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Porsche / VW / Audi

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Porsche prend de facto le contrôle de Volkswagen

Le constructeur de voitures grand public devient une filiale de Porsche qui détient 35,14% des parts. Il prend aussi le contrôle d'Audi avec 99,14% des droits de vote.

Porsche persiste et signe. Le spécialiste allemand des voitures de sport a annoncé mardi 16 septembre avoir augmenté sa part dans le constructeur Volkswagen, qui devient une filiale. Sa part est passée d'environ 31% à 35,14%. Dans le même temps, le constructeur a également indiqué détenir 99,14% des droits de vote dans Audi, la marque haut-de-gamme de Volkswagen.
Vendredi dernier, quelque 40.000 salariés de Volkswagen, selon le syndicat IG Metall, avaient manifesté près du siège du groupe pour défendre la "loi VW", attaquée par Bruxelles et par Porsche. Tous les salariés étaient unis par l'inquiétude qu'un rachat de VW par Porsche qui ouvre selon eux la voie à des suppressions d'emplois.

Un droit de vote limité à 20%

Adoptée en 1960 pour protéger le constructeur des rachats hostiles, la "loi VW" a été condamnée l'an passé par la justice européenne. Mais le gouvernement allemand, plutôt que de l'abroger, avait choisi de la remodeler pour conserver le droit de veto de l'actionnaire public, l'Etat régional de Basse-Saxe. Mécontente, la Commission européenne peut compter sur le soutien du principal actionnaire de Volkswagen, Porsche, opposé au texte remodelé. Il veut faire du constructeur une entreprise "normale", ce qui lui permettrait d'en prendre le contrôle. Il lui faut pour cela 50% des parts.
La "loi VW" limite à 20 % le droit de vote d'un actionnaire alors même qu'il dispose d'un nombre d'actions qui lui autoriserait un droit de vote plus important.

http://www.challenges.fr/actualites/entreprises/20080916.CHA6400/porsche_prend_de_factole_controle_de_volkswagen.html

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Porsche prend le contrôle de Volkswagen, en plein psychodrame familial

Il y a 1 heure

FRANCFORT (AFP) — Porsche vient de frapper un grand coup mardi, en prenant de fait le contrôle de son compatriote, l'allemand Volkswagen, en pleine crise entre les dirigeants des deux groupes.

Porsche a en effet acquis 5% supplémentaires du capital de Volkswagen et détient désormais 35% du premier constructeur automobile européen.

Certes, ce n'est pas encore un rachat en bonne et due forme. "L'objectif reste d'augmenter notre participation dans Volkswagen à plus de 50%. Le pas d'aujourd'hui (mardi) est un nouveau jalon", a commenté Wendelin Wiedeking, le patron de Porsche, cité dans un communiqué.

"Nous prévoyons de le faire courant novembre", a déclaré un porte-parole à l'AFP. "Nous voulons la majorité réelle, et la majorité réelle est de 50% plus une action", a-t-il ajouté.

Mais le seuil franchi mardi est symbolique, et ce à plus d'un titre.

D'abord, il permet à Porsche de s'assurer d'un contrôle de fait sur l'assemblée générale de Volkswagen: à chaque réunion de cette assemblée, tous les actionnaires, notamment les petits, ne sont pas présents. D'autres soutiennent Porsche. Au total, 35% des votes environ suffisent pour s'imposer.

Conséquence, Volkswagen, dont le chiffre d'affaires est près de seize fois plus important que celui de Porsche, va devenir une filiale de son compatriote. Elle sera intégrée à la holding européenne Porsche SE, spécialement créée pour regrouper l'ensemble des participations du constructeur du bolide 911.

Les représentants des salariés de Volkswagen seront désormais conviés aux réunions du comité d'entreprise de la nouvelle structure. Un affront pour les syndicalistes d'IG Metall de Wolfsburg (nord de l'Allemagne) qui auront droit à autant de sièges que ceux de Porsche, quand ils sont plus de 25 fois plus nombreux.

Surtout, l'annonce de Porsche intervient dans un contexte particulièrement tendu. En fin de semaine dernière, un nouvel épisode a révélé l'ampleur des divergences entre Porsche et les salariés de VW, entre les deux directions, et même au sein de la famille Porsche.

Lors d'un conseil de surveillance, Ferdinand Piëch, le président du conseil de surveillance de VW et représentant d'une des deux branches de la famille Porsche, a permis l'adoption d'un texte soumis par IG Metall pour protéger la marque Audi de l'influence de Porsche, en s'abstenant.

Depuis, son cousin Wolfgang Porsche ne décolère pas. "Je suis effrayé par le choix de vote du président du conseil de surveillance", a-t-il déclaré à la sortie de la réunion de vendredi.

Deux clans s'affrontent donc ouvertement: d'un côté M. Porsche semble pouvoir compter sur la majorité des membres de la famille et défend le patron de Porsche, Wendelin Wiedeking. De l'autre, M. Piëch s'appuie sur les syndicats de Volkswagen et sur son protégé, le patron de Volkswagen, Martin Winterkorn.

La direction de Porsche a bien tenté de jouer l'apaisement mardi. "Nous nous réjouissons de la poursuite et de l'approfondissement de la coopération confiante avec la direction de Volkswagen et nous espérons une solution rapide dans le conflit entre les représentants des salariés de Porsche et VW", a ainsi déclaré M. Wiedeking.

Mais, selon la presse allemande, tous les scénarios sont désormais possibles, celui d'une destitution de M. Piëch, celui d'un départ du patron de Porsche, voire même celui - inimaginable jusqu'il y a peu tant la stratégie de Porsche semblait irrésistible - d'un échec du projet de fusion entre les deux groupes.

Porsche s'est lancé il y a trois ans à la conquête du constructeur VW, qui ambitionne de devenir le leader mondial du secteur, et a depuis procédé par étapes.

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