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Flying French Man-lepique

Pour le meilleur et pour le rire...

Messages recommandés

Flying French Man a écrit:
Une journée sans forum, le carême du kartman.

Est ce l’ivresse d’y avoir bu tes mots qui hérissent ma pilosité de numide?
Oui, je le crois car ils me renvoient a une expérience similaire. Au sortir de cette épopée celui que je croyais perdu, ne m’a plus jamais quitté.


Des mélodies de guitares qui sonnent et qui résonnent ?

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tonykart25 a écrit:
Obi, on s'y croit
Petite question, c'est une carrière au loin dans ta vidéo Question

Salut Tony.
Oui la ville est la capitale mondiale du phosphate.
D'ailleurs le Maroc est le premier producteur de phosphate.
La piste appartient à la société qui exploite les gisement.
Abonnement annuel avec assurance 35€. Pas un seul kart de loc en 4t et 2t.
La piste est uniquement mise à disposition aux adhérents 7 jours sur 7.

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Kalach Hikov a écrit:
Flying French Man a écrit:
Une journée sans forum, le carême du kartman.

Est ce l’ivresse d’y avoir bu tes mots qui hérissent ma pilosité de numide?
Oui, je le crois car ils me renvoient a une expérience similaire. Au sortir de cette épopée celui que je croyais perdu, ne m’a plus jamais quitté.


Des mélodies de guitares qui sonnent et qui résonnent ?

Oui Tovaritch, un champs, un Dobro...Jouant en slide.

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Flying French Man a écrit:
Kalach Hikov a écrit:
Flying French Man a écrit:
Une journée sans forum, le carême du kartman.

Est ce l’ivresse d’y avoir bu tes mots qui hérissent ma pilosité de numide?
Oui, je le crois car ils me renvoient a une expérience similaire. Au sortir de cette épopée celui que je croyais perdu, ne m’a plus jamais quitté.


Des mélodies de guitares qui sonnent et qui résonnent ?

Oui Tovaritch, un champs, un Dobro...Jouant en slide.

La gratte faut je m'y remette aussi!!

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Che KartVara a écrit:
tonykart25 a écrit:
Obi, on s'y croit
Petite question, c'est une carrière au loin dans ta vidéo Question

Salut Tony.
Oui la ville est la capitale mondiale du phosphate.
D'ailleurs le Maroc est le premier producteur de phosphate.
La piste appartient à la société qui exploite les gisement.
Abonnement annuel avec assurance 35€. Pas un seul kart de loc en 4t et 2t.
La piste est uniquement mise à disposition aux adhérents 7 jours sur 7.



Pas de loc, le rêve cheers

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Che KartVara a écrit:


Je suis d’abord pris d’une rage folle, mes muscles sont bandés aux maximum, mon cerveau est en ébullition, je crie sous ma visière mais le pied est au plancher. Et puis je m’aperçois que je me rapproche de l’avant dernier. Je le prends sans trop de difficulté, en levant la main gauche comme à mon accoutumé pour m’excuser ce l’avoir doublé. L’avant avant dernier se rapproche de mon spoiler, je lui lève aussi la main. Et puis à ce moment précis en remettant ma main gauche sur le volant, la voix de mon défunt père me dit "vas-y mon fils, va chercher au fond de toi la force, concentre toi…….je lui là avec toi, tu dois reprendre ta place". Je vous jure sur sa tombe qu’une force venue du plus profond de mon corps m’a habité durant les 10 tours qui ont suivis. Avec le recul je ne sais pas si c’est le moteur qui s’est transformé en missile sol/sol ou moi qui ai piloté comme jamais de ma vie. A chaque dépassements la voix de mon père était sur ma droite, sous mon casque, je sentais presque sa main sur mon épaule "c’est bien mon fils, aller encore un, tu vas y arriver". Au 10ème tour j’ai repris ma 7ème place complètement transcendé par ce qui m’arrivait. Les 6 autres devant moi étaient bien trop forts pour moi. Nous avons finis tous les 7 comme on dit, dans le train.

En rentant aux stands je suis resté un bon moment dans le baquet en me rendant compte que le pleurais derrière ma visière. Certains ont compris et sont venus me congratuler sans un mot mais leurs yeux étaient très expressifs.

