muriel1

36/ Lolo et le pont 37/ la piéce 38/ La piéce bis

Le soir à Marrakech : les gars bossent 33/ 34/ Dimdimdim 35/ le pont

Suite des photos à Marrakech : 31/ 32/ Collage autocollant

Je vous ai préparé quelques photos 24/ panne d'essence sur l'autoroute 25/ 26/ 27/ 28/ Casa 29/ 30/

T'inquiétes ! Mais il faut d'abord éplucher les carottes !

merci pour la bonne humeur !

Je suis prête à vous raconter la suite de l'aventure, je suis en train de la rédiger...j'ai l'autorisation de Béat, de lolo mais pas de Stef. Je vous mets quelques tof de mes compagnons en plein boulot à Marrakech 41/ 43/ Merci

Je crois qu'il va falloir être clair ! Depuis le début, je vous ai expliqué ma course avec mes ressenti et mes clichés ( pour reprendre tes mots )...c'est vous qui interpréter mes propos . Je n'ai jamais voulu faire du mal à qui que ce soit ! Autre chose, je ne suis pas fachée avec Béat. On se parle toujours... même si parfois nous avons eu des divergeances sur certains points concernant la course...c'est réglé !!!!! Maintenant, j'estime qu'il est normal de relater la course et les à coté pour tous les gens du forum qui nous ont soutenu. Merci encore à vous tous ! Mais tu es le grand patron du forum donc je me plierai à ta décision... Muriel

Ah tu veux parler des 24 heures off road and sex...je n'ai pas cité les personnes qui m'ont parlé de leurs ébats. Ils s'en s'ont vanté devant plusieures personnes donc ils assument et ne s'en cachent pas... Vu la tournure que prend ce post, je vais lancer un sondage : " Pour ou contre les suppos ? "

Vous pouvez la laisser terminer ? et après... une soupe, un suppo et au lit !!! Merci zeepette

Bonjour Patrice, Pour ma part, il n'y a aucun réglement de compte . Et si il y en a eu, ils ont été réglés avant que je fasse ce récit. Si diffamation il ya, j'en assumerai seule les conséquences. Si la modération ne souhaite plus que je m'exprime, libre à vous d'appuyer sur le petit bouton. Merci de me le faire savoir. Muriel

