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Invité

CHARTE DE TURIN pour véhicules anciens !!!

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Invité
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**

Le 29 janvier 2013 - soit
exactement 127 ans après le dépôt par Carl Benz du brevet pour son
tricycle entraîné par un moteur à gaz - voit l’entrée en vigueur
officielle de la "Charte de Turin".

Ce document, reconnu à
l’échelle internationale, traite des lignes directrices et des
recommandations quant à l’usage, l’entretien, la réparation et la
restauration des véhicules anciens. Il répond ainsi aux exigences des
organisations politiques internationales telles que le Parlement
européen ou l’UNESCO.


Elle rejoint la charte de Barcelone
pour la protection des navires anciens et la charte de Riga pour la
protection de chemins de fer historiques.

Grâce à la charte de
Turin, la Fédération Internationale des Véhicules Anciens FIVA garantit
le droit international de se déplacer avec les véhicules routiers
anciens.
« Si nous voulons encore croiser des véhicules anciens
demain sur nos routes, nous devons les élever au rang de bien culturel
digne d’être protégé », affirme le président de la FIVA Horst Brüning.
Et cela ne revient pas à reléguer les véhicules anciens au musée. « Non,
bien au contraire. Avec cette charte, nous voulons encourager une
présence accrue des véhicules anciens sur les routes du réseau public.
C’est en effet la condition indispensable pour partager leurs histoires
et la fascination qu’ils exercent », poursuit Monsieur Brüning.

La
charte doit donner des indications quant à la manière de préserver le
plus possible la substance originale du véhicule ancien lors de son
opération et sa restauration, de documenter tous les travaux et bien sûr
de préserver l’aptitude à la conduite.
Intérêt croissant suscité par les véhicules anciens

Un
nombre croissant de personnes s’intéressent aux véhicules anciens et
souhaiteraient en posséder un. Alors que cet attachement était il y a
quelques années encore un passe-temps pour un nombre réduit
d’enthousiastes, aujourd’hui, c’est un mouvement global. Or, un nombre
croissant de consignes et de règles relatives au respect de
l’environnement et à la sécurité amènent à modifier l’état d’origine des
véhicules anciens afin qu’à l’avenir, ils puissent continuer à se
déplacer sur le réseau routier public.

La FIVA veut intervenir
justement là avec sa charte de Turin : pour la première fois, cet
ensemble de règles doit dorénavant changer l’attitude à l’égard de ce
sujet à échelle internationale et non plus à échelle nationale comme
c’était le cas jusqu’à présent. La « Convention pour la protection des
biens culturels de l’UNESCO » du 14 novembre 1970 a servi de modèle. Au
jour d’aujourd’hui, cette convention a été traduite par 120 états dans
leur Droit national. Avec la charte de Turin, la FIVA définit des
critères et des conditions préalables selon lesquelles les véhicules
anciens peuvent bénéficier d’une protection au titre de bien culturel.

L’une
des thématiques centrales de la charte est la préservation de la
substance historique du véhicule en la modifiant le moins possible. Elle
concerne les automobiles, motocyclettes, véhicules utilitaires,
remorques, bicyclettes et d’autres véhicules à propulsion mécanique
ainsi que des véhicules terrestres (hors rails) mus par une source
d’énergie gazeuse, un carburant liquide ou par force musculaire ou
électrique.
Très concrètement, elle propose tout un catalogue de
recommandations qui traite de l’usage, de l’entretien, de la
conservation, de la restauration et de la réparation de véhicules
anciens opérationnels. Pour les propriétaires, mais également toute
personne intéressée, les amis et concessionnaires, ce document est pour
la première fois un papier donnant des indications claires pour agir de
manière durable et dans l’intérêt du véhicule.
Par ailleurs, une
carte d’identité basée sur la charte est en cours de planification qui
donnera la certitude à chaque propriétaire ainsi qu’au vendeur ou à
l’acheteur d’un tel véhicule que le véhicule a été utilisé et entretenu
selon les directives de la charte de Turin.
Préserver, restaurer ou modifier ?

L’objectif
de la charte consiste à préserver l’histoire du véhicule avec ses
certificats matériels et immatériels et à les transmettre en l’état.
Il
s’agit de préserver un degré d’authenticité maximal . L’entretien
expert, continu et durable de toutes les pièces d’équipement ainsi que
l’opération régulière sont absolument indispensables à cet égard. Plus
fréquemment un véhicule se déplace et est vu sur les routes publiques,
plus grand sera l’intérêt non seulement face aux objets en tant que tels
mais également face aux connaissances traditionnelles en matière de
technique, d’entretien et d’opération.

La FIVA distingue trois processus différents pour l’opération et la maintenance d’un véhicule.

Préserver – en l’occurrence il s’agit de l’entretien et de la
protection d’un véhicule face aux dommages et la dégradation de l’état
d’origine dans sa qualité individuelle et sa valeur historique
spécifique. Le principe suprême consiste à respecter l’histoire au
véhicule. Une apparence « Mieux que neuve » n’est pas souhaitée.

Restaurer – ceci comprend l’ensemble des processus de réparation, de
restauration ou de reconstruction. Il s’agit notamment des mesures pour
compléter des pièces ou des domaines manquants dans l’objectif de
restaurer l’état d’origine de l’objet et de ménager le plus possible la
substance authentique.
Modifier – ceci comprend l’ensemble des
actions visant à imiter plus ou moins exactement une apparence « usine
», sans tenir compte de la substance historique. Un tel traitement fait
toutefois courir le risque d’une perte de la valeur originelle et que le
véhicule ne corresponde plus à la définition d’un véhicule ancien tel
qu’il est stipulé dans la charte.

Pour une meilleure
compréhension du mode de mise en œuvre prévu pour la charte de Turin, un
manuel d’utilisation sera bientôt proposé portant le titre de travail «
Vademecum ». La responsabilité de ce projet a été confiée à Thomas
Kohler, président du groupe de la Charte.

romu

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