Invité Posté(e) le 1 juillet 2012 Eolia - one off - 1958 AndréGeorges CLAUDE, fils du célèbre physicien Georges CLAUDE inventeur dunéon et de l'air liquide, lui-même grand ingénieur, décida deconstruire la nouvelle voiture de course « compétition-client »entièrement française...un délire d'ingénieur en somme ! En effet,à la tête de l'entreprise SATECMO, spécialisée dans la préparation desmoteurs 4CV, et concepteur de la fameuse boite 5 qui porte son nom etqui équipa entre autres, bon nombre d'Alpines ( dont la 4CV 1063victorieuse aux Mille Milles 1954 aux mains de REDELE et par suite lesA106... ), déçu de ses expériences en 4CV, et fort d'une solideexpérience de pilote ( dont deux participations aux 24 heures du Mans,une victoire à la Coupe des Alpes, et plusieurs participations au Tourde France Automobile...), André Georges CLAUDE s'attaqua à laconstruction de sa propre voiture de course. Terminée en 1954, lavoiture ne sera immatriculée qu'en 1958, sous le numéro 860 HK 75qu'elle a conservé. Son moteur d'origine était un 850 cc provenant dela 4CV, mais porté à 75 ch à 7500 tr/mn grâce notamment à deux arbres àcames en tête ; monté en position centrale arrière, il étaitnaturellement accouplé à la fameuse boite CLAUDE. En 1960 environ, lavoiture a été remotorisée avec un Dauphine Gordini 1093 « affûté » parMignotet, qui ne donne plus que 69 ch, mais à 6200 tr/mn, ce qui larend plus agréable à utiliser. Le refroidissement est classiquement àeau, mais le châssis est encore une pièce très spéciale, faite surmesure, comme la carrosserie qui est en magnésium soudé sous argon (après nombre d'études de profilages réalisées dans les souffleriesEiffel). Le volant est à droite ( A.G. CLAUDE était un homme très surde ses idées, et avait une idée arrêtée sur les avantages que procurela conduite à droite ), le levier de vitesses au plancher et leréservoir d'essence de 90 litres placés à l'avant...la tenue de routeest spectaculaire, tout comme la visibilité avant.La voiture fut proposée à plusieurs constructeurs français envue de sa commercialisation en petite série, et l'on a même retrouvédes photos de la voiture dans la cour des usines Porsche à Stuttgart.Quoiqu'il en soit, la voiture est restée unique. Elle ne totalisait que16 00 kms d'origine, et n'a eu que deux propriétaires : le constructeur, qui l'aensuite donnée en 1967 à son jeune voisin passionné d'anciennes ( ilroulait en 5CV citroen dans les années 1965 ! ). Il s'agit de lapremière voiture française à moteur « retourné » (c'est à dire enposition centrale), à une époque ou tous les moteurs étaient placés àl'arrière de l'essieu arrière ; ensuite, cette conception fut adoptéepour les prototypes et les monoplaces !Didier Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 1 juillet 2012 Didier Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 1 juillet 2012 re !Didier Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 1 juillet 2012 re !Didier Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 1 juillet 2012 ***Magnifique Didier !!! Un grand MERCI !!Romi Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 1 juillet 2012 ***J'espère ne pas polluer ,mais le titre du post est super !!!Scanné dans mes Alpha Autos des années 70 !!!Romu Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 1 juillet 2012 salut mon Romu !!très content que ce sujet te plaise !!et merci pour ta participation Didier Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 2 juillet 2012 L ETOILE FILANTE.Au début desannées cinquante, les grands constructeurs automobiles prospectent déjàl'ensemble des techniques et des carburants alternatifs au moteur àessence. Ils travaillent notamment sur des projets de voitures àturbine, domaine où la General Motors et Fiat possède une longueurd'avance. Si l'on sait de nos jours le caractère irréaliste de l'application dela turbine à gaz à l'automobile, la démonstration n'est pas faite àl'époque. Or cette technique présente de nombreux avantages :possibilité d'utiliser plusieurs types de combustibles à coût réduit,économie de poids, absence de boîte de vitesses et d'embrayage, etc. Motorlegend.com Motorlegend.comL'EtoileFilante se veut un instrument de travail de la Régie Renault destiné àconduire des recherches sur l'adaptation de la turbine à gaz àl'automobile. En aucun cas, il ne s'agit d'un prototype. Si le projetnaît en 1954 sous la présidence de Pierre