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Endurance

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D'après cet article, le groupe Volkswagen pourrait s'engager encore plus en Endurance. Rappelons qu'il est déjà présent en P1 avec Aud1 et Porsche, et en GT avec les même Audi et Porsche, mais aussi Bentley. Plus le DTM. Et ce fameux projet F1 qui ressemble à l'Arlesienne. Là on part bien entendu sur une base moteur connue, le V8 issu de la categorie GT, mais attention à ne pas faire comme Honda qui est devenu très moyen en tout.


Bentley intéressé par un programme Prototype sur le territoire américain

16 mai 2015 par Laurent Mercier

Alors que la Bentley Continental GT3 essaie de se faire une place sur les différents marchés GT3 à travers le monde, le constructeur britannique détenu par Volkswagen Group se verrait bien rouler en prototype à moyen terme, et plus précisément en Tudor United SportsCar Championship. (In English)

 Présent au Nürburgring, Wolfgang Durheimer, PDG de Bentley, s’est confié à Sportscar365 : « La philosophie de Bentley Motors est d’aller là où la marque peut gagner des courses. Les Etats-Unis restent notre plus grand marché, ce qui fait que je souhaite voir nos voitures de course aux Etats-Unis, et pas seulement en Pirelli World Challenge. Nous visons également le TUDOR. »

 Le dernier programme de Bentley en prototype remonte au début des années 2000 avec la EXP Speed 8 qui s’est imposée aux 24 Heures du Mans 2003. Une EXP Speed 8 (LM GTP) a terminé au 3ème rang des 12 Heures de Sebring cette même année grâce à Johnny Herbert, Mark Blundell et David Brabham, et juste devant la voiture soeur de Tom Kristensen, Guy Smith et Dindo Capello.

La marque est revenue sur le continent américain l’année passée avec un engagement en Pirelli World Challenge sous la bannière Bentley Team Dyson. Si Bentley verrait d’un bon œil la présence d’une Continental GT3 en GTLM la saison prochaine, c’est bien la catégorie Prototype qui est à l’étude sur le plus long terme.

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 « Avec le prototype, nous  pourrions disputer tout le championnat United SportsCar Championship et jouer la victoire au générale aux 24 Heures de Daytona » a confié Durheimer. Le PDG de Bentley a confirmé qu’un émissaire de la marque était bien présent lors de la réunion FIA/ACO/IMSA en janvier dernier à Daytona. Malgré l’arrivée de la nouvelle réglementation LM P2, la voiture pourrait être basée sur une DP : « Le format actuel du championnat est composé actuellement de P2 et DP. Pour nous, une Daytona Prototype pourrait être un sujet intéressant. Rien n’a encore été décidé. Mon opinion personnelle sur le sujet reste que le DP ne va pas mourir. Les autos vont coexister avec les autos P2. Nous avons un très bon moteur V8 qui est monté sur la Continental GT3, ce qui fait qu’il nous faut un châssis et une carrosserie. »

 Il est entendu que la structure M-Sport dirigée par Malcolm Wilson qui s’est occupée de construire et développer la GT3, sera impliquée dans les prochains projets de Bentley en compétition. Les Etats-Unis étant un marché important, Durheimer a souligné l’envie d’être fortement impliqué en sport automobile bien que cette présence se fera étape par étape : « Pour le moment, nos activités sont dédiées au programme GT afin de montrer que nous pouvons gagner et nous prenons la chose très au sérieux. Une fois que cela sera établi, nous pourrons alors passer à autre chose. »
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Ca nous ramène en 1974. La Matra qui a gagné, pilotée, excusez du peu, par Pescarolo et Larrousse.

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La dernière interview de Nissan. On a bien compris que cette année la voiture n'est qu'une version Beta (2MégaJoule) et qu'il faudra attendre 2016 (8MJ) pour être réellement dans la compétition (tiens on dirait MaLaren Honda).
Lisez bien ce qu'ils annoncent : 1600 cv (1100 cv pour le V6 3l bi turbo, et 500 cv pour l'électrique) en 2016!


Ben Bowlby : “Nissan sera de retour en force au Mans en 2016″

27 mai 2015 par Laurent Mercier

Ben Bowlby est d’un naturel optimiste et on pourrait penser que l’approche de la Journée Test des 24 Heures du Mans donnerait quelques inquiétudes au concepteur de la Nissan GT-R LM NISMO, mais c’est mal connaître le personnage qui croit dur comme fer dans son concept pour le moins innovant. Dimanche 31 mai à 18 heures, on aura une première idée du potentiel de la LM P1 qui va affronter trois constructeurs rompus aux courses d’endurance. La feuille de route est toujours la même : remporter Le Mans. Chez Nissan, on commence à avoir un brin de lucidité et on se dit que ça ne sera pas pour 2015 avec une auto qui va rouler dans la classe d’hybridation 2MJ et qui manque encore de développement. Le côté marketing est déjà gagné depuis bien longtemps mais le plus dur reste à faire. Il ne serait d’ailleurs pas étonnant que les trois Nissan soient les premières à prendre la piste dimanche matin à 9 heures. Quels chronos vont être capables de boucler les pilotes ? La fiabilité sera-t-elle au rendez-vous ? La technique va-t-elle suivre ? Le concept est-il bon ? Tous les pilotes ont-ils les reins assez solides pour aller se frotter aux ténors de la discipline ? A quelques jours de la Journée Test, Ben Bowlby s’est prêté au jeu des Questions/Réponses.



