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Jobi

Refection moteur M3 E36 3L

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I/ Démontage

Dans la série j'apprends la mécanique...aujourd'hui,je déculasse un M3 3L!!!(parce que je suis pas un gay,et qu'un cours d'entretien basique,ça intéresse personne!!! Very Happy )


Alors on se sort les doigts du Q, on sort ses outils et c'est parti!!!

Première chose,sortir le moteur...ça c'est fait...je dois pouvoir vous trouver qqes tofs du moteurs qui sort de l'auto si vous voulez...

Maintenant,si c'est pas encore fait,on démonte le couvre culasse et on mesure le jeu AAC/poussoirs...

Et tant qu'on y est,on oublie pas de vidanger le bloc...parce qu'il est encore plein de flotte le salopiaud!(l'écrou est juste au dessus du bac rouge)

Ensuite on s'attaque à toutes les vis qui tiennent le Vanos:on les démonte mais on ne touche pas encore au Vanos!!!Alors il y a le couvercle du Vanos (en forme de pont,visible à droite sur la photo précédente) qui tient pas 4 grosses vis CHC (6 pans creux...clés allen nécessaires donc) et ensuite on s'attaque aux autres vis qui tiennent le Vanos,qui sont sur l'avant du moteur...elles sont tout autour du Vanos...Là aussi c'est du CHC. On prend aussi sa petite clef de 12 pour virer le tuyau qui lie le Vanos au petit reservoir d'huile additionnel (durite rigide) qui est situé sur le côté gauche du moteur,sous les papillons.


On vire les papillons,on y verra plus clair.

Bon,maintenant,il va falloir enlever les AAC.On commence bien sûr par démonter le tendeur de chaine:côté droit du moteur,vers l'avant.Pour les AAC,on a deux choix.Soit on démonte le Vanos,soit on choisit de sortir l'AAC d'admi en le laissant accouplé au Vanos (puisque sur un 3L,le Vanos n'agit que sur l'AAC d'admi).Moi j'ai choisi d'enlever le Vanos cette fois ci.
Pour ce faire,on desserre les 8 (ou 6,j'ai oublié! lol ) vis CHC dorées de la poulie d'AAC d'admi et on tire GENTIEMENT le Vanos vers l'avant du moteur...On va voir qu'une partie de la poulie d'admi va tourner sur elle même,et le piston du Vanos va se dégager sans mal.Et on fait gaffe à pas paumer la petite pièce qui accouple la poulie d'AAC d'échapp à l'entrainement de pompe à huile du Vanos...Puis démontage de la poulie d'AAC d'échapp,que l'on sort gentiement sans abîmer la chaine.

Si on choisit de laisser l'AAC d'admi et le Vanos accouplé,dans ce cas il faut légèrement tiré le Vanos vers l'avant jusqu'à pouvoir désaccoupler pompe à huile du Vanos et poulie d'AAC d'échapp.(en gros on a fait avancer le Vanos d'1cm) Ensuite on fait pivoter le Vanos autour de l'axe de rotation de l'AAC d'admi (on le lève côté échappement en fait),et on démonte la poulie d'AAC d'échapp.

Voilà,là on en revient au même point...Il faut maintenant enlever l'AAC d'échapp.Comme on n'a pas l'outil BM qui comprime les ressorts de soupapes et qu'on ne veut pas non plus abîmer l'AAC (possibilité de le tordre ou de le casser) lors du démontage,on place l'AAC de façons à ce qu'une seule des 6 paires de cames soient en train de comprimer les ressorts de soupapes.On enlève les écrous des paliers d'AAC n'étant pas de part et d'autre des deux cames en contrainte,on vire les paliers et on démonte petit à petit les 4 écrous qu'il nous reste.Il faut que les deux paliers remontent petit à petit,et à un rythme comparable,pour ne pas tordre l'AAC.On fera attention à ce que l'avant de l'AAC ne repose pas sur son dernier palier...comme il est épaulé cela bloquerai l'AAC lorsque l'autre extrêmité de l'AAC se relèvera...risque d'abîmer l'AAC.

