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Et de deux pour François Duval ! Quatre changements de leader, une bagarre pour la victoire indécise jusqu’au dernier kilomètre chronométré et un public toujours aussi présent pour clôturer la saison des rallyes. Le 34e Rallye du Condroz-Huy a été une pleine réussite. Sur le plan sportif, François Duval y enregistre sa deuxième victoire consécutive. Victoire avec une WRC en 2006, victoire avec une Super 2000 en 2007. Quelle que soit la catégorie, François Duval est resté intraitable deux années de suite du côté de Huy. Si Bernd Casier (Peugeot 207 Super 2000) était le mieux parti dans le brouillard de la spéciale-show de vendredi soir, son leadership ne durait que l’espace de quelques kilomètres. Au volant d’une Fiat Abarth Grande Punto Super 2000, Duval reprenait la tête le lendemain matin après avoir signé d’entrée deux meilleurs temps. Freddy Loix (VW Polo Super 2000) se révélait pourtant un fameux adversaire. Une fois débarrassé de quelques soucis techniques (boîte de vitesses et collecteur d’échappement), le Limbourgeois démontrait sa vélocité en signant les six scratches de la deuxième boucle de samedi. Las, l’équipage Loix-Buysmans commettait une erreur en pénétrant trop tôt dans une zone de pointage. La sanction finissait par tomber : six minutes pleines de pénalité. Suffisant pour pousser l’équipe VW René Georges RallySport à en rester là… Sans Loix, la course a tourné au duel entre François Duval et un Bernd Casier très régulier bien qu’un peu moins rapide que le pilote Fiat. Jamais l’écart entre les deux pilotes n’a cependant dépassé 35 secondes. Quelques soucis techniques dans les deux clans (direction assistée pour Duval et alternateur pour Casier) ont pimenté la fin de course. Mais, après intervention des équipes Automeca Sport et Kronos Racing, les deux mécaniques ont tenu jusqu’au bout des 25 spéciales du rallye. Et François Duval a résisté aux assauts de Bernd Casier. Une panne d’alternateur sur la Fiat a occasionné un ultime bonne stress sur la liaison entre l’arrivée de la dernière spéciale et l’assistance où Duval a dû rouler sans phares pour préserver le peu d’énergie restant dans la batterie. Heureusement, après toutes ces péripéties, le vainqueur a pu monter sur le podium final. A 26 ans, François Duval décroche donc sa deuxième victoire au Rallye du Condroz-Huy, ce qui le met déjà à égalité avec Freddy Loix et Renaud Verreydt. Derrière les Super 2000, les gr.N ont clairement marqué le pas. Fer de lance de la catégorie, Larry Cols (Mitsubishi Lancer Evo9) n’a jamais pu s’immiscer dans la lutte pour la victoire. Son abandon permettait à Bryan Bouffier de hisser sa Subaru Impreza WRX STi à la troisième place finale. Le Français précède Xavier Bouche (Mitsubishi Lancer Evo7) et le vainqueur de la catégorie non-FIA, Patrick Snijers (Porsche 911 GT3). Dominé le premier jour par Marc Duez, le septuple champion de Belgique a repris le dessus le dimanche avant de voir son rival abandonner sur sortie de route. Derrière ce top 5 de champions, Dominique Jullien (Mitsubishi Lancer Evo9) a remporté le duel qui l’a opposé trois jours durant à Stéphane Lhonnay (Mitsubishi Lancer Evo9) pour quatre petites secondes. Kris Princen (Renault Clio R3), Yanick Bodson (Audi S2 Quattro) et Chris Van Woensel (Nissan 350Z) complètent le top 10. Les suiveurs du rallye se sont également passionnés pour la lutte au sein du peloton des Citroën C2 R2. Après un début de course flamboyant de Raphaël Auquier, Olivier Cartelle et Cédric Cherain ont rivalisé durant deux jours. Finalement le premier l’emporte avec un avantage de 25 secondes sur son rival. Dans le Ford Fiesta Sporting Trophy, Bernard Servais décroche enfin la première victoire derrière laquelle il courrait depuis le début de saison. Cette performance lui permet de décrocher le titre face à Anthony Martin, troisième à Huy derrière le revenant Cédric Verhees. Les leaders ES1-2 : Bernd Casier – ES3-ES9 : François Duval – ES10-ES13 : Freddy Loix – ES14-ES25 : François Duval
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Condroz : Freddy Loix pénalisé, François Duval reprend la tête ! La commission sportive a tranché. Freddy Loix écope finalement d’une pénalité de six minutes pleines pour être entré trop tôt dans la zone de départ à Ben-Ahin (ES10). On ne sait pas encore si cette décision va pousser l’équipe de René Georges à jeter l’éponge pour la deuxième étape du Condroz car elle repousse la VW Polo n°2 à la 8e place. Cette pénalité chamboule le classement en offrant à nouveau la première place à François Duval. La Fiat Abarth Grande Punto Super 2000 n°1 précède désormais la Peugeot 207 Super 2000 de Bernd Casier de trente secondes. Larry Cols (Mitsubishi Lancer Evo9) pointe à la 3e place à 1’45”. (S.H.)
