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Oui c'est fait, j'ai opté pour la solution de repartir sur du matériel neuf, car même s'il reste très similaire dans le fond, il y a quand même eu pas mal d'évolutions dans ce domaine depuis 5 ans et maintenant, il est encore plus abouti ergonomiquement... J'y gagne en confort d'utilisation. Si tu veux y jeter un œil, j'ai posté quelques photos dans cette section. Je ne sais pas si ton beau frère et ta nièce possèdent l'actuelle génération de Swift ou la précédente mais si tel est le cas, je peux comprendre qu'ils en soient un peu déçus... Pour la créer, Suzuki était partie d'une page blanche car ce modèle avait été abandonné pendant quelques années au profit de l'Ignis. Elle soufrait donc logiquement de quelques défauts (constatés pour avoir longuement roulé dedans en temps que passager pendant un certain temps) qui d'après moi ont été plutôt bien corrigés dans l'ensemble sur la Swift actuelle (ce qui a d'ailleurs fait pencher la balance...). Elle me donne pour l'instant entière satisfaction, excepté le "gros" point noir dont tu parles à juste titre : la monte pneumatique d'origine qui est vraiment de piètre qualité! Je serais curieux de connaitre tes impressions après quelques milliers de kilomètres mais je pense que ta Punto te donnera également entière satisfaction. C'est une excellente citadine qui en plus de ça, se montre très polyvalente en dehors des villes, une voiture voiture très agréable. Ce serait sympa aussi que tu nous présentes les charmes de ta belle italienne avec quelques photos...

Moi, ce que je retiens de cette 1ère expérience concernant la revente c'est qu'il vaut mieux donner son ancien véhicule en reprise à un concessionnaire ou marchand quitte à en tirer moins que la côte quand le véhicule en question est très peu demandé et pénalisé par des "circonstances aggravantes" comme mon équipement de conduite. Dans mon cas, la question n'est plus d'espérer en tirer de l'argent mais purement et simplement de m'en débarrasser, disons le clairement... Concernant ta Punto, il est clair qu'elle est meilleure sur bien des points. D'abord, le 1.3 MJT 85 est l'évolution la plus récente de ce bloc et dispose donc des dernières innovations techniques en termes de maîtrise de la consommation et des émissions de gaz (telles que le Stop&Start inexistant à l'époque sur le Meriva phase 1, la rampe commune de 3ème génération, la réduction des frottements internes du bloc, etc...). Fiat a toujours été en pointe dans ce domaine via ses filiales spécialisées et notamment le célèbre équipementier Magneti Marelli ou encore la division Fiat Powertrain Technologies. Pour la petite anecdote, combien d'entre-vous savaient qu'en 1990, Fiat devenait l'inventeur de la technologie Common Rail pour véhicules lègers suite à des travaux de recherche entamés en 1986 dans les laboratoires de Magneti Marelli (les recherches sur les poids lourds avaient été lancées en 1981 par RVI, donnant à Fiat l'idée de la transposer sur les voitures de Mr. & Mme. "Tout le monde"). La licence de production a ensuite été cédée à Bosh (qui est depuis devenu fournisseur de la quasi totalité des constructeurs automobile pour cette technologie) en 1994 pour une bouchée de pain (l'équivalent de 26 millions d'€ environ) au regard des enjeux économiques que cela représente aujourd'hui!... Le but à l'époque était de faire rentrer un peu d'argent frais afin de faire face aux graves difficultés économiques que connaissait le groupe mais, si Fiat avait fait le choix de conserver cette licence, l'entreprise serait sans doute au jour d'aujourd'hui, l'un des constructeurs automobile les plus rentables de la planète... Pour en revenir au sujet, l'écart de poids lui aussi joue un rôle très important (je pense que ta Punto doit facilement peser 300 bons kgs de moins que ton ancien Meriva...). L'écart de hauteur est également conséquent entre les 2. la Punto rend au moins 15 à 20 cm au Meriva en hauteur, ce qui entraîne une prise de roulis nettement plus faible et garantit donc un comportement routier naturellement plus rigoureux permettant d'opter pour un tarage de suspensions un peu plus souple. Au final, le fameux compromis confort/efficacité en ressort donc plus homogène. C'est un peu le constat que je fais moi aussi depuis que je roule en Suzuki Swift qui se conduit comme un vrai petit Karting!... Concernant l'équipement, Fiat a là aussi, toujours été reconnu pour être généreux et faire de son rapport prix/équipement particulièrement bien placé, son principal argument de vente...

