didu

18 mai 2014 Il y a des jours où tout sourit : un chaud et radieux soleil de printemps qui te sort de la torpeur de l'hiver, une automobile mythique et un propriétaire-pilote heureux. Quelle rencontre ! Aurai-je pu imaginer, 37 ans après l'avoir vue lâcher ses chevaux dans les longues courbes du Mans, avoir frémi au son des 70 ème abasourdissants, pouvoir l'ausculter, l'immortaliser sur papier glacé, glisser un regard inquisiteur et passionné sous ses jupes. On doit cette WM à Gérard Welter qui fut chef du style Peugeot pendant de très longues années et à Michel Meunier ingénieur chez Peugeot. Amoureux de la compétition automobile et des 24h du Mans, les deux compères fondent WM au milieu des années 60 et leur premier projet se concrétise en 1969 avec la P69, une auto qui reprend l’architecture de la Peugeot 204 cabriolet. Dans sa configuration actuelle, le moteur de la WM P77 développe 240 ch accompagné par un turbo Porsche taré à 1 bar ; lors de ses courses en endurance des configurations sur le moteur Peugeot permettaient de tutoyer les 400 ch. Sa restauration a nécessité 3500 heures de patience et de travail. Quand je vous disais avoir rencontré un propriétaire heureux : sa soeur aînée la WM P76 occupe la place d'à côté dans le box pour terminer sa restauration ; dernièrement il a acquis aux enchères la fameuse P400, détentrice du record de vitesse dans les Hunaudières (405 km/h) qui ne sera probablement jamais battu puisque cette légendaire ligne droite est maintenant modifiée par une chicane. Quelle rencontre pour moi le nonce de la tôle rouillée et de la bielle coulée, l'amateur-reporter thuriféraire des mécaniques cinquantenaires, effectivement il y a des jours où tout sourit ! Didier

Je ne m'en lasse pas, P'tin j'me régale

oh non, c'est parce que là je suis à fond de zoom avec mon petit zinzin ; je suis à 125, que théoriquement un vrai filé ne doit pas se faire au-dessus de 60

J'aime bien cette photo, c'est pas pourquoi peut-être la multiplication des couleurs