Bon,ça y est,on a viré l'AAC d'échapp!!


Bon,on fait pareil avec l'AAC d'admi...
Maintenant il faut sortir les poussoirs.On utilise un aimant pour les sortir,pas une pince!!Il faut bien évidemment les repérer!!Surtout qu'en plus on a mesuré le jeu des queues de soupapes au début...


On démonte maintenant les vis CHC dorées qui tiennent la contre culasse (entre chaque paire de soupapes,sur le pourtour) et les petites vis qui font de même juste en dessous de là où il y avait le Vanos (à ne pas oublier).
On en est donc là...


Maintenant plus qu'à retirer la contre culasse...l'étanchéité avec le culasse est faite grâce à de la patte à joint...Evidemment,la quasi totalité de la patte à joint va rester sur la culasse...là où c'est dix fois plus chiant à retirer!!!! (normal,application de la loi de Murphy,dite aussi de l'emmerdement maximum...vous savez,celle qui fait que la tartine tombe du côté beurré!!!)



On touche au but!!

PLus qu'à démonter les vis de culasse,et là aussi,on n'oublie pas les petites vis qui sont sur l'avant du moteur et qui assurent l'étanchéité avec le carter de distri.
Tadaaaaaaaaaaa!!



Ensuite on s'attaque au bas moteur!!!!
Bon,là désolé,j'ai pas de photos pas à pas...mais bon,pas besoin d'astuces particulières...

Quelques dizaines de minutes,et on arrive à sortir ça (bielles,et coussinets de vilo)


Si en plus on a pris le temps de mettre le bloc à poils,on a ça:


Et on a gagné un maxi puzzle!!!!!


Désolé pour la qualité des dernières photos,c'est pris avec le téléphone...

Petite astuce:autant que possible,remettre les vis dans leur logement après démontage.Ca évite d'en paumer la moitié et de finir avec "tiens,elle allait où elle? Question " (ou avec "meeeeeeeeeeeerde,les rondelles des vis de culasse!!!!!!!!" ça c du vécu...et le haut moteur était bien sûr entièrement remonté...)



II/ Remontage

Bon,alors maintenant qu'on a tout démonté,on remonte!!!

Enfin,avec quelques changements:
- bloc réalésé en 86,4mm et surfacé
- pistons neufs en seconde cote réparation
- bas moteur équilibré
- pistons et bielles mis au poids
- volant moteur neuf (suite à une petite erreur de mon usineur)
- méca d'embrayage neuf
- disque d'embrayage renforcé Sachs
- tous coussinets neufs
- jeu aux soupapes ajusté
- un paquet de joints neufs
- sondes lambda neuves...(merci Bosch de faire des modèles universels qui valent pas trop cher...)
- un Vanos qui cette fois marchera
- un échappement...amélioré

Etant maniaque de nature et ayant passé qqes heures à nettoyer mon compartiment moteur,je ne supporterai pas de remonter un moteur sale...

petit rappel des faits pour le compartiment moteur:



Donc le bloc,après son passage chez l'usineur a été renettoyé,puis repeint de chaque côté...enfin pas intérieur extérieur,je parle bien sûr de gauche et de droite!!!(puisque seuls deux côtés sont peints)
Les plans de joints ont été nettoyés...ce serait dommage qu'un joint fuie à cause d'une surface qui n'est pas parfaitement lisse... Rolling Eyes


On voit ici le plan de joint du carter d'huile...bien sûr les autres sont au moins aussi propres...
Le plan de joint du joint de culasse a lui été rectifié d'un dixième pour être parfaitement plan. Wink

ON N'OUBLIE PAS DE REMONTER LES PISSETTES D'HUILE!!!Oui,les petites choses qui permettent de projeter de l'huile sous les pistons...et qui ont dû être enlevées pour le réalésage...Parce qu'une fois le vilo remonté,elles deviennent quasi inaccessible...

