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    tour de corse

    41e édition (1997)[modifier] 6e manche du championnat du monde des rallyes 1997 départ : 5 mai 1997 à Ajaccio arrivée : 7 mai 1997 à Ajaccio distance : 998,16 km (dont 408,02 km sur 18 spéciales) 3 étapes : Ajaccio - Propriano - Ajaccio, Ajaccio - Cargèse - Ajaccio et Ajaccio - Quenza - Ajaccio surface : asphalte participants : 60 équipages au départ, 39 équipages classés à l'arrivée[52] La course est très disputée entre les deux Peugeot 306 Maxi de Delecour et Panizzi, la Ford Escort de Sainz et la Subaru de McRae. L'Ecossais emporte la première spéciale devant les deux 306, mais est ensuite handicapé par l'usure rapide de ses pneumatiques. Très rapides sur sol sec, les 306 prennent l'avantage et, malgré une averse en fin de journée, terminent la première étape aux deux premières places, Panizzi devançant Delecour de 5 secondes. Sainz, retardé par une touchette lors du premier chrono, est alors troisième à 19 secondes. Au début de la deuxième journée, Panizzi et McRae, partis en pneus slicks, perdent plus de 40 secondes sur le sol mouillé. Delecour prend la tête, bientôt rejoint par Sainz. Les deux pilotes sont ex aequo à l'issue de la deuxième étape, 9 secondes devant Panizzi, et 19 devant McRae, qui a refait une bonne partie de son retard, emportant les trois dernières spéciales du jour. Tout se joue dans la dernière journée. Delecour reprend une seconde à Sainz avant d'être légèrement retardé par des ennuis d'embrayage. Sainz prend la tête mais les positions restent très serrées : avant la dernière spéciale, il ne compte que 7 secondes d'avance sur Panizzi et McRae, et 13 sur Delecour. McRae reprend 15 secondes sur ce dernier tronçon, disputé sous la pluie, et remporte in extremis son premier succès en Corse, avec seulement 8 secondes d'avance sur Sainz au final. Classement : Colin McRae - Nicky Grist (Subaru Impreza WRC) en 4h31’08’’ Carlos Sainz - Luís Moya (Ford Escort WRC) à 0’8’’ Gilles Panizzi - Hervé Panizzi (Peugeot 306 Maxi) à 0’38’’ François Delecour - Daniel Grataloup (Peugeot 306 Maxi) à 0’55’’ Piero Liatti - Fabrizia Pons (Subaru Impreza WRC) à 1’59’’ Philippe Bugalski - Jean-Paul Chiaroni (Renault Maxi Mégane) à 6’40’’ Serge Jordan - Jack Boyère (Renault Maxi Mégane) à 8’28’’ Uwe Nittel - Tina Thörner (Mitsubishi Lancer Evo 3) à 9’40’’ Armin Schwarz - Phil Mills (Ford Escort WRC) à 10’35’’ Francis Mariani - Gilles Thimonier (Subaru Impreza 555) à 13’47’’ Hommes de tête : ES1, ES18 : Colin McRae - Nicky Grist (Subaru Impreza WRC) ES2 à 6 : Gilles Panizzi - Hervé Panizzi (Peugeot 306 Maxi) ES7 à 10, ES12 à 13 : François Delecour - Daniel Grataloup (Peugeot 306 Maxi) ES10 à 12, ES14 à 17 : Carlos Sainz - Luís Moya (Ford Escort WRC) Vainqueurs épreuves spéciales : Colin McRae - Nicky Grist (Subaru Impreza WRC) : 8 spéciales Gilles Panizzi - Hervé Panizzi (Peugeot 306 Maxi) : 5 spéciales Carlos Sainz - Luís Moya (Ford Escort WRC) : 4 spéciales François Delecour - Daniel Grataloup (Peugeot 306 Maxi) : 3 spéciales Piero Liatti - Fabrizia Pons (Subaru Impreza WRC) : 1 spéciale
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    tour de corse

    La période WRC : 1997-2008
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    40e édition (1996)[modifier] 3e manche du championnat du monde « deux litres » 1996 départ : 29 avril 1996 à Ajaccio arrivée : 1er mai 1996 à Ajaccio distance : 1 054,15 km (dont 480,43 km sur 20 spéciales) 3 étapes surface : asphalte participants : 53 équipages au départ, 33 équipages classés à l'arrivée[51] L'édition 1996 ne fait pas partie du championnat du monde des rallyes, mais compte pour le championnat « deux litres ». Face aux traditionnelles Ford Escort et Subaru Impreza, les Kit-Cars à deux roues motrices (Renault Maxi Mégane, Peugeot 306 Maxi) concourent également pour la victoire. Les routes sont humides au départ de l'épreuve. Bugalski (Mégane Kit-Car) est le premier leader au terme de la première spéciale, alors que Bernardini (Escort Cosworth), un des favoris de l'épreuve, est victime d'une crevaison et concède trois minutes et demie. La Subaru de Massarotto pointe en tête lors de la spéciale suivante, mais Bugalski le repasse aussitôt et ne sera plus rattrapé. Bernardini entame une impressionnante remontée jusqu'à la deuxième place malgré une touchette et une collision avec un veau, mais une nouvelle crevaison dans l'avant-dernière spéciale lui fait perdre deux minutes supplémentaires et trois places. Bugalski emporte son premier Tour de Corse devant la 306 Maxi de Panizzi, très rapide lors des dernières spéciales disputées sur sol sec. Classement : Philippe Bugalski - Jean-Paul Chiaroni (Renault Maxi Mégane) en 5h18'36’’ Gilles Panizzi - Hervé Panizzi (Peugeot 306 Maxi) à 2'07’’ Marco Massarotto - Yves Bouzat (Subaru Impreza 555) à 2'23’’ François Delecour - Daniel Grataloup (Peugeot 306 Maxi) à 2'36’’ Patrick Bernardini - Cathy François (Ford Escort RS Cosworth) à 3'02’’ François Chatriot - Dominique Savignoni (Peugeot 306 Maxi) à 3'47’’ Andrea Navarra - Renzo Casazza (Subaru Impreza 555) à 7'20’’ Olivier Burri - Christophe Hofmann (Subaru Impreza 555) à 10'48’’ Claude Balesi - Jean-Paul Cirindini (Renault Clio Maxi) à 14'54’’ Jean Ragnotti - Gilles Thimonier (Renault Maxi Mégane) à 16'39’’ Hommes de tête : ES1, ES3 à 20 : Philippe Bugalski - Jean-Paul Chiaroni (Renault Maxi Mégane) ES2 : Marco Massarotto - Yves Bouzat (Subaru Impreza 555) Vainqueurs épreuves spéciales : Patrick Bernardini - Cathy François (Ford Escort RS Cosworth) : 14 spéciales Philippe Bugalski - Jean-Paul Chiaroni (Renault Maxi Mégane) : 4 spéciales François Delecour - Daniel Grataloup (Peugeot 306 Maxi) : 1 spéciale Gilles Panizzi - Hervé Panizzi (Peugeot 306 Maxi) : 1 spéciale
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    39e édition (1995)[modifier] 4e manche du championnat du monde des rallyes 1995 départ : 3 mai 1995 à Ajaccio arrivée : 5 mai 1995 à Ajaccio distance : 1 233,38 km (dont 489,07 km sur 22 spéciales) 3 étapes : Ajaccio - Bastia, Bastia - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 91 équipages au départ, 44 équipages classés à l'arrivée[50] Les Ford Escort se montrent les plus rapides, particulièrement celle de Thiry. Le pilote belge prend l'avantage dès le début de la première étape sur son coéquipier Delecour. Six secondes les séparent au terme de cette première journée. En troisième position, Auriol (Toyota) compte déjà un retard de 30 secondes. Thiry confirme sa supériorité lors de la deuxième étape, qu'il termine avec 35 secondes d'avance sur Delecour, ralenti par des problèmes de boîte de vitesses, menacé par Auriol, plus à l'aise que la veille, à 2 secondes. Le leader accentue encore son avance en début de troisième étape : à trois spéciales de l'arrivée, avec une marge de 50 secondes sur Auriol et de 56 secondes sur Delecour, il semble avoir course gagnée. Malheureusement pour lui, lors de la vingtième spéciale, le roulement avant gauche casse. Thiry parvient à terminer la spéciale, et conserve alors une avance de 40 secondes, mais le nouveau règlement (très contesté), limitant les zones d'assistance, impose à l'équipage d'effectuer la réparation sans aide extérieure et uniquement avec les pièces de rechange embarquées. Les mécaniciens peuvent uniquement le guider, mais en pure perte car l'équipage ne peut disposer d'un roulement neuf... C'est l'abandon, pour une panne ne demandant habituellement que dix minutes d'intervention. Auriol