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Tout ce qui a été posté par Sam_7
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Préambule Ma démarche en tant que membre du forum est de contribuer, à mon niveau, afin de perpétuer l’esprit du forum : partager la passion. Comme j’ai pu lire et échanger ici même avant ce récit, sans prétention ni arrogance je partage ce que j’ai vécu. Mon premier rallye, Je caressait ce rêve depuis longtemps (depuis que j’existe je pense) : participer un jour à rallye automobile. Comme tout passionné j’ai essayé de vivre ma passion pour ce sport par tout les moyens : en commençant par les courses de « Majorette » dans la cour, puis vint le virtuel : les antiques Sega Rally, V-Rally, Colin Mc Rae…, le forum Mrallye ou j’ai rencontré des passionnés atteints par le même virus que moi. Peut-être que certains se reconnaîtront dans ce parcours de « bandykely tia rallye ». Ce rêve a commencé à prendre forme il y a environ 1 an avec l’acquisition de la voiture : une 106 kit car version asphalte. S’en suit de longs mois de préparation que j’ai initié et que mon compère de toujours, Texinho repris (de A à Z) avec son expérience de pilote pour enfin prendre le départ du 33ème RIM. Je reviens rapidement sur cette partie de préparation, à mon sens la plus importante car elle est déterminante pour la suite des évènements. J’ai appris une chose : quelque soit le niveau de préparation, on ne peut pas échapper à la grande loterie de la mécanique! Car jusqu’à la dernière seconde je n’ai jamais été en mesure d’affirmer à 100% que la voiture allait réellement prendre le départ malgré la préparation intense à laquelle on s’attelait. Je commençais à avoir de sacrés maux de crâne car tout ce qui marchait sans problème jusque là commençait à tomber en panne au fur et à mesure que l’échéance se rapprochait : on aurait cru à une malédiction! Pour l’anecdote on a refait TOUT le train avant avec l’aide de Tonio / Hents (Merci ARD ;-) et l’équipe de Tex jusqu’à 4h30, le matin du départ, c’était épique ! On n’était pas seul : un autre équipage (les BR, ils se reconnaîtront) de notre club, sur la 205 ARD, faisait une mise au point. Sans compter Tonio qui préparait sa sub ARD / XXL, il était environ 23h. 1er jour : Après une nuit blanche, sans essais ni prise en main nous allons enfin prendre le départ. Mon expérience en matière de pilotage se limitant à mes connaissances théoriques de la chose et beaucoup de conseils de Tex : « Pour piloter il faut un talent : tu l’as ou tu l’as pas, de toute façon on verra dans les ES parce que là on a plus le temps! ». C’est là qu’intervient Monsieur le copilote : Jackol. Lui, il a la science et l’expérience, même pendant les recos il m’a appris pas mal de trucs qui m’ont rassuré. Départ premier ES : je ne faisais pas le fier, trac, maux de ventre (Look’s ??), bref c’est l’enfer ! Après le top départ tout ça s’envole et c‘est parti mon kiki ! Pendant une minute j’ai roulé quasiment à vue, les notes ? Quelles notes ? Heureusement le copi finit par me réveiller en me demandant de rester concentré. Je roule du mieux que je peux, en essayant de préserver la voiture. On refait la même boucle, je suis plus attentif aux notes, je pensais avoir amélioré mais je fait exactement le même temps 7 mn 26s car on a failli sortir en fin d’ES dans un virage à gauche après le pont. Après ce premier jour, j’étais borderline 3 fois mais rien de grave (c’était pas l’avis du copi). Mais j’étais content d’enfin rouler et de pouvoir commencer à prendre du plaisir. 28 ème au scratch, 4eme en M10, on se disait qu’on allait continuer à notre rythme et l’apprentissage avec les grosses pointures qu’on avait devant. 