Lefaucheux, la paternité del'idée revient à M. Szydlowski, créateur et patron de Turboméca. Cedernier a développé la TURMO 1, une petite turbomachine de 270 ch, pourun programme lancé par l'Etat et destiné à équiper un char. Le projetn'aboutira pas, mais cette turbine servira à motoriser l'Etoile Filante.L'Etoile Filante révélée en février 1956. Version provisoire avec cockpit fermé D.ROn reconnaît Fernand Picard, directeur des Etudes, et Jean Hébert, l'ingénieur pilote D.RDidier Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 2 juillet 2012 MARCADIER FOURNIER.Marcel FOURNIERAndré MARCADIERDeux hommes, deux marques, ou le génie de l'artisanatLa carrière d' André Marcadier ce sympathique et pittoresque Lyonnais, débuta en 1947 par la construction de cycles de haute qualité utilisant le duralumin pour la réalisation des cadres. Il s'agissait là d'un procédé délicat et fastidieux consistant à rouler puis souder des feuilles d’aluminium sur toute leur longueur pour en faire des tubes ! Un travail d'orfèvre. Toujours sur deux roues, son talent s'exerça dans le domaine de la moto de compétition pour laquelle il construisit de remarquables cadres autour de diverses mécaniques ; l'un d’eux se classa deuxième au grand prix de Monza 1957. A cette même époque le karting fit son apparition en Europe et notre homme se lança sans tarder dans la construction de châssis simples et légers, trait dominant de ses productions tout au long d'une carrière bien remplie. L'écrasante domination de l'équipe Lyonnaise en 1961 ( Verd, Dumont, Janoray ) fut couronnée par un titre de champions d'Europe en catégorie endurance.André Marcadier prit un tournant décisif au début des années 60 lorsqu'il rencontra sur le circuit de Montlhéry un homme qui commençait à faire parler de lui car il introduisait un concept nouveau dans le monde de l'automobile de sport et de compétition : le génial Colin Chapman et ses fameuses Lotus. Pour rendre le sport automobile abordable en France, il fallait à l'image de l'Anglais, produire une petite voiture biplace polyvalente et loger dans un châssis tubulaire assez sophistiqué une mécanique de grande série, de cylindrée modeste et peu coûteuse. La vente en KIT serait retenue pour permettre un prix de vente le plus bas possible. André Marcadier fit la connaissance de Marcel Fournier, carrossier à Lyon, et ils fondèrent en association la marque ’Fournier-Marcadier ’. Les deux amis présentèrent fin 1963 ce qui allait devenir la première voiture de sport Française en K.I.T. à monter soi-mème !Elle se présentait sous la forme d'une barquette biplace avec une élégante carrosserie en polyester qui rappelait un peu la Lotus 23. Le moteur était installé en position centrale dans un magnifique châssis tubulaire sans aucune concession au cahier des charges qui imposait un prix de vente le plus bas possible. Le succès ne se fit pas attendre, et les artisans Lyonnais reçurent 3600 lettres d'amateurs intéressés. La voiture fit preuve d'une grande aptitude en compétition; un trophée fut même organisé par la revue Sport-Auto.Dès 1966, nos deux associés ne firent rien de moins que présenter la monoplace qui préfigura la formule de promotion nationale qui deviendra plus tard la Formule France. A l'image des barquettes, elle se caractérisait par son faible poids ( 320 kg en ordre de marche ) et par une conception très réussie de la partie châssis. La mécanique était encore le Renault 8 Major d'une puissance suffisante pour rendre cette auto très vivante, comme le souligna Jean-Pierre Beltoise lors d'un essai pour la revue Sport-Auto. L'auto fut ensuite munie d'une mécanique Renault 8 Gordini et cette voiture signa, en formule libre, quelques beaux résultats aux mains de Roger Cohen , le pilote attitré de la marque. Il remporta même des victoires au classement général, devant des monoplaces de Formule 3 ! l'ensemble : à peine 98 centimètres ! Il s’agit du modèle à succès de la marque qui fait encore rêver un grand nombre d ’amateurs. Le succès commercial du coupé Barzoï ne doit pas faire oublier ses prestations en compétition ponctuées de coups d'éclat comme la deuxième place du talentueux François Lacarrau au grand prix de Paris à Montlhéry en 1968; ses adversaires avaient pour noms : Servoz-Gavin , Wicky , Jungenet et leurs montures s'appelaient Matra 470 BRM, Ferrari, Porsche 906 !Le compte rendu de l'époque de la revue Sport-Auto