La Nissan GT-R LM NISMO est très attendue au Mans. Pourquoi un tel concept ?
«  La voiture est la star du Mans, cela ne fait aucun doute. C’est très important car certainement plus que toute autre course, c’est une vraie course à l’ingénierie. En tant que débutant cette année, nous avons dû nous demander comment on peut avoir une chance d’être compétitifs lorsqu’une partie de la concurrence a quinze ans de recul et plusieurs milliards de dollars d’expérience et de développement. La réponse, notre réponse, était d’innover. Nous ne disposons pas d’un budget aussi important que les autres, mais nous sommes riches en idées. Il n’y avait pratiquement aucune chance de battre nos rivaux à leur propre jeu. L’innovation nous donne une meilleure chance d’être compétitifs. »


Quelles ont été vos pensées pour concevoir cette LM P1 ?
 « Pour réussir au Mans, il faut d’abord bien étudier le règlement et regarder la course elle-même. Les règles sont sujettes à interprétation, comme je pense nous l’avons prouvé. Mais la course donne toujours des surprises. Il y a tellement de variables que l’on ne peut pas contrôler : la chaleur extrême, les pluies torrentielles, le trafic, de l’huile ou du liquide de refroidissement sur la piste. Une grande partie du défi est de reconnaître cela et de concevoir une auto avec une large plage de fonctionnement. »


 Quels sont les points forts de la GT-R LM NISMO ?
 « Il est difficile de donner les qualités individuellement parce que le concept et le design de la voiture font que c’est un système complet où chaque élément influe sur l’autre. Si je devais choisir trois choses, je dirai l’efficacité, la stabilité et la vitesse en ligne droite. Mais il faut se rappeler que tout cela n’est que le produit de l’aérodynamique, qui à son tour est la résultante du positionnement du moteur et de la transmission. Notre engagement est de proposer une traction. »


 En quoi la Nissan GT-R LM NISMO est très différente de ses rivales ?
 « Durant des années, les principaux prétendants LM P1 ont ...çu des voitures qui suivent la même conception de base. Les règles ont évolué pour limiter la performance, ce qui rend difficile de générer des appuis très efficaces à l’arrière de la voiture. Il est également difficile d’avoir un maximum d’appuis parce que les dimensions et la forme de l’aileron arrière restent limitées. L’avant a été toujours considéré comme relativement libre, donc nous avons pensé à modifier les règles et avoir de l’appui à l’avant. Cela nous donne une plus grande liberté dans les règles, mais aussi une meilleure efficacité avec moins de traînée. En outre, avec le travail fourni sur l’avant, nous pourrions nous passer de l’aileron arrière afin d’avoir encore moins de traînée, ce qui est inestimable au Mans. »


 Pourquoi avoir une faible traînée au Mans est si important ?
 « Le circuit du Mans est composé de longues lignes droites où les vitesses sont élevées. La faible traînée nous donne une vitesse de pointe importante. C’est aussi un avantage de passer d’autres voitures. Nous avons ...çu une auto qui donne un confort à nos pilotes à haute vitesse pour qu’ils puissent être en mesure de dépasser plutôt que d’avoir à tenter des manœuvres périlleuses dans les zones de freinage et les virages. C’est moins fatiguant, moins stressant et c’est une façon plus intelligente de courir.
«  N’oublions pas que la faible traînée facilite également la consommation de carburant. La quantité consommée sur un tour est maintenant bien précisée, de sorte à ce que l’on ne puisse pas dépasser les limites prescrites par le règlement. Une faible traînée signifie que vous êtes le moins longtemps possible dans les longues lignes droites accélérateur à fond. »


 Qu’en est-il du système de propulsion ?
 « Pour faire simple, nous avons un système de propulsion essence-électrique composé d’un moteur V6 compact bi-turbo de 3.0 litres en moteur à combustion interne (ICE) et un volant mécanique de système de récupération d’énergie cinétique (ERS) qui concourt dans la classe 2 MJ. Le moteur V6 turbo est une spécialité NISMO, donc notre philosophie était de construire une version la plus efficace possible du moteur avec une excellente maniabilité à bas régime. Il est très, très coupleux avec une bonne courbe de puissance, ce qui implique de courir avec une boîte de vitesses à cinq rapports. Cela signifie que nous allons moins changer de vitesse et donc de mettre moins d’usure sur les composants de la transmission. Le moteur a une efficacité thermique spectaculaire, de sorte à pouvoir extraire le plus de puissance possible sur chaque tour en utilisant la moindre goutte d’essence. »


 Et le système de récupération d’énergie ?
 « Notre système possède un volant, à l’instar d’Audi, mais là où ils utilisent une liaison électrique, nous avons un système mécanique. Il est différent et intelligent avec un énorme potentiel de puissance. Durant les essais sur dyno, nous avons sorti assez facilement 1100 chevaux de notre seul système KERS 8MJ. En le combinant avec le moteur thermique, nous pourrions disposer d’un peu plus de 1600 chevaux.
 « Malheureusement, en raison des délais extrêmement compliqués pour un projet débuté il y a moins d’un an avec la formation de l’équipe, la conception, l’ingénierie et le développement de la voiture en partant d’une feuille blanche, nous devons être pragmatiques. Cela nous a obligé à revenir en arrière avec le système hybride pour cette année au Mans. Voilà le revers de l’innovation : ça fait mal quand toutes les pièces n’arrivent pas à temps. Cependant, nous allons apprendre beaucoup cette année du moteur V6 essence. Soyez sûrs que nous serons de retour en force au Mans en 2016. »

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1 600cv, un aérodynamisme hors pair, une vitesse de pointe très élevée, j'en passe et des meilleurs, la GTR Nismo sera la voiture dont tout le monde rêve mais que personne n'a, à part Nissan...
A suivre avec intérêt.

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Le plus long et le plus rapide. Interessant à regarder et très dur pour la mécanique. Pas de difficulté à se depasser, et avec les 4 catégories de voitures c'est primordial. C'est la course mythique, d'ailleurs certaines écuries visent cette course en délaissant le championnat (c'est à dire en faisant des voitures spécifiques Le Mans peu performantes sur les autres circuits, et je me demande si ce n'est pas les cas de Toyota cette année).

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Très interessant. On note qu'à 150 mp/h, soit environ 240 k/h la Nissan génère assez d'appui pour rouler à l'envers (les roues au plafond).

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Je ne comprends pas l'anglais mais bon, j'ai capté le principal... On s'attendait avec cette Nismo à une voiture radicalement différente. Elle l'est c'est sûr, mais au fil du développement elle ne cesse de nous étonner.
Je pense qu'une fois au point, cette Nismo sera "la voiture à battre", une référence dans sa catégorie qui va marquer son temps.
Mais je redoute déjà pour cette équipe avant-gardiste que l'espionnage industriel ne tente dès à présent de s'approprier une bonne partie des nouveautés technologiques dont elle fait preuve.

