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Croatia Trophy 2012, parcours d'un copilote
koen1 a répondu à un(e) sujet de koen1 dans The BarJotS4x4 BAR
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Croatia Trophy 2012, parcours d'un copilote
koen1 a répondu à un(e) sujet de koen1 dans The BarJotS4x4 BAR
Le lendemain, un roadbook normal. Enfin, ce qui est ‘normal’ ici ne l’est pas forcément ailleurs dans le monde. Premier boulot du jour, cet échappement de m****. Je prends la disqueuse mais Thierry déclare que personne ne touche à son bel échappement qui sort à la verticale derrière la cabine. Je lui dis qu’il n’y a pas de blème mais que dans ce cas là il doit juste vite trouver un autre copilote car pour rien au monde je remonte dans cette chambre à gaz jaune. Lulu est d’acoord avec moi. Thierry se tâte... Bon, petite adaptation qausi invisible à l’échappement, fermeture de deux tiers de l’arrière de la cabine en utilusant du carton et du ductape. Et ça marche... Tant mieux car il y a du marécage qui nous attend aujourd’hui. Et selon les rumeurs c’est une étape pour éliminer du monde donc du costaud. Thierry rayonne, plus c’est costaud, plus on a des chances de bien s’en sortir avec le troll. Au départ comme d’hab discussion entre équipages, il y en a quelques uns qui nous demandent ce qu’on fait dans l’adventure class. Drôle de question, car quand on a un def90 full Ashcroft/ARB avec un treuil bimoteur de chez Gigglepin c’est normal de roule en Adventure, quand on roule en Troll 4.2 avec ARB et un simple trueil Warn 8274 on devrait rouler en trophy class ? Ils nous expliquent que c’est plutôt le ‘package’, voiture + équipage ayant pas mal d’expérience. Enfin, on ré-explique qu’on est là pour tester la voiture qu’est flambant neuve et surtout pour s’amuser. Le départ est donné. On a du faire un temps de fou sur lanocturne car nous partons dans le top 5. Fidèle à lui-même, Thierry démarre comme un sauvage mais se calme vite, nous roulons dans un tobbogan naturel en montant une colline, trop vite et on est sur le toit. Nous découvrons un autre problème. Notre communication, voice activated, s’active toute seule et constamment suite à la symphonie de notre snorkel et l’échappement. On coupe les radios et j’utiliserai mon sifflet de flic pour le treuillage. Ca marche sur le carrefour le plus bordellique de Bruxelles, ça marchera dans les marécages aussi. Les passages marécageux se suivent et se ressemblent. J’ai remarqué que malgré les Simex 36 le troll fait des traces énormes du à son essieu arrière surdimensionné. Faudra penser à éviter les traces et essayer à choisir un nouveau trajectoire tant que possible. Le premier passage d’une tranchée on découvre un atre blème. L’angle d’attaque du troll est trop grand. Là où tout le monde passe en rigolant le troll palnte son nez dans la berge opposée à chaque fois. Pas de blème en soi, treuillage et go mais chaque fois du temps perdu. Grace au feeling du bûcheron derrière le volant ayant l’habitude des marais français allié à la puissance du besteau jaune nous passons plutot bien. Jusqu’à ce que Thierry ralentit. Il y a qu’une sortie de ce marécage, entre deux arbres, juste la place pour une bagnolle et donc une seule trace creusée à gogo. Je défais ma ceinture pour déjà me poster de lautre coté avec la corde du treuil mais Thierry tape la deuxième et accélère. Le troll semble surfer sur la boue, au dernier moment Thierry vise la trace, le troll glisse dedans et semble passer mais sous la gadoue se cachent les racines des arbres... le troll rebondit sur les racines et est propulsé en l’air, ce qui a un drôle d’effet quand on n’a pas de ceinture. Je suis propulsé au dessus de Thierry qui instinctivement lache l’accélérateur. Le troll s’enfonce immédiatement jusqu’au chassis. Pas de bobo ? Non. Rigolade et jurons... Mais nous sommes passés malgré la trace profonde. Pas mal. C’est fort possible et même vrai mais si tu te plantes comme nous 20 mètres derrière le premier marécage et donc dans le début du suivant il est assez ambétant de devoir constater que les arbres en face sont à 3 fois la longueur de la corde du treuil. Enfin, une solution, le treuil arrière, sortir le troll, prendre de l’élan et repartir pour une folle course. Les folle courses, c’est la spécialité de Thierry. Un peu plus loin, en sortant du marécage un peu plus à gauche que les autres, pour éviter les traces, je me gourre et nous nous retrouvons dans le RB du trophy class. 100 mètres plus loin nous devons tourner, il n’y a pas un chemin, pas une trace, vu la précision des RB, ce n’est pas ici qu’on doit être. Demi-tour. Nous loupons de justesse une collision frontaleavec le r usses qui ont fait la même erreur. Du traffic dans les forêts croates.... dangereux. Un peu plus tardun marécage en forme de croissant, dans le virage, toute la presse, tous les photographes... Thierry s’arrète. Il met le troll en longues et le tape en deuxième. Il ne veut pas avoir l’air d’un débutant devant la presse et s’ils sont là, c’est qu’il y a du spectacle donc de la difficulté. On bloque l’arrière et l’avant, et c’ets parti à fond. Thierry hurle que je dois couper le bloc avant jsute dans le virage et le remettre après. Il a besoin de ses deux mains sur le volant. Nous dépassons le G vert des hongrois qui courrent en trophy class comme s’ils étaient à l’arrêt et nous passons dans des gerbes de boue et de plantes aquatiques. Si là on passe pas dans la vidéo officielle, je ne sais plus... Nous continuons. Thierry continue comme si les photographes sont partout. A fond. Pas plus mal car c’est ça ou treuiller des heures. Un moment donné il faut passer ce que l’on peut décrire que comme une tranchée anti-char. Pas mal d’équipages ont tenté de passer et se retrouvent tous coincés. Je pars voir le truc et je vois assez rapidement que du coté gauche, une autre tranchée nous barre la route, à droite un mur de rochers. La tranchée de gauche semble plus profonde mais se franchira plus facilement. Thierry me suit