Bastia arrivée : 8 novembre 1970 à Bastia distance : 1 420 km (dont 354,5 km sur 12 secteurs chronométrés) 2 étapes : Bastia - Ajaccio et Ajaccio - Bastia surface : asphalte participants : 56 équipages au départ, 18 équipages classés à l'arrivée[17] Domination totale des Alpine Renault emmenées par Darniche qui mène de bout en bout et remporte toutes les épreuves de classement. Andruet, au volant d'une voiture identique mais non équipée d'un pont autobloquant, réalise une course plus sage, la deuxième place finale lui assurant le titre de champion de France des rallyes. Classement : Bernard Darniche - Bernard Demange (Alpine A110 1600) en 4h19’08’’7 Jean-Claude Andruet - Michel Vial (Alpine A110 1600) à 3’54’’5 Jean-Pierre Manzagol - Jean-Pierre Oliva (Alpine A110 1600) à 12’13’’9 Guy Chasseuil - Christian Baron (Porsche 911 S) à 17’19’’4 Jean Vinatier - Francis Murac (Alpine A110 1800) à 18’09’’2 Jean-François Piot - Jim Porter (Ford Escort 1800) à 29’01’’1 Jean-Marie Jacquemin - Christine Rouff (Alpine A110 1600) à 37’46’’1 Claude Henry - Jean-Paul Laporte (Opel Kadett Rally 1900) à 51’08’’9 Pierre Maublanc - Peyrusson (BMW 2002 TI) à 1h00’01’’8 Claude Ballot-Léna - Jean-Claude Morenas (Porsche 911 S) à 1h08’52’’0 Hommes de tête : ES1 à 12: Bernard Darniche - Bernard Demange (Alpine A110 1600) Vainqueurs épreuves spéciales : Bernard Darniche - Bernard Demange (Alpine A110 1600) : 12 spéciales
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14e édition (1969) épreuve comptant pour le Championnat de France des rallyes (coefficient 4) départ : 8 novembre 1969 à Ajaccio arrivée : 9 novembre 1969 à Ajaccio distance : 1 082 km (860 km + 222 km sur 10 secteurs chronométrés) 2 étapes : Ajaccio - Corte et Corte - Ajaccio surface : asphalte participants : 71 équipages au départ, 22 équipages classés à l'arrivée[16] Pour cette quatorzième édition, les organisateurs ont modifié la méthode de classement : avec la suppression des secteurs à temps imparti, l'ordre d'arrivée est désormais basé sur le classement scratch. La première étape est marquée par la domination d'Andruet (Alpine Renault) qui, malgré un moteur victime de sérieux problèmes d'alimentation, parvient à se construire une avance de près de deux minutes sur la Porsche de Larrousse. Au début de la seconde étape, perturbé par les ratés de sa machine, il heurte une pierre et ouvre son train avant. Larrousse prend la tête, devançant la berlinette de l'Ajaccien Orsini (vainqueur ici même à trois reprises) d'une vingtaine de secondes. La course reste ouverte, mais une sortie de route du pilote Corse dans l'avant-dernière épreuve spéciale lui fait perdre 45 secondes et toute chance de victoire. Derrière Larrousse et Orsini, belle prestation de Piot, troisième sur une Ford Capri peu adaptée à ce type d'épreuve. Classement : Gérard Larrousse - Maurice Gélin (Porsche 911 R) en 2h54’32’’8 Pierre Orsini - Jean Canonici (Alpine A110 1440) à 1’16’’0 Jean-François Piot - Jean Todt (Ford Capri 2600) à 2’44’’8 Jean-Pierre Nicolas - Claude Roure (Alpine A110 1440) à 3’34’’2 Jean-Luc Thérier - Marcel Callewaert (Alpine A110 1440) à 4’56’’8 Jean-Pierre Manzagol - Jean-Pierre Oliva (Alpine A110 1600) à 5’30’’8 Rauno Aaltonen - Tony Ambrose (BMW 2002 TI) à 9’43’’6 Francis Serpaggi - Félix Mariani (Alpine A110 1600) à 10’40’’4 Harry Källström - Gunnar Häggbom (Lancia Fulvia 1600) à 13’31’’0 Amilcare Ballestrieri - Daniele Audetto (Lancia Fulvia 1300) à 13’41’’2 Hommes de tête : ES1 à 5: Jean-Claude Andruet - Patrice Écot (Alpine A110 1600) ES6 à 10 : Gérard Larrousse - Maurice Gélin (Porsche 911 R) Vainqueurs épreuves spéciales : Jean-Claude Andruet - Patrice Écot (Alpine A110 1600) : 5 spéciales Gérard Larrousse - Maurice Gélin (Porsche 911 R) : 4 spéciales Pierre Orsini - Jean Canonici (Alpine A110 1440) : 1 spéciale