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Ils devoilent tellement de choses eux-mêmes qu'il ne reste à rechercher que des détails, sans doute primordiaux, et bien cachés.

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Alpine se prépare pour Le Mans...

Pour la troisième année consécutive, Alpine participera aux 24 Heures du Mans les 13 et 14 juin 2015. L’Alpine A450b sera pilotée par un équipage 100 % français composé de Nelson Panciatici, Paul-Loup Chatin et Vincent Capillaire. Dès le 31 mai, l’équipe sera déjà en place sur le Circuit des 24 Heures pour la Journée Test.

Depuis son retour en compétition, Alpine a conquis deux titres consécutifs en European Le Mans Series. En 2013 et 2014, les deux participations de l’équipe Signatech-Alpine au Mans se sont soldées par deux arrivées, dont un remarquable podium LM P2 la saison dernière, agrémenté d’une septième position scratch.

Alpine poursuit donc, en 2015, cet engagement au plus haut niveau en évoluant évolue en Championnat du Monde d’Endurance (FIA WEC) avec l’Alpine A450b.

Après Silverstone et Spa-Francorchamps, Nelson Panciatici, Paul-Loup Chatin et Vincent Capillaire font leur retour au Mans dès le dimanche 31 mai pour une première journée de préparation capitale.

Au cours de cette première journée, ils auront l’occasion de tester l’Alpine A450b sur ce tracé non permanent, afin de préparer les qualifications (10 et 11 juin) et la 83e édition des 24 Heures du Mans les 13 et 14 juin.

Bernard Ollivier, Directeur d’Alpine

" Avec le plateau attendu cette année, il sera difficile d’égaler notre septième place au classement général de la saison dernière. L’objectif est de faire au moins aussi bien que notre podium dans la catégorie LM P2. Si les conditions sont un peu différentes cette année, nous possédons de vraies forces structurelles et de grandes ambitions. Nos pilotes connaissent très bien les 24 Heures du Mans et l’Alpine A450b. Quant à l’équipe, elle a montré son efficacité. Les plus endurcies et les plus motivés se distingueront et notre équipe a déjà prouvé qu’elle possédait ces qualités ! "

Philippe Sinault, Team Manager Signatech-Alpine

" Toute l’année, nous travaillons afin d’être prêts pour ce rendez-vous. L’Alpine A450b reçoit le kit aérodynamique spécifique pour Le Mans avec quelques améliorations par rapport à la saison dernière. L’an passé, notre LM P2 s’était particulièrement bien comportée au Mans. J’estime que nous avons un excellent équipage, qui possède l’expérience des 24 Heures. La Journée Test va nous permettre de redécouvrir la piste et de charger tous les paramètres. Ensuite, la course n’est qu’une gestion de l’imprévu. Chaque équipe sait établir une stratégie idéale. Mais c’est l’anticipation des événements qui peut nous donner l’avantage. "

Nelson Panciatici

" Nous allons pouvoir profiter de l’expérience que nous possédons avec l’Alpine A450b. C’est un vrai atout au moment d’aborder les 24 Heures du Mans. Nous avons déjà notre base de réglages et une bonne connaissance des pneumatiques. La Journée Test sera importante pour avoir des indications de notre position par rapport à nos rivaux. Le kit aérodynamique nous permettra de gagner en performances sur ce circuit très particulier. Pour la course, si nous sommes aussi compétitifs que l’an passé, nous pouvons nous battre pour un podium et peut-être gagner en LM P2. "

Paul-Loup Chatin

" J’ai vraiment hâte d’y être ! Dès la Journée Test, il faut monter en puissance pour être à 100 % les 13 et 14 juin. Cette séance doit nous permettre de passer en revue nos réglages et nos pneumatiques. Nous sommes peut-être moins favoris qu’en 2014 et nous savons que nous devons encore travailler et améliorer certains points, mais notre expérience et notre connaissance de l’Alpine A450b seront des atouts. L’objectif est de ne rien laisser au hasard pour briller sur le plus beau circuit qui existe ! "

Vincent Capillaire

" C’est la plus belle course du monde, car c’est la plus dure ! Pour moi particulièrement, les 24 Heures du Mans sont un rendez-vous à part. Comme beaucoup de Manceaux, je suis né à 300 mètres du Tertre Rouge. Je vis au Mans et je travaille sur le circuit. L’an passé, j’ai découvert l’épreuve avec un excellent résultat à la clé. J’espère profiter de cette expérience pour faire encore mieux en 2015. Nous avons d’énormes forces, une Alpine A450b fiable que l’on connaît sur le bout des doigts et des pilotes complémentaires. Je suis convaincu que nous avons une belle carte à jouer. "

Programme

Dimanche 31 mai 9h00 / 13h00 – Journée Test Session 1
Dimanche 31 mai 14h00 / 18h00 – Journée Test Session 2
Lundi 8 juin 14h00 – Vérifications administratives et techniques
Mardi 9 juin 10h30 – Photo officielle des pilotes
Mardi 9 juin 17h00 – Séance d’autographes
Mercredi 10 juin 16h00 / 20h00 – Essais libres
Mercredi 10 juin 22h00 / 0h00 – Essais qualificatifs
Jeudi 11 juin 19h00 / 21h00 – Essais qualificatifs
Jeudi 11 juin 22h00 / 0h00 – Essais qualificatifs
Vendredi 12 juin 17h30 / 19h30 – Parade des pilotes
Samedi 13 juin 9h00 / 9h45 – Warm-up
Samedi 13 juin 15h00 – Départ des 24 Heures du Mans

Source Confidential Renault

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Journée Test : Un point avec Brendon Hartley, Laurens Vanthoor, Darren Turner et Pedro Lamy

31 mai 2015 par Laurent Mercier

La Porsche 919 Hybrid dont la livrée rappelle la victoire mancelle de Porsche en 1970 a dominé la Journée Test des 24 Heures du Mans, Brendon Hartley étant le plus rapide de l’équipage de la #17 qu’il forme avec Mark Webber et Timo Bernhard. “La journée a été constructive malgré la météo” a confié le Britannique à l’issue de la session. “Nous avons pris la journée comme une grosse séance d’essais. On a vu dans le passé que la météo pouvait être changeante durant la course. Le point négatif est que nous n’avons pas trop roulé sur le sec.” Avec un chrono de 3.21.061, la pole 2014 a été battue :“Donner la pole 2015 est compliqué. Nous avons une idée mais ce n’est qu’une idée. Je pense que les 3.15 ou 3.16 ne pourront pas être atteints. J’ai beaucoup de respect pour nos rivaux qui ont beaucoup travaillé durant l’hiver, tout comme nous. Porsche Team est mieux préparé qu’en 2014 et c’est une fierté pour moi que de rouler sur cette 919 Hybrid rouge qui représente l’histoire de Porsche au Mans.”