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Ton 1er post me fait dire que la revente est "LE" gros point noir des Meriva, la décote est vertigineuse! J'ai décidé de vendre le mien avec l'aménagement pour handicapé (quasi impossible à vendre séparément) et la tâche s'annonce difficile... Qui plus est vu la clientèle très restreinte que je vais pouvoir viser!

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Merci pour le compliment squinou! Tu n'as pas tors, un pommeau en cuir aurai été plus sympa mais j'ai pensé que peut-être, il serait plus sensible aux détériorations avec le temps et qu'une version en plastique plus rigide vieillirait un peu mieux... Je suis plutôt satisfait après quelques jours et quelques centaines de kilomètres de roulage. L'expérience tirée du 1er aménagement réalisé sur mon Meriva m'a permis de choisir des équipements, qui tout en restant très similaires, sont un peu plus ergonomiques, un peu moins encombrants et plus discrets esthétiquement.

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Bonsoir amis(es) Merivistes, Comme promis, voici enfin quelques photos de ma nouvelle Suzuki Swift et de l’aménagement d'aide à la conduite qui a été réalisé dessus : Commençons par la poignée de maintien qui me permet d'accéder à l'arrière de la voiture en prenant appui dessus... Pour ceux qui connaissaient déjà l'aménagement réalisé sur mon Meriva, vous constaterez que le principe est différent. Au lieu de rampes coudées fixées à même les lêche-vitres, il ne s'agit plus désormais que d'une simple poignée ergonomique qui se "clipse" dans le crochet d'amarrage de la portière, ne nécessitant ainsi plus aucune modification esthétique (c'est tellement mieux de ne pas altérer la carrosserie...) et, ne laissant entrevoir aucun signe de mon handicap vu de l'extérieur une fois retirée. Et on poursuit avec le micro de la commande vocale qui me permet d'activer et de désactiver les fonctions électriques telles que les clignotants, klaxon, codes, pleins phares, essuie-glaces et autres simplement par la voix en lui donnant l'ordre correspondant à la fonction désirée... La boule au volant grâce à laquelle je gère la direction et la télécommande infrarouge qui me permet également d'utiliser les fonctions électriques mentionnées ci-dessus. J'ai quand même souhaité la conserver en appui de la commande vocale. Voilà le levier "tirer/pousser" qui me permet de gérer accélération et freinage. Le principe est très simple : Tirer vers soi = accélérer Pousser vers la planche de bord = freiner. Pour les Merivistes les plus anciens, vous voyez que celui-ci est très proche de celui qui était installé sur mon Meriva. La seule différence notable étant la poignée, désormais verticale alors qu'elle était horizontale sur l'ancien modèle... Cela me permet d'avoir une meilleure préhension qu'avant et m'offre une ergonomie qui correspond encore mieux à mes besoins, donc plus de confort d'utilisation au final. Et on termine avec une petite vue d'ensemble...

