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His1

BMW Z4 2009 + essai

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L’histoire des Roadsters chez BMW a débuté il y a plus de 75 ans maintenant.
En 1995 arrive le Z3, remplacé en 2002 par le Z4. Aujourd’hui, voici le roadster Z4 deuxième génération ; son arrivée signifie par la même occasion la fin du coupé façon break de chasse en adoptant un toit en dur rétractable. Pour autant le principe reste le même : c’est une propulsion avec un centre de gravité bas et un moteur à l’avant.
Une des nouveautés : il bénéficie de la technologie Efficient Dynamics, soit de la récupération d’énergie au freinage, d’une construction allégée, d’un indicateur de changement de rapport et d’une aérodynamique travaillée afin d’optimiser la consommation.
Fini donc la capote en tissu, place à un toit rigide électro-hydraulique en aluminium qui s’ouvre en 20 secondes sur simple impulsion sur un bouton. Une des premières conséquences de cette transformation, le Z4 a pris du poids. A puissance égale, soit 306 chevaux, le Z4 pèse 195 kilos de plus que l’ancien roadster.
Esthétiquement le nouveau Z4 nous a complètement séduit. Il a gagné en virilité, son capot gigantesque en impose, son empattement long, et son porte à faux arrière très court lui donne un style américain du plus bel effet. Il est plus long et plus large que le précédent…et bien plus charismatique qu’un Mercedes SLK ou qu’un Audi TT. Sachez aussi que c’est une femme qui l’a dessiné, Juliane Blasi…un coup de crayon sacrément réussi.


BMW avoue avoir voulu changer le positionnement de son Z4. C’est-à-dire que la marque l’a voulu beaucoup plus confortable, plus spacieux et moins radical tout en restant exclusif…en clair, Il se rapproche un peu de la philosophie de la Série 6 cabriolet et ne cherche surtout pas à marcher sur les plates bandes d’un Porsche Boxster.

Malgré tout, on espère l’arrivée future d’une version M doté du V8 de la M3 par exemple. D’autant plus que sous cet immense capot d’1,80 mètre, il y a même la place de mettre un V10. On en saura peut-être plus à Francfort.

L’intérieur est particulièrement accueillant et plus spacieux que la génération précédente, plus cossue aussi. Les matériaux utilisés sont bien plus nobles, la finition sans faille. Le Z4 peut recevoir le système Idrive dernière génération. Et petite touche nostalgique : les commandes de climatisations sont inspirées de celles du fameux Z8.
Dès les premiers tours de roues le toit fermé, on constate vraiment le changement d’univers. L’habitacle est plus lumineux et l’insonorisation très bien étudiée. L’amortissement est plus confortable. Ajoutez à cela un système adaptatif avec deux positions : sport et normal qui joue sur la fermeté de la direction, la vitesse de passage de rapports de la boîte auto et la réponse de l’accélérateur.



De quoi faire ronronner ce superbe 6 cylindres en lignes biturbo de 306 chevaux. Une merveille de couple et d’agrément. Il est associé à la boîte DKG à 7 rapports à double embrayage, avec palettes au volant, une merveille aussi !

Cependant, à force de vouloir faire une voiture confortable, la sportivité en a pris un coup ! Avec un poids de près d’une tonne six, dont 970 sur l’avant, son comportement aussi est typé américain. Ajoutez à cela un amortissement bien trop souples pour le Z4 apprécie les changements de cap. On se fait surprendre par son côté plus que sous-vireur une fois, puis deux fois…Pour finalement adopter une conduite plus souple et souhaiter très fort que le Z1 ou le Z2 arrive très vite ! ! !






Essai BMW Z4 sDrive 35i

Note globale 14.4/20

Chez BMW, luxe et sport font (très) bon ménage. Le constructeur munichois le prouve une fois de plus avec son nouveau Z4 35i sDrive.
Conduite 16/20

Avec un gabarit plus imposant que par le passé, un poids de 1 600 kg et un toit rigide escamotable en lieu et place de sa capote en toile, le nouveau Z4 ne pourra jamais se montrer aussi démonstratif et sportif que son prédécesseur. Pourtant, la prise en mains débute bien : la boîte robotisée DKG à sept rapports et double embrayage (l’un pour les rapports pairs, l’autre pour les impairs) égrène les vitesses avec délicatesse et finesse. Mais, pour plus de sensations, il faut se « sortir les doigts », et plus précisément les index et les pouces.

