Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
DionneA

Renault-Nissan-Daimler : "Une alliance prudente"

Messages recommandés



Frédéric Guihal, rédacteur en chef adjoint et responsable de la rubrique Nouveautés du mensuel Auto Moto, nous livre son sentiment sur la nouvelle alliance entre Renault-Nissan et Daimler.

Autonews.fr : Frédéric, que représente la nouvelle alliance entre Renault-Nissan et Daimler ?
Frédéric Guihal : Il s'agit d'une prise de participation croisée relativement faible. Le partenariat commun est donc, dans un premier temps, davantage d'ordre technique. Autrement dit, concevoir ensemble des petites voitures et véhicules utilitaires. Mercedes et Renault ont une grande expérience dans le secteur des utilitaires et réaliser des modèles reposant sur des plateformes communes, n'est pas gênant pour la clientèle majoritairement d'entreprises de ce segment, qui se soucie peu du badge apposé sur le véhicule.

Et concernant les petites voitures ?
F.G. : Renault-Nissan et Daimler vont sans doute réaliser en commun des petites voitures sur les segments A et B. Ainsi, la prochaine plate-forme de la Twingo servira aussi les intérêts de la prochaine fortwo. C'est intéressant pour Daimler pour qui, a priori, la fortwo n'a jamais été très rentable. Et puis, pour Mercedes qui dispose dans sa gamme de grandes berlines (Classe C, E et S notamment), l'occasion est belle de faire baisser les émissions globales de CO2 de sa marque. Pour Renault, qui croit beaucoup dans les petits segments, c'est le bon moyen de partager les coûts au sein de catégories peu rentables.

Des modèles inédits pourraient-ils voir jour grâce à cette alliance ?
F.G. : Outre une fortwo en commun, chez smart, on cogite depuis quelque temps sur le retour d'une nouvelle ForFour à quatre places. N'oublions pas par ailleurs qu'il existe peut-être un marché à prendre dans la catégorie des très petites voitures telles que la Toyota iQ, bien que cette dernière ne se soit pas spécialement bien vendue jusqu'à présent.

Cette coopération est aussi d'ordre technologique ?
F.G. : Oui. Renault a une véritable expérience aujourd'hui dans le domaine de la voiture électrique, ce qui profitera forcément aux modèles futurs de Daimler. En revanche, même si l'allemand a lui aussi un savoir-faire dans la pile à combustible, cette technologie ne se retrouvera sans doute pas de série sur nos véhicules de demain.

Pour Renault, ce rapprochement avec Daimler peut-il lui ouvrir les portes des Etats-Unis ?
F.G. : Si Renault voulait vraiment revenir aux Etats-Unis ou sur d'autres marchés tels que la Chine où il n'est pas vraiment présent, il a Nissan pour le faire. Non, ce partenariat avec Daimler ne devrait avoir aucune incidence à ce niveau-là.

Cette alliance comporte-t-elle des risques ?
F.G. : Le risque est extrêmement limité car il ne s'agit en aucun cas d'un rachat. C'est au contraire la prudence qui prime dans cette prise de participation croisée. Daimler, après ses interventions massives ratées dans Chrysler et Mitsubishi, est désormais échaudé. Mais la prudence de toutes les parties n'empêchera pas de revoir à la hausse les termes du contrat si d'aventure les choses évoluaient favorablement. L'avenir nous le dira.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

on ca attendre de voir rouler ses futures battardes

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Aym66 a écrit:
on ca attendre de voir rouler ses futures battardes
La prochaine Twingo sera en grande partie fait par Mercedes ...... elle sera en propulsion

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites


Le constructeur germanique et l’alliance franco-nipponne viennent d’officialiser leur partenariat industriel, avec en ligne de mire d’importantes économies d’échelles. Décryptage.

Au sein d’un secteur automobile fortement ébranlé par la crise, les mouvements de concentration s’accélèrent. Préoccupés par l’accession à une fameuse « taille critique » évaluée à 6 millions de véhicules écoulés annuellement, les constructeurs rivalisent de manœuvres pour amortir leurs coûts de développement et asseoir leur situation financière. En revanche, tous n’adoptent pas la même stratégie : si certains privilégient la fusion pure et dure, d’autres préfèrent multiplier les partenariats stratégiques, parfois assorties de participations croisées. Dans les deux cas, les gains attendus se heurtent parfois aux méandres de l’écheveau industriel.

C’est dans ce contexte tendu que Daimler et Renault-Nissan viennent d’annoncer une « coopération stratégique étendue ». Après la prise de contrôle de Porsche par Volkswagen, l’entrée massive de FIAT au capital de Chrysler, les changements de mains des suédois Volvo et Saab ou encore le feuilleton mouvementé de la cession d’Opel, un tel partenariat ne bouleversera certes pas la planète automobile. Néanmoins, la poignée de main entre Carlos Ghosn et Dieter Zetsche constitue un nouveau pas vers une standardisation toujours plus marquée des moteurs et des plateformes.