Rookie au Mans, Laurens Vanthoor n’a pas mis longtemps à comprendre le circuit et la Ligier JS P2 #34 du OAK Racing. Le coéquipier de Chris Cumming et Kévin Estre a profité des bonnes conditions de piste pour s’octroyer le meilleur chrono de la catégorie LM P2. On savait le Belge rapide en GT3 mais il va falloir s’habituer à le voir dans les positions de tête en LM P2. “La matinée a bien débuté avec une bonne séance malgré des conditions changeantes” a déclaré le Limbourgeois. “Tout est nouveau pour moi même si j’avais bouclé quelques tours l’an passé. Malheureusement, il a fallu changer le moteur en fin de matinée. Les mécaniciens ont très bien travaillé pour que Chris puisse reprendre la piste en fin d’après-midi. La performance est là et je pense que nous avons un équipage homogène. Je me suis senti très bien dans l’auto dès les premiers essais. La Ligier JS P2 me rappelle la monoplace d’il y a quatre ans. Kévin et moi nous connaissons très bien car nous roulons l’un contre en Blancpain GT Series. Chris est plutôt habitué aux circuits américains. Nous débutons tous les trois au Mans.” Avant de revenir au Mans dans une semaine, Laurens Vanthoor va prendre part à la Blancpain Sprint Series sur ses terres de Zolder, ce qui doit lui faire pas moins de sept week-ends de suite sur les circuits.

Ce n’est que durant l’après-midi que Aston Martin Racing a renoué avec les positions de tête en GTE-Pro et GTE-Am, si bien que les Vantage GTE ont trusté le leadership dans les deux classes GTE. Darren Turner s’est montré le plus vite en GTE-Pro : “La journée a été bonne et nous avons accumulé de l’expérience en vue de la course. Les conditions changeantes ont été les mêmes pour tout le monde. On a maintenant une bonne idée du potentiel de l’auto sous la pluie. Le règlement est le même que l’année passée, ce qui fait que nous connaissons bien la concurrence. La fin de course pourrait bien être serrée. Le Mans est la course de l’année et il est facile de faire une erreur sous la pression.”

En GTE-Am, Pedro Lamy a été le plus rapide sur la Vantage GTE qu’il partage avec Paul Dalla Lana et Mathias Lauda. “La journée a été compliquée pour tout le monde” a indiqué le Portugais. “Nous avons travaillé sur le set up de l’auto. J’étais au volant lorsque la piste était sèche. Ce n’est pas le meilleur feeling car on veut toujours plus de tours. Nous allons tout faire pour défendre notre leadership en FIA WEC. Le Mans est une course très spéciale car elle fait partie du championnat.”

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Nissan Motorsports satisfait des débuts de la GT-R LM NISMO au Mans

31 mai 2015 par Laurent Mercier

En étant « radarisé » à 336 km/h ce matin, Olivier Pla a été le plus vite de la Journée Test des 24 Heures du Mans 2015, contre 334,9 km/h à Kazuki Nakajima sur la Toyota TS040 HYBRID #1. On ne savait pas trop quoi attendre des trois Nissan GT-R LM NISMO avant ce premier galop d’essais sarthois. Sans grande surprise, les LM P1 portant les numéros #21, #22 et #23 ont été les premières à s’élancer ce matin à 9 heures. Une petite dose de marketing… Le 3.43.383 d’Olivier Pla restera comme le meilleur chrono des GT-R LM NISMO, ce qui place la #23 au 18[size=11]ème rang sur l’ensemble de la journée à 22s de la Porsche de tête. Les trois Nissan ont eu un programme d’essais différent.[/size]

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 « Nous ne voulions pas aller chasser le chronomètre aujourd’hui » a déclaré Ben Bowlby, concepteur de l’auto. « C’était pour nous une journée d’apprentissage afin d’emmagasiner un maximum de données dans le cadre de notre préparation pour nos débuts au Mans. En fin de journée dans des conditions humides, nos chronos étaient compétitifs et durant la matinée, nous avons enregistré les vitesses les plus élevées dans les lignes droites. Nous savons que notre courbe d’apprentissage est importante avec ce moteur à l’avant et cette traction. A l’issue de la journée, nous avons les trois voitures dans le garage et des montagnes de données qui vont être étudiées par nos ingénieurs. » Nissan Motorsport va maintenant rester sur le circuit du Mans pour se préparer au mieux. Les GT-R LM NISMO seront présentées aux Vérifications Techniques dimanche prochain.

Pour se qualifier au Mans, Alex Buncombe, Max Chilton et Tsugio Matsuda ont effectué leurs dix tours réglementaires sur une Ginetta-Juno LM P3 du Team LNT.

#21 (Matsuda/Ordonez/Shulzhitskiy) : 36 tours, le meilleur en 3.51.334

#22 (Tincknell/Krumm/Buncombe) : 45 tours, le meilleur en 3.48.835

#23 (Pla/Mardenborough/Chilton) : 30 tours, le meilleur en 3.43.883



Bien entendu c'est à comparer aux 3.21 de la Porsche, mais Nissan n'en est qu'au déverminage.

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J'ai une connaissance qui a fait ses débuts en LMP2 (programme Nissan) Gaetan Paletou.
J'essaierai de vous faire un retour d'info.