se retrouve en tête, et emporte son sixième Tour de Corse avec 15 secondes d'avance sur Delecour. Classement : Didier Auriol - Denis Giraudet (Toyota Celica GT-4) en 5h14'49’’ François Delecour - Cathy François (Ford Escort RS Cosworth) à 0'15’’ Andrea Aghini - Sauro Farnocchia (Mitsubishi Lancer Evolution 3) à 0'57’’ Carlos Sainz - Luís Moya (Subaru Impreza 555) à 1'18’’ Colin McRae - Derek Ringer (Subaru Impreza 555) à 1'43’’ Piero Liatti - Alessandro Alessandrini (Subaru Impreza 555) à 2'27’’ Patrick Bernardini - Jean-Marc Andrié (Ford Escort RS Cosworth) à 3'05’’ Tommi Mäkinen - Seppo Harjanne (Mitsubishi Lancer Evolution 3) à 4'50’’ Philippe Bugalski - Jean-Paul Chiaroni (Renault Clio Maxi) à 5'36’’ Juha Kankkunen - Nicky Grist (Toyota Celica GT-4) à 10'01’’ Hommes de tête : ES1 : François Delecour - Cathy François (Ford Escort RS Cosworth) ES1 à 20 : Bruno Thiry - Stéphane Prévot (Ford Escort RS Cosworth) ES21 à 22 : Didier Auriol - Denis Giraudet (Toyota Celica GT-4) Vainqueurs épreuves spéciales : Bruno Thiry - Stéphane Prévot (Ford Escort RS Cosworth) : 12 spéciales Didier Auriol - Denis Giraudet (Toyota Celica GT-4) : 6 spéciales François Delecour - Cathy François (Ford Escort RS Cosworth) : 4 spéciales Andrea Aghini - Sauro Farnocchia (Mitsubishi Lancer Evolution 3) : 1 spéciale Piero Liatti - Alessandro Alessandrini (Subaru Impreza 555) : 1 spéciale Colin McRae - Derek Ringer (Subaru Impreza 555) : 1 spéciale
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    38e édition (1994)[modifier] 4e manche du championnat du monde des rallyes 1994 départ : 5 mai 1994 à Ajaccio arrivée : 7 mai 1994 à Ajaccio distance : 1 207,74 km (dont 555,87 km sur 23 spéciales) 3 étapes : Ajaccio - Bastia, Bastia - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 84 équipages au départ, 43 équipages classés à l'arrivée[49] Auriol et sa Toyota dominent nettement la première journée, emportant toutes les spéciales. À l'issue de la première étape, Sainz (Subaru), son principal adversaire, accuse un retard de 35 secondes. Auriol conserve son avantage le lendemain, mais le pilote espagnol s'est montré très rapide sur certains secteurs et la course reste ouverte au départ de la dernière journée. Sainz, survolté, parvient à réduire l'écart à 9 secondes, mais perd toute chance de victoire lors de la vingtième spéciale, victime d'une casse de la barre anti-roulis provoquant une usure prématurée des pneumatiques. Comptant désormais plus de 50 secondes d'avance, Auriol n'est plus inquiété et emporte son cinquième Tour de Corse. Classement : Didier Auriol - Bernard Occelli (Toyota Celica Turbo 4WD) en 5h57'46’’ Carlos Sainz - Luís Moya (Subaru Impreza 555) à 0'56’’ Andrea Aghini - Sauro Farnocchia (Toyota Celica Turbo 4WD) à 2'11’’ Juha Kankkunen - Nicky Grist (Toyota Celica Turbo 4WD) à 2'43’’ Massimo Biasion - Tiziano Siviero (Ford Escort RS Cosworth) à 4'47’’ Bruno Thiry - Stéphane Prévot (Ford Escort RS Cosworth) à 4'59’’ Patrick Bernardini - Rocky Demedardi (Ford Escort RS Cosworth) à 15'47’’ Jean Ragnotti - Gilles Thimonier (Renault Clio Williams) à 19'44’’ Serge Jordan - Jack Boyère (Renault Clio Williams) à 23'01’’ Marco Massarotto - Jean-Pierre Gordon (BMW M3) à 27'20’’ Hommes de tête : ES1 à 23 : Didier Auriol - Bernard Occelli (Toyota Celica Turbo 4WD) Vainqueurs épreuves spéciales : Didier Auriol - Bernard Occelli (Toyota Celica Turbo 4WD) : 13 spéciales Carlos Sainz - Luís Moya (Subaru Impreza 555) : 9 spéciales Bruno Thiry - Stéphane Prévot (Ford Escort RS Cosworth) : 1 spéciale
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    37e édition (1993)[modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1993 départ : 2 mai 1993 à Ajaccio arrivée : 4 mai 1993 à Ajaccio distance : 1 130,95 km (dont 574,54 km sur 24 spéciales) 3 étapes : Ajaccio - Ajaccio, Ajaccio - Bastia et Bastia - Ajaccio surface : asphalte participants : 84 équipages au départ, 44 équipages classés à l'arrivée[48] Comme l'année précédente, on assiste à un duel entre Auriol, désormais sur Toyota Celica, et Delecour, qui dispose maintenant de l'Escort Cosworth, plus maniable que la Sierra sa devancière. L'Escort se montre très efficace sur les routes corses, et permet à un Delecour en très grande forme de mener l'épreuve de bout en bout, reléguant Auriol à plus d'une minute malgré des problèmes de moteur dans la seconde étape. Classement : François Delecour - Daniel Grataloup (Ford Escort RS Cosworth) en 6h14'41’’ Didier Auriol - Bernard Occelli (Toyota Celica Turbo 4WD) à 1'02’’ François Chatriot - Denis Giraudet (Toyota Celica Turbo 4WD) à 2'42’’ Carlos Sainz - Luís Moya (Lancia Delta HF Integrale 16v) à 3'48’’ Colin McRae - Derek Ringer (Subaru Legacy RS) à 9'03’’ Bernard Béguin - Jean-Paul Chiaroni (Ford Escort RS Cosworth) à 16'31’’ Massimo Biasion - Tiziano Siviero (Ford Escort RS Cosworth) à 18'58’’ Jean Ragnotti - Gilles Thimonier (Renault Clio Williams) à 2 1'30’’ Alain Oreille - Jean-Marc Andrié (Renault Clio Williams) à 24'07’’ Giovanni Manfrinato - Claudio Condotta (Ford Escort RS Cosworth) à 40'49’’ Hommes de tête : ES1 à 24 : François Delecour - Daniel Grataloup (Ford Escort RS Cosworth) Vainqueurs épreuves spéciales : François Delecour - Daniel Grataloup (Ford Escort RS Cosworth) : 15 spéciales Didier Auriol - Bernard Occelli (Toyota Celica Turbo 4WD) : 6 spéciales François Chatriot - Denis Giraudet (Toyota Celica Turbo 4WD) : 2 spéciales Andrea Aghini - Sauro Farnocchia (Lancia Delta HF Integrale 16v) : 2 spéciales Massimo Biasion - Tiziano Siviero (Ford Escort RS Cosworth) : 1 spéciale Carlos Sainz - Luís Moya (Lancia Delta HF Integrale 16v) : 1 spéciale
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    36e édition (1992)[modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1992 départ : 3 mai 1992 à Ajaccio arrivée : 6 mai 1992 à Ajaccio distance : 1 225,72 km (dont 513,58 km sur 23 spéciales) - 27 spéciales initialement prévues (622,31 km), annulation des ES24, 25, 26 et 27 4 étapes : Ajaccio - Ajaccio, Ajaccio - Bastia, Bastia - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 105 équipages au départ, 46 équipages classés à l'arrivée[47] Impressionnante démonstration d'Auriol (Lancia), qui prend la tête dès la première spéciale et domine de bout en bout, emportant son quatrième Tour de Corse avec une confortable avance sur la Sierra Cosworth de Delecour. Très rapides l'an passé, les Toyota Celica de Sainz et Schwarz ont dû faire face à des problèmes de pneumatiques perdant rapidement leur efficacité lors des longues spéciales, et n'ont pu se mêler à la course en tête. Classement : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale 16v) en 5h34'49’’ François Delecour - Daniel Grataloup (Ford Sierra RS Cosworth 4x4) à 1'26’’ Philippe Bugalski - Denis Giraudet (Lancia Delta HF Integrale 16v) à 3'15’’ Carlos Sainz - Luís Moya (Toyota Celica Turbo 4WD) à 4'33’’ Armin Schwarz - Arne Hertz (Toyota Celica Turbo 4WD) à 5'53’’ Andrea Aghini - Sauro Farnocchia (Lancia Delta HF Integrale 16v) à 7'30’’ Massimo Biasion - Tiziano Siviero (Ford Sierra RS Cosworth 4x4) à 7'32’’ Piero Liatti - Luciano Tedeschini (Lancia Delta HF Integrale 16v) à 13'53’’ Jean Ragnotti - Gilles Thimonier (Renault Clio 16S) à 20'20’’ Alain Oreille - Jean-Marc Andrié (Renault Clio 16S) à 26'14’’ Hommes de tête : ES1 à 23 : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale 16v) Vainqueurs épreuves spéciales : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale 16v) : 18 spéciales François Delecour - Daniel Grataloup (Ford Sierra RS Cosworth 4x4) : 7 spéciales Andrea Aghini - Sauro Farnocchia (Lancia Delta HF Integrale 16v) : 2 spéciales