Mes amis ce fût la finale la plus belle, la plus intense, la plus émotive de ma vie. Je la dédie à mon père.



que dire de plus ??? ton récit , je l'ai relu plusieurs fois ; il me touche vraiment cheerscheers

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Du rififi chez RLS.

C’est par ce titre hautement provocateur que je tente sournoisement d’attirer ton attention, fidèle lecteur, tant la dernière intervention d’Obi a fracassé tous mes espoirs d’être lu, compris, mais surtout aimé. Oui car la saison fut bonne, la moisson généreuse; chacun y allant de son mot participant ainsi a la bonne marche de la tôle.

Mais revenons a ce qui nous préoccupe. Un samedi rugissant.
Oui, car pour votre auguste serviteur, la journée fut rude.
Une fois sur place démarre l’installation de l’Alfano (ou autrement orthographié, Alphano).
Apres l’amorçage de la cuve, retenant, le conseils du fatal Picard, je sangle avec, non pas un, mais deux tours, le CRS démarre. Fred le fait monter en température, le coupe. Il se glisse avec une élégance folle ses 95kg dans le baquet, et s’élance.
Il ne fait qu’un tour de chauffe, et des le deuxième, ses trajectoires sont parfois trop larges, l’obligeant a se « battre », je le sais heureux, bouillonnant sous son casque finit les tracas de montures, les délais de fabrication qui ne suivent pas, il applique scrupuleusement sa règle: « M’en mettre plein la tronche ». J’ai beau lui dire que ce n’est pas la solution, son sourire faussement consentant, m’invite à la boucler. Retour au stand, ces temps sont modestes, mais sa mine réjouie, je le remplace.

Toujours saisis par cette boule au ventre, je démarre ma session, les pneumatiques sont à température, mais pas le pilote.
Pas de gaz a la pédale et c’est pire quand je passe un rapport. Je ne comprends pas ce qui arrive, Le CRS ne sera prit en excès de vitesse. Fred lève les bras au ciel a chacun de mes passages. C’est le moral dans les bottines que je plonge dans les stands.
-Tu passes les vitesses trop tôt, faut lui tirer dessus, tant que tu rentre au stand sans avoir mal c’est que tu ne pousses pas assez. … Voilà un brief qui a défaut d’être prolixe, à le mérite d’être tout a fait clair. De plus mes chronos sont à dix secondes des siens, de quoi refroidir toutes velléités contestataires. Une grosse averse diffère mon départ en piste, et une séance de location contribuera à son assèchement.

Mais une fois les tondeuses parquées, je m’élance et m’applique a « lui tirer » dessus.
En ligne droite le moteur peine à prendre ses tours et ratatouille même, mais passé ce palier, il laisse enfin parler la foudre. Un formidable bond en avant écrase mon dos contre le dossier, je bénis la minerve qui empêche de « perdre la tête », ma vue se brouille, mes mains se crispent sur le volant. C’est le saut dans une autre dimension, ou les secondes se changent en dixièmes, les mètres en centimètres. Passé l’effet de surprise, je reprends le contrôle enclenche un rapport, puis un autre. Je n’essaie plus de compter je monte et descends au feeling, la sortie de virage est le juge de paix. Je commence à prendre mes marques, et le pouce levé de mon binôme me conforte dans cette voie.

J’ai trouvé le timing, la bonne plage, certes il y a toujours cette zone de « mou » suivie de la ratatouille, mais les chronos l’attestent, je reviens a 3 secondes de Fred, puis a une, la tentation d’aller le chercher est forte. Je peux le faire, mais je n’ignore pas que ces dernières rotations m’ont diminué, et que pourrait bien se profiler le tour de trop. Je lutte pour ne pas trop en faire, garder des trajectoires propres. Je suis en 48’7 loin, très loin des plus rapides, mais pour une « vraie » première, je vais devoir m’en contenter.

Sur le chemin du retour nous dissertons autour de cette fameuse zone là ou le CRS traine les pieds, envisageant la taille du gicleur, la bougie, mais il y a une chose sur laquelle nous tombons d’accord… On s’en est mis plein la tronche.

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Jouissif, le gros se tape l'ablette !
Un gicleur ou peut être une position de clip sur l'aiguille mais j'aurais bien voulu être un Fred hier après midi !!!
Une victoire un 14 juillet, c'est mythique !