Là on voit bien...
En regardant bien on distingue aussi un point vert (peinture) juste au dessus du goujon en haut à gauche de la photo.C'est simplement le repère BMW pour le code couleur des coussinets.

Voilà la face droite du bloc avec le vilo prêt à être installé...


Et pour finir (pour aujourd'hui),le côté gauche et l'avant du bloc,avec le carter distri (simplement positionné pour l'instant),la pompe à flotte,et le support alternateur/filtre à huile...
C'est bô quand c'est propre hein... Cool


On peut voir les trois capteurs cliqueti déjà mis en place...

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C’est reparti, on a du boulot pour finir le remontage !

On commence par retourner le bloc pour remonter les coussinets de vilo.



Le coussinet du palier 6 est celui qui assure le calage latéral du vilo. En jetant un œil sur les specs technique du TIS on s’aperçoit qu’en théorie le coussinet du palier 1 est plus épais que ses petits frères d’environ 2 centièmes…Mais bizarrement il n’existe pas de ref différente.

ON NE MET PAS D’HUILE ENTRE LES COUSSINETS ET LE BLOC (NI ENTRE LES BIELLES ET LES COUSSINETS DE BIELLES).

Sinon ça crée une petite surépaisseur qui n’est pas prévue : l’huile (en quantité, faut pas hésiter) c’est entre les coussinets et le vilo…

Bon, on met en place le vilo, on met les chapeaux de palier (en douceur,en faisant bien attention en les positionnant à ce qu’ils soient correctement centrés), et on sert. Une douille pour serrage angulaire est absolument indispensable.



Voilà…on vérifie que le vilo tourne librement, puis on installe le joint spi de sortie de vilo…sans oublier le petit joint entre la plaque sur laquelle est fixé le joint spi et le carter moteur.

Maintenant on passe aux pistons…

On étale tout proprement sur une table pour y voir plus clair : pistons, bielles, vis de bielles (NEUVES), clips de pistons, coussinets de bielles.



On prend sa petite balance, et on pèse PRECISEMENT les 6 pistons et les 6 bielles. On appaire le tout : le pistons le plus léger avec la bielle la plus lourde, etc… On définit donc le couple piston-bielle-vis de bielle le plus léger : celui-ci servira de référence aux 5 autres qui devront être allégés pour atteindre ce poids là.
En général il n’est question que de qqes grammes : dans mon cas, il m’a fallu, au pire, enlever 3,5g. J’aurais pu ne rien toucher, puisqu’un tel écart est très acceptable…mais moi,je voulais tout au poil. Plutôt que de s’attaquer aux bielles et changer leurs caractéristiques mécaniques en les meulant par endroits, il vaut mieux pour de si faibles écarts, meuler les têtes d’écrou de bielle.
Une fois que tout équilibré à 1g près, on peut tout monter…en faisant attention au positionnement du piston sur la bielle : la flèche sur le dessus du piston doit pointer vers la distri, et le numéro d’appariement de la bielle doit être orienté côté échappement.

La procédure (pour un piston, donc à répéter 6 fois):
- nettoyer le cylindre pour enlever les impuretés
- huiler abondamment le cylindre
- tiercer les segments (c a d : les décaler de 120° les uns par rapport aux autres)
- huiler abondamment le collier à segment
- positionner le collier à segments sur le piston de façon à ce que le bas du collier soit environ 5mm plus bas que le dernier segment.
- huiler la jupe du piston
- mettre le coussinet sur la bielle (et huiler la surface en contact avec le vilo)
- huiler le maneton de vilo
- enquiller le piston dans son cylindre
- mettre un petit chiffon sur la tête du piston pour ne pas l’abîmer, puis, avec le manche d’un marteau, faire pression sur le piston pour qu’il descende jusqu’en bas (le maneton correspondant étant au Point Mort Bas)
- mettre le coussinet sur le chapeau de bielle et huiler la surface en contact avec le maneton de vilo
- mettre le chapeau de bielle sur sa bielle, en veillant bien à faire correspondre les numéros d’appariement !
- mettre les vis de bielle et les serrer

Et voilà !!!