en voiture. Petit treuillage pour passer la tranchée, 30 mètres de dévers, une autre ‘tite tranchée sans treuiller et c’est reparti. Nous loupons un arbre au beau milieu du marécage de quelques centimètres. Je demande à Thierry de se calmer un peu. Il soulage juste assez pour avoir une meilleure réaction de la direction. Nous arrivons dans une cuve où tout le monde treuille dans tous les sens. Nous traversons vers le bois mais ne voyons pas un trou entre deux arbres. Le troll s’enfonce dedans jusqu’au toit coté chauffeur. Thierry s’amuse, plus c’est fou, plus il aime. Moi aussi je suis dan smon élément. Treuillage, merde, c’est l’arbre qui bouge, pas le troll, autre arbre, voilà, ça sort... mais il y a tellement de boue entre le chassis et l’essieu que les conduits des blocs ARB sont arrachés. Réparer ? Non, il reste 5 kilomètres de RB, ça ira décide Thierry. Reste une grande difficulté. Juste avant le dernier CP il y a une montée impossible, dans une bois dense, la trace qui monte est faite sur mesure, les arbres viennent d’être coupés. Sur le RB il y a marqué « !!WINCH !! ». Je défais ma ceinture et j’attrape ma sangle à mes pieds, Thierry rigole et lance le troll dans la pente. Sans blocs, avec les watts ‘sanakakka’. Ca a l’air de marcher mais à mi-chemin, le troll commence à bondir et sautiller et va de droite à gauche comme un essuie-glace. Thierry ne rigole plus. Il voit jaune comme le troll, lache sa pédale favorite juste assez pour retrouver l’adhérence et réaccélère. Nous sommes en haut. Pas mal. Puis une petite enguelad epour la forme. Faut pas pousser, ça fait 2 fois qu’il me fait le coup aujourd’hui. Belle étape, retour vers le camp, nous avons des blocs à réparer. Nous aurons toute la matinée pour réparer, demain c’est la journée circuit. votre serviteur, venant de grimper la berge d'une rivière à la recherche d'un bon arbre pour treuiller -
Croatia Trophy 2012, parcours d'un copilote
koen1 a répondu à un(e) sujet de koen1 dans The BarJotS4x4 BAR
Trophy day, une aubaine pour les photographes, une journée d’attente pour les participants. Tout se déroule sur un terrain à 20 kilomètres du bivouac. Le cortège est impressionnant, les erreurs de parcours aussi mais bon tout le monde finit par se retrouver. Pour notre Adventure Class le parcours est simple, tout le monde sauf un doit contourner une mare profonde par le haut, faire un tour dans le bois et passer le finish. L’astuce ? Un concurrent doit passer dans la mare, un autre doit l’assurer pendant la descente au treuil (obligatoire) et le temps du dernier au finish compte. Tout le monde essaye que ce soit un autre équipage qui passe dans la mare. A mourir de rire car Thierry a été voir le parcours et je sais déjà ce qu’il va dire. Je ne me trompe pas. Ca discute en anglais vu le snationalités différentes et le grand Troll, n’y comprenant pas une douille, déclare qu’il veut bien faire cette ridicule épreuve, mais alors uniquement si c’est nous qui passons dans la mare. Je traduis et les autres ont l’air tellement soulagés qu’on ne peut qu’en rigoler. Enfin, départ, on y va d’abord, j’assure le Troll au def 90 orange qui reste en haut, les autres font le tour. On descend (pas besoin du treuil mais bon, c’est obligatoire, pour éviter trop de figures libres probablement), je détache le Troll et enroule le treuil. J’ai juste le temps de sauter dans le Troll car Thierry est pressé. Je m’accroche car pas le temps de mettre la ceinture, on traverse la mare, on grimpe la colline d’en face comme si elle n’y était pas là et évitons de justesse le def orange qui a fait le tour du truc pour finir un peu plus loin. C’est tout ? En demandant à gauche et à droite, il y aurait bien encore l’une ou l(‘autre épreuve « par là dans le bois ». Personne qui sait exactement. On se croirait au Transilvania... Nous trouvons et empruntons un chemin dans le bois qui va vaguement « par là » et tombons sur d’autres concurrents qui attendent de passer. Il y a une trace en montant une colline, faut la suivre. Départ canon, ça monte, gauche, énorme bosse, ouille, aie, stooooop, demi-tour, retour en bas, finsih. 39 secondes. Spectaculaire mais bon... Fin de la journée trophy. Pas de dégats au Troll. Nous contents. Mais bon, il y a l’épreuve de nuit tantôt. Thierry retourne vers le bivouac avec son fils comme copilote ce qui me vaut un retour confortable avec l’assistance. En arrivant au camp le petit est malade comme un chien. Fatigué déclare Thierry. Je pense plutôt que c’est les gaz d’échappement qui refoulent vers l’intérieur à partir d’une certaine vitesse mais quand le grand Troll déclare que c’est la fatigue, ça doit être la fatigue alors. Le team monte les Lightforce pou rl’étape de nuit et ils ont même le temps de faire une belle console centrale pour y loger les intérupteurs des ARB et des Lightforce. Pas mal les gars. Mais euh... z’avez branché la lampe coté copilote, histoite de savoir lire le roadbook ? Euh... tiens, non. Je prend ma lampe Quechua et je l’attache sur la poignée de maintien avec encore un peu de tape et je mets encore un peu de tape dessus histoire qu’il n’y ait pas de reflets sur le pare brise. Le temsp de coller une lampe frontale sur mon casque histoire de voir quelque-chose dans le bois en cas de treuillage et nous voilà fins prêts. Petit roadbook vers le départ, les concurrents arrivent petit àpetit. L’heure, c’est l’heure, mais on ne sait jamais si c’est l’heure, l’heure croate ou celle de l’apéro qui prime. Thierry en profite pour piquer un petit roupillon, moi je me promène et je fais connaissance. Les quads partent d’abord. Ils ont comme tactique de rouler ensemble, bien mieux en cas de pépin. Nous partons dans les premiers. Notre temps au trophy day était pas trop mauvais alors vu que l’ordre de départ ici est toujours celui de l’arrivé de l’épreuve précédente. Je réveille mon pilote, c’est presque à nous. Fidèle à lui-même, Thierry part comme un sauvage, comme s’il veut que les autres sur la ligne de départ puissent profiter un max de temps de la symphonie de nos 6 cilindres suralimentés. Après 2 bonnes minutes Thierry me demande où est le premier point du roadbook. Je lui répond que vu son départ canon, le roadbook a glissé de mes pattes et se trouve à mes pieds et que j’attend une accalmie coté pied droit pour défaire ma ceinture et ramasser le roadbook. Le grand troll a envie de me foutre une baffe mais se retient, lève le pied et je récupère ma bible. Hallucinant dans la forêt. Nous roulons dans le tunnel de lumière des Lightforce à des vitesses prohibés sur route ouverte. Un peu plus tard il y a un « stuut » dans le roadbook. Tout le monde tourne en rond. Ambétant nous prenons à droite, navigeons au cap à travers des centaines de mètres de buissons en espérant tomber sur le bon chemin qui doit se trouver à notre droite quelque part. Bingo, le chemin. A gauche, 200 mètres et traverser un gros trou puis à droite. 