Voilà, voilà la suite !!!! Mercredi 20 avril 2011 Aujourd'hui, nous devons effectuer la liaison routière Casablanca-Marrakech et arriver à l'hôtel Palm plaza que nous avions déjà fréquenté l'année dernière. C'était prévisible, la jeep de course commence à donner de sérieux signes de «fatigue» : elle ne freine plus du tout et risque à tout moment de perdre ses roues arrières. La décision est prise : le véhicule sera mis sur le plateau du camion, plateau appartenant à JP Arnal et qui devait servir à transporter son Mitsu Pajéro. Béat et moi, nous sommes donc à la recherche d'une personne pour nous amener à Marrakech. Gégé nous suggère d'aller voir Monsieur Alain Rossignol, photographe et journaliste officiel de la course. Celui-ci ne semble pas enchanté de nous avoir en sa compagnie pour cette liaison et nous dit devoir partir tard de l'hôtel . Le voyage Casablanca-Marrakech s'effectuera pour finir avec le team ****, le team spécialiste des 24 heures off road and sex. Eclatée rire pendant tout le voyage en écoutant leur conversation au raz de la ceinture...et celle-ci ne montera pas plus haut.... L'hôtel à Marrakech est le Palm Plaza, nous prenons possession de nos chambres respectives, après avoir cherché un bon moment car l'hôtel est immense. Mais il ne me sera pas possible de prendre un peu de repos car une très forte odeur d'ammoniac envahit la pièce, au point qu'il n'est pas possible de rester dans la chambre. Le personnel me fait savoir que la clim ne fonctionne pas bien, mais que le problème sera réglé dans la journée. J'apprendrai un peu plus tard que le cadavre en état de décomposition très avancée d'un rat sera retiré de ladite climatisation. Sentiment de malaise pour le restant de la journée. Les vérifications techniques et administratives ont lieu dans l'après midi. L'occasion de voir les véhicules des autres concurrents. Cette année encore, il y a de très beaux véhicules, le buggy de Schlesser et Lansac, les Bowler nemesis, les prédators, un proto Mercedes ML, un Protruck. Parmi tous ces concurrents, je remarque un proto Kalvas qui a la particularité d'être mené par une seule personne : Cedric Kalvas, qui pour rendre hommage à son père disparu a décidé d'engager la voiture que celui-ci avait conçue sur une course en Afrique. Il fera les liaisons au volant de son camion (avec la voiture dedans) et les courses seul, sans l'assistance d'un navigateur. Il assurera également la maintenance du véhicule. Un pari fou qui m'impressionne. En T2, deux Pajero châssis court, l'un rouge et à moteur essence (JP Arnal), dont nous assurons l'assistance, et l'autre bleu et moteur Diesel. Une fois les vérifications techniques faites, nos trois mécanos se sont attachés à résoudre au mieux le problème du pont. Le souci vient du fait que le pont AR d'origine (dana 35) avait été changé pour un dana 44 réputé plus solide. De plus, un kit de freins à disques avait été monté, mais sans les frettes qui tiennent les arbres de roue. En conséquence, les arbres ont du jeu (très important) et flinguent les joints spi et occasionnent les fuites d'huile constatées depuis le départ. Après discussion, il est décidé de bricoler des cales qui remplaceront les frettes manquantes dans une bavette de roue du camion . Un moment sympa, JL Schlesser en chemise qui allait manger a pris le temps de venir nous voir et de se renseigner sur nos soucis. Il nous confirme que cette solution en dépannage peut convenir, tout en nous souhaitant bon courage car les bavettes sont dures et difficiles à mettre à la forme voulue. De la part d'un double vainqueur du Dakar, 5 fois champion du Monde de Rallye raid et constructeur de ses buggys, le geste fait chaud au cœur et le conseil rassurant. A un moment, Bruno et Lolo font une pause pour aller se restaurer. Il est déjà très tard. Geo considère qu'ils ne pensent qu'à manger … Ambiance … Comme tout ça commence à me courir et que je ne peux rien faire de plus, je vais me coucher sans dîner, dans ma chambre parfumée aux effluves de rat crevé, le moral dans les chaussettes. Jeudi 21 avril C'est le jour de la première course, petit déjeuner à 6 h 00 et départ à 6 h 30 pour 21 km de liaison qui nous séparent du paddock. Les gars ont bien bossé, le chero y va par la route. Après le briefing, le tour de reconnaissance démarre à 8 h 00. Le paddock est situé dans une palmeraie, le cadre est très sympa, le parcours d'une distance de 36 km ne présente aucune difficulté, il est très roulant et les dépassements sont possibles partout. Pas de sable, pas de hors piste, pas d'herbe à chameaux. 9 h 00 : le départ approche, il reste à régler les ceintures, essayer le système Hans que l'on découvre, l'intercom est aussi difficile que l'année passée à brancher, le cale-pied promis n'a jamais été réalisé, je glisse dans mon siège, les VHF qui devaient nous permettre de communiquer avec l'assistance sont restée à Villeneuve, pas assez de temps pour installer la prise allume-cigare qui devait les alimenter. Nous voici parties pour six heures. Le premier tour se passe plutôt bien. Au CP 12 (km 32), j'ai un doute, je me suis trompée de direction et demande à Béat de faire demi-tour (il y a la place, nous ne sommes pas sur la piste de course …) mais elle choisit de continuer tout droit et rattrape la piste de la course mais après le paddock, le tour (raccourci) que nous avons fait ne nous sera pas compté. Notre 1er tour a donc fait 62 km. Le reste de la course se passe sans plus d'incidents, nous ne sommes pas rapides (pas de freins et on assure car il serait impossible de traiter une panne grave car il y a la liaison pour Agadir juste après la course et le départ de la seconde manche demain). Nous terminons avec 5 tours au compteur, j'ai très mal au dos car pas le temps de régler ma position dans le baquet, mes yeux sont chargés de poussière qui fait mauvais ménage avec mes lentilles. Mais voir JL Dronne agiter le drapeau à damiers est une belle récompense. A peine sortie de la voiture, pour souffler un peu, j'ai juste le temps d'enlever le casque avant de devoir repartir. Il faut aller ravitailler JP Arnal qui est resté en panne d'essence et qui doit franchir la ligne dans moins d'une heure pour valider sa course. Ce sera le tour le plus rapide de la journée. Quand nous arrivons (dans les délais, avec le suivi Etrack pour le démontrer), il n'y a plus grand monde. Mais JP a sauvé sa course. Il termine à un tour du T2 de Ghidinelli et Gevrey (équipage n° 7). Au final, c'est un bon résultat, les tensions semblent s'apaiser au sein de l'équipe. La liaison vers Agadir (250 km) se fait sans histoire. Nous arrivons très tard, je suis crevée, et après avoir mangé sur le pouce, je me prépare à dormir. Mais je n'arrive pas à enlever une lentille et celle-ci se plie et se coince sous une paupière. Je suis obligée, à mon grand regret, de déranger le médecin de la course. Après une demi-heure d'efforts, elle parvient à me retirer la lentille. J'en suis quitte à mettre des gouttes et à porter des lunettes, plus de lentilles jusqu'au port de Sète sur ordre médical.

Je ne vous ai pas oublié, les Zamis. J'ai un peu de temps libre aujourd'hui et je vous prépare la suite de l'histoire avec également quelques photos pour illustrer tout celà. Rendez-vous donc ce soir pour le prochain épisode de cette folle aventure.

Merci d'apprécier les zamis ! Désolée pour le récit Cathy, il faudra patienter encore un peu mais tu ne seras pas déçue...tu connaitras ce que c'est la quatorzième dimension... Les images parlent d'elles-même... 19/ Lolo....rapelles-toi ! Les 24 heures c'est des Vacances... 20/ Bruno...un ptit sourire... 21/ goutte d'huile qui fera déborder le vase... 22/ Inquiétude...t'inquiétes !!!! 23/

14/ En route vers Casa 15/ Halte carburant pour le camion...le cherock n'a pas soif ???? 16/ ça pisse l'huile !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! 17/ bis 18/ ter

Merci Tatie et Mike ! En attendant que je vous écrive la suite, voici quelques images pour vous faire patienter : 8/ peinture du bateau 9/ hélices 10/ peinture bis 11/ ça discute 12/ Lolo, mon mécano préféré 13/ Le club des transporteur fait dodo ou en pleine action...

Quelques photos pour illustrer... 1/ 2/ 3/ 4/ 5/ 6/ 7/

Un pont trop loin...ou Chronique des 24 heures off road du Maroc 2011 par Muriel Le Moigne, copilote. Comme l'année dernière, je vais vous raconter mes 24 heures du Maroc telles que je les ai vécues, avec mes mots, mes images et ma sensibilité. Dimanche 17 avril 2011 : Me voilà partie pour la deuxième édition des 24h du Maroc en tant que copilote du cherokee prototype n°69. Après avoir tiré les leçons de la première édition en 2010, l'équipe devrait être au top et le véhicule devrait être fin prêt . Cette année, Béat a investi dans un camion d'assistance, la classe.... J'arrive donc à l'aéroport de Brest. J'achète en passant le télégramme, hebdomadaire breton par excellence. A la page consacrée à mon petit village, un article est dédié à mon aventure. Je part avec en tête tous les encouragements de mes patients et des habitants de ma petite bourgade, et avec la confiance des gens qui ont financé mon engagement. J'arrive à la porte d'embarquement, enlève veste, ceinture, pièces de monnaie de mes poches, boucles d'oreille, et pose mes bagages à main sur le tapis pour le passage aux rayons x... « vous avez des clefs à l'aine dans votre sac, madame ! ». Ouille, le contrôleur me confisque mes petites clefs qui me serve pour régler mon trépied photo. C'est donc soulagée de quelques milligrammes de métal que je m'envole vers Paris Orly. Arrivée à Orly ouest à 10h11, j'ai 3 heures à glander avant d'embarquer . Je vais donc m'installer dans un café de l'aérogare. 3 euros 40, le Perrier... Perrier c'est fou...ttage de gueule ! C'est donc soulager de quelques euros que je m'envole à 13 heures 08 pour Montpellier. Le commandant nous souhaite la bienvenue à bord de l'AF 7548. Il annonce qu'il fait 15° à Montpellier...il ne fait pas plus chaud qu'en Bretonnie ! Me voici en terre languedocienne vers 14h40. Mon comité d'accueil arrive en plate renault rouge. A son bord, Angele, Leslie et les deux héritiers. Et c'est parti pour un rapide détour chez Jeeper's store pour récupérer le reste de la troupe. J'ai beaucoup de joie à retrouver mon équipe Béat, pilote, Bruno, Lolo, mes mécanos préférés et le jeune Geoffrey, fils de Béat et qui fera l'assistance du Pajero de JP Arnal. Je ne trouve pas le véhicule de course sur le pont de l'atelier comme l'année dernière. C'est peut-être une bonne nouvelle...de courte durée car les joints spi arrière pissent de l'huile et il n'y pas de freins. Mais t'inquiètes ! Il faut faire vite, l'organisateur des 24heures, Monsieur JL Dronne souhaite que tous les concurrents arrivent à 15heures à Séte. Convocations pour les formalités douanières quai Orsetti. Le bateau est à quai mais l'embarquement n'aura lieu qu'à 19 heures. Keep cool ! On a le temps d'admirer tous les voitures garées prêtes à monter dans le Ferry. Comme par exemple ces tractions citroën , les TU... Enfin on embarque en queue peloton, on a l'habitude. J'arrive à la porte de ma cabine, j'insère la carte fournie précédemment, et là surprise... j'ai droit à une chambre garnie : deux hommes que je ne connais pas sont là, un peu surpris comme moi... j'ai du me tromper de numéro chambre … non, c'est bien celle là … cadeau de l'orga ?... j'ai vraiment pas envie de me mettre à poil pour dormir, et ces povres gars ne me mettent pas forcément en appétit. Ah, je trouve Rémi qui se trouve en cabine avec une partie de mon team... il échange ma clef de cabine avec la sienne. 