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6R6

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Tout ce qui a été posté par 6R6

  1. Merci pour les jolies photos, David ! Superbe l'Ami 6, je l'avais croisée en repartant. Au sujet de cette 1ère expo, saluons les organisateurs qui ont eu le bon goût de nous épargner toute sonorisation, plaie habituelle des expos et brocantes, ce qui fait que la journée resta paisible et agréable.
  2. Ayant eu la chance de tomber sur un coffret Tiflex complet et en bon état, j'ai testé la technique de l'époque cet après-midi, d'après la notice collée à l'intérieur du couvercle. - On pose une noix de peinture siccative sur une plaque de métal et on l'étale à l'aide du rouleau - On passe ensuite le rouleau sur un timbre ou tampon - On applique le tampon sur la carrosserie en le roulant légèrement (il est bombé) Voici ce que ça donne (noir sur noir, on ne voit pas grand-chose, pour l'instant) - On applique le sachet de poudre métallique sans l'ouvrir, sur la peinture - Un petit coup de chiffon doux ou de coton pour enlever le surplus de poudre - Si la surface présente des creux (comme sur mon "G"), il faut retamponner un peu de peinture siccative avec un coton-tige puis retamponner le sachet de poudre. Voilà le résultat définitif Pendant la peinture de l'avant, ah ça fait rêver un numéro comme ça ! Il fut attribué en vrai le 1er avril 1950
  3. UNE PETITE BALADE CHEZ NOS AMIS BELGES ! En attendant notre futur tour de Belgique, nous sommes allés faire un tour jusque les Ardennes belges le 29 août. Une idée de ma compagne. Ce fût l'occasion d'essayer notre belle R6 n°7 qui a probablement fait son premier voyage en Belgique. Dès la frontière passée, à Grandrieu (près de Beaumont au sud-ouest de Charleroi), le ton est donné. Le style des maisons change radicalement. Les maisons anciennes, tout en pierre bleue, ont été massacr... rénovées à la belge : portes d'entrée d'une seule vitre, fenêtres d'une seule vitre, baies vitrées démesurées, fenêtres étroites de toute la hauteur de la maison, parfois excroissances contemporaines, bref la foire aux horreurs. Les maisons neuves sont par définition pires encore, des cubes vitrés sans harmonie. Les abords des écoles sont signalisés par des crayons géants ou autres allégories multicolores d'une totale absence de discrétion. Hormis pour les villages classés heureusement préservés, les Belges ont sacrifié au fun et au modernisme. Dans les prés, les vaches culardes sont partout. Ces malheureuses bêtes, génétiquement formatées pour faire toujours plus de viande, sont tellement hypertrophiées de l'arrière-train qu'elles ne peuvent plus vêler que par césarienne. Evidemment nos marketeurs omettent pudiquement de communiquer là-dessus, mais pensez-y quand vous acheterez de la viande de race "blanc-bleu"... Ces deux remarques mises à part, il faut reconnaître qu'une escapade en Belgique est toujours synonyme d'agrément pour un Français. A Philippeville où nous faisons notre premier arrêt, les gens que nous croisons dans la rue nous disent bonjour, idem au distributeur bancaire, au café on nous parle spontanément... Un petit pays bien sympa où l'esprit "vacances" semble régner toute l'année ! C'est le marché ce matin à Philippeville, une ville qui fait beaucoup penser à Rocroi, distante de 35 km. Pour midi nous nous posons à l'abbaye de Maredsous où nous arrosons notre petit repas avec autre chose que du Coca comme vous vous doutez bien ! Note pour les malheureux ne connaissant de la bière que les ersatz de la maison Kronenbourg, la Maredsous est une délicieuse bière d'abbaye, déclinée en blonde ou en triple. En entrant dans l'abbaye voisine de Maredret, nous sommes impressionnés par le silence, un silence comme je n'en ai pas entendu depuis pas mal d'années ! Un silence qu'on entend presque. La campagne est changeante et vallonnée dans ce secteur boisé. Nous rejoignons la Meuse à Hastière puis rentrons provisoirement en France par Givet, à l'extrême pointe de la "Pointe des Ardennes". Nous apercevons les réfrigérants de la centrale nucléaire de Chooz puis traversons Vireux où se tenait jadis la plus grande usine des Ardennes. La construction de la centrale et la fermeture de la fonderie donnèrent lieu à des échauffourées d'une rare violence au début des années 80. Au lieu-dit la Bûchère, en face du château du patron de l'usine incendié en 1982 par les sidérurgistes, se dresse une splendide station-services dont tout, à part les pompes, semble surgi du passé. Nous refermons cette parenthèse française pour rentrer à nouveau en Belgique et là encore, le côté un rien sinistre côté France fait place aux sympathiques terrasses de café côté belge, notamment à Treignes. Le village suivant, Vierves, est de toute beauté. Nous traversons le chemin de fer touristique Treignes-Mariembourg puis arrivons à Couvin. Puis à Chimay que nous connaissons bien. Et retour en France sous le cagnard, avec 218 km au compteur sans soucis. L'abbaye de Maredsous Du côté de Falaën Vieille pompe à essence du côté d'Onhaye A l'extrême nord des Ardennes françaises, la frontière d'Heer-Agimont La station-services de la Bûchère entre Hierges et Vireux Vierves-sur-Viroin Bon alors on fait quoi ?
