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Jean Rondeau
scuderia57 a répondu à un(e) sujet de scuderia57 dans Les pilotes d'endurance de RacingMania
Palmarès de Jean Rondeau et des voitures Inaltera-Rondeau aux 24 Heures du Mans [*]1976 8e Pescarolo-Beltoise : (Inaltéra no 1 Ford) (1er GTP) 21e Jaussaud-Jean Rondeau- "Christine" Beckers (Inaltéra no 2 Ford) 1977 4e Ragnotti-Rondeau (Inaltéra Ford) (1er GTP et Première Voiture Française) 11e Lombardi-"Christine" (Christine Beckers): (Inaltéra Ford) 13e JP Beltoise-Holbert (Inaltéra Ford) 1978 9e Rondeau-Darniche Haran (M 378 Ford) (1er GTP) 13e Chevalley-Trisconi (Inaltéra Ford) 1979 5e Ragnotti-Darniche (M 379) 1er groupe 6 10e Pescarolo-Beltoise (M 379) Ab Rondeau Haran (M 379) Abandon sur sortie de route 1980 1er Rondeau-Jaussaud (M 379 B) (1er à la distance 1er Groupe 6) 3e Martin-Martin-Spice (M 379 B) Ab Pescarolo-Ragnotti (M 379 B) Abandon joint de culasse 1981 2e Streiff-Schlesser-Haran (M 379 CL) 1er GTP 3e Migault-Spice (M 379 CL) Ab Rondeau-Jaussaud (M 379 C) Abandon direction Ab Ragnotti-Lafosse (M 379 C) Abandon suite accident mortel de Jean-Louis Lafosse Ab Pescarolo-Tambay (M 379 C) Abandon pompe à essence 1982 10e Yver-Sotty-Guitteny (M 379 C) 15e Bussi-Witmeur-de Dryver (M 382) Ab Haran-Poulain-Candy (M 379 C) Abandon moteur Ab Rondeau-Ragnotti-Pescarolo (M 382) Abandon moteur Ab Migault-Spice-Lapeyre (M 382) Abandon moteur Ab Pescarolo-Jaussaud (M 382) Abandon moteur 1983 19e Herregods-Witmeur-Libert (M 382) Ab Guitteny-Yver-de Drywer (M 382) Ab Boutsen-Pescarolo (M 482) Ab Elford-Gouhier-Verney (M 379 C) Ab Alain Ferté-Rondeau-Michel Ferté (M 482) Ab Snobeck-Lapeyre-Cudini (M 382) Ab Streiff-Jaussaud (M 482) 1984 11e Grand-Libert-Witmeur (M 379 C) 13e Jim Mullen-Bohren-Ferté (M 482) Ab Yver-de Drywer-Rousselot (M 382) Ab Bussi-Jack Griffin-Bruno Ilien (M 382) Jean Rondeau ne court pas sur une de ses voitures mais sur Porsche 956 avec succès puisqu'il termine 2e. 1985 18e Sotty-Justice-Oudet (M 382) Ab Yver-Rousselot-Servanin (M 382) Ab Gonin-Witmeur-De Thoisy (M 482) Ab Dubois-Striebig-Del Bello (M 379 C) Ab Bussi-Griffin-Speer (M482) Rondeau court sur une WM-Peugeot (17e) 1986 13e Grand-Goudchaux-Menant (M 482) 17e Del Bello-Rossiaud-Sotty (M 379 C) Ab Oudet-Justice (M 382) 1987 12e Grand-Terrien-Rahier (M 482) 1988 Non Classés Pierre Alain Lombardi*-Sotty (M 379 C) * ne pas confondre avec Lella Lombardi -
Jean Rondeau
scuderia57 a répondu à un(e) sujet de scuderia57 dans Les pilotes d'endurance de RacingMania
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Jean Rondeau, est un pilote et constructeur automobile français, né au Mans le 13 mai 1946, mort le 27 décembre 1985, percuté par un train au passage à niveau de Champagné à proximité de ses ateliers à l'est du Mans. Il est inhumé au cimetière de Saint Pavin des Champs au Mans. À huit ans, Jean Rondeau dessine déjà des voitures de courses avec la conviction qu'il en prendra un jour le volant. Il débute en compétition automobile en 1968 et termine deuxième du "trophée Alpine", en 1969, il est finaliste du Volant Shell. Entre 1970 et 1971, il décroche douze victoires en course de côte et cinq autres sur circuit au volant d'une Alpine Renault, une partie de son rêve d'enfant prend forme. Il participe aux 24 heures du Mans en 1972 sur une Chevron B21 et obtient le meilleur temps aux essais dans sa catégorie (2 litres). Il est en tête de sa catégorie lorsqu'il est contraint à l'abandon après neuf heures de course (faute de moyens financiers, il ne disposait pas d'un stock de pièces de rechange suffisant). Il poursuit sa carrière en Sport-Prototypes et décroche une deuxième place en 1973 sur le circuit de Zeltweg en Autriche. En 1974, il remporte le trophée British-Leyland et termine les 24 heures du Mans à la 19e place au volant d'une Porsche 908/2. En 1975, bien que pilote officiel British-Leyland, il décide de concevoir ses propres châssis de course. En juillet 1975, avec le soutien de quelques