-
Compteur de contenus
2 146 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles Auto
Sites
Annuaire Auto
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par scuderia57
-
Patrick Bornhauser est un pilote automobile français né le 29 juin 1957 à Orléans. Il dirige le groupe Demeco depuis 1986 et s'engage depuis 2012 dans le Championnat du monde d'endurance FIA au sein de l'écurie Larbre Compétition dont il est aussi un des sponsors. Il débute la compétition automobile en 1975 dans des courses de côte. En 1984, il remporte le Trophée Citroën Visa et finit 2e du Volant F3 La Châtre. En 1985, il change de registre et participe à des rallyes-raids tels que le Rallye de l'Atlas et le Rallye des Pharaons ou il finit 1er en catégorie 4x4 de série. Après une interruption de 9 ans, il retrouve la compétition en 1994 dans le Championnat de France Peugeot 905 Spider et construit en compagnie de Jean-François Metz la VBM 4000GTC sous la marque VBM Automobiles (Voiture Bornhauser Metz). Cette GT est engagée en Championnat de France FFSA GT jusqu'en 2002. Il participe à quelques courses en BPR en 1995 et 1996. De 1998 à 2003, il court dans le Championnat de France FFSA-GT en finissant en 2003 vice-champion N-GT en remportant 5 victoires de catégorie. En 2004 et 2005, il est champion de France FFSA-GT avec 3 victoires par année, et vice-champion de France FIA-GT3 en 2006 avec 3 victoires également. À partir de 2007, il court pour le team Larbre Compétition. Il remporte de nouveau le Championnat de France FFSA GT avec le team Larbre Compétition en 2008 sur une Saleen S7-R numéro 7 puis en 2010 sur une Porsche 997 GT3.
-
Julien Canal, né le 15 juillet 1982 au Mans, est un pilote automobile français. Il s'engage en 2012 dans le Championnat du monde d'endurance FIA au sein de l'écurie Larbre Compétition. Après des début en karting, Julien canal débute en monoplace en 2003 dans le Championnat de France de Formule Renault et l'Eurocup Formula Renault 2.0. Il participe à ces deux championnats durant quatre saisons sans aucune victoire et devient un pilote de Grand Tourisme à partir de 2007. Il s'engage en Porsche Carrera Cup France et en Championnat de France FFSA GT dans lequel il remporte trois courses en 2008 et 2010. Depuis 2010, il participe aux courses d'endurance des championnats Le Mans Series, American Le Mans Series et Championnat du monde d'endurance FIA. [*]Championnat de France FFSA GT Une victoire en 2008 à Spa en compagnie de Laurent Cazenave avec une Chevrolet Corvette C5-R du DKR Engineering Deux victoires en 2010 à Nogaro et au Val de Vienne en compagnie de Gérard Tonelli avec une Chevrolet Corvette C6 du Graff Racing Champion par équipe avec le Graff Racing en 2010 Le Mans Series Victoire dans la catégorie GT1 aux 8 Heures du Castellet en 2010 24 Heures du Mans Vainqueur de la catégorie GT1 en 2010 sur une Saleen S7R de Larbre Compétition Vainqueur de la catégorie GTE Am en 2011 et 2012 sur une Chevrolet Corvette C6.R de Larbre Compétition Championnat du monde d'endurance FIA Champion par équipe dans la catégorie GTE Am en 2012 avec Larbre Compétition Quatre victoires en 2012 aux 24 Heures du Mans, 6 Heures de São Paulo, 6 Heures du Mont-Fuji et 6 Heures de Chine Vainqueur des 6 heures de Sliverstone, 6 heures de Spa-Francorchamps LMP2 2014.