500 mètres plus loin toujours rien. Merdeuuu. Demi-tour. Ambiance. 5 ou 6 autres concurrents nous ont suivis, ce qui fait qu’il y a un beau ballet de 4x4 qui essayent de faire demi-tour dans une forêt la nuit. En retournant vers le point où il y avait le ‘flou artistique’ nous retraversons les buissons. Seulement, pas mal d’autres équipages ont eu la même idée que nous et nous foncent dessus. C’est comme un jeu vidéo seulement je suis dans un Troll et pas dans un PSII. Soit, nous en sortons indemne et nous trouvons le bon chemin. Je commence à être malade comme un chien. Si je supporte pas son style de conduite, me demande Thierry. Je lui dis que c’est les gaz d’échappement qui rentrent dans l’habitacle. Selon le grand troll c’est impossible. Soit, je ne sais plus lire le roadbook sans risquer gerber contre le pare-brise. Vu qu’on a ratrappé d’autres concurrents et que sur la trace étroite dépasser est impossible je dis à Thierry de suivre le def90 qui est devant. C’est l’équipage féminin. Elles sont fortiches pour lire le roadbook et ne se perdront pas dans la nuit. Un peu plus loin descente aux enfers. Le genre de truc où tu mets en première et que tu accélères pour ralentir la voiture et garder un peu le contrôle de la trajectoire. Sigi, pilote du def freine, le def part sur les roues avant. Elle lache le frein juste à temps. Belle figure. Les points de contrôle et un tour de carroussel où se trouvent les photographes se succèdent. Thierry, un tantinet macho sur les bords a dépassé les filles dans un passage difficile et nous sommes derrière Peter et Michel maintenant. Anciens du Lagoda et du TAT, ils y vont franchement et Thierry suit évidemment. A ces vitesses, je retrouve un peu ma santé mais j’en ai aucune idée d’où nous sommes dans le roadbook. Thierry râle car il les dépasserait bien, moi je suis content, ça va plus qu’assez vite comme çà. Peter roule vraiment à fond et on prend tout de travers ce qui pour une fois n’est pas dû au caractère du grand troll... Pour corser un peu les choses, Thierry joue un peu à l’élastique. Après, Peter et Michel nous diront que par moments ils entendaient plus notre moteur que le leur. Quelque-part dans une partie technique, Goran est à l’arrêt avec son prototype. Problème de batterie. Ils sont en train de tout rebrancher. Michel passe à droite mais il y a des troncs d’arbre par terre et il doit treuiller pour retrouver le chemin. A nous. Comme on veut s’avancer coté droit, Goran retrouve du jus, démarre et recule dans le troll. Claxon. Il avance et recule une deuxième fois. Pas de claxon mais petite remarque plein d’amour hurlé par le grand troll, remarque que je ne reformulerai pas ici. Goran avance et nous laisse passer. C’est des trucs qui arrivent. Ce qui est arrivé aussi, c’est qu’on a du retard sur notre guide et que j’en ai pas la moindre idée d’où nous sommes. Enfin, nous suivons les traces et retrouvons le def un peu plus tard à un checkpoint. Un quart d’heure après checkpoint final. Fin de l’étape. Nous sommes à l’extrémité sud du bivouc. Facile pour rentrer. Bon, se laver un peu et dodo dans le camion. le Troll dans la mare dangereux, le métier de photographe la montée Lulu, malade comme un chien des gaz d'échappement se refait une santé on prépare le truc jaune pour l'étape de nuit pas étonnant que l'ARB ,n'a pas toujours envie... l'équipe Autrolls quelque part dans la forêt -
Croatia Trophy 2012, parcours d'un copilote
koen1 a répondu à un(e) sujet de koen1 dans The BarJotS4x4 BAR
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Croatia Trophy 2012, parcours d'un copilote
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euh, j'ai vu au TAT 2010 ce que leur treuil sait faire j'ai aussi vu ce que ça fait en descente si le treuil arrière hydraulique a une pièce qui est mal monté (ou un branchage qui est mal fait, c'est kif) le pilote n'a jamais su ravoir son slip en état d'origine pas de bobo heureusement réparé par les frères même au fond du bivouac ces treuils sont vraiment hyper-performants franchement impressionnant mais bon, je refuse d'investir 2 x fois le prix de ma voiture pour un treuil, aussi performant soit-il -
Croatia Trophy 2012, parcours d'un copilote
koen1 a répondu à un(e) sujet de koen1 dans The BarJotS4x4 BAR