2eme jour : Le câble d’embrayage rompt (Tex avait prévenu mais on a pas prévu la pièce) pendant la liaison alors que c’était la journée la plus chargée : 6 ES (et pas des moindres !) pour 128km. Je ne le savais pas encore mais j’allais passer une journée infernale. Dans le même temps le câble de l’autre équipage Vamos rompt aussi : c’est vraiment la tuile (ou un mauvais montage). On prend le départ en passant les vitesses « à la volée », toutes les voitures faisaient rugir leur puissant moteur avant le départ, tandis que nous on démarrait moteur éteint durant le décompte. Les spectateurs nous regardaient avec l’air de dire « Mec t’as rien compris, il faut accélérer là c’est le départ de l’ES! ». L’ES 3 est neutralisée, plus de 5 équipages se suivent dans la poussière on voyait rien à 1 mètre. C’est dans l’ES4 que l’allais vraiment toucher le fond. Dans la partie sinueuse avant akadinandriana, alors que je roulais cahin-caha en 3eme, la voiture commençait à ne plus vouloir avancer : lany vitesse lé! J’ai tenté de rétrograder en 2eme, en première mais rien à faire : je cale en plein dans la pente!!! Impossible de démarrer en vitesse dans la pente, Jackol descend et on décide de reculer en douceur pour reprendre de l’élan sur un terrain plus plat. Mais dans la panique, comme il me guide en étant face à moi, je confonds ma gauche de sa gauche à lui et voilà que la voiture est acculée au talus on ne peut plus reculer !!! Je me suis dit que ça allait être l’abandon le plus bête de tout les temps, le copilote ne savait plus que faire et on se regarder avec l’air de dire c’est vraiment con ! Dans un élan de désespoir je relance le moteur avec la vitesse engagée, et lui commence à pousser la voiture tout seul dans cette pente de malade ! Et là miracle, la voiture repart !!! Il monte en marche en criant : ndao ! ndao !(Vamos ! Vamos ! Pour les hispaniques). On repart en étant conscient qu’on avait frôlé le pire, mais avec l’infime espoir de réparer pour le deuxième passage. Dans cette ES Bibi sur 106 Gr A nous dépasse pendant qu’on galérait mais on le rattrape ensuite car il n’avait que le 2eme rapport. Par contre on se fait rattraper par la golf 2 partie après lui et qu’on a pas vu dans la dernière partie d’ES quand ils ont essayé de nous doublé : on a vu l’affaire, ils étaient cool. Durant l’ES 5 on essaie de faire de notre mieux en restant en 2 et 3 pour ne pas commettre la même erreur. On arrive enfin au parc de réparation pour 30 mn, j’ai appelé, le câble neuf est là. On a le temps de le faire et je me dis qu’on allait pouvoir attaqué un peu dans l’après midi. Mais comble de malchance ou d’inexpérience, le câble est trop long ! Et le deuxième aussi ! Jackol revient avec un câble de Bera (Peugeot 204) mais ce n’est pas le même et un autre câble d’un autre équipage (Nirina, je crois). On le monte et là on comprend qu’on s’est loupé dans le 1er montage qui nous coûté nos deux câbles sur les deux voitures engagées. On le comprend trop tard alors on le monte à la va vite mais c’est monté. Là on apprend que Tex abandonne : je me dis que c’est vraiment une sale journée. On repart pour les trois spéciales de l’après-midi, mais ce satané câble lâche de nouveau dans la liaison ! « C’est reparti pour un tour » me lâche le copi, il me conseille de rester calme : je n’avais pas le choix. L’après midi est quand même moins pesant, on arrive à faire des passages intéressants mais pas de temps. De toute façon on ne pensait qu’à ramener la voiture à bon port. Mais la journée n’est pas finie, dans l’ES6 ma roue avant gauche fit la connaissance d’un moellon qui passait sans doute par là par hasard (en fin de corde en plus à fond 3 qui était ma seule vitesse réellement dispo), c’est l’amortisseur qui fit les frais de cette rencontre explosive. Décidément on n’était pas verni, mais on s’accroche quand même. C’était sans compter sur une racine d’épicéa dans l’ES7 (toujours en corde max) que je n’avais noté nulle part et qui vint dire bonjour à la roue avant droite. L’amortisseur, sans doute jaloux de ce flirt ne s’en est pas remis et y laissa la vie. Bilan fin de la journée : plus d’amortisseurs avant mais Tito (copilote de Tex) nous rassure en nous disant qu’ils avaient le bon câble d’embrayage qui était prévu pour la première voiture. J’ai bouffé 3kg de poussière (des ouvertures nous ont échappé pendant la prépa et qu’on a pas bouché : on avait pris trop de retard). Tex après son abandon ne baisse pas les bras et prend la casquette du team manager en gérant les réparations et nous donne notre priorité : rallier l’arrivée sans casser la voiture. Jackol approuve vivement cette sage décision avec un regard en coin dans ma direction l’air de dire : « T’as entendu ce qu’il a dit? Il faut ramener la voiture! » On regagne le PC avec un embrayage opérationnel avec le bon montage, mais désormais sans amortisseurs. Le copi me rappelle qu’on est encore dans la course et que c’était le plus important. Moi j’étais lessivé, au diable les temps et le classement. Erreur, j’aurai dû m’en préoccuper car j’allais en faire les frais le lendemain toute la journée, pour 7 malheureuses secondes une voiture se trouvait intercaler entre nous la saxo T4. 