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13e édition (1968) épreuve comptant pour le Championnat de France des rallyes (coefficient 4) départ : 9 novembre 1968 à Bastia arrivée : 10 novembre 1968 à Bastia distance : 1 340 km (1 147,2 km + 192,8 km sur 8 tronçons chronométrés) 2 étapes : Bastia - Porto-Vecchio et Porto-Vecchio - Bastia surface : asphalte participants : 63 équipages au départ, 15 équipages classés à l'arrivée[15] La Porsche d'Elford, un des grands favoris, étant éliminée après cinq kilomètres de course (filtre à huile), ce sont tout d'abord les Alpine qui imposent leur loi sous la pluie. Vinatier est le premier leader, mais est bientôt rattrapé par Toivonen (Porsche), avant d'être éliminé par une casse moteur. Toivonen conforte son avance sur les Alpine d'Andruet et de Nicolas, avant de casser sa boîte de vitesses. Andruet prend la tête et l'emporte devant la Lancia d'Aaltonen, Nicolas ayant dû renoncer (bielle). Classement : Jean-Claude Andruet - Maurice Gélin (Alpine A110 1440) Rauno Aaltonen - Henry Liddon (Lancia Fulvia 1600) à 2’13’’1 Lucien Bianchi - « Vic » (Alfa Romeo Giulia GTA 1600) à 3’40’’0 Jean-Claude Gamet - Michel Gamet (Alfa Romeo Giulia GTA 1600) à 7’46’’4 Pierre Maublanc - Cathy Pitt (BMW 2002) à 11’2 1’’1 Bernard Darniche - Bernard Demange (NSU 1300) à 13’33’’3 Pat Moss-Carlsson - Elizabeth Nystrom (Lancia Fulvia HF) à 15’27’’8 Jacques Henry - Etienne Grobot (Alpine A110 1300) à 34’31’’0 Jean Valabrègue - Claude Grandval (Alpine A110 1300) à 36’14’’2 Marie-Claude Beaumont - Anne-Marie Arneodo (NSU 1200 TT) à 36’50’’5 Vainqueurs épreuves spéciales : Pauli Toivonen - Martti Kalari (Porsche 911 S) : 3 spéciales Jean-Claude Andruet - Maurice Gélin (Alpine A110 1440) : 3 spéciales Jean Vinatier - Jean-François Jacob (Alpine A110 1300) : 1 spéciale Gérard Larrousse - Marcel Callewaert (Alpine A110 1530) : 1 spéciale
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12e édition (1967) épreuve comptant pour le Championnat de France des rallyes (coefficient 14) départ : 4 novembre 1967 à Ajaccio arrivée : 5 novembre 1967 à Ajaccio distance : 1 320 km (1 189 km + 131 km sur 4 tronçons chronométrés) 2 étapes : Ajaccio - Bastia et Bastia - Ajaccio surface : asphalte participants : 98 équipages au départ, 14 équipages classés à l'arrivée[13] Ce douzième Tour de Corse présente une très belle affiche, avec 98 partants et beaucoup d'équipes officielles représentées : Lancia, Renault et Alpine Renault, Porsche, BMC, Alfa Romeo, Citroën. Munari (Lancia Fulvia) prend la tête d'emblée, devançant la Porsche d'Elford de trois petites secondes. La lutte entre l'Italien et le Britannique est de toute beauté, beaucoup prédisent une victoire de l'expérimenté Elford, mais l'adresse de Munari sur le mouillé lui vaudra une victoire incontestée. Se battant jusqu'au bout, Elford perdra même la seconde place au profit de Toivonen à cause d'un tête-à-queue dans le dernier secteur chronométré. Beau joueur, l'Anglais dira de son vainqueur : « Nous roulions vite, lui il volait ![14] ». Classement : Sandro Munari - Luciano Lombardini (Lancia Fulvia HF) Pauli Toivonen - Martti Tuikkanen (Lancia Fulvia HF) à 5’30’’ Vic Elford - David Stone (Porsche 911 R) à 5’33’’ Pierre Orsini - Jean Canonici (Alpine A110 1440) à 7’26’’ Jean Vinatier - Jean-François Jacob (Alpine A110 1440) à 8’50’’ Leo Cella - Sergio Barbasio (Lancia Fulvia HF) à 13’23’’ Jean-Pierre Nicolas - Claude Roure (Renault 8 Gordini 1300) à 22’10’’ Jean-Pierre Manzagol - Jean-Pierre Oliva (Renault 8 Gordini 1300) à 42’39’’ Jean-Pierre Hanrioud - Pierre Constantini (Porsche 911 S) à 46’44’’ Sylvia Osterberg - Ingalill Edenring (Renault 8 Gordini 1300) à 1h01’54’’
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La période 1967-1972 : les belles années du championnat de France 1967 est l'année de la création du Championnat de France des rallyes sous sa forme actuelle, et désigne désormais un seul champion toutes catégories confondues. Exceptée une annulation en 1971 pour raisons financières, le Tour de Corse sera désormais une des épreuves clés de ce championnat national nouvelle formule, tout en connaissant une notoriété et une participation internationales, attirant les meilleurs pilotes scandinaves, britanniques, italiens...
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11e édition (1966) épreuve comptant pour le championnat de France de Tourisme, Grand Tourisme, Sport départ : 5 novembre 1966 à Bastia arrivée : 6 novembre 1966 à Bastia distance : 1 206 km (1 081 km + 125 km sur 4 tronçons chronométrés) 3 étapes : Bastia - Ajaccio (477 km), Ajaccio - Corte (459 km) et Corte - Bastia (270 km) surface : asphalte participants : 80 équipages au départ, 29 équipages classés à l'arrivée[12] Le temps est doux et pluvieux au départ de Bastia. Leo Cella sur Lancia Fulvia prend la tête lors du premier tronçon chronométré, mais sort de la route peu après. Au terme de la première étape, Orsini (Alpine A110) devance Piot (Renault 8 Gordini) de près de 5 minutes. Confortable leader, Orsini semble parti pour une quatrième victoire, mais est trahi par un cardan 100 km après Ajaccio. Piot prend la tête et l'emporte au final, malgré un câble de démarreur cassé lors de la dernière étape, avec plus de 5 minutes d'avance sur Rolland (Alfa Romeo). Troisième succès consécutif pour la 8 Gordini.. Classement : Jean-François Piot - Jean-François Jacob (Renault 8 Gordini 1440 proto) Jean Rolland - Gabriel Augias (Alfa Romeo Giulia GTA) Vic Elford - David Stone (Porsche 911) Bernard Consten - Elgé (Alfa Romeo Giulia GTA) Henri Greder - André Vigneron (Ford Cortina Lotus) Jean Guichet - Hapel (Alfa Romeo Giulia GTA)
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10e édition (1965) épreuve comptant pour le championnat de France de Tourisme, Grand Tourisme, Sport départ : 6 novembre 1965 à Ajaccio arrivée : 7 novembre 1965 à Ajaccio distance : 1 200 km + 166,2 km sur 5 tronçons chronométrés + 39,2 km d'épreuve de côte annexe (2 fois 19,6 km) surface : asphalte participants : 82 équipages au départ, 18 équipages classés à l'arrivée[11] Nouvelle performance des Renault 8 Gordini , avec une domination du Suédois Berndt Jansson qui effectue une magistrale démonstration, et relègue son coéquipier Orsini à près de 3 minutes peu avant la mi-course. Sa prestation prend fin lorsqu'il percute un rocher à 3 km de Valle d'Alesani. Orsini dispose alors d'une confortable avance, et, malgré deux crevaisons, gagne son troisième Tour de Corse avec plus de 3 minutes d'avance sur la berlinette de Mauro Bianchi. Classement : Pierre Orsini - Jean Canonici (Renault 8 Gordini 1300) Mauro Bianchi - Michel Gauvain (Alpine A110 1300) Jean Vinatier - François Hoffmann (Renault 8 Gordini 1100) Roger de Lageneste - Jacques Cheinisse (Alpine A110 1300) Charles Santonacci - Jacques Santonacci (Renault 8 Gordini 1100) Lucien Bianchi - Georges Harris (Alfa Romeo Giulia GTA)