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    35e édition (1991)[modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1991 départ : 28 avril 1991 à Ajaccio arrivée : 1er mai 1991 à Ajaccio distance : 1 384,51 km (dont 625,91 km sur 27 spéciales) 4 étapes : Ajaccio - Ajaccio, Ajaccio - Bastia, Bastia - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 100 équipages au départ, 43 équipages classés à l'arrivée[45] Dès les premières spéciales, la course est très disputée entre les Lancia d'Auriol et Loubet, la Ford Sierra de Delecour et les Toyota de Sainz et Schwarz. Une nouvelle fois malchanceux, Loubet est rapidement écarté des avant-postes : au cours de la troisième spéciale, son siège se détache, lui faisant perdre le contrôle; la Delta se retrouve en équilibre sur le parapet, Loubet perd dix minutes et toute chance de victoire. Schwarz termine la première étape en tête avec une courte avance sur Delecour et Sainz[46]. Delecour prend la tête au début de la deuxième journée, Schwarz ayant effectué un tête-à-queue et Sainz perdant une minute lors du remplacement de la pompe de l'échangeur air-eau. Schwarz repasse rapidement Delecour, avant de sortir de la route dans la dixième spéciale. Delecour et Auriol terminent cette deuxième étape à égalité, 19 secondes seulement devant Sainz qui a refait une grosse partie de son retard. Le lendemain, Delecour reprend l'avantage, avant d'être victime de son moteur dans la dix-septième épreuve. La victoire se joue alors entre Auriol et Sainz, le pilote espagnol terminant l'étape avec onze secondes d'avance. La course reste ouverte, mais la quatrième et dernière journée est nettement dominée par Sainz, qui l'emporte au final avec plus d'une minute d'avance sur Auriol. Classement : Carlos Sainz - Luís Moya (Toyota Celica GT-4) en 7h05'29’’ Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale 16v) à 1'05’’ Franco Cunico - Stefano Evangelisti (Ford Sierra RS Cosworth 4x4) à 6'10’’ Marc Duez - Klaus Wicha (Toyota Celica GT-4) à 7'43’’ Malcolm Wilson - Nicky Grist (Ford Sierra RS Cosworth 4x4) à 11'50’’ Yves Loubet - Jean-Paul Chiaroni (Lancia Delta HF Integrale 16v) à 18'43’’ Patrick Bernardini - Philippe Dran (BMW M3) à 18'56’’ Philippe Bugalski - Denis Giraudet (Renault Clio 16S) à 19'23’’ François Chatriot - Michel Périn (Subaru Legacy RS) à 31'27’’ Jean-Pierre Manzagol - Georges Monti (Renault 5 GT Turbo) à 49'25’’ Hommes de tête : ES1, ES17 à 27 : Carlos Sainz - Luís Moya (Toyota Celica GT-4) ES2 à 4, ES6 à 9 : Armin Schwarz - Arne Hertz (Toyota Celica GT-4) ES5, ES10 à 16 : François Delecour - Anne-Chantal Pauwels (Ford Sierra RS Cosworth 4x4) ES13, ES17 : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale 16v) Vainqueurs épreuves spéciales : Carlos Sainz - Luís Moya (Toyota Celica GT-4) : 12 spéciales François Delecour - Anne-Chantal Pauwels (Ford Sierra RS Cosworth 4x4) : 8 spéciales Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale 16v) : 2 spéciales Armin Schwarz - Arne Hertz (Toyota Celica GT-4) : 2 spéciales François Chatriot - Michel Périn (Subaru Legacy RS) : 2 spéciales Yves Loubet - Jean-Paul Chiaroni (Lancia Delta HF Integrale 16v) : 1 spéciale
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    tour de corse

    34e édition (1990)[modifier] 4e manche du championnat du monde des rallyes 1990 départ : 6 mai 1990 à Ajaccio arrivée : 9 mai 1990 à Ajaccio distance : 1 397,18 km (dont 602,25 km sur 30 spéciales) 4 étapes : Ajaccio - Ajaccio, Ajaccio - Alba Serena, Alba Serena - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 94 équipages au départ, 48 équipages classés à l'arrivée[43] La première étape (très courte avec seulement quatre spéciales) se termine à l'avantage de Sainz (Toyota Celica), la Lancia de Loubet, ayant été retardée par une crevaison lors de la troisième spéciale. Auriol (Lancia) est en embuscade, à seulement trois secondes du leader. Il se porte en tête de la course dès le début de la deuxième étape, qu'il termine avec une vingtaine de secondes d'avance sur Loubet, bien revenu et auteur de chronos impressionnants. Sainz, quant à lui, frôle le pire, lorsqu'au beau milieu de la septième spéciale, à environ 150 km/h, il se trouve nez-à-nez avec une voiture effectuant un demi-tour. Il évite la 205 du conducteur inconscient de justesse mais, assez refroidi par l'incident, il baisse nettement le rythme et termine la journée avec une plus d'une minute de retard sur le leader. La course reste très ouverte au début de la troisième étape, Loubet continuant à grappiller quelques secondes sur Auriol avant d'être victime d'un bris de cardan, perdant ainsi quatre minutes et toute chance de victoire. Auriol perd un adversaire de taille, mais doit encore composer avec un Sainz de nouveau très rapide après sa frayeur de la veille. Le pilote français maintient néanmoins son avance, et emporte son troisième Tour de Corse consécutif, malgré de sérieux problèmes de transmission (nécessitant le remplacement en urgence du différentiel avant) lors de la dernière journée[44]. Classement : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale 16v) en 6h45'16’’ Carlos Sainz - Luís Moya (Toyota Celica GT-4) à 0'36’’ François Chatriot - Michel Périn (BMW M3) à 3'49’’ Bruno Saby - Daniel Grataloup (Lancia Delta HF Integrale 16v) à 5'56’’ Raimund Baumschlager - Ruben Zeltner (Volkswagen Golf GTI 16v) à 36'10’’ Laurent Poggi - Edouard Buresi (Citroën AX Sport) à 38'14’’ Claude Balesi - Jean-Paul Cirindini (Renault 5 GT Turbo) à 38'49’’ Alain Oreille - Michel Roissard (Renault 5 GT Turbo) à 40'2 1’’ Paola De Martini - Umberta Gibellini (Audi 90 Quattro) à 46'04’’ Sylvain Polo - Hervé Sauvage (Renault 5 GT Turbo) à 46'40’’ Hommes de tête : ES1 à 2 : Yves Loubet - Jean-Paul Chiaroni (Lancia Delta HF Integrale 16v) ES1, ES3 à 4 : Carlos Sainz - Luís Moya (Toyota Celica GT-4) ES5 à 30 : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale 16v) Vainqueurs épreuves spéciales : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale 16v) : 17 spéciales Carlos Sainz - Luís Moya (Toyota Celica GT-4) : 9 spéciales Yves Loubet - Jean-Paul Chiaroni (Lancia Delta HF Integrale 16v) : 8 spéciales François Chatriot - Michel Périn (BMW M3) : 1 spéciale
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    tour de corse

