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F1TEAM57

L'industrie automobile japonaise à l'arrêt après le séisme

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Cinq jours après le séisme et le tsunami qui ont frappé le Japon, les entreprises nippones dressent le bilan des dégâts qu'elles ont subis. L'industrie automobile japonaise, la deuxième au monde, très présente dans l'archipel, n'y a pas échappé et les constructeurs ont tous suspendu leur production.


Les constructeurs sont différemment touchés par le séisme. Pour Mazda, Mitsubishi, Subaru et Suzuki, les usines sont à l'arrêt bien qu'elles ne soient pas frappées directement par le séisme car situées loin de l'épicentre. Ces mesures visent à vérifier le bon fonctionnement de l'outil industriel, soutenir les efforts du Gouvernement visant à économiser l'électricité pour éviter un black-out et garantir la sécurité du personnel.
Face à cette situation préoccupante, les constructeurs japonais participent à la solidarité nationale. Mazda va faire un don de 30 millions de yens (environ 300 000€) et Nissan a décidé de débloquer une aide de 300 millions de yens (environ 3 millions d'euros) et de mettre à disposition 1 000 groupes électrogènes et 5 000 cartouches de gaz à usage domestique pour ces groupes.

- Honda : toutes les activités de production des usines de Sayama, Ogawa, Tochigi, et Hamamatsu sont suspendues jusqu'à nouvel avis. Le site de Suzuka qui fabrique tous les modèles hybrides de la marque pour le monde entier et donc la France (Jazz hybrid, Insight et CR-Z) est également à l'arrêt jusqu'à une date indéterminée. Seule l'usine de Kuamoto doit redémarrer le 21 mars. Le modèle Accord commercialisé en Europe est également assemblé au Japon tandis que les autres modèles (Jazz, Civic, CR-V) sont fabriqués sur le Vieux Continent.


- Mazda : Situés à 1 000km au sud-ouest de la zone du séisme, le siège social et les usines d'assemblage ne sont pas affectés mais la production est suspendue dans ses sites d'Hiroshima et Hofu jusqu'à demain.


- Mitsubishi : la marque aux trois diamants n'est pas affectée directement mais les trois sites de production sont à l'arrêt jusqu'à aujourd'hui. la Colt et l’Outlander sont produits dans l’usine de Mitsubishi NedCar située aux Pays-Bas et le L200 en Thaïlande. Les autres véhicules de la marque (Pajero, ASX, i-MiEV et Lancer Evolution) sont quant à eux fabriqués au Japon. A noter que la Peugeot iOn et la Citroën C-Zéro, deux voitures éléctriques, sont assemblées par Mitsubishi.


- Nissan et Infiniti : Pour le constructeur qui produit 22% de ses véhicules au Japon, "Il n'y a aucune usine Nissan (au Japon) qui fonctionne aujourd'hui. Elles sont toutes arrêtées", a indiqué M. Ghosn. Le partenaire de Renault a donc choisi de stopper la production de ses sites de Tochigi et Iwaki jusqu'au 18 mars tandis que ceux d'Oppama où est assemblée la voiture électrique Leaf, élue voiture de l'année, Kyushu, Shatai et Yokohama le seront jusqu'au 16 mars. Le tsunami a par ailleurs détruit au moins 2 300 véhicules des marques Nissan et Infiniti, qui devaient être livrés aux Etats-Unis et au Japon.

- Subaru : l'usine de Gunma est à l'arrêt jusqu'à aujourd'hui.


- Suzuki : non touchées par le séisme, les six usines ont tout de même suspendu leurs activités. Seuls trois modèles vendus en France sont assemblés au Japon : Grand Vitara, Jimny et Swift 4x4.


- Toyota : pour le premier constructeur automobile mondial qui fabrique environ 40% de ses voitures au Japon, la production est suspendue jusqu'au 16 mars ce qui devrait entraîner une perte de 40 000 véhicules. Quatre usines, situées dans la zone du séisme sont particulièrement touchées : Iwaté (qui produit le nouveau modèle Verso-S y compris pour l'Europe), Miyagi, Hokkaido et Tohoku. Les modèles hybrides (Auris HSD et Prius) sont produits dans une zone non touchée. L'usine de Valenciennes qui fabrique les Yaris pour l'Europe n'est bien évidemment pas affectée.


