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AUDI RS 4 (2005)

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RS4, EPISODE II !
Depuis la célèbre Audi RS2, alors développée avec l'aide de Porsche et basée uniquement sur l'Audi 90 Avant, Audi sait garnir son catalogue de berlines surpuissantes. Toutefois, la transmission intégrale Quattro, si efficace, avait tendance jusque-là à émousser le caractère de ces berlines dignes de certaines supercars en performances pures. Avec sa nouvelle Audi RS4, et son V8 diabolique de 414 ch, Audi et sa filiale Quattro GmbH ont placé la barre très haute ! BMW doit impérativement sortir rapidement sa future BMW M3 elle aussi équipée d'un V8...

Texte: Gabriel LESSARD - Photos: D.R.
Tous les amateurs d'Audi se rappellent la célèbre Audi RS2 qui marqua le départ d'une fantastique famille d'Audi surpuissantes et performantes. Le programme était alors des plus simple avec un moteur turbocompressé et une transmission Quattro le tout emballé dans une plastique avantageuse mais toujours sobre et discrète. Jusqu'à la dernière Audi S4, en berline et en cabriolet, ce précepte était respecté à la lettre sauf pour la mécanique qui perdait la suralimentation des premières Audi S4 et même des Audi RS4 MkI pour hériter du très beau V8 4,2 litres des Audi A6 et A8. Ainsi motorisé, ces Audi S4 affichaient performances et bon goût, un peu à la manière d'une Mercedes C43 AMG ou de la récente Mercedes C55 AMG. Avec le facelift plus agressif de la gamme Audi A4, reprenant notamment une calandre béante diversement appréciée, et des blocs optiques habilement redessinés, Audi allait enfin pouvoir donner une descendance à feue l'Audi RS4 MkI. Mais désormais, comme pour les Audi S4 V8, fini les turbocompresseurs. C'est à un bon V8 atmosphérique travaillé pour les hauts régimes que Quattro GmbH a fait confiance. Et cerise sur le gâteau, la transmission intégrale Quattro a été revue pour autoriser une comportement moins policé mais toujours aussi efficace…
DESIGN
L'Audi A4 MkII est désormais familière dans le paysage automobile français. Toutefois, depuis le facelift de la gamme Audi A4, nous n'avions pas encore eut l'occasion de reprendre le volant d'une version sportive. Les modifications, si elles ne sont pas nombreuses ont toutefois donné une nouvelle physionomie au modèle phare de la gamme Audi. Rien que la modification, bien vue, du dessin des blocs optiques contribue largement à l'impression d'une nouvelle auto. Les derniers acheteurs d'Audi A4 non faceliftées auront certainement apprécié ce geste élégant du constructeur d'Ingolstadt alors que BMW et Mercedes optent plutôt pour leur part à des restyling discrets en court de vie de leurs modèles. Seule la calandre énorme et prétentieuse, pour revenir au design de l'Audi A4 MkII faceliftée, est diversement appréciée selon les personnes. Audi a décidé de ne plus passer inaperçu face à ses deux rivaux directs, BMW et Mercedes-Benz, et il le fait savoir. La version RS4 étonne par sa présentation plus tapageuse que d'ordinaire. D'habitude, les habitudes de la maison ne laissaient l'extravagance des lignes et de la présentation sur les modèles S et RS qu'aux jantes largement dimensionnées, aux passages de roues élargis et fortement marqués et aux coques de rétroviseurs chromées. Désormais, les boucliers avant et arrière sont nettement plus voyants et agressifs. Le bouclier avant notamment affiche des formes et découpes osées et à la limite du tuning de mauvais goût. Sur une Audi de près de 76000 euros, on espérait mieux… Le becquet arrière est intégré à la malle arrière et se fait donc plus discret alors que les deux larges sorties ovales d'échappement annonce fièrement le V8 qui est tapi sous le capot avant. Pour les jantes, du 19 pouces est monté de série avec un dessin assez innovant pour Audi (fini les jantes épaisses à grosses branches héritées du prototype Avus). L'habitacle reste lui fidèle à la tradition Audi de