  4. Je vous propose un grand bol d'air avec deux grands tours dans les Alpes, en 2010 et 2014 ! Du 29 septembre au 7 octobre 2010, mini-vacances dans l'Est de la France. C'est à bord de la 403 que nous prenons la route, jusque notre maisonnette en Haute-Marne. Le lendemain, nous récupérons l'R6 n°5 qui faisait de la rouille sur son parking à Chalindrey comme les Américains font du gras devant leur télé, et nous poursuivons avec elle histoire de la décrasser un peu. On visite un peu le massif du Jura et nous nous posons une journée près d'Oyonnax. Le samedi matin, on arrive à Annecy, où j'étais allé avec la même voiture 8 ans plus tôt après l'avoir sortie de plusieurs années de sommeil. Elle m'avait d'ailleurs causé des soucis à l'époque. Mais cette année, elle tourne comme une horloge, en dépit de son apparence. Le dimanche, on pousse jusque la vallée de Chamonix et on gare l'R6 au-dessus des Houches, face au Mont-Blanc, à 1350m. De là, on grimpe à pieds vers l'Aiguillette des Houches, dans l'ombre de la forêt et au milieu des champignons. A 1900m, on dépasse les derniers conifères et on arrive sur la crête. Le chemin monte toujours et on atteint enfin l'Aiguillette des Houches, puis la Pointe de Lapaz (2313m). Le sommet des Alpes est juste en face, à 10 km à vol d'oiseau, 2 km et demi plus haut, vomissant ses glaciers... Impressionnant. De retour à la voiture, on va rendre une visite éclair à Marc, un possesseur d'R6 qui habite à 10 km de là. Il est venu au-devant de nous avec sa rutilante R6 blanche de 1969. Retour tranquille, une nuit à Annecy, une près d'Oyonnax, et on continue la remontée sous la pluie tant bien que mal, car mon balai d'essuie-glace gauche part faire de la chaise-longue sur le capot tous les 3 balayages. Le 6, on fait l'échange des voitures à Chalindrey et on remonte le lendemain dans le Nord avec la 403. Total approximatif : 800 km en 403 et 1250 en R6. Entre Nantua et Bellegarde Le Mont-Blanc depuis Bellegarde (flêche), à 90 km de distance Pendant la rando Depuis l'Aiguillette des Houches (2285m) Le Mont-Blanc depuis la Pointe de Lapaz (2313m) Chez Marc à Passy Au bord du lac du Bourget A Culoz, pour ceux qui cherchent encore du vrai "super"... Un peu cher peut-être ? Rencontre inattendue à la sortie de Bar-le-Duc _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Du 4 au 8 juin 2014, Flavie et moi sommes retournés dans les Alpes. Nous avions récupéré la R6 n°6 la veille à Chaumont, où nous l'avions laissée un mois plus tôt, la n°5 n'étant plus en état d'assurer le service. Départ le 4 au matin. Une fois n'est pas coutume, la n°6 nous cause des soucis dès les premiers kilomètres. Pour la première fois, je vois le voyant rouge s'allumer à cause du circuit de refroidissement, une fuite nous oblige à remettre du liquide tous les 10 km. Finalement, malgré la pluie, je décide d'en finir et recoupe une durite du carburateur fendue. Un peu plus loin, en faisant l'appoint d'eau et d'huile, un faux mouvement envoit promener le bouchon de remplissage d'huile derrière le moteur, impossible de le récupérer. Heureusement, un collectionneur n'est pas loin et me prêtera un des siens. Nous passons par le col de la Faucille et décidons de couper par Genève pour rejoindre Bonneville où nous sommes attendus. Mal nous en prend, traverser Genève à 17 heures est un vrai cauchemar, on aurait gagné du temps de faire le grand tour par la France. Première nuit à St-Pierre, près de Bonneville. Le lendemain, direction Bourg-Saint-Maurice, via Megève. Au débouché de la vallée de Chamonix, on aperçoit le Mont-Blanc et j'ai une pensée pour Marc qu'on