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Kalach Hikov a écrit:
Jouissif, le gros se tape l'ablette !
Un gicleur ou peut être une position de clip sur l'aiguille mais j'aurais bien voulu être un Fred hier après midi !!!
Une victoire un 14 juillet, c'est mythique !

Nom de Zeus, non, fred a vu mon dos, lui tourne en 49' 3, mais tu as raison sur une chose, a terme il devrait me punir, juste quelques trajectoires a corriger.

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Je ne t'arrive pas à la cheville hermano. Ton récit est grandissime.

Il y avait le renard et la belette. Fred doit venir à Pusey.
Le loup sera là.

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La gorge du topic est sèche, pas un récit pour le désaltèrer !
L'actualité du week end a pourtant été riche mais, Anne, ma soeur Anne, je ne vois rien venir ! Ah si, l'ex usurpateur d'avatar et ex XTrentisé fête ses 48 ans aujourd'hui.
En plaçant cet événement chaque année, à la même date, notre homme montre bien son absence de goût et surtout sa capacité à ne pas en avoir. Une chronique en 48 mots en l'honneur de celui qui va s'empresser de compter pour s'apercevoir....
Joyeux anniversaire Obi !

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"notre homme montre bien son absence de goût et surtout sa capacité à ne pas en avoir"

Pourtant pour avoir un ami comme toi, il faut avoir du goût pour les gens bien.

Faut croire que les goûts et les couleurs sont somme les coups et les douleurs, ça ne se discute pas.

Merci KH pour avoir pensé à mes 48 printemps.

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Les entrailles de la bête…

Tkon375 en avait rêvé et enfin le moment tant attendu était arrivé ; il avait obtenu le poste tant envié de Tkon Max, le titre suprême pour un Tkon.

Devant sa console, il peut maintenant contrôler chacun des organes vitaux et plus de 2500 de ses frères Tkon sont repartis à tous les endroits stratégiques comme autant d’éclaireurs prêts à le renseigner et à obéir au moindre de ses commandements.

La radio crépite et donne un premier renseignement à Tkon Max.

« Attention, le pilote verse du vieux mélange dans le réservoir ! ».

« Merde, manquait plus que ça ! Vite, prélèvement et analyse labo, je veux le pourcentage et le type d’huile dans les 2 minutes ! » Tkon Max entrevoit le cauchemar d’étrenner son poste pourtant durement acquis, par un serrage qui ne pourrait que remettre en cause sa récente promotion.

« Le Dieu Pilote a du se lever la gueule dans le cul ! Vérifiez moi tous les paramètres et au rapport » hurle le Tkon Max dans le micro général.

Un à un, les chefs de section égrènent la check-list :

« Gicleur : 168, ok »

« Aiguille, 2eme cran, ok »

« Bougie IW 29, ok »

« Jeu piston/cylindre, ok »

« Roulement tête de bielle, aspect brillant, je répète aspect brillant, pronostic vital engagé, 2h max d’espérance de vie ». Tkon Max n’en croit pas ses oreilles, il ne manquait plus que ça ! « Vite, négociez avec la bielle, promettez lui de la Xeramic, n’importe quoi mais qu’elle diminue son alésage de 5 microns ! Modifiez aussi le circuit du starter, je veux qu’on roule gras aujourd’hui ! Des nouvelles de l’huile ? »

« Oui, de la Xeramic et un mélange vieux de 15 jours mais on est à 3% » annonce le Tkon Laborantin.

« Bon, c’est pas dramatique ! » tempère Tkon Max « Etat du Nickasil ? »

« …Nickel ! » balance ironiquement Tkon 7

« Les roulements du vilo ? »

« RAS ! » annonce sombrement Tkon 51, le plus vieux des Tkon placé ici en raison de l’importance vitale de ce secteur.

« Excitez moi la batterie, le Dieu Pilote l’a remplacé par une pas chère et je m’attends au pire. Rappelez-moi aussi qu’il faut que je signale à la maison mère de faire un procès à ces pirates contrefacteurs ! » assène Tkon Max.

Il sait aussi qu’il faut maintenir les troupes sous pression, les occuper pour que les automatismes se mettent en place. « Je veux 15 Tkon Décalaminateurs sur la valve, surtout pas une miette et ne passez pas par les transferts ! Je veux aussi 5 Tkon Tisseurs pour m’inspecter les clapets et les réparer au besoin ! Et puis je rappelle à tous que la rumeur sur le Tilloston est fausse, on est et on reste DelOrto quoiqu’il arrive ! ».

