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1 pointLa crise sanitaire causée par le Coronavirus COVID-19 ne cesse de mettre à mal l’économie mondiale depuis qu’il s’est étendu au-delà des frontières chinoises. Aujourd’hui, presque tous les pays sont touchés par cette maladie virale qui impose aux gouvernements de prendre des décisions fortes afin de protéger les populations. De ce fait, différentes mesures préventives ont dû être prises par l’ensemble de ces pays pour freiner la propagation de ce virus : confinement partiel ou total, fermeture d'entreprises, chômage partiel ou technique, ... Aussi cruciales soient-elles, ces mesures ont de très lourds impacts économiques sur la plupart des secteurs d’activités. Le marché automobile est directement touché par ces bouleversements. En effet, l'industrie automobile est fortement impactée, aussi bien dans les usines de production que chez les concessionnaires. Qu'il s'agisse des fournisseurs, des ouvriers des usines, des commerciaux dans les concessions ou encore de l'absence des clients qui sont confinés chez eux, c'est tout un secteur qui est mis à mal : le secteur automobile est presque à l'arrêt total. Quel est alors l’impact de cette pandémie sur le marché automobile français ? Qu’en est-il du marché automobile mondial ? Comment réagissent les constructeurs fassent aux mesures contre le COVID-19 ? Les productions de voitures sont-elles à l'arrêt ? Et que présage la reprise de l’économie chinoise post covid-19 pour le marché automobile ? Autant de questions que tout passionné automobile se pose en ce moment. Retrouvez les informations et actualités du secteur automobile en France et dans le monde pendant la crise sanitaire majeure. L’industrie automobile chinoise secouée par la pandémie du coronavirus Nombreux sont les constructeurs automobiles américains, européens et japonais qui investissent massivement dans l’industrie automobile chinoise depuis des décennies. Mais l’arrivée de l’épidémie du coronavirus a tout chamboulé. Quels sont les premiers bouleversements enregistrés ? A en croire S&P Global Rating, l’épidémie entraînera certainement en Chine un ralentissement important des ventes de véhicules. Ce qui, le cas échéant, causera un déraillement de la production industrielle avant de paralyser les chaînes d’approvisionnement automobiles à l’échelle mondiale. Pour comprendre ces conséquences au niveau industriel, il faut comprendre que presque tous les constructeurs mondiaux délocalisent leur production mais également les fournitures de pièces. Seuls les constructeurs de voitures luxueuses ont encore une production nationale comme Bugatti en France par exemple mais la marque sera également impacté par l'approvisionnement de certaines pièces. En effet, les grands constructeurs automobiles mondiaux que sont Volkswagen (VLKAF), Toyota (TM), Daimler (DDAIF), General Motors (GM), Renault (RNLSY), Honda (HMC) et Hyundai (HYMTF) ont tous été contraints de suspendre récemment leurs différentes chaînes de production en Chine. Les autorités chinoises ayant confiné la province du Hubei. Ce qui représente une partie non négligeable de leur production. Si la fermeture des industries automobiles chinoises pour les vacances du nouvel an chinois avait déjà été mal vécue par le 1er marché mondial automobile, il est clair que la prolongation de cette fermeture va impacter davantage les constructeurs chinois. Aussi, c'est toute la chaîne d'approvisionnement qui est impactée avec la circulation mondiale freinée voir même à l'arrêt en ce moment. La pandémie du coronavirus et les constructeurs chinois Nio, le plus grand constructeur chinois de voitures électriques, n’a pas échappé aux effets néfastes de la pandémie. En effet, ce constructeur a affirmé avoir enregistré en février 2020 une baisse d’environ 11,5 % par rapport à janvier 2019. Encore que cette année-là, Nio commercialise le SUV électrique ES8 qui coûte plutôt cher. Tandis que le SUV ES6 qui est moins coûteux, a été moins vendu cette année à cause de la pandémie qui sévit actuellement. Cette chute des ventes peut s'expliquer par de nombreux facteurs : la production dans le secteur automatique mais surtout une demande en baisse. Les consommateurs n'ont pas la tête à acheter une nouvelle voiture, et ce même quand ils en ont la possibilité. Le marché automobile européen et la pandémie du coronavirus Tout comme en Chine, la crise liée au coronavirus est parvenue jusqu’en Europe. Voici l’essentiel de ses conséquences sur le marché automobile européen. Baisse des immatriculations et des commandes de voitures neuves En Allemagne, la pandémie a fait baisser le nombre d’immatriculations de voitures neuves de 11% et les commandes de véhicule de 19% en février 2020. Mais une baisse plus importante encore est à craindre lors des prochains mois. Il faut noter que l'Allemagne a opté pour des mesures beaucoup moins strictes que l'Italie, l'Espagne et la France concernant l'économie du pays. Le confinement devrait également être levé plus tôt. C’est en tout cas ce que pense l’analyste du cabinet d’audit et de conseil EY. Le constat est le même en Italie où la pandémie sévit énormément en Lombardie et en Vénétie. Dans ces deux foyers, une chute de 20% des livraisons a été enregistrée. Bien entendu, les carnets de commande auront du mal à se remplir même après le confinement. Les italiens ayant vécu un véritable drame national. Par ailleurs, il a été constaté en France en mars 2020 une baisse de 2,7% des immatriculations de voitures pendant que les commandes de nouveaux véhicules chutaient de 7%. Le Comité des constructeurs français d’automobiles affirme que la conjoncture était déjà mauvaise avant l’arrivée de la pandémie. En conséquence, le COVID-19 a mis à mal