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Une épreuve mythique se prépare et c'est peu de le dire.
Merci à vous spécialistes de nous tenir au courant...

vive nouswinner


Un lien relais est posté en page d'accueil  clin d\'oeuil
Tout savoir sur les 24 heures du Mans 2015

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L'endurance a-t-elle encore quelque chose à envier à la F1? Plus libre, plus moderne, pratiquement aussi rapide. Et en plus elle offre un beau spectacle.


Gros plan sur le volant multi-fonctions de la Porsche 919 Hybrid

4 juin 2015 par Laurent Mercier

La fonction la plus triviale assignée au volant consiste à donner la direction à la Porsche 919 Hybrid. Dans la réalité, c’est un véritable ordinateur que les pilotes tiennent entre les mains. Pour contrôler ce bolide complexe, ils disposent de 24 boutons et commutateurs sur la face avant et de six interrupteurs à bascule sur l’arrière.
Ce volant se présente sous la forme d’un rectangle aplati. La forme est conditionnée par le besoin de place lors du changement de pilote. Des pilotes aussi grands que Mark Webber ou Brendon Hartley auraient sinon des difficultés à prendre place rapidement. Au centre du volant se trouve un grand écran qui apporte une multitude d’informations au pilote : vitesse, rapport engagé, gestion moteur choisie, statut de charge de la batterie lithium-ion, autrement dit la quantité d’énergie électrique à disposition pour entraîner l’essieu avant. Le moteur électrique sur l’essieu avant complète le quatre-cylindres de deux litres suralimenté qui entraîne les roues arrière. Le bouton en haut à gauche permet de sélectionner les informations affichées. Les pilotes utilisent le bouton sur la poignée droite pour régler l’éclairage de l’écran en conditions de nuit. Le bouton de même type sur la poignée gauche est dévolu au réglage du volume de la radio avec les stands et le quatrième bouton tournant en haut à droite régule le balayage intermittent des essuie-glaces.
Les boutons et commutateurs sur le volant ont été disposés soigneusement en accord avec les pilotes afin d’assurer l’utilisation efficace en conditions de course. Les boutons le plus souvent utilisés sont positionnés en haut sur les bords pour être facile d’accès avec les pouces. Le bouton bleu en haut à droite est amené à souvent servir : il s’agit de la commande d’appel de phares qui permet aux prototypes de Porsche d’avertir les voitures moins rapides du circuit avant de les dépasser. Une seule pression déclenche un triple clignotement. De jour, les pilotes laissent le pouce presque en permanence dessus car le signal d’avertissement des phares est moins bien perçu.

Le bouton rouge en haut à gauche est lui aussi très fréquenté. Il permet de solliciter l’énergie électrique de la batterie avec le mode « Boost ». Les pilotes peuvent utiliser le boost pour dépasser, mais doivent répartir intelligemment l’énergie. En effet, la quantité d’énergie est limitée par tour. La grandeur de référence est le tour du Mans, pour lequel huit méga- joules sont disponibles. Ce chiffre est converti pour les circuits plus courts. La quantité d’énergie qu’un pilote utilisera par exemple pour s’extraire d’un groupe au milieu d’un tour lui manquera à la fin de la ligne droite.
Vers l’intérieur du volant se trouvent, à droite et à gauche, les commutateurs « Plus » et « Moins » qui permettent de régler le contrôle de traction à l’avant et à l’arrière et de répartir le rapport de freinage entre l’essieu avant et l’essieu arrière. Ces boutons (jaune, bleu et rose) ne sont pas si souvent utilisés.
Les boutons orange situés juste au-dessous commandent le système de boisson (à gauche) ou mettent la boîte de vitesses en position neutre (à droite). Le bouton rouge en bas à gauche est destiné au lave-glace et le rouge côté droit active le régulateur de vitesse pour la limitation de vitesse dans le couloir des stands.

Au milieu en haut, on trouve les boutons verts pour la radio (gauche) et le bouton OK (droite). Ce dernier permet au pilote de confirmer qu’il a bien effectué les modifications de réglage qui lui ont été demandées par radio. Pour effectuer ces réglages, ils utilisent les boutons tournants, sur la ligne droite en règle générale, étant donné qu’ils doivent retirer une main du volant.
Les deux boutons tournants « Multi » correspondent entre eux. Celui de gauche propose les réglages dans l’ordre alphabétique et celui de droite dans l’ordre numérique. Ainsi, des combinaisons telles que A2 ou B3 recouvrent par exemple des programmes de gestion moteur ou de gestion du carburant. Trois boutons supplémentaires servent à présélectionner l’équilibrage du freinage, le réglage du contrôle de traction pour piste sèche ou piste mouillée et la stratégie hybride.
Pour mieux reconnaître les commutateurs la nuit, les couleurs sont fluorescentes et réagissent à la lampe à lumière noire située au-dessus du casque du pilote.
Le volant est réalisé en carbone et les poignées sont revêtues de caoutchouc antidérapant. Grâce à la direction assistée, les pilotes n’ont aucun problème à piloter la voiture malgré la relative étroitesse des poignées. En passant les doigts à travers les branches, ils trouvent six interrupteurs à bascule au dos du volant. Les interrupteurs médians servent à passer les vitesses ; il faut tirer celui de droite pour monter les rapports et tirer celui de gauche pour les descendre. Les interrupteurs inférieurs commandent l’embrayage et présente le même fonctionnement de chaque côté. Ainsi, le pilote peut opter pour le côté le plus aisé selon la position volant. L’interrupteur en haut à gauche commande le boost, au même titre que le bouton équivalent sur la face avant. Le pilote peut donc utiliser l’un ou l’autre indifféremment. L’interrupteur en haut à droite permet au pilote de déclencher la récupération manuelle. L’effet ressenti ressemble à un frein à main légèrement tiré et l’énergie cinétique convertie en énergie électrique alimente la batterie.