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: Six scratches consécutifs pour Loix qui reprend la main Contrarié par des soucis de boîte de vitesses et de collecteur d’échappement, Freddy Loix (VW Polo Super 2000) avait subi la loi de François Duval (Fiat Abarth Grande Punto Super 2000) en début de journée. Pour le Limbourgeois, ce samedi a été une journée en deux temps : une matinée à limiter les dégâts avec une voiture pas au mieux de sa forme suivi d’une deuxième boucle où la VW Polo a régné sans partage sur les spéciales de ce 34e Rallye du Condroz-Huy. Avec une monture parfaitement adaptée au terrain et un choix de pneus idéal, Freddy Loix a réussi à déborder François Duval et à prendre un ballon d’oxygène de 35 secondes sur la Fiat Punto. L’écart a surtout cru lors des spéciales nocturnes. Il reste que l’ambiance n’était pas au beau fixe entre le clan Loix et le clan Duval. Tout est parti d’une erreur de Loix rentré dans une zone six minutes avant son heure idéale. Sur le carnet de Robin Buysmans, l’incident n’a pas laissé de trace. L’heure idéale a bien été notée… ce qui provoque le courroux du duo Duval-Delmelle qui ont menacé de ne pas repartir demain matin si Loix n’était pas pénalisé. De son côté, le pilote VW reconnaît son erreur mais il explique que la voiture de Duval masquait le panneau et qu’à ce moment le collecteur cassé menaçait de bouter le feu à sa voiture. « J’ai voulu m’approcher des autres voitures pour recevoir un extincteur rapidement au cas où l’odeur de brûlé que je sentais dans la voiture aurait annoncé la naissance d’un incendie. Si je prends 10 minutes pour ça, j’arrête là et je ne reviens jamais plus au Condroz. » Ambiance ! Troisième à plus d’une minute, Bernd Casier (Peugeot 207 Super 2000) semble résigné, tant le Flandrien a du mal à s’immiscer dans la lutte pour la victoire où deux artistes du pilotage flirtent avec la limite. La Peugeot précède le leader du groupe N, Larry Cols (Mitsubishi Lancer Evo9) dont la progression a été minée par une crevaison et un bris de cardan. Le champion de Belgique 2007 précède le champion de Pologne, le Français Bryan Bouffier (Subaru Impreza WRX STi) victime de deux crevaisons sur la journée. Un mal qui a frappé également Xavier Bouche (Mitsubishi Lancer Evo7) et Stéphane Lhonnay (Mitsubishi Lancer Evo9), respectivement 6e et 9e du rallye. Entre ces deux pilotes, Kris Princen (Renault Clio R3) intercale sa petite traction en pointant une vingtaine de secondes devant Dominique Jullien (Mitsubishi Lancer Evo9). Auteur d’une journée exemplaire, Marc Duez (Porsche 911 GT3) intègre le top 10 et mène la catégorie RACB avec 41 secondes d’avance sur son rival déclaré, Patrick Snijers (Porsche 911 GT3). Les duettistes de la Porsche écrasent ce classement de leur classe, même s’il faut noter la belle journée de Hubert Deferm, régulièrement dans le top 6 général au scratch. Moins de chance pour Melissa Debackere, contrainte à l’abandon en cours de journée. Au sein de la très disputée – bien qu’officieuse – catégorie des Citroën C2, l’abandon de Raphaël Auquier laisse Cédric Cherain et Olivier Cartelle en découdre dans cette lutte de prestige. A domicile, Cherain devance Cartelle, auteur d’une excursion dans un champ, de 32 secondes. Les leaders ES1-2 : Bernd Casier – ES2-ES9 : François Duval – ES10-ES13 : Freddy Loix Abandons Forfait : Renaud Verreydt (BMW M3) – moteur indisponible ES4 : Frédéric Flagothier (Porsche Cayman S) – pb. électronique ES6 : Raphaël Auquier (Citroën C2 R2) – moteur ES9 : Francis Lejeune (Porsche 911 GT3) – pb. électrique ES10 : Bertrand Grooten (Citroën C2 R2) – boîte de vitesses ES10 : Alexandre Busin (VW Polo Super 2000) – sortie de route ES11 : Melissa Debackere (Toyota Corolla WRC) - différentiel
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... enfin au championnat Kevin Harvick a remporté l'épreuve NASCAR de la série Busch de Forth Worth samedi - un sixième succès pour lui cette saison -, tandis que Carl Edwards mettait la main sur le championnat avec une 11e place. Kyle Busch a pris le deuxième rang à 3,486 secondes du vainqueur. Il a été suivi de Denny Hamlin, Clint Bowyer et Matt Kenseth. Brad Keselowki, qui a pris le sixième rang, a obtenu le meilleur résultat parmi les pilotes réguliers de la série Busch. Edwards, un régulier de la coupe Nextel qui a oeuvré dans les deux séries tout au long de la saison, avait terminé au troisième rang de la série Busch à sa première saison en NASCAR, avant de terminer deuxième la saison dernière, derrière Harvick. Edwards a remporté la série Busch avec une avance de 552 points sur son plus proche poursuivant, David Reutimann.
