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koen1

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Tout ce qui a été posté par koen1

  1. koen1

    Transilvania Aventura

    inscriptions ouvertes http://www.transilvania-aventura.ro/index.php?option=com_content&view=article&id=113&Itemid=1488
  2. koen1

    Transilvania Aventura

    http://transilvania-aventura.ro/ site online mercredi ma maison plein de roumains jeudi soirée bières spéciales chez moi vendredi présentation du trophy en belgique
  3. koen1

    Transilvania Aventura

    2 classes adventure => véhicules standard, blocs admis, arceau admis, 1 treuil, taille pneus max 89cm/35 pouces tu as mis un autre moteur? une caisse de samurai sur un KZJ ou un Troll? un V8 dans un Samurai? aucun problème, la classe extrême est là pour vous 1 treuil bimoteur? voyez en extrême si j'y suis treuil méca sur ton BJ/def? si d'origine aucun problème classe extrême = l'ancien Extrême du TAT classe adventure = du TT comme vous n'en avez jamais fait, les rois du bac-à-boue vont se chier dessus après 5 km, mais ça restera humain nous avons fait les reconnaissances avec mon BJ42 et un HDJ80 les 2 sur des BFGKM2 si nous on passe, vous aussi une opportunité unique de participer à un trophy un trophy qui coute pas un pont (Croatia = X2) un trophy où vous ne devez pas rouler avec des monstres dans la même classe un trophy unique dans un pays unique ceux qui y ont étés vous le confirmeront à ne pas rater tu as oublié le miel des paysans Chris... et le saucisson de sanglier rejoignez le groupe FB et restez au courant https://www.facebook.com/groups/1506811622889811/ https://www.facebook.com/groups/1506811622889811/
  4. koen1

    Transilvania Aventura

    november 28th 20.00hrs Geolock Nieuwe Baan 88 Belsele the teaser is ready the tracks are ready the organisation is ready the inhabitants of Zam county are ready are you? Transilvania Aventura invites you to discover the short teaser shot during scouting last august We will be there to explain what you can expect and to answer all your questions, be it in english, dutch, french, romanian or german The organisation will have a BBQ ready with "mitch" so you get a real taste of Romania and off course there will be drinks available at democratic prices Please beware, the presentaion is in a big warehouse so dress warm and if you want to sit down, take you camping chair with you IMPORTANT check this event before coming, the location might change (but still will be in the same area) according to the quantity of stock in the warehouse at the time... we will then move to a second warehouse or check the event on FB => https://www.facebook.com/events/345270322298279/ voilà les gars, vendredi 28/11 à 20 hrs vérifiez ce post car si jamais il y a trop de stock dans les ateliers on ne pouura y entrer et on fera ça à quelques kilomètres de là c'est à une bonne demie heure de Bruxelles prenez l'A12, après le 2ième carrefour avec feux prenez vers St Niklaas, passez le pont de Temse, faites gaffe aux radars
  5. koen1

    concour photos top

    quelques unes de la dernière étape du Croatia Trophy 2013 photos par Françoise Graciet
  6. koen1

    le BJ42 de 1313Racing

    voilà une impression du Croatia Trophy 2013, Adventure class... dernière étape, rien de transcendant comme le disait le GO juste deux-trois passages au treuil en y réfléchissant il avait raison, rien de spécial, juste 3 rivières à passer dont supra la première :-D
  7. koen1

    le BJ42 de 1313Racing

    peur... ben wé, normal... je serais là en terre inconnue puis faut attendre de voir comment le 42 reviendra du Croatia Trophy....
  8. koen1

    le BJ42 de 1313Racing

    oossa? quassa? challenge barjots? normalement je travaille ce weekend...
  9. koen1

