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Est-ce qu'elle aura la même longévité que le tracteur ?

Course de côte du Pilat (42) - Juillet 2010 -

Porsche des villes et des champs Réunion de famille Un match entre deux siècles, et deux mondes technologiques. D’un côté, le tracteur Porsche 429V de 1961, de l’autre la nouvelle 997 Génération 2. Côté champs, 3,5 litres de cylindrée et 50 ch. face à un six cylindres Boxer de 3,6l et 345 ch. Boîte PDK contre transmission manuelle à 5 vitesses. Super ou diesel ? Le débat est ouvert ... À ma gauche, la 997 Génération 2, roulant au sans plomb et capable d’une vitesse de pointe de 287 km/h, sur autoroute allemande ou circuit. À ma droite, le tracteur 429V donné pour presque 50 km/h sur route, en descente, le vent dans le dos. Les contrastes comme les points communs entre ces mécaniques sont fascinants. Nos deux bêtes de course et de somme sont rouges et permettent de rouler à ciel ouvert et toutes deux suscitent les regards admiratifs. Mais côté technologie, un univers les sépare. D’un côté le cabriolet Porsche 911 (007/2) possède des sièges en cuir à réglage électrique qui feront la joie des (grands) enfants tandis que le tracteur 429V doit se contenter d’un siège en acier recouvert de mousse et d’un revêtement plastique. Sans parler de l’essentiel, souvent invisible pour les yeux … La popularité des tracteurs fabriqués par Porsche va croissant. Longtemps délaissés dans les champs ou abandonnés dans des granges, ils sont désormais l’objet d’un culte auprès des amateurs de la marque qui se réunissent régulièrement pour comparer les avantages de leurs moteurs diesel. Un type de carburant désormais très à la mode chez Porsche, la version diesel du Cayenne étant désormais la plus vendue dans l’hexagone ! Les temps changent … De là à imaginer que la réhabilitation de ce carburant longtemps pointé du doigt par les porschistes doit autant à l’histoire de ces tracteurs produits entre 1938 et 1966 qu’aux charmes ensorcelants de l’écologie … 120.000 tracteurs ont été fabriqués en près de 30 ans, Porsche allant jusqu’à occuper la 2e place du marché en 1958 ! Mais les années 60 et l’orientation de plus en plus sportive de Porsche a été fatale aux engins agricoles de la marque qui sont rapidement tombés dans les oubliettes de l’histoire, manquant d’y rester pour toujours. Le modèle de notre essai est un fougueux 429V destiné à l’exportation à partir de 1961. Son 4 cylindres diesel de 50 ch. lui permet de naviguer dans les champs jusqu’à 22 km/h. Une fois escaladé et calé derrière le large volant, contact. Le moteur gronde et vibre et je m’élance. Les commandes sont directes et fermes, transmettant l’intégralité des sensations de pilotage. Attention toutefois à ne pas se laisser piéger en virage, le centre de gravité de la bête ayant tendance à l’inciter à se coucher si les « courbes » sont négociées trop rapidement. On oublie rapidement l’instrumentation rudimentaire pour se concentrer sur les sensations au volant et tenter de maîtriser le couple du moteur de 3,5 litres doté d’un taux de compression de 19 :1. Une expérience enrichissante qui rend d’autant plus facile la prise en main de la 997 Génération 2 et sa fantastique tenue de route. Cette dernière est sans aucun doute plus rapide, plus sûre, plus démoniaque sur circuit. Mais dans les champs, elle ne pèserait pas bien lourd face à un tracteur Porsche. Après tout, à chacun son terrain de jeu ...

Oui elle le mérite bien ! S iquelques membres pouvaient participer, ce serait sympa

Un couple d'amis forumeurs Séverine et Philippe (pseudo Coupé S) Pour Philippe et Séverine Lefebvre, le Rallye des Routes du Nord, cette année, « c'était génial », mais la crise est bien là L'équipage Lefebvre court sur une Audi coupé GT. «La seule en France, alors on ne peut comparer à rien». | SPORT AUTOMOBILE | Philippe et Séverine Lefebvre courent en couple depuis une dizaine d'années. ... Ils ont participé au Rallye des Routes du Nord cette année encore mais, côté budget, « ça a été difficile ». La faute aux nouvelles réglementations, au déficit des sponsors... « On a vu arriver la crise en 2009. On l'a encore plus ressentie cette année », expliquent-ils. Philippe raconte avoir couru toutes les éditions du RRN (rallyes des Géants confondus). « Ne plus y participer serait dur. » En février, ils ont fait les six spéciales le samedi et les neuf le dimanche. « 150 km chrono ! On aime ça ! », se réjouissent-il. « Pour la première fois ça a été génial ! Aucun souci avec l'auto ! » alors qu'en 2009, ils avaient eu une crevaison, s'étaient pris un fossé, une autre crevaison... En 2008, ils avaient connu une panne de phare... « Même le temps ne nous a pas gênés. Quand il pleut, c'est super ! » Les voilà arrivés 37e sur 100, 5e sur 12 dans leur classe. OAS_AD('Position1'); C'est la cinquième année qu'ils roulent avec une Audi coupé GT. « C'était un pari un peu fou », raconte Philippe. Pendant onze ans, ils ont roulé avec une 205. « Quand il a fallu changer on a opté pour une voiture plus costaude - on a des enfants - et sur laquelle on avait plaisir à conduire. » Le pari a été de monter à deux une ancienne voiture pour lui donner le tonus d'une moderne, dans leur petit garage de Sailly. La boîte de vitesse a été posée par un préparateur belge passionné d'Audi (M. Missaire). « On a fait le rallye d'Épernay quatre fois, des tas de rallyes en Belgique... On aime bien tout ce qui est un peu dur, difficile, les gros parcours aussi. » Cette année pourtant, ils ne courront que le rallye du Béthunois. « On aimerait en faire d'autres mais on est en attente de budget. Notre principe : ne pas mettre l'argent du ménage. En début d'année on pensait être bien partis avec l'arrivée de deux sponsors, mais on en a perdu trois ensuite. » Les nouvelles réglementations sont difficiles à tenir pour les petits équipages : obligation de deux casques et de deux harnais homologués. « Ça pourrait être le prix d'une voiture ! ». En 1992, il leur fallait 80 000 F pour faire une saison ; aujourd'hui, ils obtiennent 2 000 E (13 000 F) grâce à trois sponsors (Hacot-Colombier, Delinière Immo et Decréquy transports). « On essaie de tenir, notre passion est là. On est officiels, on donne un coup de main sur les rallyes et on a pris une licence de commissaire stagiaire : on prépare notre reconversion . » »tM.-C. G.

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