    33e édition (1989)[modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1989 départ : 23 avril 1989 à Ajaccio arrivée : 26 avril 1989 à Ajaccio distance : 1 439,85 km (dont 626,91 km sur 33 spéciales) 4 étapes : Ajaccio - Ajaccio, Ajaccio - Corte - Alba Serena, Alba Serena - Corte - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 79 équipages au départ, 39 équipages classés à l'arrivée[42] Après la super-spéciale du premier jour, la course se résume très vite à un duel entre la BMW M3 de Chatriot et la Lancia Delta HF Integrale d'Auriol, Saby et Loubet (également sur Lancia) étant retardés dès le début de la deuxième étape. Chatriot termine cette deuxième journée, disputée sur routes sèches, avec une quinzaine de secondes d'avance sur Auriol. Le lendemain, avec l'apparition de la pluie, Auriol tire parti de la motricité de la Delta Integrale pour reprendre l'avantage, et signe ensuite une étonnante performance dans le brouillard de la 19e spéciale pour se construire un avantage décisif. Il emporte son deuxième Tour de Corse consécutif, avec près de deux minutes d'avances sur la BMW de Chatriot. Derrière les deux héros de la course, on peut noter les progrès sur asphalte des Toyota Celica, avec la troisième place de Kankunnen, longtemps à la lutte avec son coéquipier Sainz avant que ce dernier ne casse son moteur. Classement : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale) en 7h12'39’’ François Chatriot - Michel Périn (BMW M3) à 1'57’’ Juha Kankkunen - Juha Piironen (Toyota Celica GT-4) à 3'50’’ Yves Loubet - Jean-Marc Andrié (Lancia Delta HF Integrale) à 4'49’’ Bernard Béguin - Jean-Bernard Vieu (BMW M3) à 8'12’’ Marc Duez - Alain Lopès (BMW M3) à 14'14’’ Franco Cunico - Max Sghedoni (Ford Sierra RS Cosworth) à 2 1'41’’ Alain Oreille - Gilles Thimonier (Renault 5 GT Turbo) à 28'35’’ Paola De Martini - Umberta Gibellini (Audi 90 Quattro) à 41'04’’ Claude Balesi - Jean-Paul Cirindini (Renault 5 GT Turbo) à 43'28’’ Hommes de tête : ES1 : Bruno Saby - Daniel Grataloup (Lancia Delta HF Integrale) ES1, ES4, ES17 à 33 : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale) ES2 à 3, ES5 à 16 : François Chatriot - Michel Périn (BMW M3) Vainqueurs épreuves spéciales : Didier Auriol - Bernard Occelli (Lancia Delta HF Integrale) : 11 spéciales François Chatriot - Michel Périn (BMW M3) : 10 spéciales Yves Loubet - Jean-Marc Andrié (Lancia Delta HF Integrale) : 7 spéciales Juha Kankkunen - Juha Piironen (Toyota Celica GT-4) : 3 spéciales Carlos Sainz - Luís Moya (Toyota Celica GT-4) : 2 spéciales Bruno Saby - Daniel Grataloup (Lancia Delta HF Integrale) : 1 spéciale
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    32e édition (1988)[modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1988 départ : 3 mai 1988 à Ajaccio arrivée : 6 mai 1988 à Ajaccio distance : 1 333,3 km (dont 623,8 km sur 30 spéciales) 4 étapes : Ajaccio - Ajaccio, Ajaccio - Zonza - Alba Serena, Alba Serena - Corte - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 93 équipages au départ, 42 équipages classés à l'arrivée[40] Pour la première fois de son histoire, le Tour de Corse débute par une super-spéciale (2,86 km), emportée par Saby (Lancia), premier leader. Le lendemain, les choses sérieuses commencent et on assiste à un affrontement serré entre la Delta Integrale de Loubet et la Sierra Cosworth d'Auriol, qui dominent nettement leurs adversaires. Cette deuxième journée est à l'avantage de Loubet, un instant rejoint par Auriol en tête, mais qui met à profit sa parfaite connaissance du terrain pour terminer l'étape avec une avance de 25 secondes. Sur sa BMW M3, Béguin, troisième, compte déjà plus de trois minutes de retard. La troisième étape débute mal pour Loubet, qui perd huit minutes pour des problèmes de commande de boîte de vitesses. Auriol est donc largement en tête devant Béguin, et va désormais contrôler la course jusqu'à l'arrivée. D'autant plus facilement que Béguin touche un rocher lors de la quatrième et dernière étape, et perd sa deuxième place au profit de Loubet, auteur d'une superbe remontée. Première victoire en championnat du monde pour Auriol et pour la Ford Sierra Cosworth[41]. Classement : Didier Auriol - Bernard Occelli (Ford Sierra RS Cosworth) en 7h12'04’’ Yves Loubet - Jean-Bernard Vieu (Lancia Delta HF Integrale) à 3'05’’ Bruno Saby - Jean-François Fauchille (Lancia Delta HF Integrale) à 4'49’’ François Chatriot - Michel Périn (BMW M3) à 11'24’’ Carlos Sainz - Luís Moya (Ford Sierra RS Cosworth) à 14'05’’ Kenneth Eriksson - Peter Diekmann (Toyota Celica GT-4) à 17'20’’ Bernard Béguin - Jean-Jacques Lenne (BMW M3) à 23'04’’ Paul Rouby - Jean-Louis Martin (Alfa Romeo 75 V6) à 32'55’’ César Baroni - Michel Rousseau (Ford Sierra RS Cosworth) à 33'13’’ Alain Oreille - Sylvie Oreille (Renault 5 GT Turbo) à 33'58’’ Hommes de tête : ES1 : Bruno Saby - Jean-François Fauchille (Lancia Delta HF Integrale) ES2 à 11 : Yves Loubet - Jean-Bernard Vieu (Lancia Delta HF Integrale) ES3, ES12 à 30 : Didier Auriol - Bernard Occelli (Ford Sierra RS Cosworth) Vainqueurs épreuves spéciales : Yves Loubet - Jean-Bernard Vieu (Lancia Delta HF Integrale) : 22 spéciales Didier Auriol - Bernard Occelli (Ford Sierra RS Cosworth) : 5 spéciales Bruno Saby - Jean-François Fauchille (Lancia Delta HF Integrale) : 3 spéciales
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    31e édition (1987)[modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1987 départ : 7 mai 1987 à Ajaccio arrivée : 10 mai 1987 à Ajaccio distance : 1 367 km (dont 619,2 km sur 24 spéciales) 3 étapes : Ajaccio - Corte - Bastia, Bastia - Corte - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 95 équipages au départ, 35 équipages classés à l'arrivée[38] Disposant d'une BMW M3 de 275 chevaux, Béguin profite des routes sèches pour prendre la tête au départ, devançant la puissante Sierra Cosworth (300 chevaux) d'Auriol. Bien que ne disposant de 180 chevaux, Ragnotti se montre également très rapide au volant de sa Renault 11 Turbo, très légère. Dans ces conditions, les Lancia Delta (230 à 250 chevaux), plus lourdes, ne peuvent exploiter pleinement l'avantage de leurs quatre roues motrices. Loubet parvient néanmoins à se maintenir au contact, et profite de la cinquième spéciale, disputée sous la grêle, pour prendre la tête du rallye, qu'il conserve à la fin de la première étape, avec 12 secondes d'avance sur Béguin. La seconde Lancia de Biasion est troisième, à plus d'une minute et demie, la grêle ayant fait perdre de précieuses minutes à Ragnotti, et Auriol ayant connu des problèmes de turbo. Dès le début de la deuxième étape, Loubet est retardé par une crevaison et Béguin reprend le commandement de la course, qu'il conserve jusqu'à l'arrivée, terminant avec plus de deux minutes d'avance sur les deux Lancia de Loubet et Biasion. Ragnotti fait une très belle remontée et échoue de trois secondes pour la troisième place[39]. Classement : Bernard Béguin - Jean-Jacques Lenne (BMW M3) en 7h22'30’’ Yves Loubet - Jean-Bernard Vieu (Lancia Delta HF 4WD) à 2'08’’ Massimo Biasion - Tiziano Siviero (Lancia Delta HF 4WD) à 2'28’’ Jean Ragnotti - Pierre Thimonier (Renault 11 Turbo) à 2'41’’ François Chatriot - Michel Périn (Renault 11 Turbo) à 4'35’’ Marc Duez - Georges Biard (BMW M3) à 15'28’’ Carlos Sainz - António Boto (Ford Sierra RS Cosworth) à 18'46’’ Didier Auriol - Bernard Occelli (Ford Sierra RS Cosworth) à 2 1'46’’ Alain Oreille - Sylvie Oreille (Renault 11 Turbo) à 27'38’’ Laurent Poggi - Jean-Paul Chiaroni (Volkswagen Golf GTI 16v) à 30’22’’ Hommes de tête : ES1 à 4, ES10 à 24 : Bernard Béguin - Jean-Jacques Lenne (BMW M3) ES5 à 9 : Yves Loubet - Jean-Bernard Vieu (Lancia Delta HF 4WD) Vainqueurs épreuves spéciales : Jean Ragnotti - Pierre Thimonier (Renault 11 Turbo) : 11 spéciales Bernard Béguin - Jean-Jacques Lenne (BMW M3) : 9 spéciales Bruno Saby - Jean-François Fauchille (Lancia Delta HF 4WD) : 2 spéciales Didier Auriol - Bernard Occelli (Ford Sierra RS Cosworth) : 1 spéciale Claude Balesi - Jean-Paul Cirindini (Renault 5 GT Turbo) : 1 spéciale
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    La période 1987-1996 : le Groupe A, 2 roues motrices contre 4[modifier] Avec l'exclusion du Groupe B, les monstres de près de 500 chevaux sont exclus du championnat. On revient donc en 1987 à des puissances de l'ordre de 300 chevaux pour les meilleures Groupe A, dans cette catégorie la traction intégrale n'est plus l'arme absolue pour s'imposer sur l'asphalte des routes corses, et les '2 roues motrices' parviendront à s'imposer à trois reprises au cours de cette période.