Soudain, le voyant rouge placé au centre de la console se met à clignoter. « Alerte générale, le contact est mis, je répète le contact est mis, que chacun se prépare, démarrage immédiat ! ». Tkon Max est dans un état d’excitation extrême pour son premier démarrage aux manettes du monstre de puissance. En un instant, l’édifice majestueux s’ébranle, juste après le premier craquement qui pète et se répète dans un bruit assourdissant.

Mais le plaisir de Tkon Max est de courte durée. « Attention, le Dieu Pilote nous chauffe trop vite ! Passez la pompe à eau en mode manuel et mettez-moi 1 500 Tkon devant l’entrée d’air du carbu pour graisser au maximum ! » Il sait qu’avec cet ordre, il va sauver le Saint Edifice mais hélas, quelques dizaines d’entre eux mourront ainsi aspirés par le DelOrto.

Enfin, le vacarme s’arrête et est rapidement suivi par un mouvement de basculement et un petit choc qui annonce que le châssis est à terre.

« On passe en mode course ! » hurle Tkon Max qui poursuit « et je rappelle à tous la volonté du Dieu Pilote : On se démerde pour bouffer Obi sur la piste ou on finit sur LeBonCoin ! et rappelez-vous aussi notre devise : quand Tkon, Tkon ! »

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Alors là KH tu m'as mis des étoiles, devrais-je dire des étincelles de bougies dans les yeux!!!!

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un gros week end ...
un vendredi sous la pluie dans cher côte d'or, les préparatifs ce termine, fatigué, un peu dépiter par cette flotte qui tombe inlassablement, un dernier apéro de célibataire avec la famille avant le moment fatidique ...
samedi, lever à huit heure j'attends avec impatience l'arrivée d’éminents membre de la CRT, et voilà qu'une demie heure plus tard j'aperçois le traffic blancs qui rentre dans la cour, quel plaisir de revoir mes cher amis qui plus est sous un magnifique soleil, les hommes sont fatigué mais ne laisse rien transparaître, après quelque discutions incontournable on charge, non sans un pincement au coeur, le K5 qui devient propriété de ce cher Druide, je me console en me disant qu'il reste dans la famille ... pas le temps d'y penser plus longtemps, il est 10H00, il faut impérativement emmener la Porsche chez le fleuriste pour la déco, décision est prise de partir à quatre dans la 911, un grand moment, à plus de 200 dans un col en double voies, assez....... épique !
Arrivée à Arnay, un petit problème d'organisation, mon frère n'est au lieu de rendez vous pour nous récupérer, le timing ce resserre de plus en plus, quand on fini par voire arriver mon frangin, dans la Dacia 1.2 emprunter à ma tante la transition avec la Porsche est assez difficile ...
je reprends le volant de la petite bouze et nous voilà repartit direction la maison pour s'habiller et surtout boire l'apéro .
je ne laisse pas un seul répit à notre pauvre monture, les gommes sont à feux et à sang, la caisse est à bout de souffle dans les grandes courbes à l'intérieur des quelles les trajectoires s'élargisse inexorablement, je vous laisse imaginer la souffrance du pauvre moulin hurlant à l'agonie pour accrocher timidement un petit 160, je fais l'impasse sur le freinage inexistant ...
arrivée chez moi, la petite bouze sent le cramer ce qui ne manque pas de bien nous faire rire, maintenant à l'apéro !

entre temps, ce cher Steph, mon frère d'adoption et mon autre témoins sont arrivés tout le monde est détendus, on rigole, descend des bières et des jaunes maintenant il faut passer à table, l'heure H n'est plus très loin ...

nous voilà donc parti, un peu à la va vite pour la mairie, je suis étrangement calme ...

[je garde quelques souvenirs pour moi tout seul ]

je vous fait également l'impasse sur tout ce qu'il s'est passer à l'intérieur de l'église...

mais la sortie fut tout à fait mémorable, une haie d'honneur en casque, et pour enfoncer le clou, Fred et Mimi m'avaient concocté une surprise extraordinaire, le national de mimi, posé sur son chariot, devant l'église jetant des salves de fumées à l'odeur si familière, je suis profondément touché ...

le reste du weekend fût à hauteur de son commencement, il m'est difficile de retranscrire tout sur un clavier, mais je tiens à remercier tout ceux qui étaient présent, tout ceux qui eu une pensée pour nous et plus spécialement mon ami Franck, pour ça patiente et le grand service qu'il m'a rendu pour les photos malgré ce que ça lui à coûté ...

j'ai pas peur de le dire, c'était et ça restera l'un des plus beau jour de ma vie .