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Très intéressant. On remarque qu'au final le volant est devenu le cerveau de la voiture.
C'est le pilote qui le commande et il obéit.
Ca me rappelle cette scène culte de "2001 odyssée de l'espace" de Kubrick qui décrit la révolte du cerveau sur son astronaute de commandeur. Ca fait peur l'intelligence artificielle...;-)

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Hulkenberg a entamé sa semaine au Mans
"Il paraît que c’est génial"


                9 juin 2015 - 10h05, par Olivier Ferret 

Nico Hulkenberg était déjà au Mans hier, quelques heures à peine après la fin du Grand Prix du Canada. Le pilote Force India va maintenant entamer un marathon d’une semaine qui va le conduire jusqu’à ses premières 24 heures en Endurance dans la Sarthe. Cela a commencé par les longues et laborieuses vérifications hier. "Je me suis simplement relaxé. Les dernières heures ont été chargées mais c’est O.K. J’ai passé quelques coups de fil aussi," déclare le pilote Porsche au journal l’Equipe. "C’est une journée chargée. Mais c’est une course spéciale, alors la procédure autour doit l’être aussi. De toute façon, je suis vierge au Mans : toute cette semaine, tout sera toujours une première pour moi. On m’a déjà parlé de cette énorme parade en ville, vendredi soir. Il paraît que c’est génial."

Les choses sérieuses commenceront mercredi et jeudi avec les essais et les qualifications des 24 Heures. Le départ sera donné samedi, à 15 heures.


Une réaction au club ?

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Ca sera nettement plus intéressant que la F1 actuelle.
Puce est sur place, elle nous racontera.

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Ca c'est de la course! Et pas possible d'y jouer les Cali.

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Endurance - La BOP (GTE) revue avant les 24 Heures du Mans
Le Comité Endurance vient de faire quelques ajustements


   Cet article date du 24 Mai par Endurance-Info.com 

Aston Martin - Ferrari - Porsche - Corvette - Viper. On aura le droit à un match à cinq constructeurs aux prochaines 24 Heures du Mans dans la catégorie GTE-Pro. Avec 12 autos au départ, c’est Aston Martin Racing qui partira avec l’avantage du nombre où pas moins de trois Vantage GTE seront de la partie, contre deux Porsche 911 RSR, deux Ferrari F458 Italia, deux Corvette C6.R et deux Viper GTS-R. Il ne faut pas oublier la Ferrari F458 Italia du JMW Motorsport qui viendra se frotter aux équipes officielles. Les Aston Martin Vantage GTE avaient tout raflé à Silverstone à l’occasion du Championnat du Monde d’Endurance avant que Ferrari ne rétablisse la situation à Spa. La marque de Gaydon veut fêter son centenaire de la plus belle des façons ce qui n’est pas du goût de la concurrence qui trouve que les Vantage GTE sont bien avantagées.

Le Comité Endurance vient de faire quelques ajustements à l’aube des 24 Heures du Mans où les Aston Martin Vantage GTE se voient augmenter de 10 kg (poids de base de 1245 kg). Le législateur n’a rien modifier quant aux restricteurs (28.3 mm de base) au contraire des Porsche 911 RSR qui gagnent un peu d’air (+ 0.3 mm). Rien ne change pour les autres modèles. Du côté du GTE-Am, seule la Porsche 911 GT3-RSR voit ses restricteurs augmenter de 0.3 mm. On verra dès les essais si cela était suffisant ou pas...

Laurent Mercier

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Faudrait faire ça en F1.
Le spectacle ne vient pas par hasard, on le construit.

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Pour ne pas laisser la place à Ford, Chevrolet ou Aston Martin, voilà que Cobra prépare son arrivée en GT.

Quelle série magnifique!

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Le projet AC Cobra GTE en ordre de marche…

7 juillet 2015 par Laurent Mercier

Sans nouvelle depuis plusieurs mois du projet AC Cobra GTE, on pensait que le programme était mis de côté. Si on en croit AC Cobra Motorsport, la construction de l’auto va débuter sous la direction du designer Nick Couche. Cela fait maintenant plus d’un an que cette AC Cobra GTE est à l’étude aux Pays-Bas avec le soutien de Jürgen Mohr, président de AC Automotive GmbH.

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Les quatre constructeurs LM P2 2017 choisis par la FIA, l’ACO et l’IMSA

9 juillet 2015 par ACO

Après huit mois de travail et deux mois de processus de sélection, l’Automobile Club de l’Ouest (ACO), l’International Motor Sports Association (IMSA) et la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) ont choisi les quatre constructeurs de châssis qui équiperont les voitures de la catégorie Le Mans Prototypes 2 dans les séries régies par l’ACO et la FIA, ainsi que la catégorie des prototypes IMSA engagés dans le TUDOR United SportsCar Championship, à partir de 2017, date d’entrée en vigueur du nouveau règlement. (In English)

Les quatre constructeurs sont : Dallara (Italie – États-Unis), Onroak Automotive (France), Oreca (France – États-Unis) et de la joint-venture Riley Tech / Multimatic (USA – Canada – Royaume-Uni), sous réserve de validation du règlement par le Conseil Mondial de l’Automobile le 10 juillet prochain.

Le 11 juin dernier, lors de la conférence de presse de l’Automobile Club de l’Ouest, les grandes lignes du règlement LM P2 2017 étaient dévoilées. L’ambition de ce règlement technique est d’assurer un succès à long terme pour cette classe, grâce à la réduction des coûts, la garantie de la stabilité réglementaire et la volonté de rapprocher les performances des voitures de la catégorie des actuels LM P1. Il sera applicable aux 24 Heures du Mans, au Championnat du Monde d’Endurance de la FIA (WEC), en Asian Le Mans Series (Asian LMS), European Le Mans Series (ELMS) et dans le TUDOR United SportsCar Championship).

Dans les séries régies par l’ACO et la FIA, les LM P2 seront équipés par un seul motoriste qui sera sélectionné en septembre.

En Championnat TUDOR, les prototypes seront équipés par plusieurs motoristes et le châssis comprendra des éléments de styles spécifiques à chaque motoriste. Les annonces sur les motoristes sélectionnés seront faites ultérieurement, dès que les programmes seront confirmés.

La puissance du moteur dans tous les championnats sera d’environ 600 ch, et un ajustement de performances sera mis en place pour assurer un équilibre concurrentiel. L’ACO, la FIA et l’IMSA sélectionneront également un fournisseur électronique unique en septembre.