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9e édition (1964) épreuve comptant pour le championnat de France de Grand Tourisme départ : 7 novembre 1964 à Bastia arrivée : 8 novembre 1964 à Bastia distance : 1 300 km + 213,7 km sur 9 tronçons chronométrés (étapes spéciales) surface : asphalte participants : 79 équipages au départ, 8 équipages classés à l'arrivée[10] Pluie et brouillard pour cette édition 1964. Henri Greder (Ford Mustang) prend la tête au départ, mais rapidement les toutes nouvelles Renault 8 Gordini, avec Vinatier, Consten, Melot, Santonacci, Guichet et Féret démontrent leur potentiel. Après l'étape de La Porta, Melot est en tête, bientôt relayé par Vinatier. Retardé en début de course, Orsini (Alpine Renault) effectue une impressionnante remontée jusqu'à la première place, avant d'être exclu pour avoir manqué un contrôle. Vinatier l'emporte au final devant la très rapide Tubolare de Rolland. On trouve quatre R8 Gordini aux cinq premières places, un véritable exploit pour leur première course. Classement : Jean Vinatier - Roger Masson (Renault 8 Gordini 1100) Jean Rolland - Gabriel Augias (Alfa Romeo Giulia TZ) Jacques Féret - François Hoffmann (Renault 8 Gordini 1100) Bernard Consten - Claude Le Guézec (Renault 8 Gordini 1100) Hubert Melot - Jacques Pinelli (Renault 8 Gordini 1100) André Simon - Barthe (Ford Falcon)
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8e édition (1963) épreuve comptant pour le championnat de France de Grand Tourisme départ : 9 novembre 1963 à Ajaccio arrivée : 10 novembre 1963 à Ajaccio distance : 1 311 km + 251 km sur 8 tronçons chronométrés (étapes spéciales) surface : asphalte participants : 72 équipages au départ, 19 équipages classés à l'arrivée[9] Le classement s'établit désormais par addition des pénalisations routières et des temps réalisés en épreuves spéciales. Orsini sur Alpine, premier leader, est rapidement éliminé. Richard (Porsche) lui succède mais abandonne vers la mi-course, laissant le commandement à la DS de Trautmann qui l'emporte devant l'impressionnante AC Cobra de Jo Schlesser. Classement : René Trautmann - Alexis Chabert (Citroën DS19) Jo Schlesser - Patrick Vanson (AC Cobra) Henri Greder - Greder (Ford Falcon) Guy Verrier - Johnny Rives (Citroën DS19) Bernard Consten - Claude Le Guézec (Lotus Elan) Claudine Bouchet - Lucette Pointet (Citroën DS19)
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7e édition (1962) épreuve comptant pour le championnat de France de Grand Tourisme départ : 10 novembre 1962 à Bastia arrivée : 11 novembre 1962 à Bastia distance : 1 400 km surface : asphalte participants : 80 équipages au départ, 23 équipages classés à l'arrivée[8] Disputée sous une pluie incessante, l'épreuve consacre une nouvelles fois les Dauphine qui réalisent le triplé. Sur les 23 voitures à l'arrivée, 14 sont des Dauphine 1093. Seul pilote non pénalisé à l'arrivée, l'Ajaccien Pierre Orsini remporte son deuxième Tour de Corse, devançant Santonacci de 4 minutes. Classement : Pierre Orsini - Jean Canonici (Renault Dauphine 1093) Jacques Santonacci - Ninou Santonacci (Renault Dauphine 1093) Bernard Consten - Claude Le Guézec (Renault Dauphine 1093) Jean Rolland - Gabriel Augias (Alfa Romeo Giulietta SZ)