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Beau texte le Doc,
beaucoup s'en souviendront je pense...une belle aventure.

Au plaisir de te croiser dans quelques jours

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Un texte émouvant pour un week-end qui transpire l'amitié sacrée à plein pot.

Doc, tu as eu un très beau mariage Very Happy

Vive les Mariés sunny

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Dernier coup d’œil sur le Blackberry, et rideau.

3h30 du mat, c’est l’heure des braves, la journée promet d’être rude.
Les deux compères ne vont pas tarder à se pointer, jean, un pull, blouson, le matos, la valise et le costar. 4h00 , les 3 lascars prennent la route.

De nuit rien n’est simple, la vue rendue difficile par l’usure du temps, le souvenir de la chaleur d’un corps au fond du lit. Une halte pour faire les niveaux, purger d’un côté et remplir de l’autre. Le pisse –café, où peine a émerger des ventres trop ronds, des cranes trop chauves, des cuisses trop larges, des jupes trop courtes. Signe du destin la pancarte de Pouilly, pas le vin, la piste, nous sommes sur la bonne route.

Arrivée a bon port, c’est l’heureux qui nous reçoit entre café, K5 et apéro d’usage, rencontre avec la famille, charmants, maman sous pression, papa presque à la cool, frangin dans la veine.
Puis tout s’enchaine, un run a la vitesse de la lumière chez le fleuriste, Le Luron envoie du lourd, ce qui finit de réveiller les 3 baroudeurs, le compteur affiche un bon 190 et derrière le tonnerre a remplacé le ronronnement du moulin.. Retour en Dacia, la différence est frappante. Ouf y a du poulet a midi, un déjeuner dans la bonne humeur. Tout le monde revêt l’habit de circonstance et direction la Mairie.

Les nomades en retrouvent d’autres et s’entendent sur les derniers détails de leur forfaiture… Passage par la mairie, le discours est simple, clair, c’est de bon augure, premiers grains de riz et direction l’église.
Un temps d’attente le temps de se recueillir, une prière pour que perdure le miracle.
- Seigneurs épargnez nous du mal… peine perdu, a cet instant l’Au- delà fait la sourde
oreille, et le tôlier n’est pas un plaisantin, il entend bel et bien nous faire boire le calice jusqu’a la lie. Haie d’honneur, pétarade nationale et grains de riz.

Séance au château, on se démène, pour réunir nos ouailles, juge et jauge de ce qui serait le mieux, et on enchaîne, les petits devant les grands, et tous avec le sourire. Le soleil cogne de plus en plus, et sa lumière succède aux nuages. Quand prend fin la séance le boîtier affiche 260 au compteur. Décompression et honneur….le vin.

Suit le repas ; avec rétrospective la genèse de l’évènement qui nous réunit ce soir, frayeur a l’appel de « volontaires », ma voisine n’y échappe pas, le coup n’est pas passé loin, elle représentera avec honneur et dignité la tablée. Le repas se déroule en trois phases bien distinctes, et parfaitement rodées, manger, cloper et danser. L’heureux élu est a la fête se prêtant au jeu des questions réponses, la fatigue le guette, il reste digne.

A trois heures, un conciliabule décrète le moment du retour, avec deux voix contre une le match est plié. Amorçage du pilote a coup de « bœuf rouge » et 5 heures plus tard, le Trafic arrive en terre Picarde, son contenu est déchargé, nos trois amis a la mine défraichie se séparent .

12h00, sortie de douche, short et tee-shirt, un dernier coup d’œil sur le Blackberry, et clap de fin.

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superbe, j'aime à ressasser sans cesse ce week end, merci Franck et encore une fois merci pour tout Wink

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2 beaux récits qui nous ont fait participer à la fête.
Mais je frémis en pensant aux virées à 200 à l'heure !
Pas vraiment raisonnable, non?!
À quoi servent les seniors ?

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Kalach Hikov a écrit:
2 beaux récits qui nous ont fait participer à la fête.
Mais je frémis en pensant aux virées à 200 à l'heure !
Pas vraiment raisonnable, non?!
À quoi servent les seniors ?