avait titré ‘ la victoire de David sur Goliath ’ car le coupé Barzoï était animé par un moteur Renault 8 Gordini d'une puissance de 105 ch... contre des monstres d'environ 300 chevaux ... En 1970, Marcel Fournier quitta la construction automobile et André Marcadier continua à produire une gamme qui s'étoffa la même année par la présentation d'une barquette biplace, réservée à la course et qui reprenait le soubassement du coupé Barzoï. Cette automobile, à la ligne inspirée des voitures américaines de Can-Am, d'où son nom, fut la première d'une lignée de barquettes qui firent les beaux jours des pilotes amateurs qui disposaient d'une vraie voiture de course au budget réduit. Ainsi , on trouvait au Championnat de France de la montagne en 1975 deux Marcadier animés par un moteur Renault 8 Gordini 1300 aux 4e et 5e places en compagnie de Formules 2 et de Prototypes à moteur 2 litres ! Lors d'une période plus récente, la saison 1978 apporta au constructeur de grandes satisfactions dans le monde toujours plus professionnel de la course de côtes à haut niveau. Sa dernière création, une fine et élégante barquette équipée d'un moteur Ford Hart 2 litres développant 300 ch. domina outrageusement sa catégorie et inquiéta même les formules 2 pourtant reines de la montagne grâce à leur poids réduit et leur agilité. Son pilote n'était pas inconnu puisqu'il s'agissait de l'excellent Roger Rivoire, l’ancien apprenti des Ets Fournier Marcadier qui passa bien près du titre de champion de France de la montagne en 1974. Le tandem Marcadier-Rivoire sans gros moyens mais non sans panache totalisa 11 victoires sur 14 participations, les trois défaites étant dues à un moteur qui n'était plus de première jeunesse.Début 1967 une heureuse évolution de la barquette vit le jour dans les bouillants ateliers Lyonnais, ce fut la naissance du coupé Barzoï à la personnalité incomparable. Il reprenait les bases mécaniques de la barquette, mais ses concepteurs lui avaient greffé un toit et des portes pour répondre à la demande d'une clientèle désirant une auto d'un usage moins exclusif . A l'instar de la Mercedes 300 SL, des portes "papillon" avaient étés rendues nécessaires par la structure tubulaire du châssis et la faible hauteur de A la même période, le coupé Barzoï vit apparaître un successeur : le Barzoï 2, équipé d'une mécanique de Simca 1000 Rallye 2 afin de remplacer les groupes propulseurs Renault qui n'étaient plus produits depuis longtemps. Ce coupé aux lignes futuristes ne parvint jamais à faire oublier l'esthétique si attachante de son prédécesseur. Il remporta cependant de nombreux suffrages grâce à son comportement routier de tout premier ordre en raison de son châssis dérivé des barquettes de course.En conclusion, l'histoire retiendra de ces deux marques lyonnaises, à l'image des premières Lotus, une astucieuse conception qui permettait d'exploiter au mieux une mécanique modeste de grande série. La légèreté de ces voitures témoigne de leur qualité de réalisation et leurs succès en compétition de leur efficience. Mais le plus grand mérite de nos deux hommes a été de se montrer à l'avant-garde de solutions nouvelles pour rendre la course automobile d'un coût raisonnable, même si les instances sportives n'ont jamais considéré qu'il s'agissait d'une priorité absolue en France. De son côté André Marcadier, créateur infatigable de beaux objets construira quelques répliques de Super Seven, GT40 et Spyder 550 à la fin des années 80. Aujourd'hui, avec le soutien du club de la marque, l'histoire des Fournier-Marcadier continue. Elles sont devenues des voitures appréciées des amateurs et collectionneurs de tous pays, glanant leurs lettres de noblesse dans les nombreuses manifestations historiques. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 2 juillet 2012 MARCADIERDidier Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 2 juillet 2012 ***Re Magnifique mon Didier !!!Chapeau !! Romu Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 2 juillet 2012 merci mon Romu !pour tes encouragements ! je prends !!! Didier Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 2 juillet 2012 AMEDE GORDINILE SORCIERAmédée GordiniNé le 23 juin 1899 Lieu de naissance : Bazzano, Italie Décédé le 25 mai 1979 Lieu de décès : Paris Lieu d'inhumation: Cimetière de MontmartreSigne astrologique : CancerIlmanqua souvent de tout, d'argent, de méthode, du sens