    le BJ42 de 1313Racing

    VROUMMMMM... standard... ou presque à part les Longfields dans l'essieu avant, les 2 blocs ARB et le trubo...
  10. mon Orange (BJ70) est mort mon HDJ est vendu mon proto ne sera pas prêt donc... nous irons faire la croatie début mai en BJ42 aujourd'hui nous avons donc entamé le chantier du 42 dans le hangar de la firme de mon pote Gregg, pilote du RRC de 1313Racing clignos avant démontés hardtop enlevé portières enlevées sièges (citroen XM) enlevés pare chocs avant enlevé dépose radiateur dépose batteries puis nous avons enlevé tout ce qui peut l'être autour du moteur comme tuyaiterie et cablages... pour déposer le bloc moteur, il nous reste donc à enlever les boulons qui tiennent la boite et ceux du support moteur nous avons testé le BJ et nous sommes arrivés à la conclusion qu'un jeu de lames charge lourde à l'avant serait pas du luxe on a 9cm entre le dessus du corps de l'essieu et les bumpstop donc c'est bon mais avec une construction solide pour recevoir le Warn 8274 quelque peu adapté à nos besoins plus le poids du warn en question sur l'avant, on s'est dit qu'il valait mieux un jeu prévu pour porter quelques kilos de plus ce matin voilà notre outil favorit... YEAH un clarck... quel beau matériel hop voilàààà perso, j'aime assez comme ça Gregg essaye la position de conduite sans sièges moi aussi d'ailleurs Gregg a perdu aux dés et doit donc démonter les tuyeaux du radiateur back to basics en attendant lé séance prochaine on l'a mis devant l'épave du RRC
  11. Bon... vu que ça fait un moment que je roule sans freins avant j'ai commandé des étriers et en attendant j'ai ouvert le pont pour mettre de nouveaux bourages car le droite pisse son huile... entretemps j'ai celui de Gregg pour aller chez mes vaches commander quelques pièces et les attendre pour enfin terminer le chantier le neuf et l'ancien :? le nouveau en place pour monter le bourage une douille de 32 et sa ralonge :idea: monter ce truc, bordel comment font-ils les gynécos beauuuuuucoup mieux déjà nouveaux étriers avec des plaquettes ça marchera encore mieux :mrgreen: c'est pas beau ça? :sm11: juste encore remonter les :@ de moyeux libres de :sm4: les gros qu'étaient dessus sont en fin de carrièreµ j'ai encore un jeu d'Aisin mais je crois que je vais mettre des fixes
  12. il y avait 7 places.... le Range tracteur des maltais, visez l'immatriculation dernier marécage à 200 mètres du finish le convoi se forme pour le départ 'notre' MAN
  13. Dernière étape. Drôle d’idée. A partir de demain nous sommes sensés nous comporter comme des gens normaux à nouveau. Ca risque de ne pas être facile... Soit. Formalité de 70 kilomètres. Enfin, c’est ce qu’ils disent. Deux cents mètres après le départ ç’est déjà la pagaille. Un ruisseau à traverser. Rien de transcendant si ce n’est que les traces sont tellement creusées que si on laisse la voiture descendre dedans on se retrouve sur le flanc droit une fois dans l’eau. Les peureux qui ne comprennent pas qu’il faut juste accélérer au delà de ce point s’arrêtent et sortent le treuil ce qui crée un bel emboutaillage derrière. Thierry, impatient de nature dans des circonstances pareilles aplatit quelques buissons et me suit vers la gauche. J’ai trouvé un passage praticable par là. Plonger le troll jaune dans le ruisseau, petit coup de treuil et nous voilà parti dans la forêt. De l’herbe, des marécages pour débutants, des petits arbres, des chemins forestiers, totu passe en dessous de nos roues. Nous voilà sur des routes non asphaltés. Thierry peut s’amuser à tester la vitesse de pointe de son proto. Il prend tout de travers. Non, pas Thierry, le troll. Je lui dis qu’il en a pour quelque kilomètres. Mais voilà, les kilomètres ne correspondent pas. Tiens, j’ai loupé une page. Thierry me demande si c’est une douce vengeance pour hier. Je lui assure que non. On a vite fait de trouver le bon embranchement et nous repartons dans les bois. Ca monte fort et la trace à emprunterest un endroit avec de la terre glissante et des arbres fraîchement coupés. Délicat comme exercice. Thierry la solutionne à sa façon. GAAAZ. Après un dévers pas picqué des verres (wouha) nous nous promenons dans des chamins de Lumberjack. Thierry s’arrète. Crevaison arrière gauche. Nous nous sommes arrètés en bas, histoire de pouvoir se mettre de coté. Aujourd’hui, les deux classes roulent dans le même roadbook, le trophy ayant quelques spéciales à gauche et à droite. En enlevant la boue je me rend compte que les boulons de l’arbre de roue sont dévissés. Recette pour une catastrophe