Rien ne le fut..Tovaritch, se marier une semaine après son anniversaire, est ce un raisonnable?

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Merci les mecs de nous avoir fait partager ces moments là!!!
Quelques instants et j'y etais et je sentais cette douce odeur d'huile daciénne Very HappyVery Happy

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messieur merci pour vos beau recit qui me font glisser une goute de melange salé sur mes joues

K ce week end a été pour moi tres émotif aussi bien a la mairie(pour le oui qui vous uni) que quant maman est sortie de l'eglise

je suis tres fiere de vous

vous etes dans mon coeur

je vous aime

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Tout le monde le sait, juillet et août sont des mois de relâche pour les écuries de karting. Relâche est un grand mot. Les courses font une pose d’été mais le personnel ne s’arrête pas de travailler. Tous les châssis, moteurs et autres accessoires gravitant sont démonté entièrement. De nombreux tests moteurs sont effectués au banc d’essais. Des tours et des tours de piste sont avalés par les pilotes en liaisons radio direct avec les ingénieurs dans les paddocks. Vous l’avez compris un Team ne s’arrête jamais de bosser.

Pendant cinq semaines entre juillet et août le team RTC a loué le magnifique circuit appartenant à l’OCP situé dans capitale mondiale du phosphate, la ville de Khouribga au Maroc. Les gérants du circuit nous ont loué le complexe à notre condition d’une discrétion sans faille. Rien ne doit filtrer de ces cinq semaines. Les clôtures sont pratiquement toutes bâchées. Personne n’avait le droit de rentrer sur site sans l’aval de la sécurité.

E.I.A.M (prononcé eyame) célèbre motoriste avait imposé ces conditions. Totale discrétion. En effet le partenariat entre E.I.A.M et la RTC pour le développement de leurs futurs 35X et 40X devait rester secret.

Une semaine avait passée, tout ce passait sans trop encombre malgré un revêtement tout neuf que le propriétaire avait refait spécialement pour nous. Les ingénieurs châssis avaient du mal à régler les châssis. Pas de grip sur un goudron neuf. Les carburations des moteurs en test n’étaient aussi pas faciles à trouvé avec les amplitudes journalières entre le matin et les après midi. Il nous est même arrivé de faire des essais en nocturne. Un régal pour les pilotes d’essais.
Certains membres de la RTC comme le Caribou, le Prêtre celte, Joseph, l’Italien, le Vénérable et l’amiral avaient du mal à s’adapter à la chaleur du Maroc. Le jaune, la cervoise et le vin marocain étaient là le soir au ftour pour calmer les journées bien remplies. Seul Aubi un ancien des colonies résistait bien aux températures de cette saison.

Au matin du 11ème jour comme pour tous les petits déjeuners notre ami et fidèle serviteur Mohamed nous amena les croissants, le thé, le café et les journaux nationaux et internationaux. L’amiral comme à l’accoutumé se chargeait de nous faire un résumé de tout ce qui ce passait dans le monde pouvant être intéressant à savoir. Il lisait tranquillement en tirant sur sa clope quand dans un mouvement lent mais sure il se leva une main tenant le journal avec l’autre main tous doigts ouvert levée vers le ciel. Il resta debout figé, ses yeux grands ouvert mélangaient stupeur et colère. ‘’ putain, venez lire. C’est la merde’’.
Le caribou lui arracha le journal des mains : ‘’oh nom de dieu. C’est pas possible’’. Le prêtre celte et joseph récupérèrent ce qui restait du journal : ‘’ il fallait s’y attendre’’.

Dans la dernière page des sports en bas à gauche dans un petit billet on pouvait lire : ‘’le team RYS ‘Red Yellow Star’ a loué pour 5 semaines la toute nouvelle piste d’Agadir pour effectuer les essais des tout nouveaux moteurs de la firme d’outre Rhin RPB, les TAROX 35 Max et 40 Max. Le team est emmené par le non moins célèbre et charismatique Fabio Briatécon plus connu sous le pseudonyme TKON’’

Tous figés comme dans un film sur pause, nous nous sommes regardé. ''Ils sont au courant''

Les jours à venir allaient être très difficiles.