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    30e édition (1986)[modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1986 départ : 1er mai 1986 à Ajaccio arrivée : 3 mai 1986 à Ajaccio distance : 1 530 km (dont 1 053,3 km sur 26 spéciales) - 30 spéciales initialement prévues (1 106 km), annulation des ES12, 18, 19 et 20 3 étapes : Ajaccio - Quenza - Bastia, Bastia - Corte - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 122 équipages au départ, 31 équipages classés à l'arrivée[36] Au départ, on s'attend au duel habituel entre Peugeot, qui aligne trois 205 T16 évo. 2 officielles (450 à 480 chevaux) pour Timo Salonen, Bruno Saby et Michèle Mouton, et Lancia (trois Delta S4 de 440 chevaux pilotées par Toivonen, Alén et Biasion). Parmi les outsiders du groupe B, on compte les MG Metro 6R4 de Malcolm Wilson, Tony Pond et Didier Auriol, ainsi que la Renault 5 Maxi Turbo de François Chatriot. Les 205 prennent l'avantage en tout début de course, Saby devançant Salonen et Mouton de quelques secondes lors de la première spéciale. Derrière, Toivonen et Biasion limitent les dégâts, mais sur la troisième Lancia Alén est en difficulté avec ses freins, concédant plus d'une minute. Nouveau triplé des Peugeot dans l'épreuve suivante, Salonen rejoignant Saby en tête de la course. Chez Lancia, Toivonen reste le mieux placé, avec 13 secondes d'écart sur les leaders. Il commence ensuite à aligner les temps scratch, prenant la tête du rallye dès la quatrième spéciale, et terminant la première étape avec 1’42’’ d'avance sur Saby et 3’18’’ sur Biasion, Salonen étant sorti de la route lors de la huitième épreuve. Le lendemain, Toivonen continue son impressionnante démonstration, portant son avance à 2'45" au terme de la 17e spéciale qu'il effectue dans un temps record. Mais dans l'épreuve suivante, après sept kilomètres, un virage abordé trop vite aura raison de l'adresse du Finlandais : la Lancia tire droit, tombe dans le ravin et s'embrase immédiatement, ne laissant aucune chance à Toivonen et à son copilote Sergio Cresto. La course est neutralisée jusqu'à Calvi, où Lancia se retire de la course. La troisième étape se déroule dans la tristesse générale, Saby emportant la victoire (la première en Corse d'une '4 roues motrices') devant la Renault 5 Turbo de Chatriot. La FISA annonce aussitôt l'exclusion des groupes B du Championnat du monde des rallyes dès 1987, le drame de la veille (faisant suite à plusieurs accidents mortels au cours des douze derniers mois) ayant définitivement condamné une catégorie devenue très controversée[37]. Classement : Bruno Saby - Jean-François Fauchille (Peugeot 205 Turbo 16 évo. 2) en 11h52’44’’ François Chatriot - Michel Périn (Renault 5 Maxi Turbo) à 13’48’’ Yves Loubet - Jean-Marc Andrié (Alfa Romeo Alfetta GTV6) à 53’15’’ Jean Ragnotti - Pierre Thimonier (Renault 11 Turbo) à 1h03’28’’ Jean-Claude Torre - Patrick De La Foata (Renault 5 Turbo) à 1h09’49’’ Paul Rouby - Jean-Louis Martin (Renault 5 Turbo) à 1h11’04’’ Michel Neri - Rocky Demedardi (Renault 5 Turbo) à 1h15’16’’ Kenneth Eriksson - Peter Diekmann (Volkswagen Golf GTI 16v) à 1h28’37’’ Gilbert Casanova - Philippe Martini (Talbot Samba Rallye) à 1h28’48’’ Christian Gardavot - Rémy Levivier (Porsche 911 SC) à 1h35’56’’ Hommes de tête : ES1 à 2, ES 18 à 30 : Bruno Saby - Jean-François Fauchille (Peugeot 205 Turbo 16 évo. 2) ES2 à 3 : Timo Salonen - Seppo Harjanne (Peugeot 205 Turbo 16 évo. 2) ES4 à 17 : Henri Toivonen - Sergio Cresto (Lancia Delta S4) Vainqueurs épreuves spéciales : Henri Toivonen - Sergio Cresto (Lancia Delta S4) : 13 spéciales Bruno Saby - Jean-François Fauchille (Peugeot 205 Turbo 16 évo. 2) : 11 spéciales Timo Salonen - Seppo Harjanne (Peugeot 205 Turbo 16 évo. 2) : 1 spéciale François Chatriot - Michel Périn (Renault 5 Maxi Turbo) : 1 spéciale
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    29e édition (1985)[modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1985 départ : 2 mai 1985 à Ajaccio arrivée : 4 mai 1985 à Ajaccio distance : 1 603,3 km (dont 1 078 km sur 29 spéciales) - 30 spéciales initialement prévues (1 122,2 km), annulation de l'ES5 3 étapes : Ajaccio - Bastia, Bastia - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 139 équipages au départ, 45 équipages classés à l'arrivée[34] Après trois courses (relativement décevantes) au niveau national, apparition en championnat du monde de la Renault 5 Maxi Turbo (350 chevaux) avec Ragnotti, Chatriot et Auriol). Chez Peugeot Sport, Saby fait débuter la Peugeot 205 Turbo 16 évolution 2 (430 chevaux), Vatanen et Salonen disposant de la première version. On s'attend à une nouvelle domination des 205 Turbo 16, mais un surprenant Ragnotti prend l'avantage au départ, reléguant les Peugeot à plus de vingt secondes lors de la première spéciale. Bettega (Lancia Rally 037) se montre une nouvelle fois très rapide sur les routes corses, et s'intercale à la deuxième place. De nombreux favoris sont déjà éliminés, Salonen et Darniche (205 T16), Röhrl (Audi) et Fréquelin (Opel Manta) ne dépassent pas le stade de cette première spéciale. Dans les deux suivantes, Vatanen et Saby sont revenus aux deuxième et troisième places, mais Jeannot maintient l'écart. Un kilomètre après le départ de la quatrième spéciale, Bettega, qui vient de monter des gommes plus dures, mord le bas-côté et heurte une pierre. La Lancia entame un tonneau et percute violemment les arbres. Le jeune pilote italien (32 ans) est tué sur le coup, son copilote Maurizio Perissinot s'extirpant indemne de l'épave. La course est momentanément interrompue; en signe de deuil les deux autres Lancia d'Alén et de Biasion se retirent. L'épreuve se poursuit tristement. Vatanen profite d'un tête-à-queue de Ragnotti pour s'en rapprocher à une seconde, mais perd ensuite 27 minutes, ayant heurté une pierre. La course est dès lors jouée, Ragnotti ayant plus de cinq minutes d'avance sur Saby et la Porsche de Béguin. Les deux jours suivants n'apporteront pas de modification en tête du classement[35]. Classement : Jean Ragnotti - Pierre Thimonier (Renault 5 Maxi Turbo) en 12h54’15’’ Bruno Saby - Jean-François Fauchille (Peugeot 205 Turbo 16 évo. 2) à 12’32’’ Bernard Béguin - Jean-Jacques Lenne (Porsche 911 SC RS) à 25’49’’ Billy Coleman - Ronan Morgan (Porsche 911 SC RS) à 57’07’’ Yves Loubet - Jean-Bernard Vieu (Alfa Romeo Alfetta GTV6) à 1h09’38’’ Bertrand Balas - Eric Laine (Alfa Romeo Alfetta GTV6) à 1h22’38’’ Jean-Paul Bouquet - Christian Morel (Talbot Samba Rallye) à 1h30’22’’ Camille Bartoli - Bernard Falempin (Renault 5 Turbo) à 1h32’15’’ Jean-Jacques Paoletti - Claude Santucci (Renault 5 Turbo) à 1h59’20’’ Patrick Bernardini - José Bernardini (BMW 323i) à 2h02’07’’ Hommes de tête : ES1 à 30 : Jean Ragnotti - Pierre Thimonier (Renault 5 Maxi Turbo) Vainqueurs épreuves spéciales : Jean Ragnotti - Pierre Thimonier (Renault 5 Maxi Turbo) : 17 spéciales Ari Vatanen - Terry Harryman (Peugeot 205 Turbo 16) : 10 spéciales Bruno Saby - Jean-François Fauchille (Peugeot 205 Turbo 16 évo. 2) : 2 spéciales
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    28e édition (1984)[modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1984 départ : 3 mai 1984 à Ajaccio arrivée : 5 mai 1984 à Ajaccio distance : 1 617,8 km (dont 1 130,68 km sur 30 spéciales) 3 étapes : Ajaccio - Quenza - Bastia, Bastia - Corte - Calvi et Calvi - Ajaccio surface : asphalte participants : 155 équipages au départ, 58 équipages classés à l'arrivée[32] Débuts en championnat du monde très attendus pour la Peugeot 205 Turbo 16 (deux voitures pilotées par Vatanen et Nicolas) et pour l'Audi Quattro Sport confiée à Röhrl. Au départ, les routes sont sèches et les Lancia Rally 037 tirent leur épingle du jeu, Bettega remportant six des sept premières spéciales, devançant son coéquipier Biasion de plus d'une minute à ce moment de la course. Le départ de la huitième spéciale, longue de 50 km, se déroule encore sur sol sec, mais après 20 km la route est détrempée et les Lancia, chaussées de gommes dures, sont en perdition. Bettega et Biasion ne peuvent éviter de toucher, perdant respectivement vingt et cinq minutes. Très rapides sur le mouillé, les 205 T16 de Vatanen et Nicolas prennent les deux premières places de la course, devant la Lancia 037 d'Alén. Vatanen va alors dominer l'épreuve, terminant la première étape avec près de cinq minutes d'avance sur Alén, Nicolas ayant été retardé par plusieurs crevaisons. Le lendemain, une crevaison lors de la seizième spéciale fait perdre plus de trois minutes au leader, qui conserve néanmoins une marge de près de deux minutes