Ensuite on installe la chaîne de pompe à huile, la chaîne de distri, on vérifie que les rondelles plastiques du guide chaîne fixe sont bien en place et on installe le carter de distri. On oublie pas de remplacer les joints (papier) du carter distri par des neufs…de même que le joint spi.

Note : faire TRES attention lors du montage du joint spi, il est fragile. On peut éventuellement s’aider d’une feuille de papier roulée autour du vilo qui fera guide pour la lèvre du joint spi.

En suite on met un petit peu de pâte à joint sur le dessus du bloc, à la jonction bloc moteur – carter distri, puis on installe les pions de centrage de la culasse et le joint de culasse.

Et on a ça :



Plus qu’à poser la culasse, dont le plan de joint a été consciencieusement nettoyé et dégraissé. Là c’est assez chiant pq il faut faire passer la chaîne a travers la culasse sans lâcher la culasse… En gros si on est seul, c’est fil de fer pour tenir la chaîne, et on attrape le fil de fer avec les dents…

Quand on pose la cucu, il faut faire très attention à ne pas abîmer le joint de culasse en bougeant la culasse.

Il est important d’avoir passé un coup de soufflette dans les filetages des vis de culasse sur le bloc avant installation de la culasse : s’il y a de l’huile au fond des filetages, on risque d’éclater le bloc en serrant…

A ce niveau là, il n’y a plus qu’à serrer la culasse…ce qui est TRES chiant.
Déjà, il ne faut pas oublier les rondelles sous les vis de culasse !!!! On n’oublie pas de huiler légèrement les filets des vis de culasse pour que ce soit plus facile à insérer.

Le problème du serrage, c’est qu’il faut insérer les vis en serrant à 30Nm, puis ensuite tourner deux fois de 90° !! Croyez moi, la seconde rotation de 90°, quand le bloc est par terre, c’est assez folklo…et on ne peut pas le faire seul. Respecter l’ordre de serrage aussi…

On n’oublie pas les deux petites vis qui serrent la culasse sur le carter distri.



Ca commence à ressembler à un moteur là hein…

Il faut maintenant monter le haut de la pompe à eau (là où il y a le thermostat), sans oublier d’installer au préalable le conduit de réserve d’huile du Vanos (tuyau rigide) sinon après,c’est trop tard !

On passe ensuite à la partie GROS plaisir : installation des papillons…
On NETTOIE ses papillons !!!

Pourquoi ?

Ben parce c’est tellement beau quand c’est comme neuf…

Il ne faut pas oublie les cales en céramiques (jaune) qui vont entre les papillons et la culasse. On n’oublie pas non plus les joints…

Plus qu’à remettre les injecteurs (en huilant TRES légèrement les joints toriques des injecteurs pour leur permettre de se monter facilement sans abîmer le joint) et le circuit d’air additionnel pour la régulation du ralenti.

On place la vanne RER (régulation du ralenti), le système de dégazage du bloc et le tuyau d’eau qui va du cul de la pompe à eau au vase d’expansion.

Tadaaaaaaa !



Maintenant il faut nettoyer le plan de joint de la culasse, pour le montage de la contre culasse.
Il n’y a pas de joint entre ces deux pièces, on doit mettre de la pâte à joint. Bien sûr,au démontage, la pâte reste entièrement sur la culasse, là où c’est super chiant à enlever !

On dégraisse les surface après nettoyage,petit coup de papatte à joint, et zou,, on pose la contre culasse (avec encore le bout de fil de fer entre les dents pour tenir la chaîne de distri).