ces dernières années : c'est noir, c'est sobre limite triste, mais quelle finition ! Aucun doute à ce sujet, Audi reste bien à ce jour une des marques affichant une qualité de finition perçue la plus réussie qui soit. Plastiques et assemblages sont à la hauteur de la réputation de la marque. L'équipement de série est relativement complet par rapport aux attentes que suscite un tel modèle. A noter dans les équipements de série les très beaux sièges baquets sport qui sont complétés d'un mode " S " pour sport commandé depuis le volant qui gonfle les coussins des sièges pour améliorer le maintient et qui rend la réponse à l'accélérateur plus instantané. Bien vu ! Finalement, l'extravagance de certains détails du design extérieur de la nouvelle Audi RS4 n'a pas pu franchir les lourdes portes de l'habitacle et c'est tant mieux. A noter le volant Sport trois branches avec un méplat dans sa partie inférieure comme en compétition. Si pour certains notre jugement un peu sévère sur le design de cette berline vitaminée peut paraître hors de propos, il ne faut tout de même pas perdre de vue que limité sur route ouverte à 130 km/h maximum sur notre territoire et que très lourde sur circuit avec ses près de 1,7 tonnes, le design d'une voiture de sport est donc tout de même prédominant de nos jours. C'est bien le cas de bon nombre de supercars, comme la Lamborghini Diablo ou Murciélago dont l'usage sur route ouverte est des plus délicat. On l'achète donc plus pour sa ligne sculpturale et évocatrice, ainsi que son moteur et sa technique que pour aller doser quelques GTI sur les routes des Cévennes.
MOTEUR
Sous le capot, c'est une pièce de choix, car Audi n'a pas cédé aux " facilités " de la suralimentation. Ce V8 atmosphérique de 4,2 litres à 40 soupapes (5 par cylindres donc…) est repris de l'Audi RS6 et des Audi A4 S4 et Audi S4 cabriolet. Il se distingue par sa compacité remarquable ce qui a simplifié son insertion sous le capot de l'Audi S4. La longueur de ce moteur à course longue dont le bloc en aluminium est lui-même très compact, a été réduite de 52 mm par le report à l'arrière (côté volant) de la chaîne de distribution. En outre, un important travail d'allègement a été opéré autorisant un poids de seulement 195 kg, soit l'équivalent de l'ancien V6 biturbo moins puissant. Les arbres d'admission et tubulures pilotées à double voies possèdent un calage variable. Pour l'alimentation, c'est le système FSi d'injection électronique directe d'essence qui a été retenu permettant ainsi d'optimiser au maximum le mélange injecté dans les chambres de combustion. Ce nouveau système, également vu sur les Audi A3 Sportback et VW Golf V GTI, se distingue par l'augmentation des performances et l'optimisation de la consommation d'essence. Le moteur a été optimisé (surtout les pièces mobiles : pistons, bielles, vilebrequins…) pour développer 414 ch à 7800 tr/mn tandis que le régime maximum se situe à 8250 tr/mn ! Des régimes de rotation impressionnants qui en disent long sur le travail réalisé par les ingénieurs allemands. Pour voir des rotations aussi élevées il faut lorgner du côté de BMW, Honda et Ferrari. Le rapport cheval par litre de cylindrée frôle avec les 100 ch/l ce qui reste une performance en soit pour un moteur atmosphérique. D'ailleurs si la puissance pure progresse largement comparée à une Audi S4 V8 dotée de 344 ch d'origine, le couple moteur évolue très peu avec 430 Nm de couple à 5500 tr/mn contre 410 Nm à 3500 tr/mn pour l'Audi S4 V8. C'est donc bien la sportivité pure et dure de la mécanique qui a été travaillée quitte à délaisser le couple. Bon ne soyons pas bégueules pour autant, car 90% du couple est disponible dès 2200 tr/mn (contre 1100 tr/mn sur l'Audi S4). Les accélérations sont phénoménales et semblent infinies jusqu'au rupteur ! Vous arrivez à 100 km/h seulement 4,8 secondes après être partis et 15,8 secondes plus tard vous franchissez les 200 km/h ! Un vrai missile sur quatre roues cette nouvelle Audi RS4. Et avec ce nouveau moteur, et sa boîte de vitesses mécanique à 6 rapports, l'Audi RS4 est en passe de devenir une véritable voiture sportive (avec un moteur au caractère plus proche des autos de compétition : puissance pure très haut perchée, et couple moteur en retrait) se démarquant ainsi plus de la Mercedes C55 AMG et se rapprochant plus de la BMW M3. Malgré le couple progressant moins que la puissance pure, les reprises restent d'un niveau exceptionnel, surtout que nous sommes à bord d'une berline !