L'organisation de l'industrie nippone qui repose sur le flux-tendu et évite l'accumulation de stocks aura été salutaire en empêchant la destruction de véhicules. Pourtant, cette organisation pourrait lui être préjudiciable puisque tant que l'un des sous-traitants ou fournisseurs sera à l'arrêt, le constructeur dont ils dépendent ne pourra pas redémarrer sa production. C'est ce qu'a souligné hier soir sur TF1 Carlos Ghosn : "Notre meilleur espoir est de voir ces usines commencer à produire dans deux ou trois jours mais pas pour très longtemps parce que notre réseau de fournisseurs est vraiment dévasté". Néanmoins, une fois la situation revenue à la normale, la production devrait repartir rapidement. Par ailleurs, les exportations pourront reprendre uniquement quand le réseau routier et les infrastructures portuaires seront à nouveau opérationnels.
Des retards de livraison concernant les modèles fabriqués au Japon et vendus en Europe sont donc à prévoir bien qu'ils soient difficiles à déterminer. Les constructeurs se veulent rassurants et affirment qu'ils devraient être limités. Grâce à sa flexibilité et à sa réactivité, l'industrie automobile japonaise a les moyens de se relever rapidement. Cité par l'AFP, Bertrand Rakoto, analyste pour le cabinet spécialisé RL Polk, estime même faible le risque que l'industrie automobile japonaise, en repos forcé actuellement, se voit ravir des parts de marché.



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Bon cette article date un peu mais tout les usines ont pas redemarer ...on parle meme que des ceratines Usine Nissan ont été endomager.
Par ailleur cher renault il commance a voir des soucis d arrivage de certains pieces pour les usines en Europe et aussi destiner a l apres vente (et oui faut pas oublier que Nissan et en alliance avec Renault ) donc pas consequent certains pieces sont communes et fabriquer au Japon ..

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actualité
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AFP - 02/05/2011 à 12:55
Le marché automobile dégringole, l'effet prime à la casse est terminé
Le marché français de l'automobile chute en avril, subissant les effets de l'arrêt de la prime à la casse après un bon début d'année, les constructeurs français étant les premiers à en pâtir.
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photo : Damien Meyer, AFP Les immatriculations de voitures neuves ont reculé de 11,2% en avril en données brutes, ce qui représente 169.451 unités, selon les chiffres publiés lundi par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).

A nombre de jours ouvrables et comparables, la baisse est toutefois réduite (-6,8%), le mois d'avril 2011 comptant un jour ouvrable en moins que l'année dernière.

"On sait que le marché va beaucoup diminuer" et "revenir à son niveau d'avant la prime à la casse", a indiqué à l'AFP François Roudier, directeur de la communication du CCFA.

Au premier trimestre, le marché était toujours soutenu (+8,9%) par la prime à la casse. Le dispositif gouvernemental a pris fin au 31 décembre 2010 mais les constructeurs avaient jusqu'au 31 mars pour livrer les véhicules commandés.

Pour 2011, le CCFA maintient ses prévisions. "On reste sur une baisse de 8%", ajoute M. Roudier.



Automobile
Le marché automobile dégringole, l'effet prime à la casse est terminé
Les constructeurs français sont les premières victimes de l'arrêt de cette disposition gouvernementale: les immatriculations de PSA s'écroulent de 21,1% en avril, celles du groupe Renault chutent de 19,1%.

Au sein du groupe Renault, les immatriculations de marque Renault plongent de 23,5% tandis que Dacia, marque low cost de Renault, tire son épingle du jeu (+6,6%).

"Les grands gagnants de la prime à la casse, Renault, PSA, Fiat, ont chuté en comparaison des très bons chiffres réalisés l'année dernière", à la même période, selon M. Roudier.

"On sait aussi qu'il y a des problèmes de livraisons, dus aux événements au Japon et à la hausse de la demande", les chaînes de production ayant du mal à suivre, détaille François Roudier.

Les constructeurs ont notamment des difficultés à s'approvisionner en systèmes de climatisation, autoradios, microprocesseurs ou pigments de couleur pour les teintes métallisées, fabriqués au Japon, rapporte le magazine Auto Plus daté de lundi qui a réalisé une enquête sur les conséquences du séisme du 11 mars sur le secteur.

Résultat, "une simple Renault Clio se fait désormais désirer six mois (au lieu de trois)", une Audi A1 ou une Volkswagen Tiguan neuf mois, une Dacia Duster six mois et demi, une Peugeot 308 CC ou une Toyota Prius cinq mois et demi, détaille le magazine.

En avril, les constructeurs japonais ont paradoxalement enregistré les plus fortes hausses du marché français. Ainsi, les immatriculations de Toyota ont bondi de 27,4%, celles de Nissan de 25,6%.

"Les modèles japonais qui se vendent en France sont produits au Royaume-Uni et en France", explique de son côté Carlos da Silva, analyste IHS chez Automotive qui ne prévoit pas d'impact significatif du séisme sur les demandes de modèles japonais en France.

Sur le marché des véhicules industriels, les immatriculations se sont envolées de 40,6% en avril, 54,4% depuis le début de l'année.

"Le transport de marchandises a été très touché par la crise. Entre 2008 et 2010, on a enregistré des baisses de 50%, voire de 100%", souligne Carlos da Silva.

Aujourd'hui, "il faut renouveler les flottes". Les entreprises "tiraient sur la corde avec des camions qui avaient des centaines de milliers de kilomètres au compteur".

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ba ca va etre la merde pour les voitures commandées

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niicoo a écrit:
ba ca va etre la merde pour les voitures commandées


Oui des delais de ouf ..cher renault pour chaque commande il inscrive 31/12/2011

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