ah oui, le compte rendu... Le lendemain matin quand j’arrive à pied au bivouac, Thierry a déjà fait pas mal de trucs. Reste à brancher snorkel et le trip. Pieter est là aussi, je sais qu’il est fort pour le trip, il jette un coup d’oeil dessus et me dit qu’il sait le brancher uniquement si je lui trouve une mini prise introuvable. Introuvable ? Je sais qu’un truc qu’il faut commander et attendre des semaines dans le monde ‘normal’ se trouve surement dans le bivouac en 3 minutes chrono. Un saut chez nos voisins, gratter 30 secondes dans une boite pleine de sondes et me voilà paré. Record battu. Pieter me montre comment brancher tout et disparaît aider d’autres amis. Le snorkel est monté. Du filtre à travers le pare-feu et via le plancher de la cabine vers l’arrière de celle-ci avec la prise d’air à hauteur du toit. Devrait suffir... si l’eau monte plus haut que ça, il nous faudra Sean Connery et Octobre Rouge pour retrouver le troll. Soit, tout est fini, on part vers le départ. Seulement, un petit test en route nous montre que le bloc avant ne fonctionne pas. Merde, test du compresseur, pas de pertes en dehors du diff donc le problème se situe dans le différentiel. Retour au bivouac, branle-bas de combat, ouverture du pont avant, dépose du nez de pont. Le problème est vite trouvé, un joint de l’ARB qui n’est pas 100% à sa place d’ou fuite d’air. Repose nez de pont, refaire le pont et repartir. Seulement, il n’y a plus un chat au départ pour nous donner un temps. On s’en fout, on est là pour tester et pour rigoler donc vu que j’ai le roadbook, on se donne un temps et c’est parti. Les premiers kilomètres Thierry peut écraser la pédale de droite comme il l’aime dans les chemins forestiers qui mènent vers les premiers marécages. Après cette partie rapide, on grimpe les collines. Magnifiques passages très techniques. Je me rappelle penser « si ceci est l’adventure class, je me demande ce que les gars en trophy doivent avoir comme roadbook ». On se régale, on passe la première crête et ça redescend. Là on va vers notre premier marécage croate, c’est clair. Effectivement en bas le bois s’ouvre sur une vallée assez étroite avec le marécage. Des traces partout, une zone de guerre après une bataille de chars... Je dis à Thierry qu’il fait comme il veut mais qu’il doit suivre la vallée dans le sens de la longueur. C’est titanesque. La puissance du 4.2td, le coup de volant de Thierry, moi qui gueule des conseils ou qui essaye de guider un peu la folle charge du Patrol. Après une bonne 10aine de minutes dans cet exercice, nous voyons d’autres concurrents, enfoncés jusqu’au pare brise... C’est le maltais qui a fait top 3 dans le prologue et un autre équipage en def90. Si nous pouvons les aider ? Les deux voitures ont grillés leur treuils (avant comme arrière) et sont en trian de changer leurs batteries vers le deuxième def qui a encore un treuil central mais qui a vidé ses batteries. Je retourne vers Thierry et je lui explique la situation . Je retourne vers les autres avec le troll jaune aux trousses. Nous arrivons à à peu près une longueur de corde de treuil d’eux. Je retourne vers Thierry et je lui demande d’avancer d’avantage. Il me dit que ça va être difficile car le bloc avant a rendu l’âme à nouveau. Merde... Enfin, d’abord aider les autres. Mais en y réfléchissant, qu’est-ce qu’ils foutent sur le roadbook de l’adventure class, ces deux ? Ils me répondent que nous sommes dans le roadbook du trophy class. Je sors notre roadbook et je vérifies. Merde, ils ont raison... on nous a refilé un RB trophy et on ne s’est jamais douté de rien. Conseil de guerre... Nous sortons les autres de la merde et nous retournons au bivouac. Pas la peine d’essayer de faire le RB trophy sans bloc avant si celui qui est parti 3ième il y a 4 heures est toujours planté à 10km du départ et surtout sans que l’organisation sache que nous ayons pris le départ. Sécurité oblige, demi-tour. Avantage, nous avons le temps de réparer, de manger et nous serons au lit à une heure normale. L’essieu est ouvert à nouveau, Thierry remplace le bourage par un neuf et tout est remonté. All systems go. Nous allons manger tous ensemble. Thierry ouvre une bouteille de rouge. Si on a quelque-chose à fêter ? Sur ça, nous sommes entre potes et nous nous amusons comme des gamins. Demain trophy day... pour ceux qui ne croient pas que le Troll était flambant neuf... Pieter se bat avec le cablage du trip le nouveau 4.0HO fonctionne bien remarquez comment en coupant un pavé sur deux, des pneus bien trop sages deviennent bien adaptés à la pratique du TT hard Rémy a eu quelques problèmes ça donne une idée de ce qu'un véhicule peut souffrir en un jour seuelement -
Croatia Trophy 2012, parcours d'un copilote
koen1 a répondu à un(e) sujet de koen1 dans The BarJotS4x4 BAR
boss, pour les treuils, sur le Troll, lourd de naissance, il y avait un 8274 tout ce qui est de plus simple un moteur (bow2) une bonne corde on n'a jamais mouflé, pas dans les marécages, pas pour sortit à la verticale des rivières mais il y a plusieures façons de treuiller, si on utilise pas la bonne, mieux vau tpas commencer au CT tout comme il ne vaut miex pas entamer le CT avec un 8274 standard qui coute le peau du cul car 99% de chance qu'il ne tiendra pas d'ailleurs si on moufle pour préserver le 8274, pourquoi prendre un treuil rapide? je ferai donc une version plus solide de ce treuil, mécanique intégrale gigglepin, moteur bow, sannakkappakkassé... si ça foire, je terminerai avec ton 17000 j'adore ce treuil, il y a deux ans au TAT il m'a sorti de là où mon treuil mécanique a cassé car trop lourd et trop profond je l'utilise sur mon BJ42 et il ne m'a jamais joué un mauvais tour pour les concurrents rapides... redwinch warrior twin engine ... z'ont qu'un désavantage... le prix 3000 balles -
Croatia Trophy 2012, parcours d'un copilote
koen1 a répondu à un(e) sujet de koen1 dans The BarJotS4x4 BAR
je te comprend pour le coup de coeur mais si KZ a 2 blocs... prendre KZ et pneus pas trop agressifs pour préserver essieux si BJ7, turbo est un atout sans bloc pas possible enfin si mais TOUT au treuil alors adventure possible avec les deux sans dégats importants, pas de dévers comme au TAT où il faut choisir entre coller ta bagnolle dans n arbre ou le vide... pas de direction assitée? pas de blème, dan sles marécages c'est tout droit, si tu touches au volant tu te plantes... -
Croatia Trophy 2012, parcours d'un copilote
koen1 a répondu à un(e) sujet de koen1 dans The BarJotS4x4 BAR