-
Herbert Linge, né le 11 juin 1928 à Weissach (Böblingen) où il réside près de Stuttgart (Bade-Wurtemberg), est un pilote automobile allemand de compétitions essentiellement sur circuits pour voitures de sport de type Grand Tourisme. Il devient l'un des premiers apprentis pris chez Porsche dès 1943. Sa carrière en compétition s'étale sur près d'une vingtaine d'années, entre 1952 et 1970. À ses débuts, il est également mécanicien pour le département course de la marque, entre 1952 et 1954. Il s'implique ultérieurement fortement dans l'implantation de Porsche à l'étranger, tout particulièrement aux USA. Il participe à deux reprises à la Carrera Panamericana (12e en 1954 sur Porsche 950), à sept à la Targa Florio (de 1959 à 1965), et à onze aux 24 Heures du Mans entre 1958 et 1970 (terminant six fois dans les dix premiers, 4e en 1965 et deux fois 5e, en 1958 et 1966), uniquement sur des modèles Porsche. Il fait ainsi équipe notamment avec Hans-Joachim Walter (1960), Edgar Barth (1963 et 1964), Peter Nöcker (1965), Hans Herrmann (1966) et le français Robert Buchet (1967 et 1968). En 1969 son coéquipier le britannique John Woolfe meurt des le début de course; l'année suivante pour sa dernière apparition Linge participe au tournage du film Le Mans avec une caméra embarquée, et assure des doublages de scènes de course pour l'acteur Steve McQueen en Porsche 908 (coéquipier l'Anglais Jonathan Williams). En 1963 il obtient trois victoires en Deutsche Automobil Rundstrecken Meisterschaft (DARMT), au Norisring, au Nürburgring et à Trier, sur Porsche 356B Carrera Abarth. Il acquiert aussi deux sixième places aux 24 Heures de Daytona (en 1964 et 1966), et termine quatrième des 12 Heures de Sebring en 1966 (sur Porsche 906). Il est notablement impliqué dans le développement des projets en Formule 2 et Formule 1 de la marque de Stuttgart. Il prend sa retraite définitive en 1993, après être passé par le centre d'essais de Weissach. Toute sa vie il s'implique pour l'amélioration des mesures de sécurité en courses (instincteurs embarqués en Porsche Cup,..). Jusqu'à un âge avancé, il participe à des rassemblements de véhicules historiques.
-
-
Vern Schuppan, né le 19 mars 1943, est un pilote automobile australien. Il a participé à neuf Grands Prix de Formule 1. Il a participé cinq fois aux 500 Miles d'Indianapolis avec une troisième place comme meilleur résultat. C'est en sports prototypes qu'il a obtenu ses meilleurs résultats avec, entre autres, une victoire aux 24 Heures du Mans 1983.
-
Nicolas Minassian, né le 28 février 1973 à Marseille en France, est un pilote automobile français. Il est, de 2007 à 2012, l'un des pilotes officiels de la Peugeot 908 dans les courses d'endurance. C'est en 1993 que Nicolas Minassian, après plusieurs années de karting, débute sa carrière en sport automobile. Vice-champion de France de Formule Renault, il accède en 1994 au championnat de France de Formule 3, qu'il termine en 1995 à la deuxième place. En 1996, il reste en Formule 3, mais fait le pari d'aller disputer le championnat britannique de la spécialité, alors considéré comme le plus relevé du monde et surtout comme celui offrant les meilleurs débouchés vers les sommets du sport automobile. 4e du championnat 1996 au sein de l'écurie française Promatecme, il passe tout proche du titre en 1997, mais doit se contenter de la deuxième place, avec tout de même 7 victoires. En fin d'année, il est convié avec trois autres pilotes (Soheil Ayari, Max Wilson et Juan Pablo Montoya) par l'écurie Williams qui recherche un nouveau pilote essayeur, à une séance d'essais privés. Minassian, qui à l'occasion de ce premier contact avec la Formule 1 est légèrement handicapé par accident survenu quelques jours plus tôt au GP de Macao F3 (il pilote avec un pouce fracturé), fait plutôt bonne impression, mais ce sont Montoya