amis, Rondeau crée l'association ATAC dont l'objectif est de construire une voiture pour les 24 Heures du Mans 1976. Sa rencontre avec Charles James en septembre permet de financer le projet et deux voitures sont engagées aux 24 Heures du Mans sous le nom d'Inaltéra, un fabricant de papier peint lyonnais : fait unique dans les annales, bien que construites en 5 mois (les premiers tours de roues ont eu lieu le 2 mars 1976) les voitures sont toutes les deux à l'arrivée de l'épreuve. En 1977, trois voitures sont engagées et là encore toutes reçoivent le drapeau à damiers. La no 1, confiée au duo Beltoise- Al Holbert, réussit un fantastique début de course en pointant à la 3e place devant la meute des Porsche puis connaît un incident lors d'un ravitaillement où une quarantaine de litres d'essence se répand dans l'habitacle. Malgré un nettoyage soigneux, l'étincelle du démarreur électrique fait s'enflammer les vapeurs d'essence et le feu se propage à toute la cellule d'où est extrait avec violence Beltoise. Après 1 h 10 min de réparations, Beltoise reprend le volant et amène sa voiture à la 13e place. La voiture no 2 quant à elle est confiée à un équipage féminin Lella Lombardi / Christine Beckers et termine onzième, meilleur classement féminin à ce jour aux 24 Heures du Mans et ce malgré une sortie de route dans les Hunaudières dû à un invraisemblable court-circuit au niveau du coupe circuit qui leur a coûté plus de 2 heures. La troisième voiture (no 88) pilotée par Rondeau et Jean Ragnotti échoue au pied du podium pour 40 secondes. Rondeau ayant pris le départ, il était convenu que Ragnotti ferait l'arrivée et c'est pendant le dernier changement de pilote que la Porsche no 40 leur ravit la troisième place. Après la perte de son commanditaire principal en juillet 1977 et la "récupération" de tout le matériel par la nouvelle équipe dirigeante d'Inaltéra, Jean Rondeau doit construire une nouvelle voiture avec l'aide de bénévoles, le concours de SKF et de nombreux commanditaires manceaux : le budget est 5 fois inférieur à celui procuré par Inaltéra. La voiture est présentée en mai 1978 en présence de Joël Le Theule le député sarthois et de son adjoint un certain François Fillon. Comme les années précédentes, la voiture franchit le drapeau à damiers et termine neuvième du classement général et surtout remporte la catégorie GTP. En 1980, Rondeau devient le premier (et seul constructeur-pilote à ce jour) vainqueur au volant de sa propre voiture des 24 Heures du Mans associé au Normand Jean-Pierre Jaussaud (déjà victorieux deux ans plus tôt en compagnie de Didier Pironi sur la Renault). La fiabilité des Rondeau est unique et remarquable : les sept premières voitures sont toutes à l'arrivée des 24 Heures et gagnent même la catégorie GTP à trois reprises. Par la suite l'artisan-constructeur manceau cherchera à se diversifier et réalisera une Formule Ford qui brillera sur tous les circuits de l'hexagone remportant d'ailleurs le Championnat de France dès sa première année de compétition en 1984 avec le tourangeau Jean-Philippe Grand au volant. Il roulera aussi plusieurs fois aux 24 Heures du Mans sur d'autres autos que les siennes et notamment sur une WM-Peugeot (numéro 42) en 1985 associé à Michel Pignard et Jean Daniel Raulet (dix-septième) et aussi sur des Porsche comme en 1984 dont la 956 no 26 propriété de son ami le richissime pilote américain Preston Henn et dont Jean partagea le volant avec John Paul Jr. comme troisième larron. Ce trio finira à une brillante seconde place. À sa mort, son équipe technique Synergie (Beloou-Bone-Monté) reprendra le flambeau début 1986 et fabriquera à son tour une monoplace : l'Alpa, laquelle va rapidement briller sur les circuits en Formule Renault. Par la suite, l'équipe GDBA de Formule 3000 créée par Gilles Gaignault s'installera à son tour dans les locaux de Champagné. Devenus trop exigus, les ateliers de Champagné seront ensuite abandonnés au profit de locaux plus vastes et modernes situés non loin à Changé.