perso, je veux me la jouer comme au premier TAT par la route sans plateau pneus dans un camion ou sur la remorque d'une autre équipe BJ70 turbo lames donc essieux, avant, le renforcé Longfield de l'orange avec ARB arrière, un HZ revisé avec ARB boite 5 (ah oui, sinon par la route, ce sera long) embrayage Exedy (identique à celui qui est dedans depuis 2007, donc plus que costaud) comme pneus mes Swampers Q78 caisse de BJ4 sans portières ou toit (sauf bikini) pour gager du poids le treuil, un 8274 cassé que j'ai acheté au prix de la féraille et dont j'ai remplacé tout ce qui bouge par des pièces Gigglepin moteur BOW de 24V (vu que mon alternateur donne 32V, et 27/28 en treuillant ça va marcher fort) pas de treuil arrière, trop lourd 2 treuils de secours mon winchmax 17000 mon superwinch EP9000 moteur BOW pourquoi pas le treuil du boss? parce que je veux aller un peu plus vite que d'habitude l'an prochain je roule avec Gregg (non, ce n'est pas une course par équipe) et je prend donc le même treuil, on sait toujours pas si on va rouler le trophy ou l'adventure d'ailleurs dans les marécages faut parfois utiliser toute la longueur du cable 4 fois donc si treuil rapide, gain de temps considérable si treuil du boss, sur d'arriver et de ne pas avoir besoin d'un treuil de réserve... dilemme donc mais bon, j'ai encore le temps Chris, ton BJ70, ou le KZ... des blocs de KZJ sont utilisés par pas mal de monde là-bas dans de sprotos de tout genre à ta place, le BJ7, les TSL34 pour ne rien casser, un treuil et au moins un bloc arrière et tu fais l'adventure class comme tu veux -
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koen1 a répondu à un(e) sujet de koen1 dans The BarJotS4x4 BAR
terra... moyen de mettre 2 tailles de roue et de calibrer sur la sortie de boite mais rien à voir avec courtes et longues entre boite et cable compteur, simple prise à ajouter donc courtes ou longues, la vitesse c'est ce qui compte puis vu que l'orga patine aussi dand les montés et les marécages, pas s'en faire sans trip tu te perds dans les forêts, c'est garanti sur facture -
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koen1 a répondu à un(e) sujet de koen1 dans The BarJotS4x4 BAR
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koen1 a répondu à un(e) sujet de koen1 dans The BarJotS4x4 BAR
En début d’après midi, Axel, propriétaire du camion arrive en camping car. Il nous demande pourquoi son camion est encore sur le tarmac. Nous lui expliquons que nous préférons que ce soit lui qui s’aventure sur le marécage seché qui a l’air d’une prairie. Deux minutes plus tard il arrive bien lancé mais se plante assez vite. Nous déchargeons les deux véhicules qui sont aussitôt attelés pour ressortir le camion. Puis ils sont attelés devant pour le tirer dans le bon sens. Gaz à donf, des kilos de boue qui volent en l’air et ... 3 mètres plus loin que la première tentative le MAN est sur les essieux. Euh... bon... finalement on est bien ici. Le MAN est au beau milieu du jeu de quilles à l’entrée du camp et c’est là qu’on s’installe. Normal. Tout va bien. Nous passons notre journée en s’installant, en retrouvant des potes qu’on connait du Transilvania Adventure Trophy et autres Istra Challenge, retrouvailles qui pèsent parfois lourd sur ladite installation du camp, et en allant manger chez des équipes qui, eux, ont tout prévu. En se promenant das le bivouac, la course à l’armement est la première chose qui saute à l’oeil. Là ou avant les plus fortunés arrivaient avec la voiture de course sur le plateau, aujourd’hui c’est l’explosion du luxe et des budgets. Transporteurs de voitures, camions ateliers/camping car, camping cars énormes avec plateau derrière pour les moins fortunés et pour les amateurs, un plateau derrière un 4x4 ‘routier’. Les choses ont bine changés depuis ma première aventure en 2006. Autre évolution, tout le monde installe un véritable camp privé ce qui est pas mal mais ce qui fout un peu l’ambiance en l’air. Là où tout le monde se retrouvait au repas du soir poour se raconter les imbécilités du jour ou d’autres mensonges la plupart vient chercher la bouffe et s’installe dans ‘son camp’... Dommage mais bon, là j’en profite également car je conduisais le camion d’Offroadterror, 4 voitures de course plus toute l’assistance à bord. En y réfléchissant, demain c’est le prologue et toujours pas de trace de Thierry. J’appelle Nathalie, son sponsor et sa femme pour avoir des nouvelles. Elle me signale que Thierry est occupé sur la voiture et n’a pas le temps de venir au téléphone. Zen.... ôôôôôôôôhmmmmmmmm... On loupera donc le prologue mais bon, Thierry vient pour tester la voiture et pas pour gagner donc on s’en fout. Quoique, si on loupe le prologue on démarre beau dernier dans la première étape. En sachant qu’après le passage d’une dizaine de véhicules les marécages deviennent de véritables cauchemards et qu’il faut être plus qu’idiot pour espérern encore faire un beau résultat, sans parler du fait que tu galères du début jusqu’à le fin (souvent bien avancé dans la nuit cette fin) je m’arrange pour courir dans la classe « aventure » plutôt qu’en « trophy ». Ca ne fera pas rire Thierry mais passer de sjournées à treuiller n’est pas vraiment un bon test pour un véhicule. Soit, pour le prologue je suis donc photographe. Il se fait tard. Je vais vers le MAN pour aller dormir et je tombe sur Roeland dont j’ai fait la connaissance au TAT 2011. Il était copilote d’un BJ4/13BT. Il fait un drôle de tête et me signale que pour eux c’est déjà fini. Le moteur du buggy qu’il copilote n’a plus de pression d’huile. Ils voulaient fair evenir des potes avec un bloc de Belgique mais ça revient franchement cher, l’autre option c’est de plier bagage. Je lui dit qu’il y a une troisième option, trouver un 4.0HO ici et le monter cette nuit, tester pendant le prologue et le tour est joué. Il me demande si j’ai une baguette magique pour lui dégoter un bloc de Jeep dans cette brousse. Je lui répond en rigolant que oui. Gordan, Co-organisateur de ce qui fût l’Istra Challenge est ici comme participant. Il est garagiste/marchand/chipoteur spécialisé en 4x4. Et puisque à part aux States, nulle part ailleurs de par le monde il y a plus de Jeep qu’ici il doit bien y avoir un bloc 4.0HO dans son stock. Nous trouvons Gordan dans son campement au fin fond du bivouac et il vient voir le patient. Il déclare avoir 3 blocs qui feront