Conduire sous la pluie est extrêmement risqué. Lorsqu’il pleut, la visibilité diminue, la chaussée devient glissante, l’adhérence des pneus diminue également. Toutes ces conditions favorisent l’aquaplaning et multiplie surtout les risques d’accident par deux.
Voilà pourquoi, avant de conduire sous la pluie, demandez-vous d’abord si cela est indispensable. Parce que si vous pouvez remettre à plus tard – quand il ne pleuvra pas – mieux vaut rester chez vous. Dans le cas contraire, prenez toutes les précautions nécessaires pour conduire en toute sécurité.
Conduire sous la pluie : de nouvelles règles de conduite
Les circonstances – lorsque vous conduisez sous la pluie – sont totalement différentes des circonstances normales. La pluie va gêner votre visibilité et rendre la chaussée glissante. Pour prévenir l’aquaplaning, les sorties de route et d’éventuels accidents, la première chose à faire est donc d’adapter votre conduite à ces nouvelles circonstances.
Pour conduire sous la pluie, roulez doucement !
C’est la première règle à respecter. Si vous conduisez sous la pluie, évitez de rouler vite. La route étant glissante et la visibilité réduite, vous risquez de perdre rapidement le contrôle du véhicule. Vous devez donc réduire votre vitesse et ce, en fonction de deux choses : la route sur laquelle vous roulez et la distance de visibilité.
A noter qu’il est strictement interdit de rouler à plus de 50km/h si la visibilité sur la route est réduite à moins de 50 mètres. De même, voici les vitesses maximales autorisées par la loi en cas de conduite sous la pluie :
- Sur route nationale : 80km/h
- Sur route express : 100km/h
- Sur autoroute : 110km/h
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Lorsque vous conduisez sous la pluie, respectez les distances de sécurité
La visibilité, sous la pluie, est réduite. Beaucoup de conducteurs pourraient alors être tentés de se rapprocher d’autres véhicules pour mieux voir, pour mieux anticiper les flaques d’eaux, etc. Mais ce n’est pas une bonne idée. C’est même déconseillé ! Bien au contraire, lorsque la visibilité est mauvaise, la meilleure chose à faire pour minimiser les risques est de rester à une bonne distance des autres véhicules.
Pourquoi ? Lorsqu’il pleut, les routes sont humides et donc, glissantes. Vous aurez donc beaucoup plus de mal à vous arrêter lorsque vous freinez. Et ça, vous devez le prévoir à l’avance. Voilà pourquoi, respecter les distances de sécurité est vital, et si vous pouviez même l’élargir un peu plus, ça serait mieux.
Pour conduire sous la pluie en toute sécurité, utilisez les bons feux
Lorsque vous conduisez en temps de pluie, le plus grand du problème réside surtout dans le manque de visibilité. Vous devez le compenser de plusieurs manières : en roulant plus doucement, en augmentant la distance de sécurité, mais aussi en utilisant également les bons feux.
Lesquels ? Les feux de croisement principalement. Mais vous pouvez aussi compléter avec les feux de brouillard en cas de besoin. Les deux, combinés, peuvent offrir une meilleure visibilité surtout lorsqu’il pleut beaucoup, ou lorsque la route est très peu éclairée.
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Avant de conduire sous la pluie, vérifiez vos équipements
Assurez-vous, en premier lieu, que vos essuie-glaces soient en bon état de marche. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit que ces éléments sont indispensables si vous roulez sous la pluie, car ils garantissent la visibilité sur la route. Par conséquent, si elles sont usées ou si elles ne fonctionnent pas très bien, mieux vaut les réparer, ou les remplacer avant de sortir.
De même, vérifiez l’état de vos pneus. Puisque la route risque d’être particulièrement glissante, les risques de perte d’adhérence, et donc d’aquaplaning sont multipliés. Pour éviter les problèmes, pensez donc à rouler avec des pneumatiques en excellent état. S’ils sont usés, n’hésitez pas à les remplacer par des pneus de pluie. Et assurez-vous également qu’ils aient la bonne pression et les bonnes sculptures. Pour rappel, pour des pneus toutes saisons, la profondeur requise est de 3 mm. Pour des pneus spéciaux hiver, la sculpture recommandée est de 4 mm.
Vérifiez également l’état des éclairages. Que ce soit en journée ou la nuit, vous allez devoir utiliser vos feux de croisement régulièrement. Pour une visibilité optimale en conséquence, assurez-vous, avant tout, que les optiques soient propres. Dans le cas contraire, l’éclairage ne sera pas de bonne qualité et cela altèrera votre visibilité. Dans cette même optique, faites en sorte que les feux soient placés dans la bonne position : ni trop bas, ni trop haut.