Après serrage (sans oublier les 3 petites vis qui sont au tête en bas, à la verticale du carter distri), il faut installer les poussoirs, EN RESPECTANT LEUR POSITION (repérée au démontage) et en huilant abondamment leur surface pour qu’il glisse librement.

Bien sûr le jeu aux soupapes ayant été mesuré avant démontage, on remonte les poussoirs avec les cales adéquates, histoire d’avoir le jeu qui va bien…



Maintenant on attaque le plat de résistance…les AAC et le Vanos.

1/ s’assurer que le piston 1 est au PMH : il y a un repère sur le carter distri et sur la poulie damper (mais si, on l’a installée avant !!)

2/ installer l’AAC d’échapp SANS SA POULIE de manière à ce que les cames du cylindre 1 (côté distri) sooient à l’horizontale et pointent vers les puits de bougie.

3/ installer l’AAC d’admi, avec sa poulie (et avec les vis desserrée de façon à ce que la poulie puisse tourner librement par rapport à l’AAC), de façon à ce que les cames du cylindre 1 soient à l’horizontale et pointent vers les puits de bougie. Lors de l’installation de l’AAC, il faut positionner la chaine sur la poulie, de façon à ce que le repère PMH de la poulie (un espèce de téton qui est sur l’avant de la poulie) corresponde avec le repère sur le couvercle Vanos. Pour cela, il faut monter l’AAC en mettant la chaine, installer à blanc le couvercle Vanos (une espèce de pièce en alu en forme de pont) vérifier, le positionnement, noter l’écart, démonter et recommencer jusqu’à ce que ce soit OK.

4/ tourner l’AAC d’échapp jusqu’à ce que l’encoche sur l’AAC corresponde avec celle sur la face arrière du chapeau d’AAC numéro 1.

5/ installer la poulie d’AAC d’échapp.

6/ tourner l’AAC d’échapp jusqu’à ce que l’encoche sur l’AAC corresponde avec celle sur la face arrière du chapeau d’AAC numéro 1. (la poulie ne bougera pas puisqu’elle peut bouger librement par rapport à l’AAC)

7/ installer le guide chaîne entre les chapeaux de paliers numéro 1 de deux AAC.

8/ mettre le tendeur de chaîne sans le serrer à fond (rainure vers le haut).

9/ tourner la poulie Vanos (celle de l’AAC d’admi) à fond vers la droite (sens horraire).

10/ nettoyer le Vanos

11/ repousser à fond le piston Vanos

12/ lubrifier les joints toriques du Vanos

13/ mettre la pièce d’accouplement entre la poulie d’AAC d’échapp et le Vanos : pour cela, graisser la légèrement et plaquer là sur la poulie d’AAC.

14/ insérer doucement le Vanos : les cannelures inclinées du pistons Vanos doivent tomber “nez à nez” avec celles de la poulie d’AAC. Si ce n’est pas le cas, ressortir le Vanos, faire tourner le piston Vanos d’un poil dans un sens, puis réessayer. Répéter jusqu’à ce que ce soit OK.

15/ sortir une cale d’1,6mm d’épaisseur.

16/ la positionner sur la contre culasse, au niveau de la face d’appui du Vanos

17/ insérer complètement le Vanos jusqu’à ce qu’il soit en contact avec la cale.



18/ serrer les deux premières vis de poulie Vanos à 10Nm.

19/ tourner le vilo dans le sens de rotation (sens horraire) jusqu’à ce que les deux vis suivantes soient accessibles. Les serrer à 10Nm.

20/ Tourner le vilo pour accéder au dernières vis de la poulie Vanos et le serrer.

21/ retirer la cale d’1,6mm

22/ tirer le Vanos vers l’extérieur jusqu’à ce que les joints toriques soient dégagés.

23/ mettre un peu de pâte à joint sur le plan de joint du couvercle Vanos.

24/ installer le couvercle Vanos.