et Wilson qui sont choisis. Pour la saison 1998, Minassian parvient tout de même à décrocher l'un des volants les plus convoités dans le championnat international de Formule 3000, à savoir celui de la deuxième monoplace de l'écurie West Competition (le junior team de McLaren-Mercedes), une écurie nouvellement créée mais aux moyens et aux ambitions énormes. Cette excellente occasion se transforme pourtant en piège, puisqu'il s'avère rapidement que l'équipe fonctionne essentiellement autour du protégé de Mercedes, le jeune Allemand Nick Heidfeld, lequel parvient jusqu'au bout à lutter pour le titre face à Montoya, tandis que Minassian doit se contenter de performances plus anonymes au cœur du peloton. Malgré une image très écornée par cette calamiteuse saison 1998, Minassian parvient à rester en F3000 en 1999, cette fois au sein de la petite équipe Kid Jensen Racing. Dans une structure aux ambitions plus modestes et à l'ambiance plus familiale, Minassian retrouve ses marques et termine à une belle cinquième place finale du championnat, avec en prime une victoire lors de l'épreuve de Silverstone. En fin d'année, il retrouve brièvement la F1 à l'occasion d'une séance d'essais avec l'écurie BAR-Honda. Toujours en F3000, Minassian rejoint en 2000 la prestigieuse équipe britannique Super Nova. Présenté en début d'année comme l'un des favoris du championnat, il décroche trois victoires, mais se fait battre sur le fil au championnat cette année-là par Bruno Junqueira de 3 points. Sans débouchés sérieux en Formule 1, Minassian passe en 2001 dans le championnat CART en Amérique du Nord, et pas dans n'importe quelle écurie, puisqu'il est engagé par le Chip Ganassi Racing en remplacement de Juan Pablo Montoya, appelé en F1 par Williams. Tout comme Bruno Junqueira (qui a suivi le même chemin que lui et qui est son coéquipier chez Ganassi), Minassian est très attendu, mais le duo de débutants éprouve toutes les peines du monde à trouver ses marques dans la discipline. Après un début de saison plus que laborieux de l'ensemble de l'équipe, les deux pilotes sont rapidement mis sur la sellette, et le Marseillais, jugé comme le moins performant du duo, se fait limoger au mois de juin, et remplacé par Memo Gidley. Entre temps, Minassian aura eu la possibilité de disputer les 500 Miles d'Indianapolis (épreuve du championnat IRL) sur une quatrième voiture du Chip Ganassi Racing, mais sans plus de réussite qu'en CART, en raison d'une défaillance mécanique en début de course. En 2002, Minassian fait un choix de carrière plutôt inattendu en disputant le championnat ASCAR "Days of Thunder", sorte de version européenne de la NASCAR (avec des voitures en réalité plutôt proches de celles de l'ASA), uniquement disputé sur les ovales allemand et anglais du Lausitzring et de Rockingham. Le pari s'avère gagnant pour le Français, titré en fin de saison. Début 2003, il tente un retour en F3000 avec la nouvelle équipe Brand, mais l'équipe abandonne le championnat après la première manche, et il se retrouve sans volant. Dès la fin de sa brève expérience en CART, Minassian avait effectué quelques premières apparitions dans les épreuves d'endurance. À partir de 2003, c'est dans ce domaine qu'il réoriente à temps complet sa carrière. Considéré comme l'un des meilleurs pilotes de protos en activité, il effectue plusieurs performances remarquées au sein de l'écurie britannique Creation, mais également aux 24 heures du Mans chez Pescarolo Sport. De 2007 à 2012, il est l'un des pilotes officiels de la Peugeot 908, tant au Mans que dans le championnat Le Mans Series. En avril 2007, à l'occasion des 1 000 km de Monza et en équipage avec Marc Gené, il a d'ailleurs offert au prototype français sa première victoire dès sa première apparition en compétition. Il remporte au total sept victoires durant cette période.