ça. On vérifie tout en changeant le pneu. De l’autre coté également ils sont dévissés. A l’avant tout semble bien fixé. Juste avant la fin de l’étape nous tombons sur un pote. Direction cassée. Merde. Enfin, nous ne pouvons pas les aider et nous continuons. Encore un denrier bout de marécage et nous y sommes dernier cachet dans le roadbook et une bise de Snjezana, marchall et la masqotte vivante du Croatia Trophy. Fin du CT 2012. Drôle de sentiment. Retour au bivouac et faire les bagages. Nous sommes en camion en le weekend en Autriche/Allemagne il y a une interdiction pour les poids lourds. Ce qui veut dire qu’on doit tous se dépècher d epartir. Le camp se vide en un temps record. Dommage mais bon. L’organisation changera les dates pour 2013 histoire que tout le monde puisse boire une bière le soir après le dernière étape avant de rentrer le lendemain à l’aise. Des flics nous attendent à la sortie du camp. S’avère qu’ils me cherchent. Nous avions dicutés ensemble au premier jour et le chef a un cadeau pour moi. Une veste de flic croate. Merci les gars. En rigolant je fais la circulation à la sortie du camp et je saute dans ‘notre’ MAN. Oieter roulera la première partie, vaut mieux un camionneur chevronné pour les petites routes tortueuses le spremiers 150 kilomètres. Vingt heures plus tard nous sommes à la maison. Merci à Thierry de m’avoir demandé d’être copilote, à l’équipage du camion et les autres fous sur place pour l’ambiance, à Axel pour mettre son matériel à disposition des moins fortunés. Ce fût une expérience magnifique et avec de conséquences lourdes. J’avais décide de ne plus faire ce genre de trucs et de mettre tout ce que j’avais sauvé de l’épave de mon Toy orange (bloc, boite, ARB...) sur mon vieux BJ4, d’arrêter les conneries et de m’axer sur le voyage avec mon vieux BJ4. Maintenant, quelques mois plus tard, tout est là pour construire un nouveau véhicule pour être au départ du CT 2013 mais pas comme copilote... Carpe diem
  14. Le lendemain un étape roumaine. Long, beaucoup de ‘lumberjack-roads’. Un lumberjack étant un tracteur de déforestation, je vous dit pas les traces... Soit, on est fin prêt, Thierry a rempli notre frigo avec tout ce qu’il faut pour mener cette journée à bien. Mars, Coca, Ice Tea... Il fait toujours chaud pour la saison. Thierry part sur les chapeaux de roues, 100 km/h sur les chemins forestiers. Par moments c’est hallucinant. Heureusement nous plongeons dans le bois même assez vite. Voilà les traces profondes des lumberjacks. Remplis d’eau. Des chemins creusés avec des flancs de plus d’un mètre et demi. Thierry !!! NOOOON !!! Trop tard. Il a foncé comme un sourd dans des traces en sachant très bien que le Troll ne passera pas. Tant pis. Je sors pour treuiller. Evidemment nous sommes sur une partie commune avec les gars du Trophy. Big Pete avec son monsterbuggy est derrière nous. Il me fait signe que ça ne presse pas, il a loupé un contrôle de passage hier et ne roule plus pour une place. Je sors Thierry avec le treuil. Je n’ai pas le temps de lui dire qu’il ne faut pas se grouiller qu’il a déjà tapé la deuxième et je le vois partir en crabe dans les traces tel un sauvage. Le flanc gauche du chemin disparait doncle Troll se met encore plus de travers et quand 5 mètres plus loin le flanc gauche du chemin réapparaît la roue avant gauche monte dessus et met le Troll quasi sur le toit. S’il n’est pas sur le toit, c’est parce que le flanc droit du chemin l’a retenu. Big Pete me demande si Thierry rouule toujours comme ça, je lui répond dans l’affirmative. Pete m’offre toutes ses condoléances. Entretemps le Copilote de Pete a déjà attaché le Troll à leur treuil avant. Voilà le troll sur ses roues. Thierry le met de coté dans les buissons. Pete passe en rigolant. Quand je vois la tête de Thierry j’ai envie de rire aussi mais quand je vois les conséquences de la figure libre j’ai plus envie de pleurer. Le trip, attaché au plafond pour pas le mouiller (ces trucs supportent pas l’eau DU TOUT) , le trip donc est devenu un truc dont l’eau brunâtre pisse doucement. Mon roadbook est un chiffon brun humide, le pare brise est dégueulasse et l’intérieur a été repeint couleur ‘boue pas fraiche’ avec l’odeur qui accompagne Je décide deme la jouer ‘faché’ et je mets ma tête de flic qui contrôle un connard. Thierry me demande si je remontes et par où c’est... Je lui dit que le trip est complètement HS, n’idique plus rien de compréhensible et qu’on ne peut pas continuer comme ça. Faut rebrousser chemin, retourner au camp, installer le trip de réserve