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Invité

Renault Laguna GT

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Invité
Esthétique 14/20 Influence germanique

Si la Laguna GT n’est pas une sportive au sens strict, elle cultive une identité bourgeoise et dynamique, comme savent le faire si bien BMW, Audi et Mercedes. On est donc loin de la radicalité des modèles préparés par Renault Sport. La discrétion s’impose sur cette familiale haut de gamme qui se contente de quelques touches de sportivité : sa face avant a été légèrement retouchée au niveau du bouclier pour intégrer deux ouïes latérales, tandis que les projecteurs se parent d’un masque noir qui accentue l’expression « dramatique » du regard. Des jantes de 18’ spécifiques, finement ciselées, font également leur apparition, de même que des rétroviseurs noir brillant. A noter aussi l’emplacement original du sigle GT au bas du montant central de portières. Ou encore la double sortie d’échappement chromée et les feux arrière fumés. De quoi durcir le caractère de cette berline un peu trop sage, qui s’avère plus charismatique dans sa variante break. Bien que ses lignes sensuelles et ses proportions maîtrisées ne manquent pas de grâce, notamment sous le soleil ardent de Corse et dans cette livrée bleue électrique pimpante. Comme quoi, la Laguna n’a pas fini de surprendre.

Conduite 16/20 Agile et efficace
Première question lorsqu’on prend le volant de la Laguna GT : l’effet des 4 roues directrices est-il vraiment sensible ? La réponse est oui ! Au premier virage serré, on perçoit clairement le déhanchement de l’auto qui joue les contorsionnistes : le train arrière se place parfaitement dans la courbe afin d’épouser au mieux la trajectoire indiquée par le volant, et ce dès la moindre sollicitation du conducteur. Un calculateur, situé sur le train arrière, prend en compte l’angle de la direction et la vitesse, via l’ESP, pour activer le système. Que se passe-t-il concrètement ? En dessous de 60 km/h, les roues arrière braquent dans le sens opposé à celles de devant, avec un angle maxi de 3,5°. Ce qui permet de repousser les limites du survirage et de passer effectivement plus vite dans les lacets. A noter que le déclenchement de l’ESP est retardé, ce qui permet de mieux profiter de l’agilité du châssis. Autre avantage, le diamètre de braquage diminue de 10 % (comme sur une Clio) et la direction, moins démultipliée, se fait plus directe. A partir de 60 km/h, les roues arrière tournent dans le même sens (jusqu’à 2°) que celles de devant. L’auto gagne ainsi en précision et en stabilité dans les grandes courbes. Dans les deux cas, on se surprend à se jeter farouchement dans les virages, sans craindre de faire crisser les pneus. Et ce avec d’autant plus d’entrain que les deux motorisations proposées ne manquent pas de tempérament : 400 Nm de couple pour le dCi de 180 ch, 300 Nm pour la version turbo essence de 205 ch, une boite à six rapports pour chacune… Plus rageur et moins gourmand, le diesel devrait s’imposer devant le 4 cylindres 2.0 t, certes plus délicat, mais pas aussi raffiné qu’un V6.

Confort 15/20 Bon compromis

La seule chose qui vous arrête, finalement (à part la peur du gendarme), c’est le mal de cœur. Car si la Laguna s’adapte sans peine au système 4RD, l’organisme peut avoir du mal à suivre, y compris celui du conducteur ! Pourtant, toutes les conditions sont réunies pour se sentir à l’aise : des sièges cossus en cuir Riviera au maintien latéral excellent et des commandes ergonomiques, tels que le volant 3 branches à méplat et à jante épaisse, particulièrement agréable à prendre en main. Seul le dossier de siège un peu court peut être gênant pour les grands gabarits. En matière d’assise, la nouvelle Citroën C5 reste autrement plus convaincante... Mais la bonne tenue de la sellerie compense bien le tarage plus ferme des amortisseurs, spécifique à cette version. Le confort de roulage n’est donc pas dégradé, comme c’était le cas sur l’ancienne Laguna GT, impitoyable pour les lombaires !

Sécurité 17/20 Exemplaire
5 étoiles et 36 points sur 37. C’est le résultat de la Laguna aux Tests EuroNCAP. Difficile de faire mieux. Avec son châssis 4RD, cette version GT enfonce le clou au chapitre de la sécurité active. La tenue de route progresse en toutes circonstances. Les tests effectués par Renault, dont celui de la baïonnette à vitesse élevée, ont montré qu’en situations d’urgence, les quatre roues directrices permettent d’éviter ou de contourner plus rapidement les obstacles, et ce sans intervention nécessaire de l’ESP qui se déclenche plus tard. Sauf que cette belle agilité dynamique peut avoir des effets pervers, comme d’inciter à rouler plus vite. Avec cette Laguna GT, le bon père de famille sera vite tenté de jouer les pilotes de rallye.

Ecologie 10/20 Passable
Difficile de développer sa fibre écolo en même temps que ses penchants sportifs. Sans être un exemple de respect de l’environnement, rôle défendu par la très sobre version 1.5 dCi 110 ch, la Laguna GT limite les dégâts avec ses motorisations musclées mais raisonnables. Les versions Turbo essence et dCi, aux normes Euro4, rejettent moins de 200 g / km de CO2, respectivement 194 et 172 g. Doté d’un FAP (filtre à particules), le diesel prend l’avantage avec un bilan énergétique plus favorable. Même si, comme tous les diesels actuels, il rejette quantité d’autres polluants tels que des Nox (oxyde d’azote), dont on n’a pas fini de parler.

Budget 13/20 Premium abordable
Disponible à partir de 30 000 € en version essence 205 ch (31 000 € en diesel), auxquels il faut ajouter 1200 € pour une carrosserie break, la Laguna GT se positionne plutôt bien face à la concurrence allemande avec des tarifs avantageux. Il faut dire que le système 4RD n’est pas aussi lourd et coûteux à produire qu’une transmission intégrale, comme le Quattro chez Audi. Par ailleurs, les deux motorisations rejetant moins de 200 g / km de C02, elles évitent toutes deux le super malus de 1600 € prévu par l’ecopastille. Mais n’échappent pas à celui de 750 €, même le plus sobre diesel.



Bilan

Sur un segment qui ne cesse de s’effriter (- 6 % au premier trimestre), la Laguna s’accroche et reste encore n°1 des ventes en France dans sa catégorie. L’arrivée de cette version GT ne risque pas de doper les ventes puisqu’elle devrait représenter seulement 3 % du volume. Malgré l’originalité technique et l’efficacité du système 4RD, ce modèle est avant tout une vitrine pour le Losange, qui cherche à renforcer sa légitimité sur le créneau des berlines premium, notamment en allemagne. A défaut de motorisations vraiment haut de gamme, cette nouvelle Laguna GT apporte un vrai plus en matière de comportement, contrairement à l’ancienne génération. Elle n’a donc pas volé ses deux lettres de noblesse, GT.


















Personnellement comme voiture ça me dérangerait pas ! Je la trouve plutôt bien réussie cette nouvelle Laguna GT

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Invité
Ben moi j'en veut pas !

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j'ai du mal un peut par sont esthétique, mais depuis que j'ai vu celle en double sortie, j'aime bien!!!!
par contre je préfère largement la dernière C5 a celle là

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Invité
triton a écrit:
Ben moi j'en veut pas !

idem pour moi, elle me plait pas du tout

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