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ShaDawg

Comparatif Mercedes Classe E 250 CDI / BMW Série 525d

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Mercedes Classe E 250 CDI BVA ELEGANCE 204CH
Prix du neuf (avec équipement de série) : 52 100 Euros



BMW Série 525d BVA EXCELLIS 197CH
Prix du neuf (avec équipement de série) : 50 660 Euros



Présentation
Un classique revisité

Une grande tradition, ce match entre la nouvelle Classe E et la Série 5 ! Mais le terrain d’affrontement a changé. Le rapport puissance/émissions de CO2 est désormais une préoccupation majeure. Laquelle profitera le mieux de cette nouvelle donne  ?

Même si la Classe E ne re­présente pas le modèle le plus vendu chez Mer­cedes, elle n’en constitue pas moins un emblème de la marque. C’est pourquoi l’arrivée d’une nouvelle génération constitue toujours un événement. Aujourd’hui, la remplaçante prend place dans un double contexte très particulier de crise financière et de chasse au CO2.

Pour l’aspect financier, pas de miracle  : une Classe E reste une Mercedes, c’est-à-dire chère, même si les prix de cette nouvelle venue sont restés sages par rapport à ceux de la précédente génération (voir p. 100). Là où les choses changent, c’est sur la chasse au CO2. S’il est “facile” de fabriquer des petites voitures sobres, cela devient plus compliqué avec des grosses berlines comme la Classe E. Mais le constructeur s’en est très bien sorti puisque la nouvelle E 250 CDI, qui affiche 204 ch, n’émet que 159 g/km de CO2, dans sa version à boîte automatique : un record ! En boîte mécanique, vous pouvez même descendre à 139 g/km de CO2, tout en gardant la même puissance. Et même BMW, pourtant expert en rapport puissance/émissions de CO2, doit s’incliner !

Mais un tel affrontement ne peut se réduire à quelques grammes de gaz, fut-il à effet de serre. Ces 2 berlines se veulent aussi des symboles de la voiture de luxe et doivent être irréprochables sur la qualité de présentation, l’agrément de conduite ou la richesse de l’équipement de confort ou de sécurité. Dans ce domaine également, la nouvelle Classe E frappe fort. Une vraie débauche de technologie, pour la bonne cause.





Vie à Bord
Cette nouvelle Classe E est attendue au tournant. Va-t-elle supplanter toutes ses rivales en qualité de présentation ? Révolutionner le genre avec un habitacle particulièrement innovant  ? À cette dernière question, la réponse est évidente : non. La planche de bord et, d’une manière générale l’habitacle, brille par son classicisme, spécialement dans cette finition Élégance parée de bois et de cuir. Avantage : les habitués de la marque ne seront pas bousculés… Ce n’est pas une critique, mais on aurait pu trouver la même planche de bord sur la précédente génération de Classe E, voire des versions encore plus anciennes.

Dans la BMW, qui date pourtant de 2003, l’ambiance est plus moderne, plus aérée, plus technophile. Sur la console centrale, le joystick implanté en lieu et place du levier de vitesses fait son effet, de même que le très large écran central, impressionnant lorsque toute sa surface est utilisée pour la navigation.

Pour ce qui est de la qualité perçue, la Série 5 fait partie de ce qu’il y a de mieux, à l’instar d’une Audi A6. Quant à la nouvelle Classe E, elle ne se place pas très loin. Pour l’essentiel, tout y est  : les ajustages sont remarquables, les matériaux utilisés très flatteurs, y compris dans la partie basse de la planche de bord. À ce niveau de gamme et de prix, c’est dans les petits détails qu’il faut chercher ce qui fera la différence.
Ainsi, notre BMW devait composer avec un porte-gobelet passager qui refusait de s’ouvrir. Chez Mercedes, l’habillage de l’ancrage extérieur des ceintures de sécurité (à gauche pour le conducteur) paraissait bien peu soigné, et les garnitures du coffre laissaient voir la tôle près des charnières. La garniture du montant de pare-brise était de plus un peu “flottante” dans notre Classe E. De quoi laisser la BMW prendre un léger avantage en qualité.

Dans cette catégorie de véhicules, l’habitabilité est un facteur d’importance. Sur ce point, la Série 5, contrairement aux idées reçues, est l’une des plus généreuses de la catégorie, y compris pour les passagers et le coffre.

La nouvelle Classe E traite tout aussi bien ses passagers et fait même un peu mieux pour le volume réservé aux bagages. Il y a beaucoup de place dans les deux voitures, mais un peu plus dans la Mercedes. Dans leur grande générosité, les deux constructeurs nous accordent même une banquette arrière rabattable, mais uniquement parce que nous avons des finitions Élégance et Excellis. Sur les versions de base, rabattre la banquette est une option dans les deux cas à 600 € chez BMW et 500 € chez Mercedes. Vous avez dit mesquin  ?