et repartir. Ca la fout mal mais sans trip faut même pas essayer de trouver le chemin dans ces forêts et marécages. En arrivant au camp un des gars de l’orga nous dit que nous avons 30 minutes pour repartir ou c’est fini pour aujourd’hui. L’assitance ayant disparue nous installons vite fait le trip de réserve, Thierry vérifies les signes vitaux de notre bestiole jaune, je nettoye vite mon siège et le pare brise et nous voilà parti. Thierry me demande s’il ne faut pas calibrer le trip. Je lui dis que normalement oui mais qu’en arrivant c’est Pieter qui s’en est occupé et que je ne sais pas comment faire. Il fait une drôle de tête. Il me demande comment on va faire. Je réponds que je regarderai la première distance sur le roadbook et ce que ça donne sur le trip et que j’essayerai de recalculer chaque distance en précisant que je suis pas devenu flic parce que je suis fort en maths... Il fait une tête comme un gosse à qui on vient de voler sa sucette. Ce que je ne lui dit pas c’est que je sais très bien comment calibrer un trip et que lors de la calibration de Pieter, il m’avait donné le chiffre à introduire dans le trip, chiffre que j’avais écrit surà l’intérieur du toit au marqueur. J’avais qu’à nettoyer un peu la boue au plafond pour le trouver. Le temps de nettoyer mon roadbook avec de l’eau et mon petit doigt et nous sommes repartis. Plus personne au départ. Nous sommes bel et bien derniers. Thierry se tient à un bons 60 là ou il y a une bonne heure il passait à plus de 100 klm/h. Je me marre mais je garde mon masque des mauvais jours. Thierry conduit magnifiquement bien, on choisit des alternatives dès que les traces semblent trop profondes, il ralentit devant des grosses difficultés au lieu d’accélérer... c’est byzance. Lorsque nous passons là où il a failli mettre le Troll sur le toit il fait semblant de rien et est très attentif à ce qu’il y a loin devant. Je me marre dans mon casque. Un peu plus loin erreur de navigation qui nous envoye sur un dévers rempli de petits troncs d’arbre glissants à souhait. On y fait demi-tour. Exercice assez délicat mais bon, on est là pour ça. Thierry me demande si j’ai fait exprès de l’envoyer là dedans. Je lui dis que si j’avais su je l’aurais sûrement fait mais que grace au trip non calibré c’est pas évident de naviguer. Il se tait. Je me marre. 50 mètres plus loinb c’ets le bon chemin. Thierry remarque à temps un gros rocher qui dépasse à peine de la mare qui est à l’entrée du chemin. Voilà l’explication pourquoi tant d’équipage se trouvent sur le bord de la route avec la direction ou le différentiel avant en miettes. Solide rocher. Nous continuons. Magnifique ce roadbook. Des montées quasi impossibles, dévers, passages techniques, tout y est. Un régal. Thierry me demande si c’est encore loin. Je vérifies dans le roadbook et ... horreur ... il y a 2 pages qui collent ensemble, pas moyen de les décoller sans détruire ce qui est écrit. Thierry me demande pourquoi je ne répond pas. Je lui dis d’enfoncer l’accélérateur et de rouler comme un sauvage, qu’il lui reste 3 pages avant d’arriver à la page collée et qu’il doit avoir rattrapé un concurrent avant ça sans quoi on se perdra comme des grands dans la forêt. Il me demande si c’est une blague. Je lui dis que c’est au contraire très sérieux et je lui dis d’accélérer. Thierry retrouve le sourire. Moi je retrouve mon harnais 5 points... Vingt minutes plus tard nous nous retrouvons derrière le Def de Andy, sympathique hollandais qui s’arrête et nous laisse copier le roadbook. Il ne comprennait pas trop pourquoi on avait besoin de son roadbookmais quand il me voit copier les desseins et les distances son €uro tombe... Nous repartons et Thierry continue à donf. Ben tiens... Je le laisse faire, il est dans son élément, l’ancien bûcheron roule sur des tracks de lumberjack, il se régale. Moi aussi. Malgré ce que certains auraient pu conclure en lisant ce compte rendu, j’ai plus que confiance en Thierry. Comme moi il a un objet dan sa cabine qui lui rappelle sa fille. Comme moi il restera (juste) du bon coté de la limite.Comme moi c’est un grand ours avec un petit coeur. Andy dans son def tente de suivre. Il abandonne après 3 minutes. Il nous dira plus tard que ça allait un tantinet trop vite pour lui. Thierry continue comme un sauvage. Nous rattrapons encore quelques équipages avant la fin de l’étape. Thierry me demande en arrivant par quel miracle j’ai pu naviguer sans trip correctement calibré. Je lui dis qu’il fonctionnait parfaitement et pendant un bref instant je crois devoir me sauver en courant mais le grand troll se met à rire. Belle fin d’une belle étape. Le soir, un orage digne du nom s'abat sur le camp. Nous voilà logées dans un marécage. Les 4x4 d'assistance, dotés de pneus AT ne réussissent plus à sortir du camp. Ca promet pour les camions de main soir... la partie que j'ai pu sauver la version copiée le bivouac après l'orage...