25eme au scratch avant dernier en M10, 3eme jour : 3 ES mais avec des gros morceaux de 30 et 34 bornes, la plus courte : 22km était aussi la plus cassante la fameuse Alatsinainy. Malgré l’inexistence de nos amortisseurs avant, c’était quand même autre chose d’avoir un embrayage. On pouvait réellement géré, mais frustré de la veille je voulais quand même essayer d’avoir un bon rythme. Tout au long de la journée on fait régulièrement le 14eme chrono au scratch. Après nos temps de la première étape, le reclassement du samedi nous a placé après de Joujou en M9. Comme on le rattrapait à chaque fois on bouffait trop de poussière, les dépassements dans les ES se faisaient presque à l’aveugle mais c’est ça le rallye. Ce qui ne rassurait pas mon président de copi et il finit par avoir raison en voulant tempérer ma fougue. Car dans l’ES après un dépassement, j’ai fait un erreur de note, alors j’ai pris un pont (décidément les ponts c’est pas mon truc) en me plaçant sur l’extérieur (ce qui étais juste) sauf que j’avais « oublié » de mettre qu’après ce pont la route virait à gauche…Malgré les Tandremo! Tandremo! (Môlô! Môlô!) de Jackol, je passe dessus un peu trop vite et nous voilà en phase de décollage et c’est là que j’aperçois la route qui continue sur ma gauche et un beau talus qui nous attendait juste en face. Dans un réflexe tout à fait primaire je tourne le volant dans le vide (Jackol en rira plus tard mais sur le moment: pas vraiment). Durant ce saut qui m’a paru durer une éternité, je voyais le talus grandir dans mon pare-brise (non je n’ai pas vu ma vie défilée) et là j’entend un grand boum (aie!!!) mes amortos avant qui espéraient reposer en paix ont retrinqué à nouveau. Miracle de la traction avant et du réflexe primaire, dès que les roues ont touché le sol cela a jeté la voiture dans le virage avec un peu d’accélération et on s’en sort in extremis. Heureusement que le copilote était sanglé car j’ai cru qu’il allait m’étrangler illico. (J’exagère vraiment, mais ça aurait sans doute été ma réaction si j’étais à sa place). La frayeur passée, on continue mais j’étais complètement refroidi par ce que je venais de vivre. Jackol me rappelle calmement l’objectif principal tout en me précisant que je n’allais pas vraiment dans ce sens, il n’avait pas tort. On finit la spéciale sans direction assistée, mais c’était un moindre mal après ce qu’on a vécu. Dans l’ES10, la plus cassante de la journée on rattrape deux voitures mais assagi par « mon » saut je décide de ne pas les dépasser on finit calmement. C’était tellement cassant dans certaines portions que j’avais noté « au pas » dans mes notes de recos, ça nous a fait marré dans la spéciale. Pour la dernière ES, la plus longue (34km) on roule vraiment avec prudence pour ne tout perdre si prêt du but. Et comme on avait déjà effectué des passages sur certaines portions je roulais complètement relax en essayant de prendre le maximum de plaisir (le frein à main n’a jamais été autant sollicité) et surtout continuer mon apprentissage. On boucle l’ES correctement et avec soulagement on se dit qu’on y est arrivé. Mais tant qu’on a pas vu le damier ce n’est pas finit, la preuve : en arrivant à 100m du PC on voit la 205 ARD des BR avec une fumée blanche s’échappant du moteur et l’équipage complètement épuisé après avoir poussé seul la voiture sur près de 600 m (après 3 jours de course !). C’était vraiment frustrant, on ne pouvait pas les aider. C’est donc avec une sensation un peu mitigée qu’on franchit la ligne d’arrivée on se demandant ce