La Smart, future cousine de la Twingo !
Si les deux entités se contentent de participations croisées réduites, correspondant à 3,1% du capital de chaque société, les attentes industrielles de ce partenariat demeurent élevées. Par cet accord, Daimler entend bien profiter des économies d’échelles pour réduire son ticket d’entrée au sein des petites cylindrées (segment A/B/C), tandis que l’Alliance Renault-Nissan pourra bénéficier des généreux blocs diesel de l’Etoile, indispensables à terme si le marché nord-américain s’ouvre à ce type de motorisations. Les diverses synergies sont ainsi supposées procurer une économie de 2 milliards d’euros à chacun des deux groupes.

L’un des principaux pans de cette collaboration touche donc les petites cylindrées du segment A. Les futures Smart Fortwo et Forfour, toutes deux bâties sur une plateforme propulsion, partageront ainsi leurs entrailles avec la prochaine Twingo. Visuellement très différentes, ces cousines techniques seront assemblées dans l’usine Smart d’Hambach en Moselle (version 2 places), ou à l’usine Renault de Novo Mesto en Slovénie (variante 4 places). L’accord concerne également les nouveaux modes de propulsion, en particulier électrique : à l’image de PSA et Mitsubishi, les nouveaux partenaires attendent beaucoup d’une mise en commun de leurs budgets de développement sur les énergies « propres ».



Un accord étendu aux motorisations et aux utilitaires légers
L’accord prévoit également un large échange de moteurs et de transmission. Tandis que Daimler bénéficiera des petits blocs 3 et 4 cylindres de l’Alliance pour mouvoir les futures compactes de la marque, des échanges de moteurs 6 cylindres essence et diesel de forte cylindrée sont prévus entre Daimler et Infiniti, en particulier pour mieux satisfaire les besoins du marché américain. A la clef, des volumes de productions accrus pour le motoriste, et une gamme élargie pour le bénéficiaire.

Enfin, une collaboration poussée est attendue dans le domaine des utilitaires légers : un futur Mercedes Viano, probablement construit sur la plateforme du Kangoo, devrait ainsi être assemblé à l’usine de Maubeuge dans les prochaines années, tandis que le prochain Vito bénéficiera de transmissions et groupes motopropulseurs issus du Losange.

Ces accords, dont les deux constructeurs attendent une utilisation optimale des capacités industrielles, devraient servir de préalable à des échanges plus poussés de plateformes et de modules dans les prochaines années. Le défi pourra alors être de rendre cette standardisation assez discrète pour ne pas diluer la spécificité de chaque groupe…



Un réel défi industriel
Si les communiqués rivalisent d’enthousiasme pour saluer les gains industriels attendus, certains analystes incitent néanmoins à une certaine prudence. Comme en atteste le fiasco retentissant de la précédente fusion DaimlerChrysler, les synergies ne se concrétisent pas toujours par les retombées attendues.

D’autre part, la multiplication des alliances et des partenariats finit par construire un réseau dense et de plus en plus inextricable, ce qui n’est sans occasionner quelques conflits d’intérêt. Renault, qui vient d’entrer au capital de Daimler, reste par exemple le premier actionnaire de Volvo, son principal concurrent sur le marché des poids lourds. Le Losange pourrait donc bien être contraint de vendre ses parts dans le capital du suédois.

Sous la pression de nouveaux entrants, notamment chinois, la recomposition du secteur, déjà bien entamée, devrait ainsi se poursuivre dans les prochains mois. Une mutation rapide qui augure de nouveaux rebondissements technico-économiques sur la planète automobile.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Spy59 a écrit:
Enfin, une collaboration poussée est attendue dans le domaine des utilitaires légers : un futur Mercedes Viano, probablement construit sur la plateforme du Kangoo, devrait ainsi être assemblé à l’usine de Maubeuge dans les prochaines années, tandis que le prochain Vito bénéficiera de transmissions et groupes motopropulseurs issus du Losange.


tonguetonguetonguetonguetongue

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
tandis que le prochain Vito bénéficiera de transmissions et groupes motopropulseurs issus du Losange.

merci pour l info spy donc ,on va eviter d acheter ce model en particulier ,a motorisation renault

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Aym66 a écrit:
tandis que le prochain Vito bénéficiera de transmissions et groupes motopropulseurs issus du Losange.

merci pour l info spy donc ,on va eviter d acheter ce model en particulier ,a motorisation renault
Bah comme celui que l'on va sortir .... toute la mécanique sera kangoo, le reste du Mercedes Wink

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...