  15. Le lendemain matin nous nosu réveillons toujours sous la canicule. Le désormais classique petit déjeuner avec omelette et lard à volonté passe bien. Nous remplissons le frigo du Troll (sisi) avec des boissons et des sucreries histoire de tenir le coup toute la journée dans cette chaleur, je prend un Tshirt de réserve (quand on est trempé de sueur et que la nuit tombe, c’est pas l’idéal) et c’est parti vers le point de départ. Thierry me signale au passage qu’il veut y aller à fond aujourd’hui. Tiens... hier et avant-hier pas ? Je lui demande de ne pasdémarrer trop vite car nous plongeons quasi immédiatement dans les marécages et que le presque légendaire chemin de fer au milieu des marécages fait partie du roadbook également. M’est d’avis que ce ne sera pas une journée facile... Le troll doit en avoir impressioné quelques uns hier car il y a beaucoup de monde qui veut regarder en dessous du capot moteur. Nous démarrons dans un genre de corniche à flanc de montagne. De gros arbres partout. Après quelques centaines de mètres nous devons prendre à droite vers le premier marécage du jour. Malgré son départ calme Thierry a déjà rattrapé l’équipage qui a pris le départ juste avant nous. Il ne veut pas rester derrière pour entamer les passages difficiles mais il n’y a point un endroit pour les dépasser dans cette descente au milieu des arbres. Ou si ? Faut penser que oui car Thierry vise les arbres à droite, accélère à fond et dépasse l’autre équipage dans un bruit de fracas de bois infernal après quoi il se jette devant les autres pour passer le premier dans l’entonnoir formé par des arbres trop gros pour aplatir. Cinquante mètres plus loin, une espèce de tranchée anti-char d’un mètre et demi de profondeur qui a mangé 3 équipes. Les treuils chauffent. Je dis à Thierry de prende à gauche. Le ruisseau qui alimente la tranchée a l’air plus franchissable. JE lui dis de bien rester à gauche et je descend pour le guider. Thierry plonge dans le ruisseau mais avait aparemment compris « pas à gauche » ou nien « l’autre gauche ». Toujours est-il qu’il vise à droite, la partie la plus profonde et la plus boueuse. Le Troll sombre. Le toit coté droit dépasse le sol de 80 cm tout au plus, le Troll est couché contre un arbre juste derrière la portière droite. Quand je m’approche pour prendre une sangle Thierry décide d’encore essayer. Je prend une douche de boue digne du nom. Imaginez tout ce qu’un Simex 36 » peut t’envoyer sur la tronche en 3 secondes. En un bête reflexe je saute derrière l’arbre ou j’en ramasse autant du pneu arrière. Me voilà trnasformé en fantôme du marécage. Thierry se marre comme une baleine. On a pris le départ il y a 5 minutes tout au plus et j’ai déjà besoin de mon Tshirt de réserve. L’équipage qu’on vient de dépasser dans la descente passe coté gauche sans problème. Il y a des jours comme ça... Nous sortons le Troll au treuil. La tranchée et le ruisseau sont devenus littéralement infranchissables et la clairière ressemble à un champ de bataille. Je plains ceux qui doivent passer après nous. Je change de Tshirt et je me sens un peu humain à nouveau. Nous continuons dans la vallée. Un moment donné toutes les traces se marient et il y a une trace profonde au milieu d’un bois de bouleaux pas plus épais que 5 centimètres. J’ai beau lui chanter de viser juste à coté de la trace, Thierry se lance dedans... et on se retrouve coincé 30 mètres plus loin. Trouver un arbre assez gros pour treuiller... ça relève de la sorcellerie ic ... Je prend le câble du treuil à toutes fins utiles et je me cogne à un arbre. Tiens, s’il est plus fort que moi il tiendra peut-être le Troll. J’attache le treuil bien bas et 30 secondes plus tard le Troll ayant aplati un millier de mini-bouleaux se trouve devant moi. On décide de suivre le trace en parallèle. Ce qui nous vaut quelques surprises car la trace va pas vraiment tout droit. Nous si, enfin plus ou moins. Ce qui fait qu’après 10 minutes les traces qu’on trouve devant sont celles de la classe Trophy. Tiens. Demi-tour donc. Dans le bois-des-mini-bouleaux on frôle l’accident plus d’une fois. La trace d’origine étant assez profonde, beaucoup de concurrents ont suivi le notre... et