-
Olivier Pla (né le 22 octobre 1981 à Toulouse, France) est un pilote automobile français. Fils de l'ancien pilote GT et concessionnaire automobile Jean-Pierre Pla. Il débute en karting en 1996. Il obtient des résultats tout à fait honorable qui lui permettent par la suite de participer, en 1999, au prestigieux Volant Elf (le vainqueur de cette épreuve fera partie la saison suivante de la Filière Elf). Il gagne ce volant puis participe à la Formule Renault Campus, organisé par cette même Filière Elf, qu'il termine en 3e position avec 4 victoires et 4 pole positions. En 2001, Olivier monte d'un cran et participe au Championnat de France de Formule 3 avec comme meilleur résultat, une 3e place à Albi. Il termine 8e au général. En 2002, toujours en F3 Française mais chez ASM, il s'impose deux fois, au Mans et au Croix-en-Ternois. Il termine 3e au général derrière Tristan Gommendy et Renaud Derlot. Dans cette même année il remporte le Korean GP F3 et termine 2e des Masters de Formule 3 à Zandvoort. En 2003, il participe à la Formule 3 Euroseries, qui remplace le Championnat de France de Formule 3. Dans un plateau relevé avec la présence notable de Nico Rosberg, Ryan Briscoe, Timo Glock, Alexandre Prémat, Christian Klien ou de Robert Kubica, il réalise une très bonne saison qu'il termine en 3e position sans remporter une seule course. En 2004, il quitte la F3 Euroseries pour la Formule Nissan avec là aussi un plateau relevé (Heikki Kovalainen, Ralph Firman ou encore Enrique Bernoldi). Il signe avec RC Motorsports et réalise des résultats assez moyens comparé à son coéquipiers Narain Karthikeyan mais cependant Carlin Motorsport fait appel à lui pour remplacer Michael Keohane. Il termine la saison avec cette équipe en remportant notamment une course à Estoril. Finalement il sera classé 9e du championnat. En 2005, il arrive en GP2 Series, une nouvelle discipline, avec l’intention de monter en Formule 1. Il signe chez DPR avec qui il va remporter deux courses à Hockenheim et à Silverstone. Il termine la saison à la 13e place du général. En 2006, Olivier re-signe chez DPR pour tenter de faire mieux. Hélas, c’est un énorme échec, aucun point inscrit de toute la saison. Saison blanche pour Pla. En 2007, il participe à la Porsche Carrera Cup allemande, sans trop s’illustrer. Il est rappelé en cours de saison par DPR pour deux piges en GP2 Series, une nouvelle fois le compteur reste bloqué à zéro. Entre temps, il participe comme pilote de développement au travail sur le châssis GP2 pour 2008. En 2008, il participe au Le Mans Series avec le Quifel ASM Team ainsi qu’au 24 Heures du Mans, associé à Miguel Amaral et Guy Smith, qu’il termineront à la 20e place au général, 4e en LMP2. Il participe aussi au Petit Le Mans avec une Ginetta-Zytek, il finit à la 14e place. En 2009 toujours chez Quifel ASM, il remporte le Championnat Le Mans Series en catégorie LMP2 avec son coéquipier portugais, Miguel Amaral. Tous les deux, avec Guy Smith, participent aux 24 Heures du Mans qu’ils ne vont malheureusement pas terminer, à la suite d'un abandon.