avait vu lors de notre dernier passage. Sur une déviation au-dessus d'Albertville, un camion de 3,5T vient de dévaler de la route après plusieurs tonneaux, blessant grièvement le conducteur. Ici, la moindre sortie de route peut coûter cher ! Arrivés à Bourg-Saint-Maurice, nous montons au fort de la Plate, 3 km à vol d'oiseau, dix fois plus en voiture, une heure de montée ! Flavie a repéré une rando sympa dans Alpes Magazine jusqu'aux lacs de Forclaz. Pas de bol, là-haut, un militaire barre l'accès du sentier : l'armée organise des tirs ce jour-là dans toute la montagne ! Désabusés, nous errons sur l'autre versant, montant jusqu'à 2400 m quand-même, bloqués par la neige à quelques dizaines de mètres du col qui nous aurait permis de voir les lacs. Nuit à l'hôtel à Bourg après un sympathique resto (pas pu trouver de chambres d'hôtes). Le lendemain, j'avais le projet d'atteindre un 3000 depuis le Col de l'Iseran (2764 m), ce qui faisait un dénivellé des plus modestes. Hélàs la veille encore, il était le dernier col des Alpes encore fermé et nous ne nous faisons guère d'illusions. Effectivement, la route est barrée au niveau du pont Saint-Charles, au-dessus du parc à touristes de Val d'Isère. Pas grave, on laisse l'R6 là et on remonte l'Isère jusquà sa source ! Nous sommes alors dans le parc de la Vanoise et passé le refuge du Prariond, nous verrons quantité de marmottes, ces petits clowns qui n'hésitent pas à s'approcher à deux-trois mètres pour peu que vous restiez silencieux et immobiles. On verra aussi des bouquetins et des chamois, beaucoup plus craintifs. Le paysage est superbe. Comme la veille, on pique-nique avec des victuailles achetées le matin à la coopérative (charcuterie, beaufort d'été...). Il fait près de 30° dans les vallées, mais là on respire, on a 20° à tout casser, du bonheur ! Le calme et les grands espaces en prime. J'espérais atteindre un col à près de 3000 sur la frontière, puis le Gand Cocor (3034 m) un peu au nord des glaciers sources de l'Isère, mais là encore la neige nous arrête, vers 2700 m. De retour à la voiture en fin d'après-midi, on constate que le col a été ouvert dans la journée ! Seconde nuit à Bourg. Le 7, nous remontons par la superbe route du Cormet de Roselend; nous nous posons au bord d'un ruisseau un ou deux kilomètres avant le col, un petit coin de paradis ! Puis on rejoint Oyonnax (via Annecy) pour une sympathique étape chez la tante de Flavie. Retour le soir du 8 en Haute-Marne, 1062 km en cinq jours. La leçon des vacances : au-dessus de 2500m, c'est juillet, août ou septembre ! Quelque part dans le Beaufortain La rando du 5 dans le Beaufortain, en contrebas du Roignais Le même jour, depuis les environs du col de Leisette. On distingue bien la limite de la neige vers 2500m dans le massif de la Vanoise en arrière-plan Le même jour, au-dessus du fort. Qui arrivera à trouver l'R6 dans ce paysage ? (elle est visible) La rando du 6 en Vanoise, ces glaciers constituent les sources de l'Isère. La ligne de crête à l'horizon forme la frontière avec l'Italie. On distingue le refuge au centre de la photo La voilà sur le parking (voir deux photos avant). Allez, on revient en Vanoise ! Bloqués par la neige à 2700 m Une marmotte Un chamois Pause Le 7 peu avant le Cormet de Roselend Même endroit (ruisseau de la Neuva)
  5. Merci David ! Oui c'est sûr, ce n'est pas grandiose, surtout le Crotoy qui nous a un peu déçu. Mais le guide a réussi à nous intéresser à la baie proprement dite, et sa traversée restera un bon souvenir. Ceci dit, on retournera plus volontiers dans le secteur du cap Gris-Nez, aux paysages plus changeants.