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6e édition (1961) épreuve comptant pour le championnat de France de Grand Tourisme départ : à Ajaccio arrivée : à Ajaccio distance : 1 270 km surface : asphalte et neige participants : 72 équipages au départ, 16 équipages classés à l'arrivée[7] Le départ est donné sous le soleil, mais la météo se dégrade très rapidement : pluie, vent violent (près de 170 km/h) et enfin la neige (50 cm au col du Vergio) déciment la course. Grâce à leur garde au sol, seules les Citroën DS de Trautmann et Lucien Bianchi passent, mais dans la descente les pilotes doivent encore dégager un arbre abattu par la tempête, et pointent hors-délais au contrôle d'Altone. Tous les équipages étant hors-course, l'épreuve est arrêtée, et le classement établi au contrôle précédent... Classement : René Trautmann - Jean-Claude Ogier (Citroën DS19) Lucien Bianchi - Georges Harris (Citroën DS19) Peter Ruby - Wolf-Dieter Mantzel (DKW Junior) Pierre Orsini - Jean Canonici (Renault Dauphine Gordini) Jean Rolland - Gabriel Augias (Alfa Romeo Giulietta SZ) Henri Greder - Alain Bertaut (Alpine)
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5e édition (1960) épreuve comptant pour le championnat de France de Grand Tourisme départ : 5 novembre 1960 à Bastia arrivée : 6 novembre 1960 à Bastia distance : 1 280 km surface : asphalte participants : 64 équipages au départ, 23 équipages à l'arrivée[6] Longtemps leader, de Lageneste (Alfa Romeo) est retardé par une sortie de route. Rolland prend alors la tête, mais la Porsche de Strähle-Linge prend finalement le dessus dans la dernière épreuve de classement. Classement : Paul Ernst Strähle - Herbert Linge (Porsche 356 Carrera) Jean Rolland - Gabriel Augias (Alfa Romeo Giulietta SV) Jean Guichet - G. Happel (Renault Dauphine Gordini) Roger de Lageneste - Henri Greder (Alfa Romeo Giulietta SS) Evertz - Trettau (Auto Union 1000) Lucien Bianchi - Ouvier (Simca Monthléry)
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4e édition (1959)[modifier] épreuve comptant pour le championnat de France de Grand Tourisme départ :2 1 novembre 1959 arrivée : 22 novembre 1959 distance : 1 187 km surface : asphalte participants : 61 équipages au départ, 20 équipages à l'arrivée (dont 11 classés)[5] Peu après le départ, brume et pluie rendent les routes très glissantes, causant de nombreux abandons. Très peu maintiennent les temps impartis, Orsini exploitant sa parfaite connaissance du terrain pour imposer sa Dauphine devant de Lageneste et Oreiller, tous deux sur Alfa Romeo. Classement : Pierre Orsini - Jean Canonici (Renault Dauphine spéciale) Roger de Lageneste - Henri Greder (Alfa Romeo Giulietta TI) Henri Oreiller - Fernand Masoero (Alfa Romeo Giulietta Veloce) Walter Strähle - Herbert Linge (Porsche 356) René Trautmann - Dassaud (Alfa Romeo Giulietta Veloce) Pierre Gelé - Auriacombe (Auto Union 1000)