Les équipes engagées sur les prototypes éligibles dans le Championnat TUDOR pourront rouler avec les mêmes moteurs et châssis utilisés aux Etats-Unis pour les 24 Heures du Mans et sur l’European Le Mans Series, à condition de reprendre les éléments de carrosserie spécifique utilisés dans tous les championnats en dehors de l’Amérique du Nord. De même, toutes les équipes LM P2 seront admissibles pour disputer les épreuves du Championnat TUDOR en prenant la même configuration de châssis et le moteur qu’ils utilisent dans leur propre championnat.

La première mesure pour atteindre les objectifs fixés et rendre ce règlement LM P2 viable et fonctionnel était de sélectionner quatre constructeurs de châssis, dont au moins un Nord-Américain.

Clos depuis le 10 juin dernier, l’appel d’offre avait été lancé le 13 mai 2015. Le comité de sélection composé à parts égales de trois représentants de l’ACO, l’IMSA et la FIA a ainsi établi la liste des quatre constructeurs sélectionnés.

La sélection s’est faite sur les critères suivants :
Expérience et réputation ;
Capacité industrielle, d’ingénierie et gestion de la chaîne d’approvisionnement ;
Situation financière ;
Investissement dédié au programme ;
Qualité de service à la clientèle ;
Constructeurs implantés en Europe et aux Etats-Unis, avec un engagement de soutien de qualité en Asie et dans le monde ;
Qualité du projet, de la voiture ;
Dispositions du projet visant à réduire les coûts de fonctionnement et le budget annuel des concurrents
Les équipes de Dallara, Onroak Automotive, Oreca et Riley Tech / Multimatic vont désormais rejoindre le groupe de travail technique géré conjointement par l’ACO, la FIA et l’IMSA afin de définir les derniers détails du règlement. Un des principaux objectifs de ce groupe de travail sera d’optimiser tous les paramètres permettant une réglementation la plus économiquement viable pour les équipes.

La dernière série de mesures de ce règlement LM P2 sera adoptée par le Conseil Mondial de l’Automobile en décembre prochain et le calendrier suivra ensuite cinq étapes :
1er janvier 2016: validation de la sécurité / monocoque ;
1er avril 2016: validation de la carrosserie et de la mécanique ;
1er juin 2016: validation du crash test ;
1er septembre 2016: présentation du projet de formulaire d’homologation ;
Du 1er au 15 décembre 2016: inspection et validation finale de la voiture.

Les voitures devront être homologuées et disponibles en janvier 2017 à l’occasion des 24 Heures Rolex de Daytona, première course à mettre en application le règlement de la catégorie LM P2 et des prototypes du Championnat TUDOR.

Pierre Fillon, Président de l’Automobile Club de l’Ouest : « L’Automobile Club de l’Ouest est fier du travail accompli sur le futur règlement de la catégorie LM P2, qui a abouti à la sélection des quatre prestigieux constructeurs de chassis, Dallara, Onroak Automotive, Oreca et Riley Tech / Multimatic.

Notre priorité est de fournir aux équipes et aux pilotes engagés dans cette catégorie les meilleures options et solutions pour courir en endurance dans les années à venir. Grâce aux décisions prises conjointement par l’ACO, l’IMSA et la FIA, nous avons réussi à réunir un pool de constructeurs d’une immense qualité, ce qui conforte l’intérêt de la série et ses belles perspectives d’avenir.

Ce nouveau règlement et les mesures qui en découlent, dont la première est la sélection de ses quatre constructeurs de châssis, tendent bien à avoir des voitures plus compétitives, un modèle économique performant, viable et maitrisé, un marché global de machines à même de courir en Amérique du Nord, en Asie et en Europe et un excellent niveau de service pour les concurrents.

La philosophie de la catégorie est respectée et prend garde de conserver une variété de voitures chère à nos fans. Dans le sillage des grands constructeurs de LM P1, le nouveau règlement LM P2, en réunissant ces constructeurs prestigieux, devient plus que jamais la compétition internationale de référence dédiée aux équipes privées, pilotes en devenir, et selon les séries, gentlemen drivers de haut niveau. »

Scott Atherton, Président de l’International Motor Sports Association : «Le processus que nous avons mis en place avec l’ACO et la FIA pour sélectionner ces quatre constructeurs de châssis a été sans précédent, tant dans son niveau de professionnalisme que dans la collaboration entre ses trois entités majeurs du sport automobile international.

Ce fut un processus complet et détaillé que nous n’avions jamais fait auparavant dans ce sport. Etablir cette sélection n’a pas été chose facile, car il y avait des candidats de qualité, cependant cette décision est une étape essentielle pour tracer l’avenir de cette catégorie aux États-Unis et à l’étranger. Cette décision n’est que le début, il y aura beaucoup d’autres étapes importantes avant que nous ayons l’honneur de voir les débuts de ces nouveaux prototypes aux Rolex 24 Heures de Daytona en 2017. Cette sélection confirme le bon travail effectué et est un grand pas en avant “.

Jean Todt, Président de la Fédération Internationale de l’Automobile : « La FIA est très heureuse de voir la première réalisation concrète de cette nouvelle ère pour le LM P2 et les sport-prototypes. La FIA, l’ACO et l’IMSA se sont mis d’accord pour unifier la règlementation de la catégorie des sport-prototype, de sorte que les mêmes voitures et les mêmes équipes puissent courir des deux côtés de l’Atlantique. C’est une nouvelle preuve des efforts de la FIA pour ouvrir la voie vers un sport plus pérenne, qui garde la maîtrise de ses coûts ; et dans ce cas, travailler avec des partenaires solides tout au long du processus.

La sécurité est également au cœur de ces nouveaux LM P2. Ils vont intégrer tout le savoir-faire et l’expérience que nous avons acquis sur la réglementation des LM P1 actuels, avec de nouvelles contraintes comme le fait d’avoir des voitures fermées, d’imposer la crash box arrière ou encore les systèmes de rétention des roues”.