encore davantage un secteur déjà fragile en France. Si le comité basait au départ ses calculs sur une baisse de 2% du marché de l’Union Européenne en 2020, avec cette pandémie une baisse beaucoup plus importante est à craindre. Arrêt des industries automobiles européennes La Chine sert de base de fabrication et de transmission de pièces détachées pour plusieurs constructeurs mondiaux. Aussi, la fermeture des usines chinoises à cause de la pandémie du coronavirus a fait apparaître très tôt le problème d’approvisionnement en composants pour tous types de voitures à travers le monde. Lors des premières semaines, les stocks ont permis de faire tourner les chaînes de fabrication dans les différents pays. Mais ne pouvant plus se ravitailler en pièces pour continuer à faire tourner leurs usines en Europe, de grands constructeurs mondiaux vont être contraints d’arrêter leur production et de fermer temporairement leurs chaînes de production. C’est par exemple le cas du géant constructeur allemand BMW. L'arrêt de la fabrication semble assez logique d'un point de vue économique cela dit, la demande étant en baisse. En effet, l’évolution du COVID-19 et les différentes mesures sanitaires prises par l’ensemble des pays européens ont finalement contraint BMW à rendre inactives ses usines en Europe. Pour l’instant, elles le resteront jusqu’au 19 avril 2020. Les groupes Peugeot-Citroën, FCA, Renault-Nissan-Mitsubishi, Ford, Ferrari, Seat ou encore Michelin ne font pas exception à cette nouvelle règle de fermeture. Effectivement, ils avaient annoncé, il y’a quelques semaines, un arrêt de tous leurs sites européens de production. Cela dit, l’ensemble de ces fermetures n’est pas uniquement lié au manque d’approvisionnement en pièces détachées automobiles. Certaines interviennent simplement dans le cadre de l’application des mesures de sécurité nécessaires pour lutter contre le coronavirus. Il faut aussi souligner que ces employeurs ont comme responsabilité de garantir l'entière sécurité de leurs employés, notamment en respectant la feuille de route fournie par le gouvernement. La mise en place des mesures et gestes barrières, ainsi que leur communication à l'ensemble des employés, prennent du temps. Les usines en profitent donc pour se préparer à l'après-confinement. À noter que depuis début avril, des usines comme celle de Michelin à Vannes ont ré-ouvert leurs portes. Il s'agit d'une reprise partielle de l'activité ainsi que l'implémentation d'un protocole sanitaire très strict pour les différentes équipes : distanciation sociale, gel et masques, ... À ce jour, il est donc difficile de connaître avec exactitude toutes les implications de toutes ces différentes décisions. Ce qui est sûr, c’est que la mise au chômage forcée des salariés causée par l’arrêt des industries automobiles européennes, aura des répercussions importantes. À quoi faut-il s’attendre avec la reprise de l’économie chinoise ? Les activités en Chine reprennent peu à peu en ce moment. L’entreprise de sondages française Ipsos en a profité pour étudier les nouvelles habitudes de consommation des chinois en ce qui concerne l’achat d’automobile au lendemain de la crise du coronavirus. Les résultats de cet enquête en Chine ne présage pas une bonne reprise économique pour le secteur automobile. En voici les raisons. Méfiance des populations vis-à-vis des transports en commun Il ressort de cette étude que les consommateurs chinois n’ayant pas encore de véhicule manifestent de plus en plus le désir de s’en procurer une nouvelle. Ceci s’explique par le fait qu’ils n’ont plus aucune confiance dans les transports publics. En effet, 72% des consommateurs habitant les zones les plus touchées pensent que conduire leur propre voiture pourra leur éviter une infection. Plus que la peur de croiser énormément de personnes, dont de potentielles contaminés dans les transports en commun, les gens ont peut-être peur de la promiscuité. De plus, la pandémie mondiale a également fait émerger un besoin de se déplacer par ses propres moyens, nécessitant l'acquisition d'une voiture par exemple. Changement des procédés d’achat de véhicules Pendant la période qu’a duré le confinement en Chine, beaucoup ont eu le temps de se familiariser avec les achats en ligne. Aussi, cette étude montre que 79% des potentiels acheteurs réclament des services plus adaptés pour l'acquisition de véhicules directement en ligne. Ils voudraient avoir la possibilité d’effectuer des visites virtuelles et pourquoi pas de passer leur commande de voiture directement en ligne. Avec les achats en ligne, il sera toutefois difficile de négocier pour faire baisser les prix. Cependant, les constructeurs économiseront de nombreux frais (commission pour le commercial, loyer de la concession, ...), de quoi appliquer des prix peut-être plus concurrentiel que lors d'un achat physique. Naissance de nouvelles exigences au sein de la classe des consommateurs 69% des automobilistes chinois sont à la recherche de voitures munies de matériaux anti-bactériens capables de combattre toute sorte de virus. Ce qui peut facilement se comprendre car en cas de pandémie, la voiture est utilisée pour aller faire les courses, aller travailler, ... Nous touchons le volant, le levier de vitesse, les différents boutons, ... La voiture étant souvent partagée, ce véhicule peut rapidement devenir un vecteur de contagion. Il s'agit certainement d'une nouvelle habitude que les consommateurs vont prendre à l'avenir. Nous pouvons dire que les constructeurs une fois la pandémie maîtrisée, auront du pain sur la planche car il leur faudra innover afin de donner satisfaction à cette nouvelle demande de leurs consommateurs. Il s'agit ici d'adapter la production aux nouvelles attentes des acheteurs.