  6. Du 23 au 25 juin 2015, escapade sur la côte d'Opale avec la 403 ! Une fois n'est pas coutume, on prend l'autoroute d'entrée pour traverser le département du Nord au plus vite, la campagne s'étendant de la forêt de Mormal jusqu'à Bailleul ne présentant pas le moindre agrément. C'est justement à Bailleul qu'on quitte l'autoroute, on contourne Hazebrouck et Saint-Omer... Entre Ardres et Guînes, un monument au bord de la route rappelle qu'ici se dressa le Camp du Drap d'or : en 1520, François Ier installa ce camping de luxe pour y recevoir le roi d'Angleterre en vue d'obtenir son alliance pour lutter contre Charles Quint. Ce fut une erreur psychologique : cette débauche de luxe humilia plus Henri VIII qu'elle ne l'éblouit, et celui-ci se tourna finalement vers Charles Quint qui détenait la vraie puissance. Nous approchons du littoral et pique-niquons au bord d'un petit chemin dominant la mer, distante de 4 km. Puis nous nous posons au Cap Gris-Nez, qui marque la limite entre la Manche proprement dite et la Mer du Nord. Les falaises anglaises sont parfaitement visibles et de multiples bateaux sillonnent le détroit du pas de Calais, le plus chargé du monde. De nombreux porte-containers se dirigent vers les ports d'Europe du Nord pour y déverser des milliers de tonnes de chinetoqueries de toutes sortes, et quand on voit la densité du trafic on comprend que le chômage a encore de beaux jours devant lui en France ! On voit encore pas mal de flobarts (barques ventrues de la région des deux caps). Nous allons ensuite faire un tour à Wissant à pieds. Pas de bol, le front de mer menaçait ruine et n'est qu'un immense chantier. Retour au Gris-Nez (en voiture grâce à un ancien collègue de Flavie), puis resto de fruits de mer à Audresselles et séance de coucher de soleil au pied du cap avant de rejoindre la chambre d'hôtes dans une ferme céréalière (blé et lin) d'Audinghen. Le lendemain, on traverse les jolies dunes de Slack, très sauvages, puis on se pose dans le port de commerce de Boulogne. Une intense activité règne dans le premier port de pêche français (et premier port européen de transformation de produits de pêche), ça fait du bien de voir encore une grosse activité industrielle en France, c'est devenu si inhabituel ! Le port est parcouru de longues avenues le long desquelles s'alignent d'immenses hangars desservis par un ballet incessant de camions. Pique-nique sur la plage du Touquet avant de traverser l'Authie, où commence la côte picarde. De nombreux marais précèdent le Marquenterre ("mer en terre" en picard car la mer baignait jadis ce secteur riche d'oiseaux). Voici donc la baie de Somme et ses mollières (dénomination picarde des prés salés), et nous nous arrêtons au Crotoy avant de contourner la baie pour rejoindre Saint-Valery (prononcer "Saint-Valry"). Sympathique resto dans ce joli petit port, puis coucher de soleil à Cayeux après avoir vainement cherché à voir des phoques. 200 à 500 phoques colonisent l'embouchure de la baie selon la saison, et nous n'avons vu qu'une tête de phoque sortir de l'eau pour respirer. Chambre d'hôtes chez un antiquaire de Saint-Valery, dans un loft de toute beauté ! Ah, ça change des intérieurs tristement conformistes d'aujourd'hui, style clinique avec placos blancs et étagères Ikéa ! Le troisième et dernier jour, on traverse la baie de Saint-Valery au Crotoy à pieds, avec un guide. Trois heures de randonnée dans le sable, la vase, les bras d'eau et les prés salés que je recommande chaudement à ceux de passage dans le coin. Le guide nous explique tout : les huttes flottantes au bord des mares, les salicornes et les oreilles de cochons (plantes comestibles), les galets du Tréport qui remontent jusque la baie (Cayeux est une plage de galets), les moutons de prés salés, le berger retrouvé enfoncé à moitié dans la vase lundi dernier et sauvé par miracle, les 5 bras de la Somme de jadis réunis en un seul le long du port de Saint-Valery (le Crotoy s'en trouvant privé, d'où une certaine jalousie), l'activité portuaire de Saint-Valery (la capitainerie a disparu en 1921 et le dernier navire marchand y a accosté en 1991), l'ensablement