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sous les sunlight des tropiques.....normandes

nous y voilà,le RDV etait pris,mais il y avait eu un changement,un malentendu.
Nous devions roulé à St pierre et à Essay,l'ordre n'etait pas etabli,puis mon Seb,me dit:
"NON,je ne viens qu'un jour,les finances sont compliquées"
Moi: "pas de probleme je sais ce que c'est,chez moi ce sont les 30 derniers jours les plus durs avant la paye,donc nous allons à Essay mercredi ?"

Seb: "Non,vieux chnok,tu n'as rien compris,je viens jeudi et on roule à Essay"

on est resté à cela le mardi apres midi,puis ayant coulé une dalle béton,dans l'apres midi,la fatigue me gagnait,et me v'là couché comme les poules,à 22h,je ne dormais pas encore lorsque je reçois un appel de mon grand con me disant:
"je viens demain(mercredi),on roule à St pierre et jeudi on va à Essay,prevois des grillades et de la boisson."

Nous nous donnons RDV à St pierre,je suis chargé de prendre la bouffe,ça tombe bien super Q est sur le chemin.
d'autres gars sont présents,comme moi,ils se sont faits enfermés dans l'enceinte du circuit,pour barbequer entre potes et sur place,ils me proposeront de les rejoindre,mais j'attends mon pote,je suis fidele tel un chien de chasse.......jusqu'au moment où voyant l'heure tourner,je me tape les casses-dalle seul.

il arrive enfin,il est presque l'heure de partir en piste,il lui faudra,comme d'habitude une éternité pour préparer son matos,le decharger,se changer,mettre sa poudre sur ses féfesses,son vernis à ongle et son rouge à levre,sans oublier les botines à talons.
je pars en piste sans lui,mais accompagné des 5 autres copains.....pour une fois qu'il y a plus d'un kart 2 temps à St Pierre,il faut savoir choper l'occase de se tirer la bourre à plusieurs.
ils sont tous en rotax,nous serons les 2 seuls représentants de la marque iame avec le celebre,puissant,fiable x30.
je me dois de leur montrer que leur machin qui fume,fait du bruit est bel et bien issu d'une charette à 2 roues,et qu'ils feraient bien de les recycler pour faire des debroussailleuses.
je ne parlerai pas des 2 culasses rouges,2 jeunes qui préferent se tirer la bourre entre eux,un commence de cette année.
les autres ce sont des quadra voir quinqua,de bons vivants et qui viennent pour se marrer entre potes.
je suis dans mon tour de chauffe,je vois un kart arriver,j'ouvre et fais un signe du doigt qui signifie "passes ici en toute securité,ça sera la seule fois que t'en auras l'occasion"
je continue de faire chauffer,non plus le moteur qui en est à son 2e tour,mais les pneus,je le suis à distance respectable,et là,misere.....je n'arrive pas à le ratraper,m'aurais t-on menti sur l'épique ?
je croyais les rotax bon à faire du bruit,rien de plus....j'ai peut etre encore des trucs à apprendre en kart,je croyais tout savoir sur ces moteurs autrichiens.
nous gardons le meme écart,le "vieux" roule bien,remarque, moi aussi,puisque j'enchaine les tours avec une regularité,digne d'un metronome,je suis à chaque tour dans le meme dixieme,mais surtout,je suis plus vite que ce que j'ai deja fait les autres fois.
nous rentrons aux stands,il fait très chaud,la combi est difficilement suportable,les litres d'eau descendent à vue.
nous echangeons quelques mots,puis après un répis,nous remettons ça,on se tire la bourre,il y des differences de niveaux notables,le seul qui m'accroche est le fameux avec son tony/rotax,nous tournons sensiblement dans les mêmes chronos,jusqu'à ce qu'en regardant mes chronos sur l'aflano,je decouvre un temps que je n'avais pas vu,surement dans le feu de l'action.....46.96,alors qu'au mieux on etait en 47.1.
il fera tout pour battre ce temps,cherchera dans le fond du coffre de la clio,des pneus,qui sont peut etre mieux.....verdict,il me battera pour 1 dixieme.

une bonne apres midi,jusqu'au derniere Run,je tourne la clé et il ne se passe rien........MERDE!!!!!
le temps de trouver le probleme,il est temps de ranger le matos,ce sera le fil de masse du démarreur qui s'est coupé au ras de la cosse.