-
-
Circuit de Charade
scuderia57 a répondu à un(e) sujet de scuderia57 dans Les circuits d'hier et d'aujourd'hui de RacingMania
-
François Migault, né le 4 décembre 1944 au Mans et mort le 29 janvier 2012, est un pilote automobile français. Après de bons débuts en Formule 3, il tente l'aventure en Formule 1 au sein de l'écurie de Peter Connew, Connew Racing Team, en 1972. François Migault a disputé treize Grands Prix de Formule 1 de 1972 à 1975, sans inscrire de point. Sa meilleure performance est une quatorzième place au Grand Prix automobile de France 1974 et sa meilleure qualification est une quatorzième place sur la grille lors du Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1974. Vainqueur du Volant Shell, François Migault décroche un volant en Formule 3 chez Tecno pour les saisons 1970 et 1971. Il passe ensuite en Formule 2 où il ne dispute que deux courses et se classe quatrième à Albi puis cinquième à Rouen. En 1972, il accède à la Formule 1 au sein de l'écurie Connew Racing Team, équipe privée aux faibles moyens avec laquelle il parvient à prendre le départ du Grand Prix automobile d'Autriche 1972 au volant de la Connew PC1. Déçu par cette expérience frustrante, Migault retourne alors en Formule 2 au sein de l'écurie Pygmée pour disputer la saison 1973. Francois Migault (Brazil 1974) Il retente sa chance en Formule 1 en 1974, chez BRM, avec un contrat de troisième pilote, et il prend le départ en dix occasions, lorsque BRM engage trois BRM P160E. Au Grand Prix du Canada, son écurie lui signifie la clôture de son contrat. Il trouve alors refuge en 1975 chez Embassy-Hill, l'écurie de Graham Hill. Au volant de la GH1, Migault se qualifie deux fois en vingt-deuxième position sur la grille de départ. Il termine non classé en Espagne et abandonne en Belgique. Ses performances médiocres provoquent son éviction de l'équipe. Son ultime chance en Formule 1 lui est donnée par Frank Williams, au sein du Williams F1 Team, mais Migault est victime d'une casse moteur dans le tour de formation de l'unique Grand Prix auquel il participe. En 1976, il retourne en Formule 2, avec Osella, sans résultat notable. Il participe alors à d'autres compétitions automobiles, notamment l'Endurance. Migault s'engage vingt-sept fois aux 24 Heures du Mans et signe trois podiums. Il termine à la troisième place en 1974 avec Jean-Pierre Jabouille sur une Matra Simca MS670C puis finit deuxième en 1976, sur une Mirage GR8 en compagnie de Jean-Louis Lafosse et troisième en 1981 sur une Rondeau M 379 C aux côtés de Gordon Spice.
-
Bob Wollek (né le 4 novembre 1943 à Strasbourg, France - mort le 16 mars 2001 à Sebring, États-Unis) est un pilote de course automobile français qui remporta 27 victoires en Championnat du monde des voitures de sport. C'est sur les skis que Bob Wollek a débuté sa carrière sportive. Champion du monde militaire, puis universitaire, il intègre l'équipe de France de 1966 à 1968. Durant cette période, il effectue ses débuts en sport automobile en participant avec un ami au Rallye du Mont-Blanc sur une Renault 8 Gordini. Mais cette première incursion sur quatre roues, bien que se soldant par un premier succès, n'est rien d'autre qu'un divertissement pour Wollek, qui donne la priorité au ski et qui a d'ailleurs en ligne de mire les Jeux olympiques d'hiver de 1968 à Grenoble. Mais lors des sélections, il se blesse gravement et doit mettre un terme à sa carrière de skieur. Il décide alors de se réorienter dans le sport automobile, d'abord en rallye, puis