l’affaire. Pour 500 balles son père en emènera un ici le lendemain matin (Gordan habite à quelques 250km de là où on se trouve). Marché conclu. Roeland retrouve le sourire. Ils sautent à 10 sur la voiture pour déposer le bloc histoire de pouvoir commencer le montage le lendemain matin. C’est la magie de ce genre d’évènements. Au milieu de nulle part, quand tu crois que tout est fini, il y a toujours une solution et des réparations qui prennent des jours car pénurie de pièces dans un garage de marque dans le monde civilisé sont effectués avec les moyens du bord, des pièces trouvées çà et là et beaucoup d’aide de potes que tu ignorais avoir. Moi ? Je dois boire 15 bières avant de pouvoir regagner mon camion pour faire dodo dans la cabine air conditionné. Pas mal, être chauffeur d’une équipe qui ne manque de rien. Prologue Axel, boss de Devic déménagements et proprio de ‘mon’ camion s’en va tester le magnifique Rubicon le matin. Il revient avec une bonne nouvelle, la suspension qu’ils viennent d ‘intsaller est au top. Par contre il y a aussi une moins bonne nouvelle à savoir que le moteur est HS. Pas de stress, Axel prend sa voiture de réserve, une Jeep JK préparé aux petits oignons, et se présente au prologue avec. Il y en a plein dans le camp qui rêvent un jour avoir une voiture de course comme le JK et qui ne l’auront jamais. Offroadterror l’utilise pour l’assistance sur le terrain et comme bagnolle de réserve. Enfin, Thierry est quelque part du coté de Munich donc je suis bel et bien photographe. J’arrange de pouvoir faire la route vers le prologue sur le toit du G orange d’un ami hollandais, je prend ma caméra, une bouteille d’eau et un chapeau contre le soleil. Il fait 30°. Le terrain du prologue est un grand marécage entre deux collines. La classe Adventure passe sur le bord de la mer de boue, la classe Trophy la travers 4 fois dans la largeur. Spectacle assuré. Les concurrents sont lachés par 10 voitures dans une prairie un peu plus loin. C’est un sprint vers un entonnoir après quoi c’est chaqu’un pour soi. Le BJ4 (chassis unimog/moteur Corvette) assure le spectacle pendant... 2 minutes et 3 secondes. Puis il explose son moteur. Aie. Il y a des fous qui se rentrernt dedans pour passer le premier dans le marécage, aveuglés par quelques kilos de boue sur leur pare-brise. Puis ça monte sur les collines qu’il faut suivre en dévers. Evidemment il y a un concurrent qui est un chouia trop optimiste et qui y couche son defender90. Le pilote sort et demande de l’aide, les spectateurs ont une autre solution et poussent le def vers le bas. Trois tonneaux plus tard le def s’arrète, sur ses roues... Le copilote, lui, est un peu secoué par les évènements. Je me trouve près des photographes officiels dans le dernier morceau du marécage avant la sortie. Les concurrents prennent tous la même trace, bien profonde après quelques passages et beaucoup doivent se sauver au treuil. D’autres, 300 chevaux sous le capot passent les yeux fermés et pied au plancher ce qui a comme résultat qu’en sortant du marécage ils s’envolent littéralement en l’air. Csaba (que je connais du TAT) est dans le groupe suivant. Je dis à Maarten, photographe hollandais qu’il ferait mieux de reculer car connaissant Csaba il risque de prendre une toute autre trajectoire. Maarten reste où il est et après le passage de Csaba, pile là où Maarten se trouvait, je vois le photographe qui récupère ses affaire après s’être sauve en faisant un saut qui aurait pu gagner les jeux olympiques. Nous sommes morts de rire, Maarten un peu moins. Il y en a une autre qui ne rigole pas trop. Nati, photographe du team israelien (sisi, et vous trouvez que c’est trop loin ?), ne sait pas ou se foutre, tellement ses chevilles sont attaques par les ronces et les insectes. Elle a un jeans moulant (pas mal du tout) pas vraiment idéal pour un marécage croate, associé à des ‘chaussettes-jusqu’en-dessous-de-la-cheville’ et des chaussures basses. Je lui explique que ce n’est pas pour rien que tout le monde porte de guetres et des bottines ici. Elle me demande, plein d’espoir, où elle peut en trouver mais ma réponse ‘au Décathlon à Bruxelles’ l’enchante moins. Entretemps le spectacle continue. Une Jeep qui braque trop court en haut d enotre colline qui fait un flanc, embouteillage et treuillage dans le gadoue, de smoteurs qui rendent l’âme, des treuil qui rejoignent ces moteurs, la totale. Axel passe pied au plancher, belle prises de vue. Les 2 Nico dans leur tondeuse à gazon font rougir pas mal d’équipages en 4x4 ‘normal’ et s’éclatent dans cet exercice. Un maltais copiloté par un russe (se comprennent pas du tout mais bon ce n’est pas important, tant qu’il y a à boire et qu’on rigole) fait le deuxième temps du prologue dans on def 90 quasi standard sur des petits pneus ridicules. Il a juste coupé la partie arrière de la carrosserie et remplacé par des tubes et ouvert « un peu » le turbo. Les équipages avec le gros budget ne rigolent pas quand ils voient son chrono. Les moins fortunés dont je suis aplaudissent. Bref, prologue spectaculaire à souhait. En rentrant du prologue, premier repas offert pa r l’organisation. C’est bon, il y en a plus qu’assez pour deux fois plus de fous affamés et c’est bien servi. Poulet, viande, légumes frais... Pas mal du tout. Mais euh... il fait noir et Thierry n’est toujours pas là. Il y a des potes qui commencent à me narguer qu’il ne viendra pas mais quand le grand Troll dit qu’il vient, il vient . Tiens, le voilà d’ailleurs. Retrouvailles, rigolades, monter le camp et inspection du troll... il est sur ses pattes mais les ARB sont pas branchés, il n’y a pas de trip, pas de snorkel (ambétant ici), pas de phares longues portées pour le roadbook de nuit... la nuit sera longue. Soit, on a un truc qui ressemble de loin à un véhicule de trophy, le moral est au beau fixe et demain on roule. Le Troll est d’ailleurs assez magnifique même si ce n’est qu’un Troll évidemment. Chassis long raccourci, empattement de 100 pouces ou environs, moteur 6 cilindres 4.2 turbo