des affaires,mais jamais de passion. Il fut mécanicien, pilote, constructeur et sestalents multiples lui valurent le respect des plus grands. A la fin desa vie, il laissa sa griffe sur de paisibles Renault qui sedécouvrirent soudain un tempérament de feu en particulier la fameuse R8 GORDININé en 1899 à Bazzano, près de Bologne, il travailla dans un garage dés l'âge de onze ansEngagépar le concessionnaire Fiat de Bologne, il eut ainsi l'occasion defaire la connaissance d'Eduardo Weber, futur constructeur decarburateurs, qui devint son maître et ami. A l'âge de quatorzeans, il passa chez Isotta-Fraschini où il bénéficia des conseilsd'Alfieri Maserati. En 1925, il visite le Paris des "Années folles" et,grisé par l'ambiance, dépense sans compter. L'argent du billet deretour pour l'Italie s'est évanoui dans les nuits parisiennes et il estalors "contraint" de s'établir en France.En 1926, il épousa unefrançaise et s’installa comme concessionnaire Fiat dans la banlieueParisienne .C'est en 1930 que Gordini devenu Amédée depuis sanaturalisation française débute en course. Il lui faudra patienter cinqans avant de décrocher ses premiers succès. Avec des petites Simca-Fiatpréparées par ses soins et pouvant compter sur une incroyable endurancephysique, il va triompher à trois reprises au Bol d'Or, une épreuvedisputée en solitaire sur 24 heures. Henri-Theodore Pigozzi, lefondateur de Simca lui apporte alors son soutien avant d'en faire lereprésentant officiel de la marque en compétition.A partir desminuscules Simca 5 et des nouvelles "8" 1100 cm3, Gordini développe desversions légères, bien profilées et rapides qui vont s'octroyer denombreux succès. Le plus beau aura pour cadre les 24 Heures du Mans1939, où Gordini enlève sa classe, l'indice et une belle 10e place auclassement général. Après une autre victoire à Reims, la voiture estremisées.la Simca 8 reprend du service en 1945. A son volant, Gordinienlève la Coupe Robert Benoist, la première course del'après-guerre.une autre aventure commence avec la construction demonoplaces.Gordini construisit sa première voiture en assemblantdes pièces d'origines différentes, dont le moteur récupéré sur unevoiture Bianchi Les voitures bleues,En 1952, Jean Behra au volant d'une Gordini réussira même à triompher des Ferrari sur le circuit de Reims.TRINTIGNANT 1953 A REIMSL'argent qui n'a jamais coulé à flot dans l'antre du Boulevard Victor risque de faire cruellement défaut. Seule la course compte pour Gordini et, non seulement il s'entête, mais lance un nouveau moteur 8 cylindres 3 litres. Encore des victoires,les voitures bleues finissent par déserter le circuits après une ultime apparition au Mans en 1957.contrat signé avec RENAULT le1er janvier 1957, l'accord avec Renault porte sur la production de 10000 Dauphine Gordini intervient trop tard pour sauver l'écurie decourse. Gordini n'en conserve pas moins une passion intacte pour lacompétition et dès 1958, des moteurs frappés du sigle Gordini sontinstallés dans des châssis Alpine ou René Bonnet. C'est la R8 Gordini quiapportera une nouvelle notoriété au "Sorcier" à partir de 1964. Nonseulement, les mécaniques performantes permettront à Alpine decommencer son escalade vers les sommets aussi bien en rallyes que surcircuit, mais elles assureront également l'épanouissement de toute unegénération de jeunes pilotes à travers la fameuse "Coupe Gordini"Indissociabledu renouveau du sport automobile français, Amédée Gordini auraégalement permis à Renault de se forger une superbe image encompétition. En hommage, l'usine Renault-Sports à Viry-Chatillonportera longtemps le nom d'Amédée Gordini sur son fronton. Le "Sorcier"s'est éteint en 1979, unan après avoir assisté au triomphe d'une Renault-Alpine au Mans, dontle V6 Turbo portait la griffe "Renault Gordini" sur ses couvre culasses."Liste des Renault ensorcelées"Dauphine et Ondine Gordini (1957/1968) : 4 cyl./845 cm3/38 à 55 ch (SAE)Renault 8 Gordini 1100 (1964/65) : 4 cyl./1108 cm3/95 ch (SAE)Renault 8 Gordini 1300 (1966/70) : 4 cyl./1255 cm3/110 ch (SAE)Renault 12 Gordini (1971/74) : 4 cyl./1565 cm3/125 ch (SAE)Renault 17 Gordini (1974/77) : 4 cyl./1605 cm3/120 ch (SAE)Didier GORDINI Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 2 juillet 2012 ***DidierIl manque la R5 G , la Twingo G ,la Clio G !!! Romu Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 2 juillet 2012 merci mon Romu !!!!! c est