de la baie, la faune (spatules, crabes, vers de vase, phoques...), l'époque où la ville comportait deux maires car les habitants de la ville haute ne s'entendaient pas avec ceux du port, etc... Resto au Crotoy puis retour par le train à vapeur, tiré par une locomotive 230 de 1909 ! Précision pour les automobilistes se rendant en baie de Somme : le stationnement est payant (et cher) tant au Crotoy qu'à Saint-Valery, et en prime l'accès du seul parking gratuit de cette dernière ville, à 500 m à vol d'oiseau depuis les quais, nécessite environ 5 km de voiture quand on suit les panneaux ! On reprend ensuite la 403 pour rentrer à la maison, et nous passons à proximité de deux champs de bataille célèbres : Crécy (1346) et Azincourt (1415) où l'armée française s'est fait débiter en tranches à deux reprises par l'ennemi héréditaire de l'époque : les Anglais. Pause resto à Cambrai et retour à la maison en soirée, avec 620 km au compteur sur les trois jours. Voici les photos. Au environs d'Audinghen, peu avant d'arriver sur le littoral. L'arrière-pays des deux caps et du Boulonnais est très joli, vallonné et verdoyant Vue du Gris-Nez Ambiance de bord de mer Le cap Blanc-Nez (doit sa couleur au calcaire), à peine marqué sur une carte Le cap Gris-Nez (doit sa couleur à l'argile et au grès), point le plus proche de l'Angleterre (30 km environ), c'est là que la côte s'infléchit plein sud Crépuscule au cap Gris-Nez Ambleteuse Boulogne C'est une coutume de "se montrer" dans la rue Saint-Jean du Touquet, généralement pour montrer qu'on a du pognon. En ce qui me concerne, ce n'est pas par snobisme avec ma vieille 403 usagée ! Crépuscule à Cayeux Un bras d'eau dans la baie de Somme Les moutons de prés salés Toujours dans la baie, une mare et sa hutte flottante Le train à vapeur
  7. Bref retour sur l'expo de Bavay, délocalisée du centre-ville depuis environ 2 ans, et qui a réuni les cinq Génestin déjà présentées à Fourmies. L'occasion pour ceux qui auraient loupé le rassemblement de Fourmies du 26 avril de contempler les modèles de ce constructeur fourmisien. Et beaucoup de jolies voitures, de la Ford T à la Renault 16 en passant par la 402, la Traction, l'Acadiane et bien d'autres ! Par contre, gros gros bémol : la sono INSUPPORTABLE, j'ai passé tout mon pique-nique à me farcir le même disque en boucle style "noces et banquets chez les neuneus" à fond les décibels, entrecoupé par des commentaires assourdissants. Messieurs les organisateurs, ayez pitié de nos tympans, à l'inverse des accros du tunning, les amateurs d'anciennes n'éprouvent pas forcément le besoin d'être saturés de bruit ! La communication par micro doit rester succinte, sinon je vous suggère d'utiliser des panneaux à lire si l'info à passer est dense. Résultat, ma compagne et moi sommes repartis au bout d'une heure à peine, à bout de nerfs, au lieu de passer l'après-midi tranquilles à l'expo. A méditer... Les cinq Génestin
  8. 6R6

    Bonjour tout le monde !!!!

    Bienvenue à toi ! Ton pseudo signifie-t-il que tu t'intéresses aux diesels de collection ?
  9. C'est dans 3 jours, alors je remonte le sujet. Qui pense venir ? Moi c'est sûr, je viens avec la 403.
  10. Pas de photos des véhicules de pompiers ? Combien de véhicules présentés (pompiers et autres) ? Je regrette de n'avoir pas pu y aller, je croise les doigts pour l'édition 2014...
  11. 6R6

    Nouveau venu de l'avesnois

    Bienvenue à toi, comme Iancurtis je suis de l'Avesnois aussi, tu as sûrement du croiser mes bagnoles un jour ! Superbe, la 2CV !
  12. 6R6

    Utilitaires au travail

    Oui, c'est les banches pour la fosse.
  13. 6R6

    bonjour a tous!

    Bonjour Jessica, un achat d'ancienne voiture en vue ? De quel coin es-tu ? Bienvenue sur le forum !
  14. Voici le premier véhicule saisi dans le système FNI (fichier national des immatriculations à partir du 1/4/1950) dans les Hautes-Alpes, le premier dans les Hautes-Pyrénées et le premier dans le Val de Marne (dès la création de ce dernier département). Il y a une quinzaine d'années (je crois), le magazine LVA tenta de répertorier les véhicules immatriculés "1A--". Quelqu'un les a-t-il ?
