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Punchlyne

Mini John Cooper Works

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Mini pour “homme”

Véloce en Cooper S (175 ch), la Mini prend enfin du poil de la bête dans cette déclinaison JCW : 211 ch, des gros freins, avec en prime une conduite vivante et des performances tonitruantes.



La Mini est surtout connue comme la citadine des beaux quartiers pour… madame. Avec sa John Cooper Works, BMW cherche à donner du poil au menton à cette voiture plutôt féminine. Reste qu’esthétiquement, cette Mini “virilisée” n'est pas transfigurée. Seules les bandes adhésives de capot, les jantes et la double sortie d’échappement en inox permettent de la différencier d'une Cooper S. Le petit quatre-cylindres turbo, poussé à 211 ch, annonce, en revanche, un changement de registre. En effet, sa sonorité évocatrice titille agréablement les tympans. Mais le morceau de choix reste le moteur. Plein à tous les régimes, il explose à partir de 3.000 tr/mn sans flancher jusqu’à 7.000 tr/mn. De plus, la boite à six vitesses, bien étagée et aux verrouillages fermes, complète ce tableau avec un certain talent. On regrette juste le pommeau du levier trop gros.



D’autant plus agaçant que la position de conduite permet de se sentir à l’aise, tout comme le petit volant avec insert carbone. D’ailleurs, ce matériau composite “véritable” est largement distillé dans l’habitacle, mais en option. Sans ces ajouts qui vrillent le porte-monnaie, on retrouverait l’habitacle de la Mini Cooper. Mal joué, car l’ergonomie s’avère peu évidente, et la qualité des plastiques encore aléatoire. Défauts qu'on oublie vite derrière le volant de cette bombinette, qui n’est pas avare en sensations. Son 1.6 turbo rempli de couple et sa direction directe lui permettent de surfer dans la circulation. Mais rien ne vaut une petite route sinueuse pour profiter du potentiel mécanique… tant que le revêtement reste bien lisse.



Dans ces conditions, la JCW séduit immédiatement par l’agilité de son châssis (identique à celui de la Cooper S), sa mécanique bouillonnante (qui met d’ailleurs à rude épreuve la motricité du train avant) et son freinage redimensionné, très mordant et à l’endurance appréciable. Méfiance sur route bosselée : l’amortissement laisse trop de place à l’approximation et l'empattement réduit peut générer de vives réactions du train arrière. D’ailleurs, le popotin de cette Mini ne demande qu’à se déhancher une fois le train avant bien inscrit au freinage. Sur route humide, le tonus est annihilé par un train avant qui glisse trop tôt car dépassé par la motricité, même si l’antidérapage DSC – de série – reçoit le Dynamic Traction Control qui laisse plus de latitude au conducteur tout en restant “en veille”. Dommage que cette attachante teigne fasse payer cher sa préparation, sans même parler de ses innombrables options.

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