australien, pas d’intercooler, même pad de tunnel pour le radiateur (je crains le pire mais la bête ne chauffera jamais), ailes en polyester, les classiques Simex36 et on pont arrière avec un diff gros comme ça. Scoop du jour, Axel a aussi cassé le JK dans le prologue. L’accélérateur, c’est du drive-by-wire et ce truc ne supporte pas trop l’eau. Il a bien un accélérateur de réserve mais plus loin que le premier marécage du lendemain il ne risque pas d’aller. Avec plus que 300 chevaux sous le capot il préfère ne pas rouler avec un système D genre cable et gaine de frein de vélo raffistolé donc il charge ses jouets, gare son (notre) MAN sur l’asphalte et dispâraît. Nous ? Thierry monte les ARB, les essieux sont finis et on va dormir. Le reste c’est pour demain. l'équipage et le samis qui ont un moteur 4.0HO à changer voilàààà en route vers le prolugue les 2 gars sur le Mog sont Manu et Ben, avec qui j'ai fait équipe au Transilvania 2008, sont là comme assistance d'un autre pote prologue Adventure class prologue Trophy class Jim, gagnant de l'édition précédente à l'oeuvre Csaba, gagnant de 4 ou 5 Transilvania trop vite... le maltais avec ce qui reste du def 90 sur ses petits pneus un pro avec son pro-to comment sortir du marécage façon gaz à donf Nati, au moins là elle a déroulé son pantalon... le G des israelites un KZ qui surchauffe... le russe qui finira par gagner Hendrik et Andries (ont fait 2ième l'an passé avec leur chassi troll, 13BT, caisse de Jeep) dan sleur nouveau jouet Axel avec le JK les Nico et leur tondeuse le BJ-Mog-Corvette en rade après 2 bonnes minutes -
Croatia Trophy 2012, parcours d'un copilote
koen1 a répondu à un(e) sujet de koen1 dans The BarJotS4x4 BAR
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vu que je n'ai pas trouvé le Croatia Trophy dans "compétitions" je vous le case ici petit compte rendu d'une semaine de fou les fautes de frappe, je m'en fous, j'espère que vous êtes du même avis le fautes de français... ben suis flamand donc c'est normal Avril 2012. Je surfe le net pour voir s’il y a des potes qui participent au Croatia Trophy. Juste pour voir... Parfois il y a des surprises ; je trouve mon nom sur la liste des participants, comme copilote de Thierry dans son Troll jaune. Tiens, pourtant je suis au courant de rien... Etrange. Le lendemain un coup de fil de mon ami Thierry-le-Troll. Si j’ai envie de participer au Croatia Trophy en mai comme copilote... Vu que j’ai détruit mon Toyota orange l’été dernier dans une figure libre non prévue pendant une sortie familiale (le recovery : ) j’accepte. La même semaine un coup de fil d’un autre pote, Pieter, si j’ai bien mon permis poids lourd en ordre ? Je lui répond que oui et me voilà deuxième chauffeur du camion d’Offroadterror qui transportera 4 véhicules participant au Croatia Trophy. La dernière fois que j’avais conduit un 40 tonnes, ce fût pendant mon service militaire, lorsque j’ai passé ce permis... en 1992. Mais bon, c’est un peu comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Ca ira moins vite qu’en voiture mais l’aventure commencera un jour plus tôt. Nous sommes accompagnés par Mark, photographe de presse et son père pour le voyage. Pieter roule la première partie et je reprend aux alentours de Frankfurt, sur le tronçon d’autoroute qui ressemble à un montagne russe grandeur nature. Ca tourne, ça monte et ça descend. Mais bon, le MAN c’est le nec plus ultra et se conduit au petit doigt. Le voyage se passe sans trop de problèmes. Enfin, il y en a quelques-uns aux frontières, des problèmes. A la frontière Autriche-Slovénie je descend coté chauffeur, les autres coté passager. Je file les 4 cartes d’identité au douanier qui me demande où sont les autres. Pieter et Mark arrivent en rigolant et je comprend qu’ils ont été pisser contre le batiment du dit douanier. Le blème c’est que le père de Mark a toujours besoin d’un peu plus de temps et que notre douanier s’impatiente. Nous sommes pliés mais je peux quand-même difficilement lui dire que le quatrième est en train de pisser contre son bureau. Enfin, le paternel fait surface juste à temps, le douanier nous rend nos papiers et on se barre en rigolant. C’est à la frontière Slovénie/Croatie que ça se corse un peu. Pour sortir de la Slovénie aucun problème. Entrer en Croatie par contre, pas du gâteau… Il faut passer par un quai de chargement, histoire qu’en cas de contrôle approfondi le douaniers ont accès facile. Sur ce quai une drôle d’imitation d’un douanier. Sale, uniforme en désordre, s’appuie contre un poteau… Je lui demande en anglais s’il veut les papiers du camion et du chargement et comee seule réponse je reçois un geste genre « m’en fous ». Je lui souhaite encore une vie minable (en néerlandais, pas de risque qu’il comprenne) et continue vers la barrière ouverte et la Croatie. Seulement, juste avant la barrière il y a encore un ‘kot’ de douanier avec une femme qui plonge sur le téléphone comme on passe. Heureusement que le MAN a de bons freins car j’avais pris de l’élan pour la pente qui nous attend et la barrière s’abaisse devant nous. Merde… 30 secondes plus tard une Mitsubishi Pajero, 5 hommes armés jusqu’aux dents à bord s’arrête à coté de nous. Re-merde... Les rambo comprennent vite qu’il n’y ait aucun danger et disparraîssent. Je descend pour demander quel est le problème et madame la douanière me répond dans un mélange d’allemand et d’anglais, dans sa cabine perchée, que j’avas qu’à me conformer aux injonctions de son collègue au quai de chargement. Je répond que le clochard en uniforme n’a pas été foutu de me demander ou de me dire quoi que ce soit et que par conséquent j’ai continué ma route. Pieter qui se rend compte que je vais lui dire ce que j’en pense à cette conasse me fout les papiers du camion et de tout ce qu’il contient dans les mains et me dit d’aller donner sa au dragon dans sa tour. Faut savoir que son bureau est conçu pour être à la même hauteur d’une cabine de camion moderne. Haut donc. Mais le camion est devant la barrière et je suis