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Jean Rondeau, est un pilote et constructeur automobile français, né au Mans le 13 mai 1946, décédé le 27 décembre 1985, percuté par un train au passage à niveau de Champagné à proximité de ses ateliers à l'est du Mans. Il est inhumé au cimetière de Saint Pavin des Champs au Mans. À huit ans, Jean Rondeau dessine déjà des voitures de courses avec la conviction qu'il en prendra un jour le volant. Il débute en compétition automobile en 1968 et termine deuxième du "trophée Alpine", en 1969, il est finaliste du Volant Shell. Entre 1970 et 1971, il décroche douze victoires en course de côte et cinq autres sur circuit au volant d'une Alpine Renault, une partie de son rêve d'enfant prend forme. Il participe aux 24 heures du Mans en 1972 sur une Chevron B21 et obtient le meilleur temps aux essais dans sa catégorie (2 litres). Il est en tête de sa catégorie lorsqu'il est contraint à l'abandon après neuf heures de course (faute de moyens financiers, il ne disposait pas d'un stock de pièces de rechange suffisant). Il poursuit sa carrière en Sport-Prototypes et décroche une deuxième place en 1973 sur le circuit de Zeltweg en Autriche. En 1974, il remporte le trophée British-Leyland et termine les 24 heures du Mans à la 19e place au volant d'une Porsche 908/2. En 1975, bien que pilote officiel British-Leyland, il décide de concevoir ses propres châssis de course. En juillet 1975, avec le soutien de quelques amis, Rondeau crée l'association ATAC dont l'objectif est de construire une voiture pour les 24 Heures du Mans 1976. Sa rencontre avec Charles James en septembre permet de financer le projet et deux voitures sont engagées aux 24 Heures du Mans sous le nom d'Inaltéra, un fabricant de papier peint lyonnais : fait unique dans les annales, bien que construites en 5 mois (les premiers tours de roues ont eu lieu le 2 mars 1976) les voitures sont toutes les deux à l'arrivée de l'épreuve. En 1977, trois voitures sont engagées et là encore toutes reçoivent le drapeau à damiers. La no 1, confiée au duo Beltoise- Al Holbert, réussit un fantastique début de course en pointant à la 3e place devant la meute des Porsche puis connaît un incident lors d'un ravitaillement où une quarantaine de litres d'essence se répand dans l'habitacle. Malgré un nettoyage soigneux, l'étincelle du démarreur électrique fait s'enflammer les vapeurs d'essence et le feu se propage à toute la cellule d'où est extrait avec violence Beltoise. Après 1 h 10 min de réparations, Beltoise reprend le volant et amène sa voiture à la 13e place. La voiture no 2 quant à elle est confiée à un équipage féminin Lella Lombardi / Christine Beckers et termine onzième, meilleur classement féminin à ce jour aux 24 Heures du Mans et ce malgré une sortie de route dans les Hunaudières dû à un invraisemblable court-circuit au niveau du coupe circuit qui leur a coûté plus de 2 heures. La troisième voiture (no 88) pilotée par Rondeau et Jean Ragnotti échoue au pied du podium pour 40 secondes. Rondeau ayant pris le départ, il était convenu que Ragnotti ferait l'arrivée et c'est pendant le dernier changement de pilote que la Porsche no 40 leur ravit la troisième place. Après la perte de son commanditaire principal en juillet 1977 et la "récupération" de tout le matériel par la nouvelle équipe dirigeante d'Inaltéra, Jean Rondeau doit construire une nouvelle voiture avec l'aide de bénévoles, le concours de SKF et de nombreux commanditaires manceaux : le budget est 5 fois inférieur à celui procuré par Inaltéra. La voiture est présentée en mai 1978 en présence de Joël Le Theule le député sarthois et de son adjoint un certain François Fillon. Comme les