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Bonsoir chers amis Merivistes! C'est avec plaisir que je viens vous faire partager mes premières impressions au volant de ma Swift. Elle est sortie de chez l'équipementier vendredi dernier (07/10)... J'ai eu l'occasion de la prendre en main sur quelques dizaines de km pendant la week-end qui à suivi histoire de voir ce qui allait ou n'allait pas au niveau de l'équipement d'aide à la conduite. J'ai décidé d'y apporter quelques petites modifications (présentation du matériel à venir d'ici peu...) afin d'adapter encore plus précisément l'ergonomie du dispositif à mes besoins et ai donc reporté de quelques jours le "la mutation" de mon Meriva, le temps que les nouvelles pièces que j'ai choisies soient livrées et installées... Quoi qu'il en soit, ces premiers tours de roues ont été très positifs et riches d'enseignements. Ils m'ont notamment permis de confirmer en tant que conducteur les sensations ressenties lors de l'essai réalisé en tant que passager avec le concessionnaire : l'agrément de conduite offert par la boite de vitesses est en très net progrès par rapport au Meriva. En termes de comportement routier, la Swift marque également des points... Ludique et joueuse à souhait, elle est très plaisante à emmener et vous donne le sourire à chaque fois que vous en prenez le volant. Bien aidée en cela par un châssis que je trouve sain et équilibré. Dynamique, voire même un brin sportive, elle est étonnement vive et nerveuse. Son moteur, bien que modeste en apparence, (1.2l de cylindrée pour 94 ch) n'a pour autant aucun mal à bien remplir sa tâche et même plus encore, grâce à un poids contenu (970 kg en ordre de marche, ce qui est assez rare aujourd'hui...). Certes, si on regarde les statistiques habituelles en matière de performances, à savoir VMAX et 0à 100 km/h, la Swift n'est pas, à priori, un foudre de guère mais, comme souvent, il ne faut pas se fier aux apparences... Je pense que pour les conducteurs que nous sommes, les reprises sont bien plus parlantes et notamment le fameux exercice du 80 à 120 km/h. Là, la Swift tire pour moi véritablement son épingle du jeu et me surprend. C'est réjouissant de sentir le petit moulin hausser le rythme avec vigueur et entrain! Bref, je suis conquis, je n'en attendais pas moins d'elle. Raison d'ailleurs pour laquelle je l'ai choisie!... Ce que j'ai à lui reprocher? Difficile à dire pour l'instant... Je lui trouverai sans doute quelques petits défauts à l'usage avec le temps. Je n'ai pour l'instant constaté qu'un seul petit travers qui a été relevé par la presse auto et les journalistes essayeurs mais que je retrouve en tant qu'utilisateur final : le moteur, dont je pense pourtant le plus grand bien, demeure quand même un peu creux sous les 1500 tr/min et il vaut donc mieux enquiller en mode séquentiel au démarrage pour plus de punch. En même temps, peut-on vraiment appeler ça un défaut? C'est amusant aussi de "jouer un peu du levier"... Et puis, après tout, qui roule à un régime aussi faible avec un moteur essence? Ça aurait été beaucoup plus fâcheux si ça avait été le cas d'un diesel... Des photos de la belle suivront très prochainement dans la section prévue à cet effet