se trouvent donc en face de nous. Pas grave, Thierry se fait un plaisir de faire une nouvelle trace. Après quelques tentatives, nous débouchons enfin sur la bonne trace, et sur l’obstacle suivant. Une rivière... il y a bien un pont mais du pont il ne reste plus que les deux bouts d’arbre. Un équipage en def90 s’est aventuré dessus eta arraché tout ce qui peut s’arracher en dessous d’un def90. A gauche deux autres équipages, l’eau au dessus du capot, bien coincés. L’un a pris de l’eau, moteur HS et le deuxième a cramé son treuil. Les berges sont quasi verticales, l’eau brunâtre et profonde. Je pars voir à droite. Ca a l’air encore plus profond mais il y a de bons arbres pour treuiller. Un gros juste en haut et 20 mètres plus loin à la lisière de la forêt il y a le choix. J’attend que Thierry ressort d’en dessous du Troll, il répare les tuyeaux ARB arrachés par la boue et les traces profondes. Entretemps d’autres équipages arrivent mais optent tous pour le coté gauche où c’est l’hécatombe. Au moment où je veux plonger dan la rivière la corde du treuil entre les dents, Jorien, Copilote de l’équipage fémininne se demande clairement si elle oserait me demander de prendre sa corde de treuil éventuellement mais elle se rappelle juste à temps qu’elle a dit vouloir faire partie des « mecs ». Elle me suit donc dans l’eau qui est franchement dégueulasse. Je grimpe le berge en face et un copilote de la classe Trophy arrive en courant pour mettre son cable à ‘mon’ arbre. Quand il voit ma tronche il n’insiste pas. J’attache ma sangle et ma corde et Thierry se laisse glisser doucement dans l’eau. On treuille jusqu’à ce que ses roues avant sont en haut. Je le détache et je vais attacher le treuil 20 mètres plus loin, au premier gros arbre du bois et nous voilà sur le sec. Enfin, dans ce pays marécageux rien n’est jamais vraiment sec... On prend le cachet au contrôle de passage et on continue. Deux minutes plus tard un autre gué. Entièrement ravagé par le passage de la Trophy class. Nous trouvons un bon endroit 30 mètres plus à gauche. Un coup de treuil et c’est reparti. Au beau milieu de nulle part une route en macadam, une bande de large. Nous passons un camp militaire abandonné. On sent très bein que la guerre n’est pas loin ici. Drôle de sentiment. Le macadam disparaît mais Thierry continue à rouler aussi vite ce qui nous vaut quelques rencontres du quatrième type avec des arbres et autres clotures. Quelques kilomètres plus loin nous débouchons sur la route principale. A droite, 7 kilomètres. Thierry teste la vitesse de pointe du Troll. 300 mètres à droite Thierry. 200 mètres à droite Thierry. 100 mètres à droite Thierry !!!! THIERRYYYYY !!!! Trîîîîî... Mon sifflet le sort de sa trance, je lui indique le pont en béton qui traverse la tranchée à droite de la route. Il freine, le Troll se met en travers et on plonge dans la tranchée. Collision frontale avec le petit pont en béton. Nous voilà à l’arrêt. Le pont ? Bein... des bouts sur la route, des bouts dans le champs. Je descend pour voir les dégats. Barre de direction pliée, tuyaux ARB arrachés (tiens il y avait longtemps) conduit de freincoté gauche arraché également (probablement la cause de notre mésaventure). Thierry met la première et sort le Troll de ce mauvais pas. Une fois sur la terre ferme nous (nous = Thierry répare, je lui donne les clés) réparons les freins, les ARB et avec le treuil nous redressons la barre de direction. En route pour de nouvelles aventures... un énorme trou d’eau est la première difficulté ... Gaaaz, rien, treuil, c ‘est parti. Enfin, pour 50 mètres car nous avons crevé à l’arrière gauche. Changer un Simex 36 sous le soleil par +30 degrés dans un champ de ronces... c’est une première. Les femmes passent devant. C’est reparti. On entend des moteurs partout mais on ne voit plus personne... Aaaaah, le chemin de fer. Thierry, fidèle à lui-même ne veut pas laisser partir l’équipage trophy qui roule devant ce qui nous vaut de presque se retrouver en bas. Embétant car pas un arbres assez gros pour treuiller et se remettre à l’abri de la boue et de l’eau en haut sur les rails. Les rails semblent interminables. Quand nos vertèbres ont tous changé de place on est au bout du truc. Pour plonger dans un marécage sans fin. Pied au plancher pendant 2 kilomètres, gué, re-marécage, re-pied-au-plancher... Nous arrivons au checkpoint... de la classe trophy. Merde. Retour jusqu’au chemin de fer. Demi-tour. Tout est correct. Nous voilà au même checkpoint. ???? Pas possible. Re-demi-tour, re-vérification. Les photographes