sur la piste. Deuxième du Volant Shell, puis vainqueur du Trophée Alpine, il décroche un volant pour les 24 Heures du Mans 1968, qu'il termine à la 11e place sur une Alpine 1300. Il se tourne ensuite vers la monoplace (vainqueur du Grand Prix de Paris en 1971 sur Lola T70 devant Ballot-Léna), mais quelques belles performances dans le championnat d'Europe de Formule 2 (notamment une victoire à Imola en 1972) ne lui permettent pas de forcer les portes de la Formule 1. Progressivement, il se spécialise dans les épreuves d'endurance, dont il ne tarde pas à s'affirmer comme l'un des meilleurs spécialistes mondiaux, tout en devenant l'un des hommes de confiance du constructeur allemand Porsche. Cet attachement à la firme de Stuttgart se traduit par le record de victoire dans la Porsche Cup avec sept titres en 1976, 1977, 1978, 1981, 1982, 1983 et 1989. Malgré des titres et victoires absolues nombreux et majeurs alors sur longues distances (chronologiquement victorieux des 200 miles du Norisring en 1976, 1978 et 1979, des 6 Heures d'Hockenheim en 1977, des 6 Heures de Vallelunga, des 6 Heures de Dijon et des 6 Heures de Misano en 1978, des 1 000 kilomètres du Nürburgring, des 6 Heures de Silverstone et des 6 Heures de Mugello en 1979, des 1 000 kilomètres de Suzuka en 1981 et 1994, du Deutsche Rennsport Meisterschaft en 1982 et 1983 (2e en 1977 et 1981, 3e en 1976 et 1978), du Championnat d'Europe des voitures de sport en 1983, des 24 Heures de Daytona en 1983, 1985, 1989 et 1991, des 1 000 kilomètres de Monza et de Mugello en 1983, des 12 Heures de Sebring (avec A. J. Foyt), des 1 000 kilomètres de Spa et des 300 kilomètres de Sears Point en 1985, des des 1 000 kilomètres de Brands Hatch, des 500 kilomètres de Colombus et des 360 kilomètres de Monza en 1986, de l'Eifelrennen en 1988 et 1989, des 9 Heures de Kyalami en 1988, des 6 Heures du Castellet en 1994,..), il ne parviendra pourtant jamais à accrocher à son palmarès le classement général des 24 Heures du Mans, et cela malgré de nombreux bons résultats (3 poles, 4 victoires de catégories et 6 podiums: 4 fois en 2e place et 2 fois en 3e). En 1983 il devient aussi l'unique Champion d'Europe d'endurance à ce jour (alors 8 épreuves longues au calendrier, dont Le Mans). Une "Andial" TYPE 935-78 de Wollek-DeNarvaez Sportif accompli, Bob Wollek était un passionné de vélo et selon un rituel bien établi, avait pris l'habitude, avant les 24 Heures du Mans, de rallier Strasbourg au Mans à vélo. C'est sur son vélo qu'il a trouvé la mort le 16 mars 2001 dans un accident de la circulation (un camion l'a renversé) à proximité du circuit de Sebring en Floride où il devait participer le lendemain aux 12 Heures.
-
-
-
-
-
Jean-Pierre Jaussaud (né le 3 juin 1937 à Caen, France) est un ancien pilote automobile français. Il a notamment remporté à deux reprises les 24 heures du Mans. Jean-Pierre Jaussaud, fils d'épicier caennais, a eu très vite le virus de la conduite. Il devait avoir 10 ans quand il a commencé à conduire sur la Citroën Trèfle de son père. Dans les années 1950, le circuit de la Prairie à Caen avait une belle renommée. Les bolides et des pilotes prestigieux se succédaient comme Stirling Moss, son pilote fétiche. Le gamin allait donc voir ces voitures de près mais sans plus. Une occasion s'est présentée et a conforté sa passion naissante. On demanda, un jour, à son père un camion et une remorque pour aller chercher une voiture de course à l'aéroport de Saint-Gatien près de Deauville. C'était une AC