réglé !!!!!!!!!!!!!au moins un qui suit !!!!!!!!!!!!!!!! Didier Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 2 juillet 2012 Bonsoir les copains,"De son côté André Marcadier, créateur infatigable de beaux objets construira quelques répliques de Super Seven," Exact, en voici pour preuve les photos d'une des 70 répliques de Seven construites par André Marcadier en 1969Celle ci est mue par un moteur de Fiat Ritmo Abarth 2000 125 TC (un double corps Weber vertical)La boîte 5 provient d'une Fiat 125Le pont arrière vient d'une 131 racingElle appartient à l'un de mes copains qui la possède toujoursJe peux vous dire que ça décoiffe car c'est du léger pour la motorisation !A+Daniel Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 2 juillet 2012 bonsoir mon DANIEL !!merci pour ta participation !avec ce beau reportage complémentaire ! Didier Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
renea1101 0 Posté(e) le 4 juillet 2012 bonsoir les amis Sujet très intéressent , je vais regarder ce que j'ai en archive . Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 5 juillet 2012 merci mon René ! super !!!!!!!!!!!!!! Didier Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 5 juillet 2012 RENAULT 12 ALPINERenault 12 Renault 12 Alpine Alpine CaractéristiquesAlpine Renault 12surfer sur le web j'ai trouvé ce "bijou" et a décidé de partager avec vous Fabrication Début: 1978Fin de production: 1980Moteur: Renault 1400 mCycle: 4 temps, arbre à cames latéral, soupapes en têteLieu: Front longitudinaleCylindrée (cm3): 1397Nombre de cylindres: 4Alésage x course (mm): 76 x 77Taux de compression: 7,7:1Puissance (HP): 110Régime (r.p.m): 6.500Couple moteur (mkg): 10,9Régime (r.p.m): 3.000Disque: avantRefroidissement: Eau (5,1 litres)Carburant: Essence spécialSystème d'alimentation: carburateur Solex C 34 EIES 2Vitesses: 4Rapport final: 3,77:1Capacité du réservoir (litres): 45Poids à vide (kg): 992Longueur (mm): 4340Largeur (mm): 1635Hauteur (mm): 1435Empattement (mm): 2441Largeur de la piste avant (mm): 1312Voie arrière (mm): 1312Freins (avant / arrière): disque / tambourDirection: à crémaillère (20:1)Suspension avant: indépendante, respectivement. Helic. Antirrolido bar, amortisseurs hydrauliques Suspension arrière: essieu rigide, réacteur triangle, 2 longs bras,ressorts hélicoïdaux, Amort. Hydraulique barre de antirrolidoPneus: 155 SR 80 13 "Générateur électrique: alternateur 12 V, 28 A de la batterie 40 AhDétails: Peinture bicolore (noir et or / bleu et argent)Consommation moyenne (km / l): 11,8 *Accélération 0 à 100 km / h (s): 11.1 *Vitesse maximale (km / h): 172 *<blockquote>a dit: * Corsa n ° 624, mai 1978</blockquote>Quantité: 493Didier Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 6 juillet 2012 encore la RENAULT 12 ALPINE en bleu !Didier Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 6 juillet 2012 LES AUTRES COUPES SUR BASE DAUPHINELes coupés Allemano Jean Rédelé, concessionnaire Renault à Dieppe, qui est alors à l’orée de se lancer dans la grande aventure Alpine, a suggéré à Renault la création d’un coupé sportif dérivé de la nouvelle Dauphine. Des contacts sont pris avec le carrossier italien Allemano, lequel enfante d'un premier coupé au cours de l’été 1957. Puis en 1958, Allemano récidive avec un très beau coupé rouge, qui reprend les roues en étoile des millésimes précédents, contrairement à son premier coupé qui gardait les nouvelles jantes à voile plein montées en série. Ligne dynamique, phares avant carénés, grille arrière sur toute la largeur de l’auto et surmontée de petits feux en ailerons, l’auto ne manque assurément pas de charme.Le coupé Zagato Même Zagato se penchera sur le berceau de la petiteDauphine. Au début de l’année 1958, il lui offre une superbe robe, fort élégante, qui reprend l’essentiel des éléments du style maison (forme des vitres de custode, lunette panoramique, formes générales arrondies…) Une grande réussite, assurément.La Varela RÀ la fin des années 60, Luis M.G. Varela, un designer argentin freelance, élabore un certain nombre de projets à partir de châssis et de mécaniques standards. Fort d'une solide expérience de carrossier pour différents véhicules de compétition et prototypes sportifs, Varela s'aventure avec succès dans le domaine des conversions en petites séries de modèles basés des gammes Renault et Fiat. Les véhicules à mécanique Renault portent le nom générique