Bonjour à tous, Je me vois dans l’obligation de préciser les raisons de l’annulation de Chanaz 2012. Tout d’abord est il nécessaire de mettre tant d’animosité voire d’agressivité dans vos propos ? La première chose à ne pas oublier, c’est que Chautagne Auto Sport est une association à but non lucratif, composée exclusivement de bénévoles, Le but n’est donc pas de faire des bénéfices mais bien d’assouvir notre passion et de permettre aux pilotes de courir, aux spectateurs de se faire plaisir. Dans cette course Chautagne Auto Sport n’est que l’organisateur technique, c’est-à-dire celui qui endosse toutes les risques : responsabilité pénale, responsabilité financière, un travail qui dure au moins 6 mois sur l’année pour préparer, organiser et plier la course… Ce même organisateur technique vit avec ses propres moyens. Quelques pubs que de généreux commerçants veulent bien donner, les entrées et les buvettes, dont le tarif n’a pas augmenté depuis le passage à l’euro, mais dont la somme est largement influencée par la météo (je n’évoque pas les engagements, puisqu’ils sont intégralement redistribués en prix pour les pilotes, et je pense que personne ne me jettera la pierre à ce sujet). Organiser une course comme Chanaz, avec le peu de moyen matériel dont nous disposons, représente plus de 45 000 euros de dépenses. Chiffre énorme ? Allez, quelques postes au hasard : inscription à la FFSA : 4 500 €, assurance des pilotes : 5 500 €, dispositifs de secours : 3 200 €, sono, chrono, classements : 4 800 €, etc … Ca va très, très, très vite. J’ajouterai pour les sceptiques que le budget a été entièrement revu avec l’ASA, donc pas de doutes la-dessus, et pas de frais jugés inutiles… Pour en revenir aux moyens, ce que nous n’avons pas, c’est une subvention de la commune, qui ne participe, à la louche, qu’au montage de deux rails de sécurité, à la récupération de barrières métalliques dans les autres communes, et au prêt la balayeuse le jour de la course (à moi de trouver un pilote par contre). En revanche, elle nous exonère d’impôts sur les entrées … Pas de subvention non plus du conseil général, car notre sport n’est pas écolo … D’ailleurs, la commune ne nous alloue pas de local pour stocker de matériel, ne nous prête pas de véhicule communal, les employés du service technique non plus bien évidemment, etc … Enfin bref, peu importe, nous nous assumons seuls. Pour ceux qui en douterait, l’ASAC ne participe pas non plus financièrement ni humainement, elle reste dans son rôle unique d’organisateur administratif. Maintenant, le sujet des bénévoles … Difficile de trouver des bénévoles qui ont le temps de s’investir … Tous les organisateurs techniques de courses pourront vous le confirmer. En tout cas, c’est partagé par ceux de Savoie. Les piliers de l’association se fatiguent, certains ont eu de graves problèmes de santé cette année qui les ont mis « hors jeu » (dans le bon sens du terme, j’ai beaucoup de respect pour ces amis), et la masse colossale de travail fini par se partager sur 3 personnes, qui ont chacune un métier et une vie de famille … Fragilisation et deuxième obstacle… Ensuite, les deux problèmes suivants sont liés à la sécurité : certains riverains et commerçants n’intègrent pas nos contraintes sécuritaires, tant au niveau du parcours qu’au niveau du parc. Et s’en suit une agressivité voir des menaces de leur part qui me laissent perplexe … Le conflit n’est pas une solution, même si l’autorité suprême dans cette situation est le Préfet qui signe l’arrêté. Enfin bref, lorsque nous avons mis tout ça sur la table, l’ASAC de Savoie n’a pas souhaité s’impliquer financièrement et/ou matériellement ; nous avons donc décidé d’un commun accord de suspendre l’édition 2012. Et là, à mon immense étonnement et joie d’ailleurs, un mois et demi avant la course, il y a eu un vent de solidarité : la mairie a débloqué des fonds, et des bénévoles se sont spontanément proposés ! En revanche, douche froide pour le deuxième effet kiss cool : l’ASAC a refusé d’organiser la course, évoquant les délais trop courts tant au niveau de la préfecture, qu’au niveau de la FFSA, des officiels et des pilotes … Ce sont les organisateurs administratifs, ils ont donc le pouvoir de décider. Vous connaissez maintenant toute l’histoire. Je veux bien remuer ciel et terre, j’avais même, non sans une certaine fierté d’ailleurs, réussi à faire 2 montées d’essais et 3 montées de course au règlement, mais je ne peux pas me battre perpétuellement … Je vais maintenant aborder le sujet de ce fameux voyage qui déchaine tant de passions. La course a été portée pendant 4 ans par 5 personnes. 