qui a pu se passer pour eux ? Mais c’est avec soulagement finalement qu’on les voit franchir la ligne d’arrivée (toujours en poussant), chapeau bas les BR! On finit 17eme au scratch et 4eme en M10 à 9mn du premier, 22 arrivés sur 43 partants. On a atteint l’objectif : rallier l’arrivée. Ces temps et classement sont disponibles sur le site Rallygasy.com qui fait un super job depuis des années. Voilà c’était mon premier rallye, l’ambiance était là. On a eu du bien et du moins bien (ça aurait pu être pire, c’est vrai). Je ne vais pas commencer la longue liste des remerciements mais un rallye ne se fait pas tout seul. Le nerf de la guerre vient des sponsors et des partenaires. Sans compter l’investissement et l’abnégation sans faille : des préparateurs du team, le copilote, le club, les amis et proches. Je les ai déjà remercié chacun individuellement et ils savent à quel point j’ai apprécié leur collaboration. Il y a aussi cet encouragement permanent des spectateurs partout, dans les ES, en liaison au PC. Ce post est un peu long, mais c’est comme cela que j’ai vécu ce rallye. Soyez indulgent, je ne suis ni écrivain ni journaliste c’est juste un récit amateur. Je remercie le forum de donner une tribune à tous les membres qui souhaitent partager leur passion. Merci à tous ceux qui ont contribué de près de loin au projet et à ce résultat. Sam_7 PS : Tellement pris dans la prépa et ensuite la course, je n’ai que 7 photos (que j’ai pris moi-même avec mon téléphone) et zéro vidéo alors si vous en avez ou si vous en voyez n’hésiter pas à me le faire savoir par MP, je serai heureux de les récupérer. Merci d’avance. Sam_7
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Mora ny manao vava sy mitsikera, indrindra rehefa tsy manao...Asakasak'izay mitady ravinahitra any @ zay alehany any, fa ny bandy kely miaina ny reviny sy mitady eto an-tanana tsy mendrikan'ny kihana mainan'ny mpitazandavitra ôtran'izao... Tena mampalahelo, fa soa ihany "...ny mpanenjika tsy maintsy afara..." sa ahoana Bibi??? Otrany coup de gueule kely iny, fa courage à tout les passionnés e!!
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A mon humble avis, pour tous les concurrents directs de Joda, il reste la référence (résultats 2010 et palmarès qui calment qd mm!) Il est l'homme à abattre, si un concurrent arrive à lui tenir tête c'est qu'il est probablement (voire surement) devant les autres... Pour le rallye ASATANA 3, je crois bien que la chasse au Joda est ouverte... A moins que...SSDRSK hoe Rila va étrenner la N12...à suivre!
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rallye RITM 24 25 26 oct 2010 PHOTO ET VIDEO
Sam_7 a répondu à un(e) sujet de Gauche-i dans Photos - Videos
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lol pour le vendredi apm, merci à ceux qui ont pu nous tenir au courant sur le piso et par le live! C'était bien aloha lé suspens tamin'iny vendredi iny ééééé! Lol be!!!! imagineko mits ny devinette party teto lé Tena suspens be aloha iny tao @ piso iny e!!!Aiza iany ary ny temps?? Samy niantso any zay fantany fa tsisy namaly tsony ry zalà...ôtrany reny miandry valin'exam reny...lol Enfin tonga ihany lé temps nandrasana...jerena ty izy misy tsy milamina, dia hoe "naninona ary lé vamos????" lasa ndray samy niantso !!lol Mais bon nafinaritra satria tena palpable ny tension ,tsisy nahavita niasa tsony fa samy niambina piso tao daholo zay tsy afaka.
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rallye RITM 24 25 26 oct 2010 PHOTO ET VIDEO
Sam_7 a répondu à un(e) sujet de Gauche-i dans Photos - Videos
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vroum vroum ry zalah mpankafy sport mekanika
Sam_7 a répondu à un(e) sujet de Gauche-i dans Présentation des nouveaux membres
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Lien mecanique auto
Sam_7 a répondu à un(e) sujet de Smam dans Voitures - Préparations - Techniques - Aides - Conseils - Astuces
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Mitady toro-hevitra mombana accessoire vitsy²
Sam_7 a répondu à un(e) sujet de Boobarak dans Voitures - Préparations - Techniques - Aides - Conseils - Astuces