de Varela R et ont été élaborés sur la base d'une Gordini (version locale de la Dauphine) qui a été transformée en un véritable GT. Le bloc moteur reste le Ventoux 670-5 de la Renault Gordini, mais pour conserver la mécanique originale avec la nouvelle carrosserie autoportante, il est nécessaire de rallonger les deux portes. La taille du pare-brise et la hauteur du toit doivent rester les mêmes. Ce dernier en revanche doit s'incliner depuis l'arrière des sièges et se prolonger jusqu'à la lunette arrière d'origine. Sur les côtés, des entrées d'air fournissent une ventilation supplémentaire à l'habitacle. Mais le changement le plus notable à l'avant réside dans la taille accrue des optiques et l'intégration de l'éclairage auxiliaire à la carrosserie. La production de ces véhicules se fera entièrement à la main entre la fin des années 60 et le début des années 70.Autres coupés Il existe ou a existé de nombreuses conversions uniques de Dauphines en coupés par des carrossiers professionnels ou amateurs. Comme pour la 4 CV, il serait impossible de toutes les répertorier, mais en voici une, relativement récente, qui mérite votre attention. Réalisée par un certain Serge sur la base d'une Dauphine de 1959, ce coupé qui devait au départ être un cabriolet a participé au circuit du Castellet en 1998 et a nécessité de nombreuses heures de travail, et surtout beaucoup d'ingéniosité... Plusieurs jeux d'ailes, huit portes pour en faire deux (allongés de 22,5 cm, il est vrai) et un hard-top de Floride qui a été soudé pour faire le toit. La livrée Vert Menthe (RAL 6029) ajoute encore à son originalité ! BIS Productions 2009 - Tous droits réservés De nombreuses infos proviennent de l'excellent blog voilavoilavoila Pour nous écrire : [email=pasdepubmerci@antispam][/email] Les deux coupés Allemano Le superbe coupé Zagato Le sympathique coupé Varela RDidier Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
David Robache 1 Posté(e) le 6 juillet 2012 Bonsoir à tousJe voudrais particulièrement remercier Mon Didier pour ce magnifique sujet qui en émoi plus d'un !!!Moi le premier.... N'hésiter de partager votre Culture de l'automobile dans de prochain post, cela fait plaisir à tout le monde.Bon week end David Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
renea1101 0 Posté(e) le 6 juillet 2012 Salut, La première fois que je vois cette dauphine "verte", je là trouve pas mal du tout , mieux elle est réussie, existe t' elle encore merci Didier . Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 10 juillet 2012 bonjour a tous les copains !!grand merci a vous pour vos encouragements !!!! cela fait plaisir !!!!!!et au moins ca sert que Janot y se décarcasse !!!!!!!!!! Didier Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 10 juillet 2012 DAUPHINE GT. LE PROTOTYPE DE LA FLORIDEDans la deuxième moitié des années 50, la sortie de la Dauphine suscite, comme l'avait fait en son temps celle de la 4 CV, l'inspiration des designers et des carrossiers. Les plus grands noms y vont de leurs coupés et de leurs cabriolets, notamment Chapron et Ghia. Mais s'il y a une Dauphine spéciale qui a déchaîné les passions, voire défrayé la chronique, c’est bien la Dauphine GT, appelée aussi parfois Dauphine Ghia, Dauphine Frua ou Dauphine Ghia-Aigle... En 1956, un an après sa nomination à la tête de Renault, Pierre Dreyfus part pour les Etats-Unis dans le but de collecter de l'information. Fernand Picard, ancien assistant de Louis Renault et désormais directeur de recherches, est aussi du voyage. Dreyfus souhaite accroître la part de marché de Renault aux Etats-Unis, mais il comprend qu'il faudra sans doute concevoir des voitures spécialement adaptées aux goûts américains. En tant que directeur de recherches, il est normal que Picard l'accompagne afin de déterminer ensemble de visu ce que devrait être leur "américaine". A mesure qu'ils visitent les différents concessionnaires américains et échangent avec des spécialistes du marché, un concept commence à émerger. Les Américains ont voulu une version sportive de la Volkswagen1200, dite "Coccinelle", qui a bien marché outre-Atlantique. Ainsi est née la Volkswagen Karmann Ghia, qui a dopé du même coup les ventes du modèle familial (nuisant du même coup aux ventes de la Dauphine). Introduite en 1955, la Karmann Ghia, dessinée en Italie et fabriquée en Allemagne, ne coûte pas cher à produire. Les concessionnaires