RDV pour Essay le jeudi.
serons levé de bonne heure,grace à une pote au Seb qui a eu la superbe idée de lui envoyer un sms à 6h30...du mat',naturellement.
du coup debout à 7h15,et là on se dit qu'on pourrait aller à Essay le matin en plus de l'après midi,le matos étant resté chargé de la veille,on n'a plus qu'à déjeuner,laver nos corps,et partir.
j'embarque le barbeuc,il reste de la viande à griller de la veille...
il est 9h30 lorsque nous arrivons,il fait deja chaud,il y a 2 anglais qui tournent,ils sont coatchés par un ancien champion du monde de kart,ils roulent vite,ont du matos dernier cri,rien à voir avec nos amis d'hier et leurs karts bricoler,et degeu.
eux vienent pour préparer un évennement.ils ont des zanardi avec moteurs parilla KF...?
je n'en sais pas plus.
en arrivant je vais leur dire bonjour,je tends la main,j'attends encore qu'on me la serre.....qu'ils aillent se faire foutre ces rosbeefs.
nous roulerons chacun dans nos coins.
mon kart delire à plein pot,ça pétarade,il y a des trous,il prend pas de tours....je rentre aux stands,j'essaie une bougie,je touche au carbu,verifie si le tamis n'est pas crade,je ne vois rien.
j'ai fait 3 runs dans ces conditions,c'est nul,la temperature est énorme,l'alfano annonce en continue 59 ou 60°.
en tout cas mon moteur n'est plus le meme que la veille,je ne sais pas ce qui s'est passé,je ne m'amuse pas,les pneus sont à l'agonie,bien que nous les ayons dejantés,puis inversés...à leur decharge,j'ai déjà fait 4h30 avec et ils ont eu en plus au moins 2 manches d'un grand championnat(M18) auparavant.
et pour mon dernier run,le moteur s'arrête brusquement en sortie du virage Stéphane,celui où j'etais sorti 2 fois il y a un mois.
impossible de redemarrer,je suis en furie,je rentre aux stands à pieds,virer cette combi devenue insupportable sous un soleil qui chauffe à 40-45°,je me mets en bermuda,torse nu,chope le drive up et je ramene le kart au box.

un fil coupé en sortie de bobine,j'avais pourtant déjà refait ces cosses là,mais ça n'a pas tenu.
je me dis que mon probleme de la journée venait peut etre de ça,je pars pour un seul tour,puisque rien n'a été résolu.
les anglais tournent en 50-51 sec tandis que moi je suis péniblement en 55.02" pour mon meilleur temps de la journée,j'etais en 54" la derniere fois.
triste de cette journée.
extenué par ce soleil,ou plutot par cette temperature.
déçu de ne pas pouvoir rivaliser face à ces gamins de 12 ou 14 ans.......
mais rassuré c'etait des parilla leur bousins.

je suis creuvé,vivement la semaine de taf pour que je me repose,j'ai eu 3 jours de repos qui n'en étaient pas.
-dalle mardi avec 1.5t de pelleté,porté,chargé
-kart mercredi avec un peu de chaud
-kart jeudi avec beaucoup de chaud.
tellement il faisait chaud,les karts à l'arrêt suite à un run continuaient de monter en temperature,les pneus étaient chauds,les PCs aussi.
je me mettais en short entre chaque session,je ne supportais plus la combi.

merci d'avoir lu

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Beau récit nefast!!!
Comme moi hier c'etait chaleur aussi!!
j'étais obligé de me rincer le visage à plusieurs reprises sous peine de passer sous une insolation!!!

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Il change d'avis à tout bout de champs, il arrive en retard, il met un temps fou à se preparer, c'est sur, le grand Seb est une femme ! Laughing
J'aime bien ton récit, il transpire le kart loisir avec arsouilles et bonne franquette, tout ce qu'on aime !

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merci,
naturellememt il y a quelques passages qui sont pure fiction,mais c'était pour rendre le récit plus cool.
sinon seb ne se maquille pas,mais ça allait bien avec le reste de l'histoire alors j'en ai rajouté...
et puis un clin d'oeil à kh au sujet des rotax,je me devais d'en faire trop...
mais comme tu dis ça transpire le loisir,dans tous les sens du terme.

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Bien sympat ton message - Merci


Pour les tresses de masse, en promo comme en N100 , j'utilisais des vieux cbles d'accélérateur que je coinçais entre 2 rondelles .....

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