5 personnes qui ont passées 6 mois chaque année pour la préparer, qui ont mis leur vie familiale et sociale entre parenthèses pendant presque 3 mois chaque année, qui ont mis leurs véhicules à disposition et tous les kilomètres qui vont avec, ainsi que leur propre outillage, leur propres maisons pour faire des réunions, leurs propres garages ou autre local pour stocker le matériel, leur propre matériel genre groupe électrogène, remorque, etc … sans jamais rien demander en retour, pas même une facture de gasoil …. Il n’est donc pas incohérent, et loin d’être injuste de remercier ce dévouement par un voyage de quelques centaines d’euros, qui plus est hors-saison dans une compagnie low-coast … D’ailleurs, le montant du voyage n’aurait même pas permis de payer les dispositifs de secours … Voyage ou pas, le problème restait le même. Pour conclure, je suis sidérée par le venin crachée par des gens, qui m’envoient des mails d’insultes (bien sûr anonymes, qui aurait le courage de laisser ses coordonnées ?) … Je pense qu’ils ne sont pas organisateurs techniques, donc qu’ils n’engagent ni leur propre responsabilité pénale (et oui, c’est moi qui héritera des bracelets en cas de pépin), ni leur responsabilité financière (j’hériterai également personnellement de la facture, que je soit seule avec mes enfants ou non). Et j’imagine qu’en tant que passionnés de sport auto, ils n’ont bien évidemment jamais fraudé pour voir une course. En revanche, s’ils ont de meilleures idées, je les invite à rejoindre l’association pour nous en faire profiter, nous serons heureux de les accueillir. Sinon, ils peuvent économiser leur salive et se taire. De toutes façons ce n’est pas servir le sport automobile que d’être sans cesse dans la critique et encore moins dans l’agressivité. Je pense maintenant que le chapitre 2012 de Chanaz est clos. Sans rancune ?
Bonjour à tous, Je me vois dans l’obligation de préciser les raisons de l’annulation de Chanaz 2012. Tout d’abord est il nécessaire de mettre tant d’animosité voire d’agressivité dans vos propos ? La première chose à ne pas oublier, c’est que Chautagne Auto Sport est une association à but non lucratif, composée exclusivement de bénévoles, Le but n’est donc pas de faire des bénéfices mais bien d’assouvir notre passion et de permettre aux pilotes de courir, aux spectateurs de se faire plaisir. Dans cette course Chautagne Auto Sport n’est que l’organisateur technique, c’est-à-dire celui qui endosse toutes les risques : responsabilité pénale, responsabilité financière, un travail qui dure au moins 6 mois sur l’année pour préparer, organiser et plier la course… Ce même organisateur technique vit avec ses propres moyens. Quelques pubs que de généreux commerçants veulent bien donner, les entrées et les buvettes, dont le tarif n’a pas augmenté depuis le passage à l’euro, mais dont la somme est largement influencée par la météo (je n’évoque pas les engagements, puisqu’ils sont intégralement redistribués en prix pour les pilotes, et je pense que personne ne me jettera la pierre à ce sujet). Organiser une course comme Chanaz, avec le peu de moyen matériel dont nous disposons, représente plus de 45 000 euros de dépenses. Chiffre énorme ? Allez, quelques postes au hasard : inscription à la FFSA : 4 500 €, assurance des pilotes : 5 500 €, dispositifs de secours : 3 200 €, sono, chrono, classements : 4 800 €, etc … Ca va très, très, très vite. J’ajouterai pour les sceptiques que le budget a été entièrement revu avec l’ASA, donc pas de doutes la-dessus, et pas de frais jugés inutiles… Pour en revenir aux moyens, ce que nous n’avons pas, c’est une subvention de la commune, qui ne participe, à la louche, qu’au montage de deux rails de sécurité, à la récupération de barrières métalliques dans les autres communes, et au prêt la balayeuse le jour de la course (à moi de trouver un pilote par contre). En revanche, elle nous exonère d’impôts sur les entrées … Pas de subvention non plus du conseil général, car notre sport n’est pas écolo … D’ailleurs, la commune ne nous alloue pas de local pour stocker de matériel, ne nous prête pas de véhicule communal, les employés du service technique non plus bien évidemment, etc … Enfin bref, peu importe, nous nous assumons seuls. Pour ceux qui en douterait, l’ASAC ne participe pas non plus financièrement ni humainement, elle reste dans son rôle unique d’organisateur administratif. Maintenant, le sujet des bénévoles … Difficile de trouver des bénévoles qui ont le temps de s’investir … Tous les organisateurs techniques de courses pourront vous le confirmer. En tout cas, c’est partagé par ceux de Savoie. Les piliers de l’association se fatiguent, certains ont eu de graves problèmes de santé cette année qui les ont mis « hors jeu » (dans le bon sens du terme, j’ai beaucoup de respect pour ces amis), et la masse colossale de travail fini par se partager sur 3 personnes, qui ont chacune un métier et une vie de famille … Fragilisation et deuxième obstacle… Ensuite, les deux problèmes suivants sont liés à la sécurité : certains riverains et commerçants n’intègrent pas nos contraintes sécuritaires, tant au niveau du parcours qu’au niveau du parc. Et s’en suit une agressivité voir des menaces de leur part qui me laissent perplexe … Le conflit n’est pas une solution, même si l’autorité suprême dans cette situation est le Préfet qui signe l’arrêté. Enfin bref, lorsque nous avons mis tout ça sur la table, l’ASAC de Savoie n’a pas souhaité s’impliquer financièrement et/ou matériellement ; nous avons donc décidé d’un commun accord de suspendre l’édition 2012. Et là, à mon immense étonnement et joie d’ailleurs, un mois et demi avant la course, il y a eu un vent de solidarité : la mairie a débloqué des fonds, et des bénévoles se sont spontanément proposés ! En revanche, douche froide pour le deuxième effet kiss cool : l’ASAC a refusé d’organiser la course, évoquant les délais trop courts tant au niveau de la préfecture, qu’au niveau de la FFSA, des officiels et des pilotes … Ce sont les organisateurs administratifs, ils ont donc le pouvoir de décider. Vous connaissez maintenant toute l’histoire. Je veux bien remuer ciel et terre, j’avais même, non sans une certaine fierté d’ailleurs, réussi à faire 2 montées d’essais et 3 montées de course au règlement, mais je ne peux pas me battre perpétuellement … Je vais maintenant aborder le sujet de ce fameux voyage qui déchaine tant de passions. La course a été portée pendant 4 ans par 5 personnes. 5 personnes qui ont passées 6 mois chaque année pour la préparer, qui ont mis leur vie familiale et sociale entre parenthèses pendant presque 3 mois chaque année, qui ont mis leurs véhicules à disposition et tous les kilomètres qui vont avec, ainsi que leur propre outillage, leur propres maisons pour faire des réunions, leurs propres garages ou autre local pour stocker le matériel, leur propre matériel genre groupe électrogène, remorque, etc … sans jamais rien demander en retour, pas même une facture de gasoil …. Il n’est donc pas incohérent, et loin d’être injuste de remercier ce dévouement par un voyage de quelques centaines d’euros, qui plus est hors-saison dans une compagnie low-coast … D’ailleurs, le montant du voyage n’aurait même pas permis de payer les dispositifs de secours … Voyage ou pas, le problème restait le même. Pour conclure, je suis sidérée par le venin crachée par des gens, qui m’envoient des mails d’insultes (bien sûr anonymes, qui aurait le courage de laisser ses coordonnées ?) … Je pense qu’ils ne sont pas organisateurs techniques, donc qu’ils n’engagent ni leur propre responsabilité pénale (et oui, c’est moi qui héritera des bracelets en cas de pépin), ni leur responsabilité financière (j’hériterai également personnellement de la facture, que je soit seule avec mes enfants ou non). Et j’imagine qu’en tant que passionnés de sport auto, ils n’ont bien évidemment jamais fraudé pour voir une course. En revanche, s’ils ont de meilleures idées, je les invite à rejoindre l’association pour nous en faire profiter, nous serons heureux de les accueillir. Sinon, ils peuvent économiser leur salive et se taire. De toutes façons ce n’est pas servir le sport automobile que d’être sans cesse dans la critique et encore moins dans l’agressivité. Je pense maintenant que le chapitre 2012 de Chanaz est clos. Sans rancune ?