Salut à toutes et à tous amis(es) Merivites! aux anciens en particulier (comme aux nouveaux)... Me voici de retour après une très (trop) longue absence... Mais bon, les aléas de la vie font que je n'ai pas pu venir vous retrouver sur ce forum depuis bien longtemps. Aujourd'hui, c'est avec plaisir que je reviens parmi vous tous avec qui j'aime discuter, partager et passer des moments conviviaux. Je profite d'ailleurs de ma visite du jour pour vous annoncer que bientôt, mon "Mémé" que certains d'entre vous connaissent via mes divers posts ne sera plus mon principal compagnon d'aventures... En effet, après 4 ans & demi de "vie commune" j'ai décidé de passer à autre chose en lui choisissant une remplaçante encore mieux adaptée à mon handicap et qui donc m'offrira une autonomie encore meilleure tout en représentant une sorte de "challenge personnel" comme je les aime... Mon choix s'est donc porté sur une Suzuki Swift 1.2 GLX BVA. Pourquoi ce choix me direz vous? En quoi une voiture substantiellement plus petite et moins modulable est-elle plus adaptée à mon handicap? La réponse tient aux détails suivants : Tout d'abord, elle est pourvue d'une véritable boite auto à convertisseur de couple (et non d'une robotisée comme c'est le cas sur le Meriva - seul gros point noir que j'ai d'ailleurs à lui reprocher mais pour le coup de façon assez vive). Ceci étant gage d'un agrément de conduite très nettement supérieur à celui de "Mémé" qui sur ce chapitre est malheureusement battu à plate couture (Si! Si! La différence a été testée, constatée et approuvée par votre serviteur au cours de nombreux essais). Pourquoi tant de rancœur contre la boite robotisée hein?... Eh bien tout simplement parce que la légendaire (et avérée) lenteur soporifique du calculateur de l'Easytronic, si elle peut être atténuée par la plupart d'entre vous au moyen du mode séquentiel, ne peut pas l'être par moi. Eh oui, un mode séquentiel sans palettes au volant est complètement, mais alors totalement inutile à un conducteur handicapé atteint d'une hémiplégie des membres gauche qui, par définition, ne peut pas se permettre de lâcher le volant de sa main droite pendant un laps de temps suffisamment long pour aller "jouer du levier". Ce gros défaut, ajouté à la nature même de l'équipement d'aide à la conduite qui à été installé par la suite et à l'inertie supplémentaire qu'il créé de par sa conception, finit par créer des situations très énervantes, et parfois même potentiellement génératrices d'accrochages (heureusement toujours évités), surtout en milieu urbain et dans les interminables bouchons de l'agglomération lyonnaise aux heures de pointe, où l'on ne fait qu'accélérer et freiner sans cesse sur des kilomètres et des kilomètres. Et je peux vous certifier personnellement qu'il faut une sacrée expérience dans la maitrise de ces équipements d'aide à la conduite pour éviter de devoir prendre un abonnement à l'année où une carte de fidélité chez son carrossier pour réparer les éventuelles conséquences des désastreux à-coups générés Mr. le calculateur qui ne calcule pas... Deuxième point, sur la Swift, la trappe à carburant se trouve côté conducteur (voiture japonaise oblige). Pratique quand on souhaite pouvoir faire son plein tout seul comme un grand garçon mais qu'on ne peut pas faire le tour du véhicule sans fauteuil roulant ni déambulateur et qu'on ne roule pas toujours avec un passager à ses côtés (et puis, avouons-le, c'est tellement plus gratifiant de ne pas avoir à demander de l'aide à 24 ans, c'est ce qui fait que votre autonomie est totale). L'emplacement de la trappe à carburant est certes un point de détail insignifiant pour la plupart d'entre vous, mais dans mon cas, si on ne prend pas ce détail (si petit soi-il) en considération, qu'est-ce qu'on fait? Le vendredi soir en rentrant du boulot, on demande on demande à son Papa d'aller faire le plein (sauf que Papa ne sera pas toujours là pour donner un coup de main et que, donc, il faudra bien se passer de lui un jour). Bon, donc imaginons que Papa ne soit pas là... On approche de la réserve et on est donc contraint de s'arrêter à la station pour donner à boire au bestiau (10.2 litres aux 100 en trajet tout centre ville c'est vite absorbé!). Arrivé à la station, qu'est-ce qu'on fait? On appelle le pompiste?! Oups! On n'en trouve plus en France... On demande de l'aide au quidam (sur 10 personnes seule la 10ème acceptera de vous aider de bon cœur, par simple gentillesse - Si! Si! Croyez-moi! Ça se passe encore comme ça en 2011... Et puis finalement, le compagnon d'infortune de la pompe n° 5, c'est comme Papa, il ne sera pas toujours là non plus...). Les 2 premières solutions étant épuisées, qu'est-ce qu'il nous reste? Faute de mieux on se lance et va faire son plein tout seul même si pour cela on perd au moins une bonne heure (bon d'accord, je force un peu le trait mais dans la réalité c'est à peine moins) à sortir son appareillage à attendre que le pistolet crache son or noir et à ranger de nouveau son appareillage, le tout dans un agréable concert de klaxon en La majeur qui vous rappelle avec poésie que vous êtes 10 fois trop lent au goût de vos congénères. Alors un jour la "Sexy" Swift m'a dit : "Hey jeune homme! Oui toi là bas! Je sais comment régler ton problème..." Ce à quoi je lui ai répondu d'un air charmé : "Alors, tu seras mienne!". Dernier point déterminant dans mon choix, l'emplacement de la commande du régulateur de vitesse qui se trouve sur la branche droite du volant. Pratique pour qui veut rouler tranquillement à vitesse constante en ayant les 2 yeux fixés sur la route plutôt que sur le compteur (sachant que le levier manuel qui me sert à la fois à l'accélération et au freinage est ultrasensible à la moindre sollicitation) et qui plus est souffre toujours d'une hémiplégie des membres gauche (ça n'a pas changé hein...). Voilà donc les principaux critères qui ont guidé le choix de ma nouvelle "monture". Et comme je le disais au début de ce post, elle constitue aussi pour moi un "challenge" qui s‘annonce d‘ores et déjà plus que réussi dans la pratique... En l’achetant, j’avais envie de prouver à tous (mais avant tout à moi-même) que non, je ne serai pas condamné à rouler en monospace tout au long de ma vie d’automobiliste.

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