qui nous ont déjà vu passer 2 fois n’y comprennent plus rien. Nous nos plus mais bon. En final nous arrivons de nouveau au même point de contrôle. Je descend pour demander de me faire un dessein car je n’y pige plus rien mais ça s’explique tout seul. 10 mètres à gauche entre les buissons un autre checkpoint, le notre. Z’auraient pu le dire bon sang... J’avais pas vu ça à cause des quelques kilos de Croatie qui collent sur le pare-brise. Thierry ne rigole pas, ou bien il fait bien semblant... Enfin, après le contrôle il faut passer une autre rivière. Large, pas profonde mais les traces pour sortir le sont... Treuil, nous voilà en haut. Merdeuuu, des photographes et Damiano avec sa caméra vidéo. Il y a un énorme trou entre les arbres, labouré par ceux qui sont déjà passés et deux alternatives faciles. Je ne me fatigue pas, je connais l’oiseau au volant. Damiano filme face au trou donc Thierry plonge dans le trou. Le Troll se couche sur le flanc gauche, je sors tel un capitaine de sousmarin, on treuille le Troll sur le terre ferme et on continue. Un peu plus loin encore un CP. Cachet, gaz. Tiens, encore un pneu crevé. Euh... on n’a pas de deuxième roue de secours... Aun CP où je suis retourné à pied ils savant pas nous aider non plus. Idée. La première crevaison, on a changé la roue avanbt qu’elle était entièrement plate donc on peut remplacer la roue par la précédente et tenter de rallier l’arrivé. Un regard sur le RB nous apprend qu’on est à deux tiers du parcours. Bon, 2 crevaisons, 2 fois ARB arrachés, tuyeaux de frein arrachés, collision avec un pont en béton et barre de direction pliée... il y a des jours où il faut pas chercher à comprendre et accepter tout ce qui te tombe sur le coin de la tronche. Nous demandons des directions au CP pour rallier le bitume et 15 minutes plus tard nous sonmmes à coté de l’unimog de l’asssitance médicale. Ils ont de l’air comprimé, nous gonflons notre pneu et rentrons... L’assistance devra pas chômer ce soir. Lulu démonte les beadlock. Quelle merde ses trucs... un milliard de boulons à dévisser et tu crèves sans arrêt. Jamais sur mon Toyota. En y réfléchissant nous n’avons pas de gros bobos sur le Troll. Si ça continue nous arriverons au bout... Touchons du bois, beaucoup de bois... Lulu, le mini troll à l'oeuvre
  16. les vacances en Toscane ont fait du bien temps pour la suite du feuilleton Circuit Day... Nous nou réveillons un peu plus tard que d’habitude, petit déjeuner se prend à l’aise, l’assistance se prépare pour une belle journée. Le circuit est au terrain du prologue, pas loin du camp et accessible à tous. Je leur explique comment se servir de mon appareil photo, nous prenons à boire (il fait toujours 30° et il n’y a pas beaucoup d’ombre là-bas) et je m’installe à coté du grand troll dans l’autre troll. Le cortège se forme et Nati, telle Cendrillon se perd parmi les carosses... Je lui demande ce qui se passe, elle nous dit que la presse est parti sans elle (tssssss...) et qu’elle cherche une place pour aller jusqu’au terrain. Je lui dit de grimper sur le trayback du troll et de s’installer confortablement sur la roue de secours mais elle n’a pas l’air convaincue. Je descends et je lui aide à monter sur le monstre jaune. Le simex 36 semble être la bonne taille. La voilà en position parfaite pour faire des photos du convoi en route. Me semble que Thierry regarde beaucoup dans le rétro. Derrière, Nati hurle parfois plus fort que l’échappement et l’aspiration en même temps. Ca nous change de la symphonie de nos 6 cilindres. Sur place, reconnaissance du parcours. Départ en masse, descente, épingle à droite, remonter la pente, épingle à gauche, longue ligne droite vers le bois et l’enfer. L’enfer étant un passage étroit (une trace) dans ledit bois. Le sol encore intact avant le départ relève du marécage ce qui veut dire qu’après quelques passages... ça ne passera plus du tout. Quelques virages entre les arbres et une montée assez solide pour sortir du bois, demi tour gauche pour y redescendre mais dans une partie bien plus praticable et montée pas piquée de verres pour revenir sur la prairie en haut qu’on traverse pour passer quelques dévers et terrasses derrière le terrain du prologue, descente en dévers (et utilisation des arbres pour rester sur les roues) suivie par un marécage sans boue (sisi, ça existe, le sol se déforme mais ne s’ouvre pas ce qui veut dire qu’il faut pas mal de puissance pour passer) après quoi on arrive au départ et aux ‘stand’ où il faut obligatoirement changer une roue. Briefing, rien de spécial, 4 tours