sur Alén à la fin de la seconde journée. La troisième étape débute de nuit, et une flaque d'eau surprend Vatanen qui sort, heurte un rocher et part en tonneaux, mettant un terme à l'éblouissante démonstration de la Turbo 16. Alén prend la tête avec une confortable avance sur son coéquipier Biasion et la Renault 5 Turbo de Ragnotti, et emporte sa deuxième victoire en Corse. La seconde 205 fera une belle performance, Nicolas remontant de la dixième à la quatrième place lors de cette dernière étape. Prestation beaucoup plus décevante pour l'autre débutante, l'Audi Quattro Sport se révélant très délicate à maîtriser sur les routes corses (temps de réponse important du turbo, arrivée brutale de la puissance), et peu fiable, le moteur de Röhrl explosant lors de la première journée[33]. Classement : Markku Alén - Ilkka Kivimäki (Lancia Rally 037) en 13h24’56’’ Massimo Biasion - Tiziano Siviero (Lancia Rally 037) à 4’15’’ Jean Ragnotti - Pierre Thimonier (Renault 5 Turbo) à 8’20’’ Jean-Pierre Nicolas - Charley Pasquier (Peugeot 205 Turbo 16) à 19’54’’ Stig Blomqvist - Björn Cederberg (Audi Quattro) à 20’59’’ Jean-Claude Andruet - Martine Rick (Lancia Rally 037) à 23’11’’ Attilio Bettega - Sergio Cresto (Lancia Rally 037) à 30’44’’ François Chatriot - Michel Périn (Renault 5 Turbo) à 32’29’’ Guy Fréquelin - « Tilber » (Opel Manta 400) à 43’57’’ Yves Loubet - Patricia Trivero (Alfa Romeo Alfetta GTV6) à 1h23’15’’ Hommes de tête : ES1 à 7 : Attilio Bettega - Sergio Cresto (Lancia Rally 037) ES8 à 19 : Ari Vatanen - Terry Harryman (Peugeot 205 Turbo 16) ES20 à 30 : Markku Alén - Ilkka Kivimäki (Lancia Rally 037) Vainqueurs épreuves spéciales : Attilio Bettega - Sergio Cresto (Lancia Rally 037) : 12 spéciales Ari Vatanen - Terry Harryman (Peugeot 205 Turbo 16) : 7 spéciales Markku Alén - Ilkka Kivimäki (Lancia Rally 037) : 5 spéciales Jean Ragnotti - Pierre Thimonier (Renault 5 Turbo) : 3 spéciales Jean-Pierre Nicolas - Charley Pasquier (Peugeot 205 Turbo 16) : 2 spéciales Massimo Biasion - Tiziano Siviero (Lancia Rally 037) : 1 spéciale Adartico Vudafieri - Luigi Pirollo (Lancia Rally 037) : 1 spéciale
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    27e édition (1983)[modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1983 départ : 5 mai 1983 à Ajaccio arrivée : 7 mai 1983 à Ajaccio distance : 1 720 km (dont 1 045 km sur 28 spéciales) - 32 spéciales initialement prévues (1 167 km), annulation des ES6, 14, 2 1 et 25 3 étapes : Ajaccio - Bastia, Bastia - Ajaccio et Ajaccio - Ajaccio surface : asphalte participants : 178 équipages au départ, 57 équipages classés à l'arrivée[31] Avec cinq voitures engagées (Andruet, Röhrl, Alén, Vudafieri et Bettega), les Lancia Rally 037 sont largement favorites au départ, et occupent d'emblée les cinq premières places. À la lutte avec Andruet et Alén, Röhrl s'est construit un léger avantage (10 s) sur Andruet lorsqu'il est retardé par une double crevaison dans la huitième spéciale. Le pilote français prend alors la tête et termine la première étape à Bastia avec 53 secondes d'avance sur Alén. Le lendemain, il accentue l'écart, et devance son coéquipier de près de deux minutes lorsqu'une crevaison au départ de la quinzième spéciale lui fait perdre toute chance de victoire. Alén est alors largement en tête devant Röhrl, auteur d'une belle remontée après ses déboires de la première journée, et les consignes de courses imposées à ce moment par Cesare Fiorio figeront les positions des Lancia jusqu'à l'arrivée. Les 037 emportent les quatre premières places, Andruet ayant dû renoncer moteur noyé. Classement : Markku Alén - Ilkka Kivimäki (Lancia Rally 037) en 12h43’38’’ Walter Röhrl - Christian Geistdörfer (Lancia Rally 037) à 1’49’’ Adartico Vudafieri - Luigi Pirollo (Lancia Rally 037) à 6’30’’ Attilio Bettega - Maurizio Perissinot (Lancia Rally 037) à 13’49’’ Bruno Saby - Chris Williams (Renault 5 Turbo) à 41’59’’ Tony Pond - Rob Arthur (Nissan 240 RS) à 1h01’13’’ Ange-Paul Franceschi - Patrick Giudicelli (Renault 5 Turbo) à 1h27’39’’ Jean-Sébastien Couloumiès - Claudine Causse (Opel Ascona) à 1h37’31’’ Alain Coppier - Josépha Laloz (Citroën Visa Chrono) à 1h44’43’’ Jean-Michel Guyot - Jacques Raspaud (Renault 5 Turbo) à 1h52’09’’ Hommes de tête : ES1, ES5 à 7 : Walter Röhrl - Christian Geistdörfer (Lancia Rally 037) ES2, ES8 à 14 : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Lancia Rally 037) ES3 à 4, ES15 à 32 : Markku Alén - Ilkka Kivimäki (Lancia Rally 037) Vainqueurs épreuves spéciales : Walter Röhrl - Christian Geistdörfer (Lancia Rally 037) : 10 spéciales Markku Alén - Ilkka Kivimäki (Lancia Rally 037) : 9 spéciales Jean-Claude Andruet - « Biche » (Lancia Rally 037) : 4 spéciales Adartico Vudafieri - Luigi Pirollo (Lancia Rally 037) : 2 spéciales Hannu Mikkola - Arne Hertz (Audi Quattro) : 2 spéciales Bruno Saby - Chris Williams (Renault 5 Turbo) : 1 spéciale
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    26e édition (1982)[modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1982 départ : 6 mai 1982 à Ajaccio arrivée : 9 mai 1982 à Ajaccio distance : 1 616 km (dont 1 176 km sur 27 spéciales) 3 étapes : Ajaccio - Quenza - Bastia, Bastia - Saint-Roch - Ajaccio et Ajaccio - Quenza - Ajaccio surface : asphalte participants : 178 équipages au départ, 48 équipages classés à l'arrivée[30] En cette année de transition, les voitures des groupes 1 à 4 sont une dernière fois admises, et constituent d'ailleurs la majorité du plateau. En groupe B, notons les débuts en mondial de la Lancia Rally 037, aux mains d'Alén et Bettega. La nouveauté démontrera d'emblée son potentiel, les deux pilotes réalisant des chronos très prometteurs. Parmi les favoris, Andruet (Ferrari) et Ragnotti (Renault 5 Turbo) ont tous deux à cœur de prendre leur revanche sur les éditions précédentes. Leur duel sera magnifique, Andruet prenant l'avantage en début de course avant de connaître un passage à vide en fin de première étape, qu'il achève avec près de deux minutes de retard sur Ragnotti. Lors de la deuxième étape, le pilote Ferrari a recouvré tous ses moyens, revenant à une minute de la 5 Turbo, quand s'abat une pluie battante au départ de la 18e spéciale : dépourvu de camion d'assistance, Andruet est contraint de s'élancer en pneus 'sec', perdant cinq minutes et tout espoir de victoire. La course est jouée, la troisième étape n'apportera aucun changement, Ragnotti l'emportant avec une confortable avance sur la Ferrari. Classement : Jean Ragnotti - Jean-Marc Andrié (Renault 5 Turbo) en 14h11’19’’ Jean-Claude Andruet - « Biche » (Ferrari 308 GTB) à 5’38’’ Bernard Béguin - Jean-Jacques Lenne (Porsche 911 SC) à 8’52’’ Walter Röhrl - Christian Geistdörfer (Opel Ascona 400) à 9’22’’ Bruno Saby - Françoise Sappey (Renault 5 Turbo) à 16’12’’ Guy Fréquelin - Jean-François Fauchille (Porsche 911 SC) à 23’57’’ Michèle Mouton - Fabrizia Pons (Audi Quattro) à 32’29’’ Francis Vincent - Francis Calvier (Porsche 911 SC) à 32’36’’ Markku Alén - Ilkka Kivimäki (Lancia Rally 037) à 41’59’’ Robert Simonetti - Jean-Michel Simonetti (Renault 5 Turbo) à 1h24’24’’ Hommes de tête : ES1 à 5 : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Ferrari 308 GTB) ES6 à 27 : Jean Ragnotti - Jean-Marc Andrié (Renault 5 Turbo) Vainqueurs épreuves spéciales : Jean Ragnotti - Jean-Marc Andrié (Renault 5 Turbo) : 12 spéciales Jean-Claude Andruet - « Biche » (Ferrari 308 GTB) : 10 spéciales Bernard Béguin - Jean-Jacques Lenne (Porsche 911 SC) : 3 spéciales Walter Röhrl - Christian Geistdörfer (Opel Ascona 400) : 1 spéciale Guy Fréquelin - Jean-François Fauchille (Porsche 911 SC) : 1 spéciale
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    1982-1986 : le Groupe B, les fauves sur l'Île de Beauté[modifier] La réglementation Groupe B permet le développement de modèles très éloignés de la série, en fait de véritables prototypes fabriqués à 200 exemplaires. Avec l'affrontement de fabuleuses machines telles les Lancia 037 et Delta S4, Audi Quattro Sport, Peugeot 205 Turbo 16, le Tour de Corse sera le théâtre de courses très spectaculaires et très disputées lors de cette période. Cette escalade à la puissance (de l'ordre de 500 chevaux en 1986) aura hélas son revers, la fréquence et la gravité des accidents vont bientôt montrer la démesure de cette réglementation. L'épreuve aux 10000 virages ne sera pas épargnée, avec les accidents mortels d'Attilio Bettega en 1985, puis d'Henri Toivonen et de son copilote Sergio Cresto l'année suivante, ce dernier drame entraînant aussitôt la décision de bannir le Groupe B du Championnat du monde des rallyes dès 1987.