Sur la route
Alors que BMW anime sa 525d par un 6 cylindres, Mercedes sert sa E 250 CDI avec un 4 cylindres. Question noblesse mécanique, pas de doutes, la bavaroise prend l’avantage. Pourtant, si l’on parle chiffres, c’est bien le bloc Mercedes qui, avec ses deux turbos, domine les débats. Ce qui différencie le plus ces deux mécaniques, ce ne sont pas leurs 7 ch d’écart mais les 10 mkg de couple supplémentaires dont bénéficie la Mercedes. Aux 51 mkg disponibles dès 1 600 tr/mn de la Classe E, la BMW rétorque par 40,8 mkg obtenus dès 1 300 tr/mn, c’est-à-dire exceptionnellement tôt. De fait, la Mercedes devrait prendre l’avantage au chronomètre, au moins en reprises, grâce à son couple supérieur. Mais c’est l’inverse qui se produit ! En accélération, la Classe E se contente de faire jeu égal avec la 525d. Les 2 voitures sont dans le même “dixième” aux 1 000 m départ arrêté et de 0 à 100 km/h.

Plusieurs raisons à cela : d’abord, la dernière-née de Mercedes souffre d’un handicap d’une centaine de kilos. Ensuite, la boîte automatique de la BMW se montre beaucoup plus rapide. D’une manière générale, la BMW donne la sensation d’être beaucoup plus dynamique et plus alerte que sa rivale. Malgré ses très bons chiffres, la E 250 CDI donne toujours l’impression d’être apathique avec sa boîte lente, sa direction collante ou encore un temps de réponse permanent entre l’action sur l’accélérateur et la réaction attendue.

À côté, dans la 525d, tout paraît plus immédiat, sans temps de réponse, ne laissant aucune place pour un débat quelconque sur l’agrément de conduite. Il en va de même du comportement routier. La Mercedes joue clairement la carte du confort. Elle se montre très souple et même remarquable en filtration des inégalités de la chaussée. Mais elle fait payer cette délicatesse par une certaine mollesse et un temps de réaction entre le coup de volant et la mise en appui. En revanche, une fois posée, elle arrive à ne pas se montrer pataude, sans être franchement agile. Il faut préciser que notre Classe E, en finition Élégance, était chaussée de roues de 16 pouces. Une version Avant­garde, équipée de série de roues de 17 pouces, serait sans doute plus dynamique.

La BMW réalise un compromis confort/comportement routier bien meilleur que sa rivale, se montre à peine moins confortable en suspension et se révèle bien plus agile. Le savoir-faire BMW en matière de trains roulants a encore de beaux jours devant lui.

Au chapitre de la sécurité, Mercedes entend prendre l’ascendant et la panoplie d’équipements qui lui est dédiée est impressionnante. Entre le système de lecture des panneaux, la surveillance des angles morts, le dispositif anti-endormissement, en plus bien sûr des ESP et de la kyrielle d’airbags (7 de série), l’aspect sécuritaire est poussé à son comble.




Finances
En intégrant le malus écologique de 750 € pour la BMW, les deux voitures affichent moins de 1 000 € d’écart en prix d’achat. Sur ces finitions, cette proximité tarifaire s’accompagne de niveaux d’équipements similaires comportant notamment la sellerie cuir ou le GPS de série. La Mercedes se montre quand même un peu plus généreuse avec des sièges avant à réglages partiellement électriques, le système Bluetooth ou le système de détection de somnolence. La BMW, de son côté, dispose d’office des aides au stationnement avant et arrière. Dans les deux cas, la liste des options est digne du résultat d’une recherche sur Internet et peut faire gonfler le prix de la voiture de façon spectaculaire.
Nous n’avons pas la place de lister toutes les options ici, mais pour n’en citer que quelques-unes parmi les plus intéressantes, sachez que vous pouvez enrichir votre Mercedes de sièges avant ventilés (1 350 €), voire massants (1 500 €), de la fonction télévision (1 200 €), d’un système de vision de nuit (1 500 €), etc. La Mercedes de cet essai, équipée de tous ces raffinements, valait ainsi plus de 60 000 €. Partisans de la BMW, ne riez pas  : c’est pareil du côté de la Série 5…

À l’usage, nous arrivons à la même consommation moyenne de 7, 9 l/100 km, mais avec quelques disparités. Ainsi la BMW, plus gourmande en ville, est plus sobre sur route et autoroute. La Mercedes paye encore une fois son poids élevé et sa boîte automatique peu performante. Notez que ces résultats diffèrent de ce que laissaient présager les émissions de CO2  : la Mercedes rejette, selon l’homologation, quelque 13 g/km de CO2 en moins.

Technique
Mercedes.....................................................................BMW



Classement
Mercedes remporte ce face-à-face d’une courte tête. Chacune de ses victoires de manches est obtenue sur le fil, et l’égalité en consommation serait presque décevante si elle n’avait lieu face à une BMW. Cette nouvelle Classe E a du mal à s’imposer face à une Série 5 en fin de course, mais elle y arrive. Attention quand même  : l’année prochaine, la nouvelle Série 5 débarque…

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Banquette arrière rabatable en option !!!

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