à pied en bas. Elle me laisse monter pour que je lui donne les papiers et me renvoie en bas. Semble qu’elle aime dominer d’en haut là... Elle me pose encore deux-trois question mais je ne répond pas. Elle me demande pourquoi je ne répond pas et je lui explique gentillement que je n’aime pas son petit jeu de rapport de forces et qu’elle n’a qu’à me laisser monter oudescendre parmi nous. Deux minutes après elle est en bas. Si c’est mon camion ? Non madame. A qui il est alors ce camion ? C’est marqué dans les papiers que je vous ai donné et en lettres d’un mètre sur le flanc du camion madame. Si je connais le propriétaire du camion ? Non madame. Mais je suis quand –même chauffeur de ce camion ? Non madame je suis flic et je conduis ce camion gratos pour arriver à une destination commune. Comment flic ? Oui madame, un peut comme vous, imbécile armé en uniforme et avec képi mais nettement moins coincé et pas aussi pénible. Elle semble pas avoir aimé car elle remonte dans sa cabane... pour refaire surface un quart d’hure plus tard. Et qu’est-ce qu’il y a dans ce camion ? Des voitures, des pièces pour ces voitures, une moto et du matériel. Et qu’est-ce qu’ils valent ces voitures ? Il y a deux Defender et deux Jeep madame. Pour moi ça ne vaut même pas le prix de la féraille madame. Les autres savent pas s’ils doivent rouler par terre de rire ou craindre passer leur semaine de vacances au cachot. Elle nous dit qu’elle doit connaître la valeur du chargement pour les taxes. Je lui retorque que ces véhicules sont immatriculés en Belgique et que par conséquent ils ressortiront du pays après le CT. Ca veut dire que nous devons pas payer de taxes. Puis elle veut savoir ce que valent les pièces. Je lui explique que ce sont toutes des pièces d’occasion qui ne valent doonc rien non plus. Du coup elle veut que nous ouvrons les camions pour voir le contenu. Pieter prend les clés et nous ouvrons le camion. Madame prend presque une roue de secours sur le coin de la tronche. Sur ce elle décide qu’il est trop dangereux, qu’il y a trop de bordel dedans et qu’on doit tout décharger. Camion et remorque. Là Pieter monte dans la remorque, grimpe sur les voitures et les pièces et lui montre pièces de rechange, coffres de matériel, outils, etc. Madame toujours pas content. Nous devons décharger. J’en ai marre. Si madame veut contrôler le contenu du camion, elle n’a qu’à mettre autre chose que ses talons et sa jujupe et grimper elle-même dans le contianer ou demander à son collègue imbécile du quai de chargement de faire son boulot correctement ou de contrôler quelqu’un d’autre au lieu d’emmerder son monde, qu’en 20 ans de police j’avais jamais vu autant de mauvaise volonté, qu’elle sait très bien que totu est en ordre et qu’elle commence à m’agaçer avce ses question imbéciles. Qu’elle n’a qu’à remonter dans son bureau et appeler son chef pendant que je contacte mon ambassade. Je crois que j’ai fini de lui dire d’en profiter vu que l’an prochain ils feront parti de la CE et que par conséquent elle pouvait aller emmerder son monde au bureau de chômage y ajoutant que j’espérais qu’elle tombe sur le pire des emmerdeurs au guichet quand elle se renseignera comment toucher son blé. Elle voit mauve, retourne dans son bureau et puis ... rien. Un quart d’heure plus tard elle descend, nos papiers dans la main, nous les rend et nous souhaite avec une voix angélique un agréable séjour dans son pays. Comprenne qui peut. Nous remontons dans notre carrosse. Ce genre de truc se conduit en chaussettes et en m’installant bien dans mon siège je m’appuye avec le pied gauche sur mes godasses qui se trouvent par terre. Manque de bol, la commande du claxon (le gros) se trouve en dessous. ...PWAAAAAAP... Merde... Notre copine nous regarde d’un air douteux mais la barrière reste ouverte... ouf... nous voilà en Croatie. Toute cette connerie nous a couté pas mal de temps. Je conduis encore un heure avant que Pieter reprend et je m’installe sur le lit supérieur. Je me réveillerai que sur place. Il est 4 heures du matin. Je me retourne et je ronfle jusque 8 heures. Pieter me réceille. On va bouger le camion pour décharger la remorque qu’on pourra garer pus loin. Les pilotes et leur assistance sont déjà là pour récupérer leur matériel. Je sors filer un coup de main. Il fait un temps splendide. La remorque est vite vidée et je jette mes affaires sur le Defender de Peter et Michel qui e véhiculent jusqu’au camp. Le camp... une prairie moins marécaguese que d’autres où 3 camions ont failli sombrer lorsqu’ils ont tenté de s’y installer. Nous laissons donc notre bahut sur le macadam et allons voir le spectacle. A gros renfort de V8 poussé jusqu’leur limiteur les camions sont dégagés. Onfait le tour du camp et allons voir des amis, le monde du 4x4 étant assez petit, nous trouverons bien de quoi manger quelque part. votre serviteur Pieter au volant notre MAN déchargeeeeeeez on s'installe ambiance et cotillons gaaahaaaaaaaz la suite.... euh... suivra
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et pourtant, le coté légér de mon Samurai me manque de temps en temps du coup j'ai échangé mon hardtop de réserve pour un bestop ça aidera déjà un peu pour le moment ça a l'air d'être chassis BJ7, 3BTurbo IC, mes essieux, boite et suspension de l'orange et la caisse du BJ40 avec softop et portières en toile ça fera du poids en moins l'IC fera des bourrins en plus le chassis du 7 est plus confortable que celui du 4 et je garde le look sympa du 4 le meilleur de 2 mondes
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c'est simple c'est costaud ça casse que rès rarement et si on sait rouler un peu, en montant les pneus ad hoc et avec les blocs, ça passe là où d'autres , sur ressorts et avec plus de chevaux doivent jeter l'éponge et c'est du vécu même qu eBoss a une video du Transilvania où mon orange sur lames passe là où bcp de proto's à prix d'or ont sombré... donc, mon nouveau joujou sera sur un chassis de BJ7 à lames...
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