Pour déconnecter l’ESP et passer la suspension M adaptative sur le mode Sport (ou Sport+), mais surtout pour sélectionner les rapports via les palettes au volant. Ici, on pousse pour rétrograder et on tire pour monter les rapports, avec les palettes de gauche ou droite. Dès lors, c’est du sport. De 0 à 60 km/h, si la pédale des gaz flirte avec les tapis de sol, les Bridgestone du train arrière semblent vouloir passer devant. Pas étonnant puisque sous le long capot trône un six-cylindres en ligne double turbo revendiquant 306 ch et 400 Nm dès 1 300 tr/min. En plus d’offrir les accélérations dignes de la NASA, ce bloc inauguré sous le capot du coupé Série 3 donne de la voix du régime de ralenti jusqu’à la zone rouge. Mieux encore, à chaque passage de rapport, il rappelle sa présence par une détonation dans les échappements à faire vibrer les abribus.
Sécurité 15/20

Avec sa consistante panoplie d’équipements de sécurité (ABS, ESP, 4 airbags, détecteur de crevaison, arceaux de sécurité…) le nouveau Z4 met en confiance. Plus encore que dans la précédente mouture, on se sent en sécurité même lorsque le rythme s’accélère. Sauf pour les conducteurs les plus sportifs qui abuseraient des freinages appuyés. Avec son embonpoint, le Z4 aurait mérité des freins plus endurants.

Pour laisser au conducteur la possibilité de profiter du châssis, comme à l’accoutumée chez BMW, le bouton DTC, qui gère l’ESP, permet de sélectionner plusieurs modes de fonctionnement. En pressant brièvement le bouton, le seuil d’intervention de l’ESP est reculé et les petites dérives sont « autorisées ». En appuyant longtemps sur ce même bouton DTC, l’ESP se désactive totalement. Il n’y a alors que l’ABS et la fonction « différentiel autobloquant » pour aider le conducteur dans ses grandes glissades.
Confort 15/20

Finis les bruits du vent dans la toile. Finies aussi les manœuvres pour décapoter. Désormais, pour conduire et bronzer en même temps, il suffit d’une pression du doigt pour que le toit aille, en vingt secondes, se cacher dans le coffre. En revanche, il faudra pour cela être à l’arrêt. En outre, une fonctionnalité du toit permet, lorsqu’on évolue en cabriolet, de ne le déployer que partiellement pour accéder au coffre et charger plus facilement. Voilà jusqu’où le Z4 pousse le raffinement.

Confortable malgré ses grandes et belles roues de 18 pouces, notre modèle d’essai profite d’une suspension adaptative permettant de gérer l’amortissement selon la conduite adoptée et le confort souhaité. Un plus pour profiter des matériaux nobles qui habillent la planche de bord et des multiples équipements comme la radio, la climatisation ou encore le GPS, tous à commander depuis la molette de l’iDrive.
Ecologie 13/20

Avec 210 g de CO2 rejetés par kilomètre parcouru, le Z4 35i pâtit d’un malus de 1 600 €. Mais consommer 9 litres d’essence pour parcourir 100 km au volant d’un bébé de 1 600 kg et plus de 300 ch est déjà une vraie performance. C’est pourtant ce qu’annonce le constructeur bavarois. Si nos propres mesures devraient revoir ce chiffre à la hausse, ce moteur remarquable à plus d’un titre l’est aussi pour sa (relative) sobriété.
Budget 13/20

Ouille ouille ! Le Z4 ne se destine pas à toutes les bourses. Si son premier prix s’affiche à 39 400 € en 23i, notre modèle d’essai de 306 ch atteint 52 100 €. C’est très cher. Mais, en jetant un coup d’œil chez les concurrents, l’herbe n’y est pas plus verte. Une Mercedes SLK 350 de 305 ch coûte 51 100 €, une Audi TTS cabriolet de 272 ch s’affiche 52 350 € et une Porsche Boxster 3.4 S développant 310 ch se paye 57 082 €.

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Perso je la trouve très belle, je regrette un peu la capote en toile, elle aurait plus de charme à mon avis...

Par contre j'avoue que mettre 40 000€ dans une Z4, "ouille ouille" comme ils disent sunny

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l'interieur est pas mal reussi...mais j'ai jamais accroché a la ligne exterieur de la Z3...et idem pour celle ci...

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belle voiture la ligne est mieus que sur l ancienne je trouve

faut laissé ca au amoureux de la marque

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laurent133 a écrit:
belle voiture la ligne est mieus que sur l ancienne je trouve

faut laissé ca au amoureux de la marque
ouep

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