  15. Si je suis libre ce jour-là, j'irai avec la 403, ça sera pour elle un retour aux sources !
  16. 6R6

    présentation

    Bienvenue à toi, ma 403 a fait justement sa carrière (1961-1981) chez un herbager (maintenant décédé) de Wignehies ! Peut-être l'as-tu vu rouler dans ton enfance. Qu'as-tu comme anciennes ? On s'est peut-être déjà croisés, je suis de l'Avesnois aussi.
  17. Excellent, quelle réactivité ! Merci beaucoup pour ces très intéressantes infos !
  18. J'aimerais avoir des précisions au sujet du marquage que devaient porter les utilitaires pendant les années 40/50. En effet, outre les indications de tare et de charges toujours en vigueur, les utilitaires portaient : - à l'avant le nom du département (abrégé pour les noms longs, ex LI pour Loire Inférieure), souvent du côté gauche - à l'arrière le nom du propriétaire ou de l'entreprise, la commune et le département, côté droit. Ces indications étaient peintes sur la carrosserie ou parfois sur une plaque, souvent sur fond bleu ciel. Les camions, fourgons, camionnettes et fourgonnettes portaient généralement ces indications. Mes 3 questions : - de quelle date jusque quelle date les véhicules devaient porter ces marquages ? - quels types de véhicules utilitaires en étaient exemptés ? (ambulances, autocars, autobus, engins de chantier...?) - quels types de propriétaires en étaient exemptés ? (Administrations - Ponts&Chaussées, Eaux&Forêts...-, régies, services d'Etat - SNCF, EDF, PTT...- Armées, hôpitaux, police, gendarmerie, pompiers,...?) Quelques photos pour illustrer Si quelqu'un a des photos ou des infos permettant d'apporter des précisions intéressantes...
  19. 6R6

    Utilitaires au travail

    Une des deux 304 ramenant 5 ballots de foins (à l'intérieur) et 3 ballots de paille (sur la galerie)
  20. Oui j'en ai parlé à ma compagne qui est justement native d'Obies ! Il est fort possible qu'on vienne faire un tour...
  21. Du 6 au 14 juin 2010, soit un an après Belle-Ile, Flavie et moi nous sommes lancés dans un tour de Bretagne en longeant la côte du plus près possible, avec notre fidèle R6n°6. Le problème quand on habite le Nord, c'est qu'où que l'on aille en France, il faut traverser soit la Picardie, soit la Champagne crayeuse, deux régions qui rivalisent de monotonie et de laideur. On se farcit donc les 3 départements picards, leurs innombrables lignes haute-tension et leurs éoliennes électriques, avant d'aborder enfin la Normandie, et nous avons le plaisir de finir l'étape chez Manu qui avait pour l'occasion sorti sa jolie R6 grise de 1973. Le lendemain, nous quittons la superbe maison du Manu et son écrin de verdure pour rejoindre le nord-est de la Bretagne. A Ducey, nous tombons sur une antique Renault d'une centaine d'années, type AX (rien à voir avec la Citroën !) immatriculée en Grande-Bretagne. C'est un cabriolet deux places qui file à 50 km/h sur le plat, mais dégringole à 10 à la première rampe. 5 km après, nous abordons la Baie du Mont-Saint-Michel et ses prés salés pleins de moutons, traversons ensuite le Las Végas local (alignement en technicolor d'hôtels clinquants, d'attractions et de magasins de "souvenirs-produits-du-terroir" précédant le célèbre mont), et on entre officiellement en Bretagne en plein polder. De là, et jusqu'au 12, nous longerons la côte sur plus de 1300 km ! Nous découvrons d'abord une Bretagne nord très "british" (Dinard et environs), quelques stations balnéaires mal foutues (plages de galets couvertes d'algues et sans front de mer, desservies par des culs-de-sacs et séparées du premier bistrot par des kilomètres de cités résidentielles infestées de ralentisseurs et de ronds-points - exemple : Lancieux), quelques ports sympas (Cancale, Binic, Paimpol, Tréguier, Roscoff), le site grandiose du Cap Fréhel, l'île de Bréhat (interdite aux voitures mais sillonnée par les tracteurs agricoles), l'étrange Sillon de Talbert (bande de galets de 30 m de large à marée haute s'élançant en mer sur 3 km et constituant le point le plus au nord de Bretagne), la Côte de Granit Rose, les champs d'artichauts, puis Locquirec où fut tourné "L'hôtel de la plage" à l'été 1977. On est déjà dans le Finistère. La côte devient plus sauvage, la route serpente dans la lande dominant la mer, on a la route pour nous tout seuls, c'est le top ! Dans ces moments, je ne puis m'empêcher de songer aux milliers de touristes qui vont se ruer le mois prochain à Argelès comme des mouches sur une bouse fraîche, bloqués des heures dans les