Sir Lindsay Owen-Jones, Président de la Commission Endurance de la FIA: « C’est une approche réaliste de la création d’économies d’échelle et qui devrait faire des courses d’endurance des évènements encore plus dynamiques et attrayants. C’est aussi, peut-être, la première fois que l’économie du marché des voitures de course a été intégrée dans les règlements; cette règlementation 2017 de la catégorie LM P2 et la limitation à quatre constructeurs de châssis aideront à établir un meilleur retour sur investissement en présentant plus d’opportunités de courir pour le même type de voitures, et en évitant une fragmentation excessive du marché. »

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Juan Pablo Montoya au Mans ? Pourquoi pas mais à une condition…

9 juillet 2015 par Laurent Mercier

Récent vainqueur des 500 Miles d’Indianapolis pour la deuxième fois, Juan Pablo Montoya fait partie des rares pilotes à s’être imposé à Indy et à Monaco en F1. Le seul à avoir ajouté les 24 Heures du Mans aux deux courses prestigieuses est Graham Hill. Alors est-ce que le Colombien pourrait rejoindre le Britannique ?

Invité du meeting FIA à Mexico, le pilote Penske Racing en IndyCar s’est exprimé sur le sujet d’une éventuelle participation aux 24 Heures du Mans, lui qui compte trois succès aux 24 Heures de Daytona : “La question m’aurait été posée il y a cinq ans, je n’y aurais pas prêté attention. Aujourd’hui ? Peut-être que si j’avais l’occasion d’être dans la bonne voiture, ce serait quelque chose à prendre en considération. Mais je suis tellement heureux de rouler actuellement en IndyCar. J’adore rouler pour Roger Penske et je vais vous dire le vérité : je suis assez chanceux de pouvoir dire que j’ai piloté pour les meilleures équipes au monde. On peut parler de l’Amérique avec Penske et Ganassi, mais aussi de McLaren et Williams en Formule 1. On peut regarder l’histoire de ces équipes et dire que j’ai roulé pour elles mais aussi gagné avec elles.”

L’arrivée de Chip Ganassi Racing with Felix Sabates en GTE la saison prochaine pourrait ne pas être suffisant car si Montoya vient au Mans, ce sera à coup sûr pour l’emporter au général. Mais sait-on jamais…

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Les ricains pointent leurs nez ça va barder...;-)
Les LM P2 et leurs 4 constructeurs chassis auront un championnat plus relevé avec cette nouvelle donne ou quoi ?

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Ca va faire baisser les couts, 4 chassis un seul moteur (sauf pour les championnat USCC). Donc le but est d'avoir pas mal d'écuries, avec des voitures très proches. Bataille assurée!
Ca devrait aussi pousser Rebellion et By Kolles à abandonner les P1 non hybrides et à aller vers les P2.

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Je cite US : "Ca va faire baisser les couts, 4 chassis un seul moteur (sauf pour les championnat USCC). Donc le but est d'avoir pas mal d'écuries, avec des voitures très proches. Bataille assurée !"

La F1 devrait s'inspirer de ce genre de chose et peut-être qu'alors, elle remonterait dans le cœur des fans car ceux-ci retrouveraient enfin de la bagarre et donc, du spectacle.

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Les dernières nouvelles du programme Nissan LM P1

16 juillet 2015 par Laurent Mercier

L’avenir du programme Nissan LM P1 semble se jouer cette semaine avec des réunions en cours au plus haut niveau chez Nissan au Japon. Différentes sources ont confirmé à Sportscar365 que ces réunions pourraient décider si le programme LM P1 prévu sur deux ans va bien se poursuivre alors que la Nissan GT-R LM NISMO doit reprendre la piste à la fin du mois à Austin avec une auto plus adaptée aux prochains circuits du FIA WEC.

 Lors de la finale de la Formula E, Carlos Ghosn, patron de l’alliance Renault-Nissan, avait admis que la stratégie avait besoin d’être revue. « Nissan a toujours été associé à l’innovation » avait indiqué Ghosn. « Nous avons fait une tentative qui n’a pas été fructueuse et nous devons réévaluer la stratégie. Nous voulions être compétitifs, mais nous avons seulement été différents. »



 Alors que trois autos étaient au départ des 24 Heures du Mans pour les débuts de la LM P1 ...çue par Ben Bowlby et couvée par Darren Cox, une seule a rallié l’arrivée hors classement après de multiples soucis. Rappelons que les trois Nissan ont roulé sans système hybride.

 Un porte-parole de Nissan a confié à Sportscar365 qu’à ce stade de l’année, les réunions étaient tout à fait normales.

 Darren Cox, en charge du marketing chez NISMO, s’est confié il y a peu au média britannique EVO avec un retour sur la prestation mancelle des GT-R LM NISMO : « Nous avons reçu le feu vert seulement trois mois avant Le Mans, ce qui est probablement le plus court laps de temps pour partir d’une feuille blanche avec un tout nouveau concept. Le progrès est énorme en termes de connaissances. C’est le positif que nous retirons de la piste. Je pense que nous avons capté l’attention des fans et de la presse en ouvrant le garage. Nous avons eu quelque chose comme 2,8 millions de vues sur notre streaming contre 1,7 millions à Game of Thrones. Tout ce que nous avons mis en place en dehors de la piste, nous avons dominé. Nous avons eu une réunion avec Porsche sur notre côté social et ils nous ont posé des questions. Nous sommes très heureux de cela. »



 Darren Cox a précisé que la voiture 2016 est déjà en cours de développement. La GT-R LM NISMO qui a terminé les 24 Heures du Mans servira de modèle de développement avec un gros focus mis sur le système hybride. Le patron du marketing ne s’est pas risqué à dire que Nissan sera sur le podium des 24 Heures du Mans 2016 même s’il a souligné que ce serait réalisable. « Nous avons besoin de voir ce qu’a pu faire Porsche, en interne, au niveau de l’approche et de tout en général » s’est contenté d’indiquer Cox. L’interview complète est à lire ici

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Avec un tel concept si novateur dans de nombreux domaines, c'est normal qu'ils rencontrent des difficultés et qu'à présent ils s'interrogent.
Mais le projet est vraiment intéressant et j'espère donc qu'ils ne laisseront pas tomber. De plus si ça marche, on peut imaginer les retombées commerciales pour Nissan.
Pour moi ils ont tout à gagner en continuant à développer cette fantastique GT-R LM Nismo.

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