Bristol, une monoplace de l'époque. Jean-Pierre Jaussaud se porta bien sûr volontaire. Il l'a remorquée à la sortie de l'avion mais, sur le chemin du retour vers Caen, il n'a pas pu s'empêcher de s'arrêter et de se mettre au volant. C'était une voiture du pilote Horace Gould qui, lui, courait sur une Maserati. Jean-Pierre Jaussaud a commencé le sport automobile en 1962. Il a suivi des cours de pilotage à l'école de Jim Russell ainsi qu’à l'école Winfield. En 1963, il remporte le Volant Shell et gagne ainsi sa place en championnat de France de Formule 3. Il rejoint ensuite l'équipe Matra en 1965, où il restera trois années avant de quitter cette prestigieuse écurie . Ce qui ne l'empechera pas de remporter le Grand Prix de Monaco en 1968 puis le titre de champion de France de F3 en 1970, avec un nouveau venu dans le sport auto, le "Meubles Arnold Team" . En 1971, Jean-Pierre Jaussaud effectue une saison complète en Formule 2 au sein du "Shell Arnold team" engageant des March. L'année suivante, il pilote une Brabham privée et se bat avec Mike Hailwood pour le titre européen de Formule 2, ce dernier finissant par l'emporter. En 1973, Jean-Pierre Jaussaud arrête les courses de monoplaces et se lance en endurance. À partir de 1976, il pilote pour Renault Sport. Après deux ans, Jean-Pierre Jaussaud et son équipier Didier Pironi remportent les 24 Heures du Mans. En 1979, il remporte le titre de champion de France des voitures de production avec une Triumph Dolomite. En 1980, Jean-Pierre Jaussaud est pilote d'essais pour Renault en Formule 1. Cette année-là, faisant équipe avec le pilote-constructeur manceau Jean Rondeau, il a gagne de nouveau les 24 Heures du Mans. En 1982, il prendra part au rallye Paris-Dakar à bord d'une Mercedes Classe G. Jean-Pierre Jaussaud a continué la compétition jusqu'en 1992, pour devenir ensuite instructeur de course. Au cours de sa carrière, il a donc collectionné les premières places aux Championnats de France de Formule 3 dans les années 1960. Il a également gagné le Grand Prix de Monaco en Formule 3 en 1968. Ses heures de gloire sont bien sûr ses deux victoires aux 24 Heures du Mans en 1978 avec Didier Pironi sur Renault Alpine A442 et en 1980, avec Jean Rondeau sur Rondeau-Ford.
-
Helmut Marko est un ancien pilote automobile autrichien né le 27 avril 1943 à Graz, aujourd'hui un des dirigeants de l'écurie de Formule 1 Red Bull Racing, où il est le responsable de la filière des jeunes pilotes. Il a participé à neuf Grands Prix de Formule 1 débutant le 15 août 1971 au Grand Prix d'Allemagne. Il n'a pas marqué de points au championnat du monde des pilotes. Il était un ami de Jochen Rindt. Sa plus belle victoire reste les 24 Heures du Mans 1971 avec Gijs van Lennep remportée sur une Porsche 917 K engagée par le Martini Racing Team et dotée pour la circonstance d'un châssis en magnésium. Cette même année, il remporte le Championnat d'Europe des voitures de sport. Sa carrière a été brisée par un accident au cours du Grand Prix de France 1972 disputé sur le tracé de Charade : une pierre projetée par la voiture qui évoluait devant lui l'a frappé au visage et lui a fait perdre un œil. À l'issue de sa carrière, Marko est resté dans le milieu du sport automobile, notamment en créant sa propre équipe (RSM Marko), qui brillait en Formule 3000 dans les années 1990. Ami du magnat de la boisson énergisante Dietrich Mateschitz, il est responsable depuis plusieurs années du programme de détection de jeunes pilotes mis en place par Red Bull.