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    25e édition (1981)[modifier] 5e manche du championnat du monde des rallyes 1981 départ : 30 avril 1981 à Ajaccio arrivée : 2 mai 1981 à Ajaccio distance : 1 613 km (dont 1 144 km sur 24 spéciales) 2 étapes : Ajaccio - Bastia et Bastia - Ajaccio surface : asphalte participants : 120 équipages au départ, 42 équipages classés à l'arrivée[29] Andruet a la lourde tâche de faire débuter la Ferrari 308 GTB en championnat du monde. Les sceptiques la jugent trop longue, trop large pour les routes corses, mais son pilote accomplit un véritable festival, enlevant les cinq premières spéciales et prenant près de trois minutes d'avances sur la Lancia Stratos de Darniche et la Porsche de Thérier, mais une pompe à essence défaillante le contraint à l'abandon lors de la septième épreuve. La lutte pour la première place se joue entre Darniche et Thérier, ce dernier prenant finalement le dessus avant qu'une double crevaison ne mette fin à ses espoirs d'une seconde victoire consécutive. Darniche remporte son sixième Tour de Corse, loin devant la Talbot Lotus de Fréquelin. Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) en 14h26’23’’ Guy Fréquelin - Jean Todt (Talbot Sunbeam Lotus) à 16’02’’ Tony Pond - Ian Grindrod (Datsun Violet GT) à 19’06’’ Jean-Pierre Ballet - Sui Guinchard (Porsche 911 SC) à 50’46’’ Terry Kaby - Rob Arthur (Datsun Violet 160J) à 55’43’’ Per Eklund - Jan-Olof Bohlin (Toyota Celica GT) à 1h17’10’’ Jean-Michel Tichadou - Jean-Paul Pandolfi (Ford Escort RS2000) à 1h19’28’’ Gérard Swaton - Bernard Cordesse (Porsche 911 SC) à 1h20’06’’ Camille Bartoli - Gilbert Poletti (Renault 5 Turbo) à 1h28’11’’ Jean-Felix Farrucci - Albert Gori (Opel Ascona 2000) à 1h33’17’’ Hommes de tête : ES1 à 6 : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Ferrari 308 GTB) ES7 à 8 et ES12 à 24 : Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) ES9 à 11 : Jean-Luc Thérier - Michel Vial (Porsche 911 SC) Vainqueurs épreuves spéciales : Guy Fréquelin - Jean Todt (Talbot Sunbeam Lotus) : 6 spéciales Jean-Claude Andruet - « Biche » (Ferrari 308 GTB) : 5 spéciales Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) : 4 spéciales Jean-Luc Thérier - Michel Vial (Porsche 911 SC) : 4 spéciales Jean Ragnotti - Jean-Marc Andrié (Renault 5 Turbo) : 4 spéciales Tony Pond - Ian Grindrod (Datsun Violet GT) : 1 spéciale Per Eklund - Jan-Olof Bohlin (Toyota Celica GT) : 1 spéciale
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    24e édition (1980)[modifier] 10e manche du championnat du monde des rallyes 1980 départ : 23 octobre 1980 à Ajaccio arrivée : 25 octobre 1980 à Ajaccio distance : 1 603 km (dont 1 128 km sur 18 spéciales) 2 étapes : Ajaccio - Bastia et Bastia - Ajaccio surface : asphalte participants : 122 équipages au départ, 16 équipages classés à l'arrivée[27] Débuts en championnat du monde pour les Renault 5 Turbo, dont celle de Ragnotti qui domine le début de course avant d'être retardé par une crevaison. Andruet (Fiat 131) prend alors la tête devant Darniche, également sur Fiat. Ragnotti remonte rapidement à la seconde place, puis reprend la tête lorsque Andruet doit renoncer (injection). Darniche et Thérier (Porsche) sont à la lutte pour la seconde place lorsque éclate un fait de course qui fera couler beaucoup d'encre : dans la quatorzième spéciale, handicapé par des pneus à l'agonie, Darniche est alors rattrapé par la Talbot Lotus de Fréquelin. Obstination du premier, énervement du second ? Les deux voitures se retrouvent hors de la route, mais l'incident est loin d'être clos et se terminera devant les autorités locale, avec une plainte pour tentative d'homicide à la clef[28]. Avec désormais quatre minutes d'avances sur Thérier, Ragnotti semble assuré de la victoire, mais une courroie d'alternateur cassée met fin à la démonstration. Thérier l'emporte loin devant la Fiat 131 de Röhrl, Michèle Mouton (Fiat) ayant perdu le bénéfice d'une seconde place acquise de haute lutte sur le futur champion du monde, un changement de différentiel et un boîtier électrique noyé la faisant rétrograder à la cinquième place. Classement : Jean-Luc Thérier - Michel Vial (Porsche 911 SC) en 14h51’43’’ Walter Röhrl - Christian Geistdörfer (Fiat 131 Abarth) à 11’23’’ Alain Coppier - Josépha Laloz (Porsche 911 SC) à 25’38’’ Bruno Saby - « Tilber » (Renault 5 Turbo) à 29’42’’ Michèle Mouton - Annie Arrii (Fiat 131 Abarth) à 32’14’’ Andy Dawson - Kevin Gormley (Datsun 160 J) à 1h03’14’’ Christian Gardavot - Christian Audibert (Porsche 911 SC) à 1h34’54’’ Paul Rouby - Alain Garçon (Renault 5 Alpine) à 1h41’19’’ Jean-Felix Farrucci - Albert Gori (Opel Kadett GT/E) à 1h51’28’’ Jean Bagarry - Alain Bonne (Porsche 911) à 1h57’48’’ Hommes de tête : ES1 à 4 et ES8 à 13 : Jean Ragnotti - Jean-Marc Andrié (Renault 5 Turbo) ES5 à 7 : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Fiat 131 Abarth) ES14 à 18 : Jean-Luc Thérier - Michel Vial (Porsche 911 SC) Vainqueurs épreuves spéciales : Jean Ragnotti - Jean-Marc Andrié (Renault 5 Turbo) : 9 spéciales Bernard Darniche - Alain Mahé (Fiat 131 Abarth) : 2 spéciales Jean-Luc Thérier - Michel Vial (Porsche 911 SC) : 2 spéciales Walter Röhrl - Christian Geistdörfer (Fiat 131 Abarth) : 2 spéciales Alain Coppier - Josépha Laloz (Porsche 911 SC) : 2 spéciales Bruno Saby - « Tilber » (Renault 5 Turbo) : 1 spéciale
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    23e édition (1979)[modifier] 10e manche du championnat du monde des rallyes 1979 départ : 2 novembre 1979 à Ajaccio arrivée : 4 novembre 1979 à Ajaccio distance : 2 040 km (dont 1 128,9 km sur 22 spéciales) 2 étapes : Ajaccio - Bastia et Bastia - Ajaccio surface : asphalte participants : 112 équipages au départ, 14 équipages classés à l'arrivée[26] La distance de l'épreuve est considérablement augmentée pour cette édition, ce qui a pour effet de réduire considérablement la participation étrangère, beaucoup jugeant le parcours bien trop long. La course est très rapidement décimée : des quatre favoris (Darniche, Andruet, Béguin et Vincent), trois sont éliminés d'entrée de jeu. Le moteur de la (Porsche) de Vincent a expiré la veille de la course, la Fiat 131 d'Andruet est victime de sérieux problèmes dès la première spéciale et Béguin (Porsche), qui a pris la tête au départ, doit abandonner avant le troisième secteur chronométré, transmission cassée. Avec une confortable avance sur la Talbot Lotus de Nicolas, Darniche (Lancia Stratos) n'a plus qu'à assurer pour emporter son cinquième Tour de Corse. À l'arrivée, il devance la Renault 5 de Ragnotti de plus d'une demi-heure, une rencontre avec un sanglier ayant mis un terme à la course de Nicolas. Classement : Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) en 14h36’46’’ Jean Ragnotti - Jean-Marc Andrié (Renault 5 Alpine) à 36’06’’ Pierre-Louis Moreau - Patrice Baron (Porsche 911 SC) à 46’20’’ Alain Coppier - Josépha Laloz (Porsche Carrera RS) à 53’40’’ Michèle Mouton - Françoise Conconi (Fiat 131 Abarth) à 1h16’52’’ Bernard Picone - Robert Cianelli (Opel Kadett GT/E) à 1h32’43’’ Paul Rouby - Alain Garçon (Renault 5 Alpine) à 1h51’29’’ Jean-Pierre Mari - Patrick de la Foata (Toyota Starlet) à 2h05’10’’ Jean Bondrille - Vincent Fattaccio (Opel Kadett GT/E) à 2h07’58’’ Jean-Charles Martinetti - Philippe Gabrielli (Peugeot 104 ZS) à 2h27’05’’ Hommes de tête : ES1 : Bernard Béguin - Jean-Jacques Lenne (Porsche 911 SC) ES2 à 22 : Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) Vainqueurs épreuves spéciales : Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) : 9 spéciales Jean Ragnotti - Jean-Marc Andrié (Renault 5 Alpine) : 4 spéciales Jean-Pierre Nicolas - Jean Todt (Talbot Sunbeam Lotus) : 3 spéciales Pierre-Louis Moreau - Patrice Baron (Porsche 911 SC) : 3 spéciales Alain Coppier - Josépha Laloz (Porsche Carrera RS) : 2 spéciales Bernard Béguin - Jean-Jacques Lenne (Porsche 911 SC) : 1 spéciale