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3e édition (1958) épreuve comptant pour le championnat de France de Grand Tourisme départ : 8 novembre 1958 à Bastia arrivée : 9 novembre 1958 à Ajaccio distance : 1 186 km surface : asphalte participants : 66 équipages au départ, 25 équipages à l'arrivée[4] Parmi les favoris de l'épreuve, la météo étant clémente, on compte les Alfa Romeo de Nicol et de Lageneste ainsi que la Porsche de Buchet. La tombée de la brume rendant les routes glissantes aux alentours d'Ajaccio, c'est tout d'abord Nicol qui perd 30 minutes pour avoir heurté un rocher. Buchet victime d'ennuis mécaniques, de Lageneste prend une sérieuse option sur la victoire, mais un tête-à-queue à 80 km de l'arrivée lui coûte 7 minutes, laissant les Dauphine réaliser un joli tir groupé aux quatre premières places. Classement : Jacques Féret - Guy Monraisse (Renault Dauphine spéciale) Claude Storez - Maurice Foulgoc (Renault Dauphine Gordini) Jean Guichet - Robin (Renault Dauphine Gordini) Jean Vinatier - Roger Masson (Renault Dauphine Gordini) Pierre Orsini - Jean Canonici (Citroën ID19) Roger de Lageneste - Pierre Blanchet (Alfa Romeo Giulietta Veloce)
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2e édition (1957) épreuve comptant pour le championnat de France de Grand Tourisme départ : 22 novembre 1957 à Bastia arrivée : 23 novembre 1957 à Ajaccio distance : environ 1 100 km surface : asphalte participants : 76 équipages au départ, 27 équipages à l'arrivée[3] Classement : Michel Nicol - Roger de Lageneste (Alfa Romeo Giulietta SV) Peingeon - Boitier (Porsche 356) Walter Strähle - Wencher (Porsche 356) Annie Soisbault - Germaine Rouault (Triumph TR3) Gérard Laureau - François Jaeger (DB) George - x (Alfa Romeo Giulietta SZ)
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La période 1956-1966 : naissance d'une classique[modifier] Le Tour de Corse naît en 1956, tout comme la Renault Dauphine dont la maniabilité s'avère d'emblée une arme redoutable pour cette épreuve qu'elle inscrira quatre fois à son palmarès. On ne compte que 43 équipages au départ de la première édition, mais le rallye des 10 000 virages gagnera rapidement en notoriété au cours des dix années suivantes. 1re édition (1956) départ : 17 novembre 1956 à Bastia arrivée : 18 novembre 1956 à Ajaccio distance : environ 1 000 km surface : asphalte participants : 43 équipages au départ, 17 équipages à l'arrivée[2] Très belle prestation des Dauphine, parfaitement préparées par la régie Renault (50 chevaux, boîte 5 vitesses), qui réalisent le doublé. Vainqueur du Tour de Belgique auto deux semaines auparavant, Gilberte Thirion devance une nouvelle fois ses adversaires masculins. Classement : Gilberte Thirion - Nadège Ferrier (Renault Dauphine spéciale) Maurice Michy - D. Rambaud (Renault Dauphine spéciale) Max Nathan - Schmitz (Porsche 356 Carrera) Michel Nicol - Roger de Lageneste (Alfa Romeo Giulietta SV) Georges Houel - Sacazan (Mercedes 300 SL) Hans-Joachim Walter - Traut (Porsche 356 Carrera)
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Le Tour de Corse, longtemps surnommé le « rallye des 10 000 virages », est une compétition automobile organisée par l'ASACC en Corse. La première édition, en 1956, a vu la victoire d'un équipage féminin (Thirion – Ferrier) sur une Renault Dauphine. En 1957, pour sa deuxième année, l'épreuve fait partie du Championnat de France Grand Tourisme[1]. Incontournable manche du Championnat de France des rallyes à partir de 1967, c'est aussi, de 1973 à 2008, la manche française du Championnat du monde des rallyes. Deux pilotes ont réalisé l'exploit de remporter toutes les spéciales du rallye : Bernard Darniche (en 1970) et Sébastien Loeb (en 2005).