bouchons en plein cagnard avant d'espérer trouver un mètre carré de plage libre pour étendre leur serviette de bain... Tout le monde n'a pas la même conception des vacances... Au pays des "Abers", à Portsall, nous songeons aux 220.000 tonnes de pétrole brut répandues par le pétrolier libérien Amoco Cadiz le 16 mars 1978, occasionnant la pire marée noire du siècle. Le navire repose par le fond, 4 km au large. Juste après, au large d'Argenton, se situe la limite théorique entre la Manche et l'Atlantique. Nous voilà donc à présent devant l'océan ! On atteint la Pointe de Corsen, point le plus à l'ouest de la France continentale. Puis on aborde Brest, triste ville où une intense activité portuaire (marine marchande et marine nationale) anime la rade et la Penfeld. Un vent terrible souffle sur la superbe Pointe de Penhir à l'extrémité de la presqu'île de Crozon; nous admirons le plus beau panorama de Bretagne au Ménez-Hom où règne un brouillard à couper au couteau (visibilité 30 mètres) et nous visitons la Pointe du Van, près de la Pointe du Raz, sous une averse abominable. Heureusement, il fait beau... plusieurs fois par jour en Bretagne ! On a bien aimé Camaret et Audierne, dans ce secteur. On monte ensuite au phare d'Eckmühl, à la Pointe de Penmarch (prononcer "pinmar"), mais la salle des lentilles ne se visite pas. A quelques kilomètres de là arrive le câble téléphonique transatlantique. Nous voici maintenant en Bretagne sud, pays des pêcheries et des conserveries. On parcourt Pont-Aven (la ville des peintres), Lorient (même genre que Brest, ainsi nommée car c'était naguère le point de départ des bâteaux pour l'Orient), puis la presqu'île de Quiberon où nous visitons la conserverie de poissons. Nous quittons enfin le littoral définitivement au niveau de Carnac. Là, les menhirs s'alignent sur 2 km ! Il nous aurait fallu longer la côte sur 100 km de plus pour finir le littoral breton, et encore 70 de plus pour atteindre St-Nazaire, historiquement bretonne. Nous visiterons encore Rochefort-en-Terre et la forêt de Paimpont (l'antique Brocéliande) avant de quitter la Bretagne et de retrouver Manu et ses parents. Nous avons fait toutes les étapes en chambres d'hôtes, avec un resto ou une table d'hôte par jour, et sauf une fois, curieusement, nous n'avons jamais eu de fromage au menu. Nous nous sommes rattrapés en poissons, coquillages, far, crêpes, galettes, kouign'amann, lait ribot, hydromel ("chouchen"), cidre et même cervoise ! On se retape la Picardie et de retour à la maison, nous avons parcouru 2797 km en 9 jours, sans la moindre défaillance de la brave R6. Nous n'en avons d'ailleurs croisé aucune autre. Juste vu une DS, une 404, une 4L période 1968/1974 et l'ancêtre Renault. Deux R6 du même millésime (1973) : la 5CV du Manu et ma 6CV. Aucune n'a encore le logo Vasarelly. Par contre, celle de Manu devrait avoir les feux AV blancs et la mienne ne devrait pas avoir de rétro côté droit Elle fait vraiment moderne, l'R6, aux côtés de son arrière-grand-mère ! 60 ans environs les séparent Le Mont-Saint-Michel (nous sommes encore officiellement en Normandie) Une chaumière bretonne La Bretagne est caractérisée par les innombrables hameaux que compte chaque commune; voilà les 24 de Trémeureuc ! Le littoral est très découpé... Quand je vous disais que la Bretagne-nord est très british ! La maison des rêves pour Flavie Sur une petite route côtière Champs d'artichauts dans le Léon (Bretagne nord-ouest) Autre particularité bretonne : les clochers en pierre, très souvent ajourés Ce n'est pas une peinture impressionniste, mais ce qu'on voit si on arrête les essuie-glaces deux secondes ! Une ancre de l'Amoco Cadiz à Portsall La voiture la plus à l'ouest de toute la France. A l'arrière-plan, la Pointe de Corsen Brest La Pointe de Penhir Le plus beau panorama de Bretagne, vu du sommet du Ménez Hom (vous remarquerez que la table d'orientation représente fidèlement le panorama !) Vaches de race pie noire bretonne, la plus petite race française. (Je me suis bien fait rincer, pour prendre cette photo !) Paysage de lande à la Pointe du Van Petite pause rigolade Du haut de l'escalier du phare d'Eckmühl L'isthme de Penthièvre (presqu'île de Quiberon) : quelques dizaines de mètres de large Carnac Rochefort-en-Terre Allez, un dernier pour la route ! La superbe forêt de Brocéliande, un des derniers vestiges de la forêt primitive qui couvrait jadis la Bretagne Petit village normand de 200 habitants... mais célèbre dans le monde entier !
  22. BELLE-ILE au printemps 2009 Départ du Nord vendredi 29 mai, avec quatre batteries à plat que je monterai successivement pendant 400 km chacune pour les recharger. Nous traversons la Picardie, une région que j'ai en horreur, et ferons étape à mi-chemin dans le Pays d'Auge, en chambre d'hôtes chez Manu, un collectionneur d'R6 (et administrateur du dynamique forum qui leur est consacré) à 12 km à vol d'oiseau de Camembert ! C'est une bien belle région, verdoyante et vallonnée, où les maisons à colombages et les pommiers s'étendent à perte de vue. Outre le camembert, le livarot et le pont-l'évêque, le cidre, le pommeau et le calva règnent en maîtres sur les tables du terroir. Manu habite dans un cadre splendide et je fais la connaissance de ses parents et de ses quatre R6. L'intérieur de la maison, particulièrement raffiné, fait penser aux Gabin des années 50 ("En cas de malheur", "Le sang à la tête"...) Nous embarquons à Quiberon le lendemain après-midi, et débarquons l'R6 au port du Palais après 45 mn de traversée. Nous sillonnerons alors l'île de long en large pendant trois jours, à 50 à l'heure à peine, toutes vitres ouvertes et le coude à la portière, avec une cassette de Voulzy dans l'auto-radio, du pur bonheur... On est presque seuls sur les routes, et la lande est couverte d'ajoncs en fleurs, tout est jaune, c'est superbe. Belle-Ile est le paradis des Méhari (que les agences de location de voitures proposent aux touristes), et nous croiserons aussi de nombreuses 2CV, Dyane et 4L. Mais les R6 semblent avoir disparu de l'île depuis belle lurette... Si vous avez l'occasion d'aller sur l'île, ne manquez pas d'aller à Sauzon, adorable petit port de pêche. Au-delà de 3 jours, il est plus rentable de passer sa voiture sur le bâteau que d'en louer une sur place. Après quatre nuits sur l'île en chambre d'hôtes, nous réembarquons pour le continent et refaisons étape chez Manu. L'R6 est moins reluisante qu'à l'aller, trente millions de moustiques s'étant suicidés sur mon pare-brise. Retour jeudi 4 juin, total 1862 km, avec mes quatre batteries chargées à bloc, sans soucis mécanique, fiabilité R6 oblige ! (Par contre, j'aurais bien fait de jeter un coup d'oeil à mes pneus avant le départ, ils étaient tellement usés que je me suis farci deux crevaisons !). Et en parlant de Belle-Ile, ma compagne Flavie a eu la joie de participer à un entretien avec Laurent Voulzy pas plus tard qu'hier à Lille, dans les locaux de la Voix du Nord. Pendant l'heure et demie d'entretien, le chanteur - plein d'anecdotes et d'histoires à raconter - a révélé la genèse de la chanson "Belle-Ile en Mer". L'air était déjà trouvé, la chanson devait parler de la solitude des insulaires, Souchon a chantonné "Belle-Ile en Mer", Voulzy a rétorqué du tac-au-tac "Marie-Galante" (une île antillaise), et c'était parti... Voulzy venait avec ses parents à chaque fin d'été passer une journée à Belle-Ile pour clore ses vacances à Quiberon. Chez Manu dans le Calvados Débarquement de l'R6 au port du Palais Le Palais La lande La houle En se tournant vers Quiberon Méhari 4X4 transformée en deux roues motrices, au Palais Crépuscule sur l'océan Voulzy en concert à Lille l'automne dernier, en train de chanter la chanson que vous savez !
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