22Heures, le deuxième service du repas de la classe confort est servi, miam on a faim ! Miam ! Miam! Lundi 18 avril 2011 La journée se passe sur le bateau...rien à faire...on va finir par devenir alcolo dans le bato ! Hic ! Mardi 20 avril 2011 Arrivée au nouveau port de Tanger ( à 70 km de Tanger ). Le cherok a embarqué en dernière position, donc il débarque en dernier... formalités douanières... Gégé qui devait faire le convoi avec nous ne nous a pas attendu, je m'en doutais. Seuls nos trois gars nous attendent avec le beau camion yellow ! Il est 11 h 30 quand on sort de ces démarches administratives. En route pour Casablanca, halte routière avant Marrakech. A 12h30, on s'arrête dans une station service pour nourrir le camion. Le cherok n'a pas soif à priori. Nous en profitons pour remplir nos panses à l'oasis café : kefta d'un demi kilo pour chacun, on a faim...les chats et la chienne aux énormes mamelles qui divaguent à la terrasse sont affamés aussi. Et on repart les bides biens remplis. Encore 150km, le cherok perd toujours de l'huile par l'arrière, les roues postérieures sont bien luisantes et les disques de freins glissent mais ne servent à rien. La faute à un système formidable de répartion du freinage qui a été installé juste avant de partir et qu'il reste à régler. Il ne faut pas s'inquiéter, ça va bien être fait avant la première course ...sacrée pédale box ! 250 km, le cherok glougloute, a des ratés, broute, bref, il a soif !!!!! Panne d'essence sur l'autoroute... appel de phare au camion mais malheureusement celui-ci ne pourra se garer qu'à un kilomètre de là, là où il n'y a plus de barrière de sécurité. Combien de temps on va rester en vie sur cette portion d'autoroute où les gens conduisent comme des marocains. Ah enfin, je vois Lolo, notre sauveur qui arrive complètement essoufflé et inquiet pour nous ! Ce n'est qu'une panne d'essence ! T'inquiètes, comme dirait l'autre... Lolo fait demi tour à pied et s'en va chercher un bidon de 20 litres. Revient accompagné du petit Geoffrey pour remplir le prototype. Après cette halte superflue, nous voilà reparti. Je n'ai pas noté l'heure, mais vous vous doutez bien que nous ne sommes pas les premiers arrivés à l'hôtel Suisse de Casa. C'est pas grave une panne d'essence, il faut rester cool, mais bon, quatre kilomètres à pied sur l'autoroute pour Lolo, au moins deux heures de perdues, du stress pour rien, et la démonstration de notre savoir faire en matière d'organisation.... Repas correct à l'hôtel, soupe, volaille, millefeuille (dessert préféré de Béat...je rigole...), des gamins frappent à la fenêtre du restaurant, ils ont faim... (ils me font penser aux chats et chiens croisés le midi). Un ptit thé menthe et au lit pour moi. D'autres ce sera une ptite pute et au lit... (pour certains teams, les 24h off road du Maroc ce n'est pas que de l'endurance auto mais aussi de l'endurance sexuelle.) Prochain épisode : la course...

+ 1 Superbes !

Merci à vous tous pour les photos et pour le court moment passé ensemble à Chambon...J'étais vraiment "aware" ! J'aime beaucoup cette photo des modos ! Les modos sont trop bo !

dans mon ordi, pourquoi ???

Bonjour à tous Voici 2 photos que Patrice a fait de notre dernière course : A bientot

Bonjour à tous, Béat et moi, nous sommes au bord de la piscine à Marrakech mais nos gars sont toujours à Ouarzazate pour réparer le camion. Eh oui, les emmerdes continuent...

les carottes sont trop cuites. Mais le tajine est bon !

Merki les zamis pour votre soutien... J'ai oublié de vous dire qqc : Nous avons fait la connaissance de JL Schlesser . Il est super sympa