-
-
Hans-Joachim Stuck est un pilote automobile allemand né le 1er janvier 1951 à Munich en Allemagne de l'Ouest. Il est le fils de Hans Stuck, l'un des plus célèbres pilotes allemands d'avant-guerre. Brillant pilote en voiture de Tourisme (vainqueur du premier championnat DRM en 1972 -9 succès-, puis vice-champion en 1985 pour sa dernière année d'existence -4 victoires-) mais également en Formule 2 (vice-champion d'Europe 1974, en gagnant notamment à Rouen-les-Essarts), Hand-Joachim Stuck accède à la Formule 1 en 1974 au sein de l'écurie March. Mais au cours d'une carrière qui durera jusqu'en 1979 Stuck ne se mettra jamais véritablement en valeur, la faute en partie à un physique (il mesure 1,94 mètre) peu adapté à la compétition en monoplace. C'est en 1977 que, appelé par Brabham en remplacement du malheureux José Carlos Pace, Stuck parvient à se mettre le plus en évidence. Mais sa spectaculaire prestation sous la pluie de Watkins Glen en fin de saison s'achève par une sortie de piste alors qu'il est en tête. Remplacé l'année suivante par Niki Lauda, Stuck trouve refuge chez Shadow en perte de vitesse. Il ne retrouvera plus jamais une voiture capable de jouer les premiers rôles. Hans-Joachim Stuck (Austria 1977) En 1979, Stuck participe, en parallèle avec la Formule 1, au championnat BMW M1 Procar. Il termine la première saison de ce championnat à la deuxième place derrière Niki Lauda en ayant remporté deux victoires. L'année suivante, il remporte deux victoires supplémentaires ce qui lui permet d'obtenir la troisième place au classement final. À l'issue de sa carrière en Formule 1 en 1979, Stuck retrouve les épreuves de Tourisme et d'Endurance et devient l'un des meilleurs pilotes de la spécialité. Il remporte ainsi à deux reprises les 24 heures du Mans (en 1986 et 1987) ainsi que le Championnat du monde des voitures de sport en 1985 et 1986 (associé à Derek Bell), puis le championnat DTM en 1990 (Supercoupe en 1986 et 1987). Plus ou moins retiré du sport automobile depuis la fin des années 1990, Stuck est consultant du groupe Volkswagen pour le sport automobile. Stuck reprend parfois le volant, comme à l'occasion des 24 heures du Nürburgring, ou plus récemment de la manche inaugurale du Grand Prix Masters. En août 2010, Hans-Joachim Stuck a été hospitalisé après la découverte d'un hématome au cerveau suite à un accident sur le Nürburgring. Opéré avec succès, le pilote allemand a pu quitter l'hôpital. Il est le pilote allemand comptant le plus de participations, 19, aux 24 Heures du Mans devant Jürgen Lässig (16). Il en détient le record du tour (251,815 km/h), établi lors de l'édition 1985.
-
Derek Reginald Bell (MBE), (né le 31 octobre 1941 à Pinner, Middlesex) est un ancien pilote automobile anglais spécialiste d'endurance, connu pour avoir remporté à cinq reprises les 24 Heures du Mans. Il a couru également en Formule 1 pour Ferrari, McLaren, Surtees et Tecno. Derek Bell a grandi dans une ferme et a aidé à gérer un camping près de Pagham Harbour, avant d'être encouragé par son beau-père -Bernard Hender- à s'engager en compétition sur Lotus Seven. Il s'engage dans le championnat de Formule 3 l'année suivante avec une Lotus 31, et il remporte sa première course à Goodwood en 1966 avec une Lotus 41. En 1967, il remporte sept victoires. Il fait ses débuts en Formule 2 avec une Brabham BT23C engagée par le Curch Farm Racing de son beau-père, et ses prestations prometteuses attirent l'œil d'Enzo Ferrari qui le fait débuter en Formule 1 à Monza. Derek Bell 1968 Il ne court qu'un seul Grand Prix en 1969, à Silverstone avec McLaren, et il remporte en fin d'année le trophée Lakeside (en Australie). Il s'engage avec March dans le championnat de Formule 2 européen en 1970, et termine à la deuxième place de celui-ci derrière le Suisse Clay Regazzoni. Derek Bell - Dino Ferrari F2 1969 En 1973, avec Harald Ertl, il remporte le Tourist Trophy sur le circuit de Silverstone. Derek Bell se concentre ensuite sur l'endurance, accumulant podiums et victoires, tout en revenant épisodiquement en Formule 1 pour le compte de Tecno, qui engage une Brabham privée, et de Surtees. Il dispute sa dernière course officielle lors des 24 Heures de Daytona en 2008 (sur Riley Mk XI).
-
-
-
-
Le coin musique, ...
scuderia57 a répondu à un(e) sujet de scuderia57 dans Le coin nostalgie... de RacingMania
-