Info ou Intox moi je dis intox en tous cas pour la photo Un V6, deux turbos et un poids en baisse : BMW risque de surprendre en présentant la nouvelle M3 l’an prochain, si les premiers éléments sont avérés. Au programme, un grand pas vers le downsizing de sport. Non, il ne s’agira pas de simplement greffer une face avant de Série 3 F30 sur l’actuel coupé E92 comme l’illustre cette interprétation officieuse. On s’attend à une évolution très nette, surtout derrière le double haricot. D’après des rumeurs persistantes, le V8 4 litres de 420 ch disparaîtrait dans la course à l’efficience qui touche désormais toutes les branches du haut de gamme. Et on en apprend un peu plus sur la mécanique qui officiera sur la BMW M3 à venir ( nommée F80, il s’agira de la première M3 à recevoir une dénomination propre en interne ). La future M3 marquerait donc bel et bien le retour d’un 6 cylindres, mais il s’agirait cette fois… d’un V6, une première chez BMW qui n’avait encore jamais eu recours à cette architecture. On peut se demander pourquoi l’hélice ne retiendrait pas tout simplement une version encore évoluée du 6 en ligne suralimenté de la 1M, quitte à pousser au maximum les capacités de rendement de ce moteur. Les raisons de l’abandon du 6 en ligne seraient multiples. Pour une question d’encombrement, mais surtout de meilleure exploitation de la suralimentation : placés au centre de l’angle du V, à l’instar du V8 4,4 biturbo déjà connu ( 650i, M5, M6… ), les deux turbos offriraient un meilleur temps de réponse car plus proches de l’admission, et seraient moins sensibles aux montées en température. Pour l’instant, on parle d’une cylindrée de 3 litres et d’une puissance d’environ 430 ch. Future BMW M3 : un coupé… M4?! La problématique soulevée par quelques confrères et fanatiques de la marque est prévisible : le V6 étant une architecture initialement bâtarde ( en gros, comment caser 6 cylindres en réduisant l’encombrement ), il faudra compenser cette noblesse amputée… Un 6 en ligne, comme un V8, présente un parfait équilibrage vibratoire au contraire d’un V6 à 90° ( comme cela serait le cas sur la future M3 ), qui souffre d’un déséquilibre naturel. Les parades existent : resserrer l’angle à 60° ( compliqué, puisqu’il faudra laisser la place nécessaire aux turbos ), monter un vilebrequin avec manetons ( donc allumage ) décalés, ou encore un contre-arbre d’équilibrage. On comprend les réactions de méfiance, mais n’oublions pas que la M3, associée dans les esprits au sacro-saint 6 en ligne, recevait à l’origine un 4 cylindres sur la E30… Dans le fond, la bavaroise n’a donc jamais été vraiment attachée à une architecture particulière. En revanche, l’arrivée de la suralimentation sera une petite révolution. Autre révolution, qui risque elle aussi de faire parler si elle aboutit : pour l’heure, il est question de nommer Série 4 la version coupé de la nouvelle Série 3 ( F30 ). Le coupé M serait-il badgé M4? On doute que BMW ose ainsi bouleverser les repères. Déjà que l’arrivée de la berline M3 est prévue avant le coupé, à contre-courant de la politique habituelle de la division M… Cette M3 cinquième du nom travaillerait aussi significativement sur son poids, sans surprise. BMW ajouterait de la légèreté, comme disait Mr. Chapman il y a quelques décennies. Les dernières recherches en matière de technologie carbone devraient être appliquées, notamment pour le toit ( comme l’actuelle M3 E92 ) et quelques éléments de carrosserie ( spoilers, rétroviseurs… ). Toujours dans le but d’abaisser le bilan à la pompe… et de grappiller quelques dixièmes. Pour l’instant, il est encore trop tôt pour parler chronos. Texte tiré de : http://www.sport-prestige.com/264642/bmw-m3-v6-biturbo-f80/