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David Robache

Carlos Tavares quitte Renault

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Bonjour a tous
Une bien triste nouvelle 
"Coup de tonnerre du côté de Boulogne-Billancourt ! Dans un communiqué qui ne cherche même pas à masquer l'extrême rapidité de la prise de décision, Renault indique que Carlos Tavares, patron du groupe, quitte ses fonctions séance tenante. Carlos Ghosn assurera la transition. Exprimer ses ambitions dans les médias n'était peut-être pas une bonne idée pour celui qui restera comme l'homme qui a relancé Alpine.
                        
                        Le communiqué est laconique :
                        
                        « D’un commun accord avec Renault, M. Carlos Tavares cesse à compter de ce jour d’exercer ses fonctions de directeur général délégué aux opérations de Renault, afin de poursuivre des projets personnels.
                        M.Carlos Ghosn remercie M. Carlos Tavares pour sa contribution aux résultats de Renault tout au long de sa carrière dans l’entreprise.
                        M. Carlos Ghosn assure à titre temporaire les fonctions opérationnelles qui étaient déléguées à M. Carlos Tavares.
                        Une adaptation de l’organisation visant à renforcer les performances industrielles et commerciales du Groupe Renault sera arrêtée et communiquée prochainement. »
                        
                        Bien évidemment, Carlos Tavares qui incarnait assez bien le renouveau de Renault et la renaissance d'Alpine a été poussé à partir à moins que l'on apprenne dans les heures qui viennent qu'il est nommé à la tête d'un grand groupe ce qui paraît assez peu probable. On pense tout de suite à son interview récente dans laquelle il exprimait son ambition de diriger un jour un grand groupe, une position impossible à atteindre chez Renault-Nissan où Carlos Ghosn à peine plus âgé n'a aucune intention de laisser la place. Une réflexion qui lui faisait dire qu'il se verrait bien à la tête de GM ou Ford dont les grands patrons sont sur le point de partir en retraite. 
                        Un aveu honnête qui aura apparemment eu des conséquences radicales."


David

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COUP DE TONNERRE !!!!!

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Invité
L'Histoire est un éternel recommencement. Lorsqu'en 1996 Lotus a sorti l'Elise après une période de conception extrêmement courte de 2 ans, elle représentait tout ce que l'amateur d'Alpine première génération attendait : un jouet raisonnablement cher, construit à la 6-4-2 mais améliorable quasi à l'infini autour d'un chassis exceptionnel. D'ailleurs, Dieppe en a acheté quelque unes pour servir de laboratoire d'essai à un des nombreux projets Alpine avortés. La série 1 était fabriquée chez Lotus, avec modification d'éléments mécaniques de grande série, comme chez Alpine. Par la suite, Lotus a changé de propriétaire et d'ambitions, et à voulu concurencer Porsche (pas très original, Renault y pense aussi). La série 2 des Elise a été sous-traitée (la coque était fabriquée en France), quant aux séries 3 et 4, le prix tend effectivement à concurrencer des marques de prestige... L'alliance avec Caterham était logique : lien avec Lotus ancienne génération (achat de la licence et développement des Seven, mais aussi - on l'oublie - projet de continuer la fabrication des Elise S1), capitaux de pays émergeant, présence en F1 et grandes ambitions non concrétisées comme constructeur de voitures de route. Comme dans tout mariage arrangé (rien à voir avec l'origine indienne de Tony Fernandez), il y a des failles. Renault veut développer une marque prestige à faible retour financier. Son bilan est faible - ils vendent trop de Dacia et ça commence à les inquiéter, d'où pression sur les réseaux de vente, et l'électrique ne décolle pas. Ils comptent donc sur les Anglais pour se prendre la patée financière du développement, en se contentant de fournir des ensembles mécaniques déjà conçus. Ils mettent dans la corbeille Dieppe, depuis longtemps vouée à la femeture par les grands pontes de Renault, poussent le gouvernement et les élus locaux à s'investir (du moment qu'ils ne paient pas). A ce jour, je plains ces travailleurs dont l'avenir est incertain : lorsque les sous-traitants de l'armée (Matra...) ont vendu des unités de production/recherche à des firmes étrangères, ça été la bérésina : coupe des programmes de développement, management à distance sans prise en considération de l'historique des firmes, de leur histoire, de leurs acquis sociaux... Les Indiens ne font pas de sentiments en affaire : si on ne les paie pas ils se barent (Mittal), si un dirigeant veut se remplir les poches on le vire (Bahar), je vous laisse deviner la suite, remplacez juste les noms par ceux qui sont cités plus haut. Cette réflection ne se veut pas négative, mais l'expression de ce qui pourrait arriver.

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Alpine chez Renault ????? Ca existe ???





romu

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