pour les ‘adventure’, 6 pour les autres, obligation de changer une roue et ce dans un des 4 ‘stand’, obligation de faire cacheter la carte de controle par une des dames se trouvant dans un carré délimité par 4 branches plantés dans le sol et tenu ensemble par du ruban blanc/rouge. Disqualification pour l’équipe arrivant tellement sauvagement que l’une de ses dames devrait se sauver en sautant hors de sa ‘cage’. Tout le monde rigole... sauf 2 donzelles. On se demande pourquoi. Départ selon le classement, la dernière moitié des adventure dans un groupe, l’autre moitié roulera après leur arrivée. Nous avons donc le temps de voir venir car il semblerait que malgré avoir pris les 2 premiers jours la pénalité maximale nous nous retrouvons déja dans le peleton de tête. Le spectacle est grandiose, les maneuvres impressionnantes, les figures libres également. C’est à nous. Nous nous retrouvons sur la quatrième ligne du départ coté droit. Le premier virage est l’épingle à droite. Je dis à Thierry de démarrer comme un sauvage (comme s’il lui fallait ça pour qu’il le fasse...) de rester à la corde lorsque tout ce beau monde se déportera vers la gauche pour mieux entamer le virage, de piler sur les freins au dernier moment et de tourner. J’ai vu juste, nous prenons 4 véhicules dan le premier virage. Z’ont préféré pas jouer au ‘j’ai-pas-peur-de-toi’ avec le Troll jaune. Thiery adore cet exercice, gaz à donf. Il décide de changer la roue qu’au dernier tour pour essayer de gagner du temps tant que le passage dans le bois est praticable. Bien vu, les deux premiers tours ça passe à l’aise. Je vous épargne les vols planés pour passer les terasses dans le fond du circuit. Il y avait de photographes, et quand il voit la presse, Thierry a tendance à s’oublier un peu. Le marécage sans boue est passé pied au plancher. Au troisième tour, ça se corse un peu dans le bois. Tout à l’arrêt. Le sol s’est ouvert sous les pneus du premier du traintrain et les autres sont coincés. Après 5 minutes l’organisation décide à ouvrir un passage plus large, chose que l’on avait anticipé et le gars de l’orga, ruban en main doit sauter pour se sauver car Thierry avait ‘un peu trop anticipé’. Nous traversons le ruisseau et montons le talud à droite tout blocages enclenchés, évitons la deuxième boucle dans ce même bout de bois et nous voilà en haut. Le passage suivant est hallucinant. Je crois que même Thierry n’a pas compris comment mais on est passé, le public a sauté pour sa vie mais bon, z’avaient qu’à pas s’installer sur notre trajectoire. Le Croatia Trophy dans toute sa splendeur. Reste à changer la roue avant de passer la ligne d’arrivée 50 mètres au delà des stand. On s’arrète, Thierry s’occupe du Hi-Lift, je déboulonne la roue après avoir enlevé quelques kilos de boue des bagues du Beadlock et je fais le tour obligatoire avec la roue autour des arbres, pas évident vu ce que ça pèse et le boue collé dans l’intérieur de la jante. Remontage, reboullonage et .... merdeuuuuu... le Hi-Lift ne descned plus. Thierry essaye tout mais rien n’y fait. Je lui dis de démarrer et d’avancer, le Hi-Lift risque pas de rester en place. Ca marche, je prend le mathos à l’intérieur, nous passons la ligne et fin de l’exercice. Nous sommes morts. Soif. Faim. Retour vers le camp, la cuisine est ouverte, nous pouvons dîner à l’aise. La nuit tombante, nous entendons toujours au loin l’hurlement des moteurs. Les ‘trophy boys’ n’ont pas fini dans l’enfer... briefing premier virage gaaaaaz contrôle de passage changer la roue notre gueule après 4 tours les trophy boys au départ, Pieter est devenu Copilote dans un buggy comment? crise cardiaque du pilote la veille (il va bien) copilote devient pilote, Pieter devient copilote...
  17. ça s'appelle tirer son plan sans brol moderne ... et ça marche
  18. comme vous voyez, malgré mon style un peu spécial, je n'ai rien exagéré
  19. mais c'est que tu imprimes bien toi...
  20. prologue, ambiance et cotillons à 4.55, le def noir du maltais à 7.03, LE saut du jour
  21. on board avec Philon PArpottas qu'on connaissait encore du TAT devant le KZ blanc du adventure class vers 1.30 ça devient marrant
  22. on board chez Jim Marsden, gagnant 2011 les marécages en live à 1.00, le marécage étroit où on a trouvé me Maltais et l'autre def
  23. prologue, admirez le treuil méca de Gordan, la Jeep qui se plante au début à 1.22, moi même comme photographe à cot de Nati moi en orange avec chapeau, elle en jaune
  24. non mais Youtube Croatia Trophy 2012
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