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    22e édition (1978)[modifier] 10e manche du championnat du monde des rallyes 1978 départ : 4 novembre 1978 à Bastia arrivée : 5 novembre 1978 à Bastia distance : 1 166 km (dont 543,1 km sur 10 spéciales) 2 étapes : Bastia - Ajaccio et Ajaccio - Bastia surface : asphalte participants : 116 équipages au départ, 37 équipages classés à l'arrivée[25] Avec Munari, Darniche et Andruet, les Fiat 131 sont favorites. Munari prend la tête au départ, devant la Porsche de Vincent, mais dès la troisième spéciale Andruet fait parler la poudre et domine largement l'épreuve, comptant plus de deux minutes d'avance sur Darniche à deux longueurs de l'arrivée. Des problèmes de sélection de vitesses, nécessitant le remplacement de la boîte et de l'embrayage, lui coûtent alors six minutes de pénalisation et la tête du rallye. Il aborde les derniers secteurs le couteau entre les dents, rattrape et dépose littéralement Munari en cours de spéciale, mais une crevaison anéantit ses dernières chances de victoire. Darniche s'impose pour la quatrième fois, Andruet parvenant à préserver sa deuxième place à l'arrivée. Classement : Bernard Darniche - Alain Mahé (Fiat 131 Abarth) en 6h47’34’’ Jean-Claude Andruet - « Biche » (Fiat 131 Abarth) à 4’25’’ Sandro Munari - Mario Mannucci (Fiat 131 Abarth) à 5’25’’ Jacques Alméras - Jean-Claude Perramond (Porsche Carrera) à 10’10’’ Michèle Mouton - Françoise Conconi (Fiat 131 Abarth) à 10’38’’ Pierre-Louis Moreau - Patrice Baron (Porsche Carrera) à 17’37’’ Jean-Pierre Nicolas - Vincent Laverne (Opel Kadett GT/E) à 18’35’’ Daniel Rognoni - Gilbert Dini (Porsche Carrera) à 30’22’’ Claude Balesi - Jean-Paul Cirindini (Alpine A110 1800) à 31’45’’ Christian Dorche - Jean-François Fauchille (Opel Kadett GT/E) à 43’29’’ Hommes de tête : ES1 à 2 : Sandro Munari - Mario Mannucci (Fiat 131 Abarth) ES3 à 8 : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Fiat 131 Abarth) ES8 à 10 : Bernard Darniche - Alain Mahé (Fiat 131 Abarth) Vainqueurs épreuves spéciales : Jean-Claude Andruet - « Biche » (Fiat 131 Abarth) : 4 spéciales Sandro Munari - Mario Mannucci (Fiat 131 Abarth) : 3 spéciales Bernard Darniche - Alain Mahé (Fiat 131 Abarth) : 2 spéciales Jacques Alméras - Jean-Claude Perramond (Porsche Carrera) : 2 spéciales
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    21e édition (1977)[modifier] 10e manche du championnat du monde des rallyes 1977 départ : 5 novembre 1977 à Ajaccio arrivée : 6 novembre 1977 à Ajaccio distance : 1 350 km (dont 655 km sur 13 spéciales) 2 étapes : 1 boucle sud Ajaccio - Porto-Vecchio - Ajaccio et 1 boucle nord Ajaccio - Bastia - Ajaccio surface : asphalte participants : 120 équipages au départ, 34 équipages classés à l'arrivée[23] Course très disputée entre les Lancia Stratos et les Fiat 131 Abarth. Premier leader, Munari (Stratos) sort de la route dans la troisième spéciale, laissant le commandement à Andruet, très provisoirement car une panne d'alternateur de sa Fiat 131, le privant d'éclairage, le contraint à renoncer. On assiste alors à un duel serré entre la Stratos de Pinto et la Fiat 131 de Darniche, qui tourne à l'avantage du Français lorsque Pinto (qui dispute l'épreuve avec un bras handicapé) est retardé par une touchette dans la onzième spéciale. Classement : Bernard Darniche - Alain Mahé (Fiat 131 Abarth) en 8h13’40’’ Raffaele Pinto - Arnaldo Bernacchini (Lancia Stratos HF) à 3’27’’ Fulvio Bacchelli - Bruno Scabini (Fiat 131 Abarth) à 10’27’’ Tony Carello - Maurizio Perissinot (Lancia Stratos HF) à 11’22’’ Francis Vincent - Francis Calvier (Fiat 131 Abarth) à 14’22’’ Jacques Alméras - « Tilber » (Porsche Carrera) à 24’07’’ Maurizio Verini - Ninni Russo (Fiat 131 Abarth) à 35’48’’ Michèle Mouton - Françoise Conconi (Fiat 131 Abarth) à 37’08’’ Gérard Swaton - Bernard Cordesse (Porsche Carrera) à 44’59’’ Jean-Claude Lefebvre - Jean Todt (Peugeot 104 ZS) à 45’22’’ Hommes de tête[24] : ES1 à 2 : Sandro Munari - Piero Sodano (Lancia Stratos HF) ES3 : Jean-Claude Andruet - Christian Delferrier (Fiat 131 Abarth) ES4, ES10 : Raffaele Pinto - Arnaldo Bernacchini (Lancia Stratos HF) ES5 à 9, ES11 à 13 : Bernard Darniche - Alain Mahé (Fiat 131 Abarth) Vainqueurs épreuves spéciales : Raffaele Pinto - Arnaldo Bernacchini (Lancia Stratos HF) : 4 spéciales Bernard Darniche - Alain Mahé (Fiat 131 Abarth) : 4 spéciales Jacques Alméras - « Tilber » (Porsche Carrera) : 2 spéciales Sandro Munari - Piero Sodano (Lancia Stratos HF) : 1 spéciale Jean-Claude Andruet - Christian Delferrier (Fiat 131 Abarth) : 1 spéciale Jean-Pierre Nicolas - Vincent Laverne (Ford Escort RS 1800) : 1 spéciale
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    20e édition (1976)[modifier] 9e manche du championnat du monde des rallyes 1976 départ : 6 novembre 1976 à Bastia arrivée : 7 novembre 1976 à Bastia distance : 1 319 km (dont 629.6 km sur 9 spéciales) 2 étapes : Bastia - Ajaccio et Ajaccio - Bastia surface : asphalte participants : 87 équipages au départ, 11 équipages classés à l'arrivée[22] A court de compétition cette saison, les Alpine A310 (Andruet, Ragnotti, Manzagol) ne peuvent rivaliser contre les Lancia Stratos, emmenées par Munari et Darniche. Malgré un beau départ d'Andruet qui parvient à se maintenir dans le sillage des deux Lancia en début d'épreuve, avant de renoncer boîte bloquée, la course se résume à un duel Munari - Darniche. Retardé par un tête-à-queue lors de la première spéciale, l'Italien prend la tête dès la seconde et accentue son avance jusqu'à Ajaccio, où il devance Darniche de 51 secondes. La deuxième étape est disputée en grande partie sous la pluie, Darniche refait rapidement son retard mais une pénalisation d'une minute (erreur de pointage) lui coûte la victoire. Pour 16 secondes, Munari remporte son deuxième Tour de Corse. Classement : Sandro Munari - Silvio Maiga (Lancia Stratos HF) en 8h23’55" Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) à 16" Jean-Pierre Manzagol - Jean-François Filippi (Alpine A310) à 25’19" Jean Ragnotti - Jacques Jaubert (Alpine A310) à 35’33" Jacques Alméras - Christian Delferrier (Porsche Carrera) à 55’15" Pierre-Louis Moreau - Patrice Baron (Alpine A110 1800) à 1h17’38" Daniel Rognoni - Gilbert Dini (Porsche 911 S) à 1h24’53" Jean-Charles Sévelinge - Joseph Sévelinge (Opel Kadett GT/E) à 1h32’36" Henri Greder - « Céligny » (Opel Kadett GT/E) à 1h42’33" Hannu Mikkola - Jean Todt (Peugeot 104 ZS) à 1h49’56" Claude Laurent - Jacques Marché (Peugeot 104 ZS) à 2h10'40" Hommes de tête : ES1 : Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) ES2 à 9 : Sandro Munari - Silvio Maiga (Lancia Stratos HF) Vainqueurs épreuves spéciales : Sandro Munari - Silvio Maiga (Lancia Stratos HF) : 5 spéciales Bernard Darniche - Alain Mahé (Lancia Stratos HF) : 4 spéciales
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