américains réussissent à convaincre Dreyfus du potentiel commercial d'un petit cabriolet, surtout auprès des femmes. De son côté, Picard lui propose que Renault s'inspire de la philosophie de VW et fabrique une automobile uniquement pour le marché américain pour concurrencer à la Karmann Ghia. Il suggère d'utiliser la Dauphine comme base pour minimiser les coûts. Ainsi nait donc le Projet 1092. Suite à la réussite de la Dauphine, dessinée par le même Ghia, Renault a pris peu à peu la mesure de l'importance croissante de la "culture design" italienne. Les voitures deviennent de vraies oeuvres d'art. Et alors que les carrossiers des années 20 et 30 avaient fait leur réputation sur des modèles uniques, ils appliquaient désormais leurs savoi-faire à des voitures de petite ou grande série. La réputation de Ghia s'est faite en grande partie autour de son patron et designer Luigi Segre, père de la Karmann Ghia. Plus que toute autre voiture, cette dernière a fait connaître le style italien et plus particulièrement Ghia au monde entier, avec un impact tout particulier aux Etats-Unis. Renault demande donc à Luigi Segre de dessiner un petit coupé à tendance sportive sur la base d'une Dauphine. Dreyfus attend de Ghia une vraie sculpture roulante encore plus ébouriffante que la Karmann Ghia. Outre la réputation du carrossier et la réussite de la Dauphine qu'il a dessinée, le choix de Ghia est aussi motivé par son succès aux Etats-Unis. Quand Dreyfus rencontra Segre, il lui explique donc qu'il souhaite une voiture sportive qui pourrait plaire aux Américains. Segre accepte la commande, mais il commence à rechercher l'aide du designer américain Virgil Exner, Jr. sur le projet. Celui-ci réalise quelques croquis préliminaires et les envoie à Segre. Celui-ci les montre à son tour à Renault, qui lui donne le feu vert. Fin 1957, Exner réalise les plans du nouveau modèle, qui, bien qu'italien, possède un attrait typiquement américain. La "1092" est radicalement différente de la Karmann Ghia mais son design est très plaisant et offre un grand potentiel commercial : en somme, une voiture vraiment européenne qui sera au goût des Américains. Segre transmet les derniers dessins à Giovanni Savonuzzi, designer en chef du studio Ghia. Celui-ci réalise un modèle en clay qui sera montré à Dreyfus et son équipe. Après approbation de cette maquette du projet 1092, Ghia est autorisé à construire un prototype. Le carrossier italien fait à son tour sous-traiter le projet par Pietro Frua, qui a signé un contrat d'exclusivité avec Ghia en 1952 et a déjà proposé en 1956 un joli coupé Dauphine Sport (photos ci-contre) ; mais la réalisation du prototype est sujette à controverse : Virgil Exner, Jr. affirme en effet que c'est lui qui a conçu la voiture et que Ghia à ensuite construit le prototype et les 1000 premiers exemplaires avant même que Pietro Frua ne soit impliqué dans le projet ; la plupart des sources, néanmoins, s'accordent pour dire que c'est Pietro Frua qui a conçu et réalisé le prototype pour Ghia. Partant de la plate forme de la Dauphine dotée de ses point d'ancrage de suspensions. Frua réussira à dessiner et à faire assembler son prototype en quelques mois ; selon certaines sources, Frua aurait même construit deux prototypes. Une fois le travail achevé, il contacte Renault pour plus d'instructions... en vain. Il faut dire que c'est Ghia qui est en contrat avec Renault, et non pas Frua, qui n'est qu'un sous-traitant. Hélas, Ghia ne donne pas non plus signe de vie, peut-être parce que le carrossier sait qu'il n'a pas encore payé Frua pour son travail. D'où une frustration compréhensible. Frua a consacré énormément de temps à construire les deux prototypes et nul ne semble vouloir, ni lui parler, ni le payer. Il décide donc de vendre son travail à un autre constructeur automobile en présentant sur le stand Ghia-Aigle (concurrent de Ghia) le modèle au Salon de l'Automobile de Genève en mars 1958, un événement européen important dans la profession, où les constructeurs présentent aussi leurs derniers concept-cars et leurs nouveau modèles. Frua baptise le nouveau modèle Dauphine GT. Juste avant l'ouverture du salon au public, Pierre Dreyfus passe devant le stand de Frua et découvre le prototype Renault sous une bâche. Soumis à ses questions, Frua explique qu'en l'absence de tout signe de vie de Renault et de Ghia, il a décidé de présenter le