Budgie

Il y a cela, si ça t'intéresse : http://cgi.ebay.fr/Jeux-Bavettes-Neuf-Renault-4-4L-5-6-8-10-12-14-15-16-17-/110641340104?pt=JG_FR_Auto_Pi%C3%A8ces&hash=item19c2bcdec8

C'est ce que j'ai remarqué Mais je pouvais pas prendre Titine, c'est déjà le surnom de la Mégane. Par contre, c'est ma femme qui est jalouse, elle a pas de surnom !

Merci à vous, concernant les strappings, ils n'ont pas été changés à priori, à moi qu'ils en aient des déjà usés Par contre, il a repeint les jantes et les bas de caisse en noir.

Elle fut aussi une monture appréciée en Autocross :

Bonjour à tous, Je me présente enfin, après avoir participé sur plusieurs sujets. Quel manque de politesse ! Je m’appelle Julien, j’ai 31 ans. J’habite vers Dijon, en Bourgogne. La Renault 14 et moi, c’est une vieille histoire, et si vous avez cinq minutes, je vais m’en expliquer. Comme beaucoup ici, elle fut la voiture de mon enfance, celle de mes parents. Aussi étonnant que cela puisse paraître, je me souviens encore très bien de cette voiture, alors qu’ils l’ont revendu alors que j’avais cinq ans. C’était une TL de 1979, de couleur bleu ciel. L’intérieur était beige. Je me souviens de cette bouille marrante, de cette forme unique à l’époque, loin, très loin des formes carrées de la Renault 12, 18 ou 20. Elle jurait presque dans la gamme. Mon père ne se plaignit jamais de la rouille, et appréciait sa tenue de route, et son moteur solide. Il la revendit pour acheter la nouvelle Renault 9 version GTL d’une part, et d’autre part parce que ma mère se fit rentrer dedans avec la 14 sur la neige par un gros bourrin en BMW qui lui, n’eut pas grand-chose. Mais la Poire familiale finit sur le marbre. Et à l’époque, cela voulait dire, mauvais recentrage du châssis et usure prématurée des pneus, entre autre. L’auto resta dans ma mémoire des années. L’automobile devint ma passion d’enfant, en particulier les Renault. A l’époque, mes parents n’achetaient que cela, parce que c’était la Régie Nationale, et non une horrible société anonyme capitaliste comme Peugeot ou Citroën. Ils changèrent d’avis après une effroyable expérience avec une Renault 11 à la fin des années 80 et un service après-vente pitoyable. Comme tous les gosses, j’admirais ce qu’il y avait de plus puissant, de plus sportif. J’adorais le rallye aux débuts des années 80, et je suivais les Renault 5 Turbo dans leurs exploits avec Jean Ragnotti. Peu à peu, j’accumulai des brochures et autres bouquins, dont un qui me frappa alors que j’avais 14 ans : « Toutes les Renault » de René Bellu. Il y avait donc toutes les Renault depuis le début jusqu’à 1980. Je découvris les Alpine en passant, et puis, je repris contact avec la Poire. Je redécouvris la bouille de cette auto, dés 1976. Et puis je découvris aussi qu’en 1979, il y eut une version de haut niveau : la TS. Plus puissante, plus confortable, plus stylée, mais toujours avec cette touche d’enfer. L’année 1980 me fait par ailleurs découvrir la nouvelle 14, qui me plaît déjà moins. Elle n’a un je ne sais quoi de moins racée, de moins… vivant. Mon esprit s’arrête donc sur la 14 TS de 1979, un modèle exclusif qui me paraissait être le top de cette voiture qui me hante depuis que je suis gamin. Elle me hante tellement qu’elle est là, partout, dans mes jouets. Je joue avec des berlinettes Alpine, des A310, des Renault 18 Turbo, des Renault 5 Turbo ou Alpine, et … des Renault 14. Je me souviens même des chamailleries avec mes copains. Mon meilleur ami était fana d’Opel, et notamment de la Manta, et moi, de la Renault 14. Et à qui dirait quelle était la mieux. Tout cela se perd dans mon adolescence, faite de musique, de déménagements diverses, d’études et d’amours complexes. Et puis, la passion de l’auto me revient un jour. Je me replonge dans les Alpine. J’ai un salaire, des revenus modestes mais qui me permettent d’acheter des livres sur la marque. Je veux une Alpine. Mais l’A110 est inabordable, et l’A310 en bon état devient cher. Je penche pourtant pour l’A310 de 1981 ou la GTA V6 Turbo de 1990. Aux alentours de 15000-20000 €, cela semble jouable. Mais la vie en décidera autrement. Une femme, un enfant, une maison à payer. Et puis les voitures, deux au total. La Renault Megane I phase 2 de 2002 DCI authentique pour moi acheté en 2005, et une Twingo de 1995 pour Madame achetée 2000 €. Alors que l’Alpine est en vue, la Twingo ne passe pas le contrôle technique, et les réparations sont telles que cela coûterait plus du prix de départ de la voiture. Inutile. La prime à la casse et un bon crédit me permette de mettre mes ambitions dans une Twingo neuve. Finie l’Alpine. Parallèlement aux annonces d’A310, je regarde, par curiosité, les Renault 14. Et il y en a. Beaucoup de pourries, peu de phase 1, et parfois, une ou deux TL en bon état aux alentours de 1000 €. Mais mon éducation pragmatique me bloque. Pourquoi s’endetter pour une vieille bagnole ? Il faut assurer le reste. Ce n’est pas raisonnable. Et puis, que dira ma femme devant cette voiture ? Donc, je laisse passer deux 14 TL, et même une TS un peu abîmée à 800 €. Et puis, là, c’est le choc. Mois de septembre 2010, je découvre une Renault 14 TS de 1979 en bon état, mais chère. 2800 €. Je lis les forums, dont celui-ci, les sites. Oui, 2800 €, c’est cher. La voiture est belle, mais trop chère. Les mois passent. Janvier 2010, la TS est toujours en vente. C’est un pro, TBR auto, à Thoiry, qui la vend. Tant pis, je tente. Sur Leboncoin, c’est pratique. J’envoie un mail, histoire de négocier. Deux mails plus tard, la voiture est à 2100 €. C’est plus que tentant. La Renault 14 TS de 1979 est rare. En bon état encore plus. Sa cote est impossible à donner. C’est la première bonne annonce depuis plus de deux ans de recherche. Je veux aller la voir. Pas de bol, un autre client est intéressé et en propose plus, dixit le vendeur. Je me méfie. Bluff pour se débarrasser de cette caisse ? Je le cuisine mais non, et il doit venir la voiture. Il me propose de la réserver afin de bloquer la vente à mon prix le temps que je vienne la voir. Je le fais. Une semaine plus tard, elle est devant moi. Je fais le tour, tape avec un tournevis sur les bas de caisse, le réservoir, les planchers, le berceau moteur, dans le coffre. Je la démarre, regarde le moteur. Rien à dire. Le vendeur a changé les pneus, les disquettes de freins, un étrier de frein. Le contrôle technique ne révèle rien. Je me marre. La Twingo de ma femme de 1995 n’a pas passé le contrôle, la Poire de 1979, si. Une heure plus tard, je prends la route avec, le chèque fait. L’épreuve du feu est là. Faire Thoiry-Dijon en Renault 14 TS, avec, en bonus, des bouchons du vendredi soir. 1h30 de bouchon, pas de surchauffe. Les Parisiens me prennent en photos, ou me font des signes de sympathie. La Renault 14 a disparu de la circulation et de bouchons parisiens depuis plus de quinze ans. Ensuite, c’est trois heures d’autoroute à 120 km/h de moyenne. Après l’anxiété des bouchons et de la prise en main (et notamment des quatre rapports très longs), je me détends. Je prends confiance, toujours un œil sur le mano quand même. Et je m’amuse. La tenue de route est impressionnante pour une bagnole de cet âge. La direction est précise alors que non assistée, et le moteur pousse bien. Et les sièges sont confortables. En plus, c’est la surprise : avec un carbu double corps et une boîte 4, je pensais passer le plein sur le trajet. Même pas. Un demi-plein, comme la Clio 1,2 L de mon pote qui m’accompagne. J’arrive chez moi ravi, comme le gosse de cinq ans que j’étais devant la TL de mon père. Ma femme s’est foutue de moi, mais une fois une ballade faite le lendemain dans la 14, elle est emballée, elle veut qu’on intègre un club de bagnoles anciennes. Bon, assez causé, voici des photos de Choupette : Avec sa descendante à cul rond, la Megane de 2002 :

Non, c'est bien une L. Mais ils ont tout démonté dedans pour mettre les baquets et l'arceau de sécurité. Le moteur était pas contre toujours le 59 cv. Pour l'anecdote, les frères Marreaux ne finiront pas le rallye, réputé comme l'un des dures du championnat du monde avec le Safari Rally au Kenya. Sur cette édition 1977, 9 seront à l'arrivée sur 50 partants. La puissance ne primait pas trop, car l'épreuve était tellement difficile et cassante que l'important était avant tout de terminer. Ainsi, de petites voitures costaux firent la différence : la R5 Alpine termina 3ème en 1979, et Alain Oreille remporta le Safari en 1989 zvec une R5 GT Turbo grN.

Ca se trouve, c'est le même gazier que dans mon lien précédent. En tout cas, c'est une bien belle bagnole.

Ben Bordel ! Sacré coup de bol !

Vous me croirez ou non, mais la Renault 14 fut aligner en compétition, et pas par n'importe qui ? Voici deux photos d'unde Renault 14 au rallye du Bandama (ou rallye de Côte d'Ivoire) en 1977. Cette 14 L de série fut aligner par les frères Marreau. Pour info, ces deux garçons remportèrent le Paris-Dakar 1982 au volant d'une Renault 20 4X4 turbo, soit la seule victoire de Renault dans ce rallye. Ilsl aligneront par la suite une renault 18 Break 4X4 qui finira troisième en 1983, et courra jusqu'en 1985. Je ne connais pas leur classement pour le moment, mais ils étaient alignés en Groupe 1, soit Tourisme de Série dans un rallye comptant pour le Championnat du Monde des Marques.

J'ai encore ça; Toujours un collectionneur hollandais

Salut, est-ce indiscret de te demander combien on te l'a cédé ?

Bon, je dois t'avouer que ça me rassure, car c'est ma première voiture ancienne achetée, et je ne voulais pas trop me planter. C'est aussi pour cela que je me suis laissé aller à passer par un professionnel, histoire de pas trop me faire mettre niveau qualité (bon, pour le prix, on peut en rediscuter). En ce qui concerne les points, disons que j'ai vu deux points de corrosion en dessous de la vitre du coffre, et sous le phare droit. Les strappes, par contre, ne m'ont pas choqué.Il y a aussi quelques griffures ça et là. TBR a de toute façon viré les baguettes caoutchouc, et et e refait quelques points de peinture. Il a aussi refait la peinture de protection du bas de caisse (je peux pas le soupçonner d'avoir cacher quoi que ce soit, j'ai tapé au tournevis sur tous les bas de caisse). Pour ce qui est de son historique de vente, je doix t'avouer que je l'avais vu, je crois à 800 € lorsque le premier gars cherchait à la revendre; Je n'ai pas eu le temps d'aller la voir, l'annonce n'était plus là. J'ai alors vu l'annonce de TBR il ya quelques mois à 2800 €. Je me suis dit : "merde, c'est une comme ça que je veux, mais bordel, le prix...". J'ai donc laissé tomber, en me disant qu'une reviendrait bien à la vente. Et puis aussi, je me suis dit que vu la popularité de la 14, il était pas prêt de la vendre, et que je pourrais donc faire baisser le prix. J'ai donc fait deux propositions, dont celle à 2100 €. J'en avais fait une plus basse (1800), mais il a refusé. En plus, un autre était sur le coup. Et là, c'est le dilemme : je la prend ou pas ? Et puis je me suis laissé aller. mais bon, c'est pas facile, parce que la cote d'une 14 en bon état, on eput dire que ça n'existe pas. la plupart en vente sont des tas de boue usés jusqu'à la moelle, et qui ne peuvent donc qu'attendre les 500 €. Pour les plus belles, ça s'enflamme, entre 1000 et 1500 € une bonne TS de 1982, et 1000 € pour une TL phase 1 en bon état apparent. Etant donné que la demande est faible, mais que le véhicule se fait rare, et a atteint largement l'âge de la collection, certains vendeurs se disent qu'il y a moyen de gagner des sous. Je cherchais vraiment une TS de 1979, ce qui est pour le moins rare, de plus en bon état. la seconde dont tu as parlé au début de ce sujet était aussi très belle, mais je ne l'ai pas vu passer. depuis, je n'en ai pas vu beaucoup en vente en deux ans de recherche.

Et alors, mis à part le prix, qui est celui d'un professionnel, donc plus cher, qu'en as-tu pensé quand tu l'as vu ?

Salut, Oui, c'est bien elle, immatriculé en 27. TBR Auto a retiré le joint caoutchouc sur les portières (option d'époque !), et a changé les pneus, les plaquettes de freins, et un l'étrier droit. Avant de l'acheter, j'ai fait le tour de la bagnole en tapotant partout avec mon tournevis : bas de caisse, passages de roues, plancher, tourelles de suspensions, berceau moteur... et rien à redire. Tout fonctionne, sauf l'horloge, et Choupette s'est encaissé 4h30 de route dont 1h30 de bouchons parisiens et 3 h d'autoroute à 120 km/h, avec des pointes à 130 km/h. Le plaisir de conduire est immense, bien au-delà de ce que j'espérais, d'ailleurs. Il y a forcément des imperfections, mais franchement, j'aimais cette bagnole, mais après 400 bornes en deux jours, je l'adore. Je vous fais suivre des photos, pas de problème. A+

Oui, c'est elle. J'ai encore la plaque en 27. J'ai fait mille fois le tour de la bagnole. J'ai tapé sous toutes les coutures avec un tournevis : bas de caisse, passages de roues, amortisseurs, berceau moteur, plancher... la femme du patron a dû me prendre pour un fou ! Mais franchement, elle était au fond du garage, en mire devant des Renault 16, Renault 10, 2CV, 4L, et autres Dauphines et Vedettes. Et merde, je crois qu'elle m'a fait un clin d'oeil, la garce.

Il ya un gars en Hollande qui en a une ici : http://www.citroenvisaclub.nl/Fetedescitadines/mycitadine.html

C'est moi qui l'ai acheté. Pas 2800 €, mais 2100. Peut-être trop chère pour une 14, mais bon, pour une TS de 1979. Je n'en pas vu d'autres dans cet état en deux ans de recherches. Elle est en bon état, bien évidemment pour une voiture de son âge (deux petits points de rouille, petites griffures d'usure, joints de pare-brises assombris...) mais le moteur fonctionne à merveille, la carrosserie est en bon état, et aucune corrosion sur les suspensions, sur les longerons ou les passages de roues). De plus, le gars me l'a livré avec la vidange faite, quatre pneus neufs, les plaquettes neuves, et un étrier de frein changé). Le contrôle technique n'a rien révélé d'inquiétant. Maintenant, je me suis pas mal tâté pour la prendre : à ce prix, même baissé, est-ce encore bien trop cher, ou dois-je encore attendre deux ans ? Les ts de 1979 en super état sont extrêmement rares. Je pense qu'avant de plonger dans une méga-restauration, je pourrai déjà en profiter.On va se contenter de trois bricoles pour le moment.