25/ repousser doucement le Vanos vers le moteur.

26/ installer le capteur PMH et serrer les vis du Vanos

27/ serrer le tendeur de chaine.

Voilàààààààà !!! Facile en fait hein ! Wink

On met le joint de cahe culbu, et c’est bonheur, on referme.

On y est presque !

Maintenant il faut installer la poulie de pompe à eau et le coupleur. Le coupleur a un filetage à pas inversé et comme la pompe à eau est libre, pour serer le coupleur il faut bloquer la poulie pompe à eau.

Pour ça, le plus simple est de se faire un outil spécial qui vient se reprendre sur deux des 4 vis de fixation de la poulie pompe à eau. Un bout de tôle, deux trous et c’est parti ! (outil visible en bas à droite de la photo.



On installe l’alternateur, le volant moteur (vis neuves et frein filet sur les vis, merci), le disque d’embrayage (bien centré grâce au centreur que BMW vous a prêté), le volant moteur et c’est bonheur…





C’est beau là hein…ça tombe bien,c fini.

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Ca c'est le genre de sujet qu'il ne faut pas rater ni pourrir ! Merci Nickel

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///M3_RS a écrit:
Nickel


Quelles seraient les différences pour un 3.2L???


Pas des masses...la grosse différence c'est le double Vanos,qui ne se cale pas du tout de la même façon.Outil BM recommandé.

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Le sTiMuLaTeUr a écrit:
Si tu savais à quoi ressemble l'outil tu serais mort de rire !!! Loin


t'as une tof?Pq je connais l'outil BM qui switche les électrovannes on et off avec une arrivée de pression d'huile,mais si c'est pas l'outil BM que t'as utilisé,je sais pas à quoi il ressemblait,c sûr...

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Jobi a écrit:
Le sTiMuLaTeUr a écrit:
Si tu savais à quoi ressemble l'outil tu serais mort de rire !!! Loin


t'as une tof?Pq je connais l'outil BM qui switche les électrovannes on et off avec une arrivée de pression d'huile,mais si c'est pas l'outil BM que t'as utilisé,je sais pas à quoi il ressemblait,c sûr...
Je te parle de "l'outil" pour caler correctement le vanos

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Oui,moi aussi.Sur 3,2L il faut faire joujou avec les électrovannes pour caler correctement le Vanos à priori.

Sur 3L c'est juste une espèce de cale en plastoc en forme de fer à cheval,dont je parle dans mon post et que j'ai remplacé par des cales d'épaisseur pour arriver à la même épaisseur.

Ca marche tellement bien qu'après 9000km j'ai pas l'ombre d'un début de décalage sur mon Vanos (contrôlé le mois dernier).

Mais sur 3,2L,sur le TIS ils font mention d'un outil spécial,qui permet d'actionner les electrovannes,avec un certaine pression,pour amener le Vanos dans certaines position et tout caler.
Donc si tu as fait autrement,ça m'intéresse.

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Quelqu'un aurait le couple de serrage pour les paliers de vilebrequin ?

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jef974 a écrit:
Quelqu'un aurait le couple de serrage pour les paliers de vilebrequin ?


20Nm puis 50° Nickel

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Merci Jobi pour ce reportage, j espere que je vais bientot en avoir besoin Wink le plus tot possible, je suis impatien Wink

A+ Fumette

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salut,

passionnant ton sujet jobi.

si tu n'y vois pas d'inconvennient je me propose de faire celui du 3,2l concernant le remontage et calage des vanos car je devais monter un 3,2l sans vanos pour moi et comme il est vendu, son acquereur désir le moteur stock

a+

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+1 Merci Jobi pour ce très beau reportage.
Sais-t'on jamais, ca peut servir parfois plus rapidement que prévu.

Tof ...... Just kidding Loin

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Merci pour ce reportage, ça va certainement bien m'aider pour refaire mon moulin... NickelMerci

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