CHASSIS
C'est sur la piste Goodyear à Minerval dans le sud de la France qu'Audi avait convié les journalistes à la présentation et premières prises en main de la nouvelle Audi RS4. Piste sèche, piste arrosée, tout était testé pour étaler auprès des journalistes présents les qualités routières de l'Audi RS4. Sa tenue de route l'Audi RS4 la doit en premier lieu à ses liaisons au sol constituées à l'avant de quatre bras transversaux en alu avec ressorts hélicoïdaux et barre antiroulis. Le train arrière reçoit des bras trapézoïdaux avec des ressorts hélicoïdaux et barre antiroulis. Bien évidemment, le système de transmission intégrale Quattro permet de compléter ce dispositif et de procurer à la fois efficacité et sécurité. Mais par rapport à la tradition Quattro chez Audi, le système est légèrement revu pour offrir non plus une répartition de la puissance et du couple de 50/50 entre les deux essieux mais de 40 sur l'avant et 60 sur l'arrière. Si sur le papier cette modification ne semble pas flagrante, le résultat au volant est évident. La nouvelle Audi RS4 est nettement moins typée sous-vireuse que ses sœurs Audi S et RS. Une bonne nouvelle pour les amateurs de conduite typée et sportive. On reste certes très loin d'un comportement d'une propulsion, mais au moins cette nouvelle loi de répartition permet de bien plus s'amuser au volant. Que l'on soit pour ou contre la transmission intégrale sur une voiture de sport, il faut admettre l'efficacité du système Quattro. Nous avions déjà eut l'occasion avec Audi de tester une Audi RS6 avec les roues droites sur une surface au coefficient d'adhérence correspondant à du verglas, et les deux roues gauches sur du bitume sec. La consigne était alors de passer " pied au plancher " ! Un peu inquiets, nous sommes passés comme si les quatre roues étaient sur le sec. Avec une propulsion, la trajectoire aurait été plus hasardeuse… Même lorsque l'on arrive trop fort en courbe avec l'Audi RS4, on peut relâcher l'accélérateur sans sortir forcément de la route. Superbe et efficace, mais pour les joies de la glisse et du transfert de masse, il faudra repasser ! Le freinage semble endurant et reste très performant. Il sera intéressant de pouvoir tester plus en longueur des freinages puissants et répétés sur circuit pour voir si les 1,7 tonnes de l'Audi RS4 ne mettent pas à mal l'endurance.
:: CONCLUSION
La nouvelle Audi RS4 s'annonce comme la berline sportive torride de la rentrée. Par sa définition et son caractère, elle se rapproche encore plus de la BMW M3 qui n'a pour l'instant à opposer que sa carrosserie 2 portes (plus sportive), une présentation moins tapageuse (c'est une question de goût et donc subjectif) et sa propulsion. Performante, efficace avec le Quattro et désormais amusante à conduire avec sa nouvelle loi de répartition aux essieux, il ne reste plus qu'une esthétique un peu torturée sur certains détails qui peuvent encore faire hésiter au moment du choix. Le sans faute ? Presque...

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aurelg60 a écrit:
ha oui sa sa envoi


Et encore c'est pas la dernière ... la derniere version est un missile sol sol LaughingLaughing

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jojo a écrit:
aurelg60 a écrit:
ha oui sa sa envoi


Et encore c'est pas la dernière ... la derniere version est un missile sol sol LaughingLaughing


c est clair

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