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... ou Kovalainen ? Le Britannnique Lewis Hamilton a présenté samedi Nico Rosberg, Adrian Sutil et Heikki Kovalainen comme les trois pilotes pouvant succéder à l'Espagnol Fernando Alonso au sein de l'écurie de Formule 1 McLaren-Mercedes. "Rosberg, Sutil, Kovalainen", a lâché le vice-champion du monde 2007 à des journalistes l'interrogeant sur l'identité de son possible prochain coéquipier. "L'important est qu'il ait l'esprit d'équipe", a ajouté Hamilton, selon des propos rapportés par l'agence allemande d'informations sportives SID. Hamilton participait devant 50 000 spectateurs à un rassemblement organisé par le constructeur automobile Mercedes près de son siège historique, à Stuttgart (sud-ouest de l'Allemagne). Sous contrat avec Williams, Rosberg fait figure de favori pour rejoindre l'écurie britannique: le fils du Finlandais Keke Rosberg, champion du monde de F1 en 1982, a terminé à la 9e place du championnat 2007 avec 20 points. L'Allemand Adrian Sutil, ami proche d'Hamilton dont il fut le coéquipier en F3 Euroseries, a marqué un point au classement des pilotes pour sa première saison en F1. Enfin, Kovalainen a pris la 7e place du Championnat du monde avec 30 points au volant de sa Renault. Norbert Haug, le patron de Mercedes Sport, s'est lui refusé à citer le moindre nom de pilote, se contentant d'estimer que "l'équipe allait trouver, c'est sûr, une bonne solution". Alonso, double champion du monde de F1 en 2005 et 2006, et McLaren-Mercedes avaient rendu publique vendredi leur séparation largement attendue, après une saison marquée par des incidents avec Hamilton.
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... une offre à Alonso L'écurie Renault a préparé un contrat qu'elle va présenter à l'Espagnol Fernando Alonso, qui a rompu vendredi son contrat avec l'écurie McLaren-Mercedes, a affirmé samedi le quotidien sportif Marca. Flavio Briatore, directeur sportif de l'écurie Renault, s'est réuni avec les avocats de la marque française pour peaufiner le contrat, croit savoir Marca. Renault souhaite que le contrat ait une durée d'au moins deux ans afin d'amortir l'investissement, ajoute le journal. De son côté, le japonais Toyota aurait fait une offre millionnaire à l'Espagnol mais celui-ci l'aurait refusée. D'après Marca, trois autres équipes souhaiteraient engager Fernando Alonso, plus jeune champion du monde de l'histoire de la F1: BMW, Red Bull et Williams. Ce quotidien estimait néanmoins vendredi que Fernando Alonso préfèrerait courir pour une petite équipe avant de rebondir et d'aller chez Ferrari, dont les portes se sont fermées avec la prolongation du contrat de Felipe Massa. Le journal sportif AS écrivait à ce sujet samedi que le choix d'Alonso pourrait se porter sur Red Bull, qui lui offrirait un contrat d'un an.
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Villeneuve nie les rumeurs Jacques Villeneuve a encore une fois nié les rumeurs voulant qu'il soit intéressé à se porter acquéreur de son écurie en série NASCAR. De nombreuses rumeurs ont lié l'ancien champion du monde de Formule 1 ainsi que son partenaire de longue date Craig Pollock à une possible entente pour l'achat de l'écurie Bill Davis Racing. Bien que Bill Davis ait signifié son intérêt à vendre son écurie et que Pollock se soit dit intéressé, Villeneuve a dit vouloir se concentrer sur le pilotage. "Au cours des dernières semaines, des rumeurs persistentes ont été entendues à l'effet que je voudrais acheter l'écurie Bill Davis Racing", a dit Villeneuve dans un communiqué émis ce vendredi. "Je tiens donc à mettre les pendules à l'heure une fois pour toutes. Je ne suis pas intéressé à acheter Bill Davis Racing, ni aucune autre écurie de la série NASCAR. Je n'ai pas considéré cette possibilité et ma position ne changera pas." "Je suis en NASCAR pour piloter et pour performer à mon mieux. Ceci prendra toute ma concentration, mon temps et mes efforts et il est inutile de compliquer le tout. Mon manque d'intérêt envers l'achat de l'écurie n'a rien à voir avec l'entreprise ou avec son personnel. Il s'agit seulement d'un désir profond et personnel d'exceller en piste", d'ajouter Villeneuve. Jacques Villeneuve sera de retour en piste cette fin de semaine au Texas Motor Speedway pour une nouvelle course de la série Craftsman.