cabriolet comme sa propre création. Luigi Segre, également présent sur place, est sommé par Dreyfus de trouver très rapidement une solution au problème, mais il est trop tard. Or tout le monde s’était mis d’accord pour que le véhicule ne soit révélé que quelques mois plus tard seulement, car il s’agissait là, ni plus ni moins, de la version presque définitive de la future Floride. Cette manoeuvre déchaîne les foudres des dirigeants de Ghia-Italie et de la Régie Renault, qui ne voulait présenter son nouveau modèle qu'au salon de Paris, à l'automne suivant, et n'apprécie bien sûr par vraiment ce règlement de compte. La relation houleuse de Pietro Frua avec Ghia s'achèvera finalement en 1962 avec un procès lié à la paternité du design de la Caravelle. Quoiqu'il en soit, rebaptiséeFloride, la Dauphine GT fait finalement son apparition sous la marque au losange au Salon de Paris en octobre et la production débute au printemps 1959. Longue de 4,26 m et reposant sur un empattement de 2,27 m, cette nouvelle Renault se présente trois formes : un coupé, une décapotable, et un modèle hard-top (un toit dur démontable que l'on peut laisser à domicile). Le moteur est le 845 cm3 de la Dauphine, poussé à 40 ch SAE (125 km/h) alors que la Dauphine Gordini plafonne à 37 ch. Pietro Frua a choisi d’élancer le modèle de la Dauphine, à l’avant et à l’arrière, pour créer le nouveau modèle. Ce sera un vrai succès, avec 8000 commandes fermes en Europe avant même le début de la production en 1959. Cabriolet dessiné en grande partie en Italie et empruntant plate-forme et mécanique à la Dauphine, la Floride n'avait pourtant pas d'autre logique commerciale que de tester l'idée étrange qu'avec ce petit modèle, l'Amérique se mettrait à genoux devant Renault, idée défendue par quelques caciques de la Régie et un distributeur américain qui s'avèrera un piètre partenaire. Et s'il s'imposera finalement, et définitivement sur le continent européen, sans parvenir à séduire la clientèle d'outre-Atlantique, c'est en grande partie parce que la concurrence qui lui était opposée n'avait pas d'arguments à lui opposer, du moins au niveau prix. BIS Productions 2009 - Tous droits réservés Sources : Renault Caravelle, voilavoilavoila, Gazoline Pour nous écrire : [email=pasdepubmerci@antispam][/email] La Dauphine Sport de Frua, présentée en 1956 La Dauphine Sport préfigure déjà la Floride Les photos de promotion de la Dauphine GT Avec le journaliste automobile Jean Bernardt Deux détails du prototype Dauphine GTDidier Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 30 juillet 2012 bonsoir a tous !!! ETONNANT !!!! OSI Silver Fox de 1967C'est grâce à Tony (clic) que je suis tombé sur cet assembleur auto italien : OSI (Officine Stampaggi Industriali). Comme Monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, je connaissais évidemment l'OSI Ford 20M TS, mais en ignorant quel était son constructeur. Encherchant un peu, je suis tombé sur le véhicule qui suit - unauthentique OVNI de la route. Il s'agit de l'OSI Silver Fox datant de1967!Voici la description sommaire que j'ai trouvée sur elle : "Labase de cet étrange catamaran de l'asphalte est ..... une Alpine A110 !La firme OSI créée en 1960 a travaillé principalement pour Ghia avantd'être totalement absorbée par cette dernière. En 1967, OSI réalise ceprototype voué aux records de vitesse, s'inspirant du Bisiluro de PieroTaruffi qui, en 1947, battait pas moins de 22 records de vitesse à bordd'un engin à double coque.Apparueau salon de Turin 1967, la Silver Fox à mécanique Alpine restera unechampionne virtuelle et deviendra une bête de foire qui aiguisera lacuriosité des spectateurs étonnés. Pourtant l'ingénieur et pilote PieroTaruffi, convaincu du potentiel de son idée comptait engager l'auto aux24h du Mans et battre à nouveau des records de vitesse. Mais OSI etGhia, les partenaires, ont des difficultés financières graves et l'autone sera jamais terminée, empêchant Piero Taruffi de valider sespréceptes aérodynamiques audacieux. Ilsemblerait qu'un récent acheteur se soit mis en tête de terminer cettevoiture pour savoir enfin si ce concept était viable et efficace. Peutêtre aurons-nous la réponse d'ici quelques années."Là, on reconnaît bien le sigle Alpine, suivi de la cylindrée : 1000 cm³ seulement!Il s'agissait visiblement d'un prototype à peine finiDidier Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites