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Réouverture du hall d'expo de chez Z.
dog4life a répondu à un(e) sujet de Monsieur_Z dans Le Centre de Création
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[Renault] Avantime | 2001-2003
dog4life a répondu à un(e) sujet de Antoine-lesbellesfrancaises dans Renault
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[Renault] Avantime | 2001-2003
dog4life a répondu à un(e) sujet de Antoine-lesbellesfrancaises dans Renault
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Renault 9 : un destin international. La Renault 9, avant même sa naissance, était une voiture destinée à un lancement international (comme la Volkswagen Golf ou la Ford Escort). En effet, la Renault « Alliance », vendue aux Etats-Unis, n’est en fait… qu’une Renault 9 américanisée. Les designers de chez Renault ont choisi une allure classique (une version trois volumes encore très en vogue à cette époque) pour ne heurter la sensibilité de personne. Onze versions étaient disponibles, trois motorisations, trois boîtes de vitesses ainsi que plusieurs niveaux d’équipements : C, TC, GTC, TCE, TL, GTL, TLE, TS, GTS, TSE, Automatic, les TCE et TS étant réservés à d’autres pays européens. A Douai, dans le département du Nord, une usine de montage ultra-moderne a été équipée pour l’assemblage des Renault 9. En 1981, sa concurrente directe est la Volkswagen Jetta. La 9 sera largement vendu. Voici justement la répartition des ventes en janvier 1982 : 25 % de R9 1100, 50 % de R9 1400 simple carburateur, 25 % pour le double carburateur. Ce succès est tel que 59 journalistes de 16 pays éliront la R9 « Voiture européennes de l’année 1982 ». Elle devancera l’Opel Ascona de 31 points. Viendront ensuite la Volkswagen Polo, la BMW Série 5, la Talbot Tagora. Quinze ans après la 16, Renault remporte cette palme très convoitée, donnant ainsi à la France sa septième victoire depuis la création du trophée en 1964. 1. Caractéristiques générales. Moteur Le quatre cylindres en ligne 1 397 cm3 (alésage : 76 mm ; course : 77 mm >>> presque un moteur carré ! ! !) qui équipe sept des onze versions de la R9 a déjà fait preuve de sa robustesse sur la R8 et la R18. Il en est de même pour le moteur 1 108 cm3 (dont sont dotées les C, TC, GTC et TCE), groupe utilisé avec le succès que l’on sait sur la Renault 5. Malgré tout, ces moteurs ont reçu plusieurs modifications : les culasses sont entièrement nouvelles et la carburation a été revue. Le 1108 (5CV) développe une puissance maximale de 47,5 ch DIN à 5 250 tr / mn avec un couple de 8,5 mkg DIN à 2500 tr / mn. Ce moteur a un véritable handicap de puissance mais offre une bonne volonté lors des reprises aux basses vitesses. Le 1397 (7CV) développe quant à lui 60 ch DIN toujours à 5 250 tr / mn et produit un couple de 10,4 mkg à 3 000 tr / mn sur les TL, GTL et TLE. Ce moteur, déjà plus à l’aise, donne du brio à la voiture (GTL) mais se révèle trop bruyant. Le 1397 utilisé sur les TS, GTS, TSE (7 CV) atteint une puissance maxi de 72 ch DIN à 5 750 tr / mn avec un couple maxi de 10,8 mkg DIN à 3 500 tr / mn. Quant au 1 397 cm3 de la R9 version automatique, il n’offre que 68 ch DIN. Boîte de vitesses La boîte de vitesse est totalement nouvelle : c’est la première disposée transversalement. Elle est à la fois légère et résistante : à ce qu’il paraît, c’est une grande réussite. Elle est placée en bout de vilebrequin (il s’agit du montage « Giacosa ») et comporte quatre vitesses sur les versions C, TC, GTC et TCE avec une possibilité d’option cinq vitesses sur les versions TL, GTL et TLE. Les GTS et TSE seront équipées d’une boîte cinq en série. En ce qui concerne la version « Automatic », elle ne dispose que de trois vitesses. Le levier est au plancher et il est considéré comme l’un des plus précis et maniable du marché. Pour la marche arrière, il suffit de soulever un anneau pour la passer facilement. Direction La R9 dispose d’une direction à crémaillère sans assistance. Elle a un rayon de braquage de 9,80 mètres et quatre tours de volant de butée à butée : cette démultiplication a pour avantage d’assurer une direction légère à manœuvrer à l’arrêt. Suspension En matière de suspension, Renault créé la surprise : adieu l’essieu rigide et place à quatre roues indépendantes. Le train avant à déport négatif, de type Macpherson, se compose de robustes triangles inférieurs et de jambes élastiques. A l’arrière se trouvent des bras longitudinaux et deux demi-barres de torsion longitudinales. Il y a deux barres anti-roulis, des ressorts hélicoïdaux et des amortisseurs hydrauliques et télescopiques sur les quatre roues. Freins Les freins sont à disques à l’avant et tambours à l’arrière. La version Diesel A noter que la version Diesel sortira un an après le lancement de la 9. Trois versions seront disponibles : la R9 TD, la GTD, et la TDE. Du point de vue présentation et équipement, ces trois modèles correspondent aux TL, GTL et TSE. Sous le capot viendra se loger un nouveau moteur Diesel de 55 ch DIN (à 4 800 tr / mn) et 5 CV fiscaux pour une cylindrée de 1 595 cm3. Renault a été obligé de concevoir un nouveau moteur car l’unique moteur Renault Diesel qui équipait les R18, R20, R30 et Fuego (un 2 068 cm3) fut impossible à placer sous le capot de la R9. Il s’agit d’un moteur « supercarré » avec 78 mm de course et 83,5 mm d’alésage. Il faut noter une augmentation sensible du poids qui passe de 880 kg pour la TSE (essence) à 930 kg pour la TDE (Diesel). 2. Performances, consommations. Selon les versions, la vitesse de la R9 varie. Les C, TC, GTC, TCE (de 1108 cm3) ne dépassent pas les 138 km / h. Les TL, GTL et TLE atteignent 151 km / h et les TS, GTS et TSE, 161 km / h. Même diversité en matière d’accélération. Les 1108 cm3 passent le 0 à 100 km / h en 21,4 secondes et franchissent les 1000 D. A. en 39,8 secondes. Les modèles du second groupe énumérés ci-dessus sont nettement plus nerveux : 15 secondes pour atteindre les 100 km / h et 36,8 secondes pour parcourir les 1 000 mètres. Enfin, pour les trois versions du haut de gamme, les deux chiffres précédents descendent à 13 secondes et 35,2. La boîte de vitesse de la R9 présente des rapports longs en vue de diminuer la consommation. La quatrième, en effet, est assez longue et la troisième peut monter jusqu’à 125 km / h. Il est surprenant de constater que la consommation de la 9 n’augmente pas comme sa vitesse en fonction de la puissance du moteur. Ainsi, les 5CV consomment à 90, 120 et en ville : 5,4 ; 7,4 et 7,1 litres aux 100 km, de super. Pour les versions 7 CV TL, GTL et TLE, la consommation devient aux mêmes vitesses : 5,7 ; 7,5 et 7,4 litres aux 100 km, d’essence ordinaire. Enfin, les 7 CV TS, GTS et TSE, avec 5,4 litres à 90 km / h, 7,2 litres à 120 aux 100 km, apparaissent plus économiques à grande vitesse ; mais en revanche, leur consommation est nettement plus élevée en ville avec 8,8 litres aux 100 km. Au niveau de la concurrence, la GTL bat des records avec une moyenne de 6,86 litres (la Citroën GSA Pallas 7,47 l ; l’Alfa Sud 1 350 cm3 9,06 l ; la Datsun Cherry 1 400 cm3 8,4 l ; la Peugeot 305 GL 7,33 l ; la Ford Escort 1 300 7,66 l. Un réservoir de 47 litres assure une très bonne autonomie à la R9. 3. Tenue de route, direction, sécurité. La tenue de route est l’un des points forts de la R9. Elle s’accroche à la route, ne semble faire aucune différence entre un sol sec et mouillé et accepte de prendre des virages serrés à grande vitesse, pratiquement sans inclinaison de la caisse et sans la moindre perte de stabilité. Le roulis qui se manifeste peu sur les Renault s’efface quasiment sur la R9. La seule remarque que l’on puisse faire, concerne la sensibilité à un fort vent de côté lorsque l’allure de la voiture est vive. Cependant, sur ce point, la R9 est en progrès par rapport à la R14. La direction est d’une grande précision. La fidélité à la trajectoire est sans reproche mais il faut savoir que celle-ci peut-être modifiée par la plus petite impulsion sur le volant. Le freinage est lui aussi en progrès par rapport aux précédentes Renault. La réponse de la pédale est immédiate, les freins sont suffisamment puissants et l’assistance bien calculée. Les distances d’arrêt sont bonnes. En cas d’arrêt brutal, la stabilité ne fait pas défaut. En ce qui concerne la sécurité passive, si l’on regrette le pare-brise en verre trempé sur tous les modèles, on se félicite d’autre part de l’ouverture du capot dans le bon sens et du progrès réalisé en matière de rigidité des habitacles, grâce notamment à la robotisation de la soudure. 4. Confort, habitabilité, sécurité. La grande innovation de la R9 en matière du confort porte sur les sièges avant appelés « monotraces ». Il s’agit d’un basculement intégral (permettant d’obtenir une position repos) qui s’ajoute au déplacement longitudinal. Les sièges sont bien dessinés et très enveloppant mais il est regrettable que seuls, cinq des onze modèles de la gamme soient dotés en série d’appuis-tête rapportés. Le pare-brise est en verre trempé et non feuilleté comme le voudrait la sécurité. La suspension de la R9 est douce, sans excès de mollesse et l’amortissement est suffisant. Le niveau sonore serait certes plus discret si l’insonorisation avait été plus poussée, en particulier celle de la face interne du capot. Mais, par ailleurs, aucun bruit de roulement ni de sifflement d’air n’est enregistré. Le volume du coffre : 452 dm3 est appréciable. La visibilité est bonne tant vers l’avant que latéralement et en général, sous tous les angles. 5. La ligne. Ce qui surprend chez cette voiture, c’est sa ligne parfaitement classique. Ainsi, elle peut plaire à tous et partout. Elle est très aérodynamique puisqu’elle offre un Cx de 0,38 et même de 0,37 avec un déflecteur monté sur la malle arrière. La recherche de poids est flagrante si l’on considère que la Renault 9 C de base ne pèse que 20 kg de plus qu’une Renault 5 GTL et 60 kg de moins qu’une Renault 14 TL. Constitution de la carrosserie C’est une carrosserie du type monocoque qui se compose de différents éléments soudés entre eux par soudure électrique par points. De par sa conception, cette caisse, dite autoporteuse, présente les avantages de légèreté, de rigidité et d’une robustesse accrue. L’examen détaillé de la carrosserie met en évidence le souci de comprimer les coûts de revient : soudures apparentes, vitrages super minces, épaisseur des tôles (portes, capot), utilisation massive des matières plastiques.
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