années précédentes, la voiture franchit le drapeau à damiers et termine neuvième du classement général et surtout remporte la catégorie GTP. En 1980, Rondeau devient le premier (et seul constructeur-pilote à ce jour) vainqueur au volant de sa propre voiture des 24 Heures du Mans associé au Normand Jean-Pierre Jaussaud (déjà victorieux deux ans plus tôt en compagnie de Didier Pironi sur la Renault). La fiabilité des Rondeau est unique et remarquable : les sept premières voitures sont toutes à l'arrivée des 24 Heures et gagnent même la catégorie GTP à trois reprises. Par la suite l'artisan-constructeur manceau cherchera à se diversifier et réalisera une Formule Ford qui brillera sur tous les circuits de l'hexagone remportant d'ailleurs le Championnat de France dès sa première année de compétition en 1984 avec le tourangeau Jean-Philippe Grand au volant. Il roulera aussi plusieurs fois aux 24 Heures du Mans sur d'autres autos que les siennes et notamment sur une WM-Peugeot (numéro 42) en 1985 associé à Michel Pignard et Jean Daniel Raulet (dix-septième) et aussi sur des Porsche comme en 1984 dont la 956 no 26 propriété de son ami le richissime pilote américain Preston Henn et dont Jean partagea le volant avec John Paul Jr comme troisième larron. Ce trio finira à une brillante seconde place. À sa mort, son équipe technique Synergie (Beloou-Bone-Monté) reprendra le flambeau début 1986 et fabriquera à son tour une monoplace : l'Alpa, laquelle va rapidement briller sur les circuits en Formule Renault. Par la suite, l'équipe GDBA de Formule 3000 créée par Gilles Gaignault s'installera à son tour dans les locaux de Champagné. Devenus trop exigus, les ateliers de Champagné seront ensuite abandonnés au profit de locaux plus vastes et modernes situés non loin à Changé.
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de @Michel Lovaty @Scuderia57 : brillante rétrospective ! Bravo !! Par contre,je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi,concernant la nomenclature des monoplaces produites au début de l'existence de l'écurie anglaise. Pour moi,la première "Williams"(FW.01) fut la "Politoys" engagée en 1972,due au crayon de Len Bailey,ex-collaborateur de John Wyer,en endurance. Pour la petite histoire,Pescarolo va pulvériser l'unique modèle construit,lors de sa première apparition,en Angleterre,à la suite d'une rupture de suspension. L'écurie bouclera la saison avec de vieilles "March",ressorties du garage,pour la circonstance. 1973 : FW.02,engagée sous le label "Iso-Rivolta". Cette voiture originale se distinguait par ses flancs plats et ses radiateurs positionnés derrière les roues avant.(option technique peu utilisée,à l'époque). 1974 : FW.03,toujours sous le nom "Iso". Basée sur le modèle précédent,elle fut,considérablement,modifiée par Gian Paolo D'Allara,justifiant cette nouvelle appellation. 1975 : les 2 pilotes démarrent la saison avec un modèle "hybride". Pour réaliser quelques économies d'échelle,Frank Williams "greffe" sur la FW.03 le train avant(capot,radiateur..) de la "Hesketh 308",racheté pour une "bouchée de pain" au Lord anglais. En cours de saison,apparait la FW.04,dûe au nouvel ingénieur,Ray Stokoï,permettant à Laffite de terminer second,en Allemagne. 1976 : FW.05 (ex-Hesketh 308 C). Pas besoin d'y revenir. 1977 : "transition" avec la "March 761 B". 1978 : FW.06,dûe au crayon de Patrick Head. etc... Qu'en penses tu ?? Sur le site du constructeur,les productions répertoriées semblent rejoindre mon analyse. PS: la "De Tomaso 505/38",engagée en 1970,aux mains de Piers Courage, Brian Redman et Tim Schenken était,déjà,dûe à l'imagination(fertile!) de Gian Paolo D'Allara,concepteur des premières "Lamborghini"...