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Gnico11

la Lotus Eleven

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-Quelques tubes,un soupçon d'aluminium,un moteur de pompe à incendie..voilà les ingrédients nécessaires à Colin Chapman pour créer une des plus brillantes barquettes de course..avec aussi quand même, pas mal de talent!


LOTUS XI




-En 1956,Colin Chapman s'apprete à sortir son nouveau modèle/fini les numérotation en "mark",la lotus "eleven" ,contrairement au lotus mark 8,9,10 s'inspirant de la mark 6,est totalement originale.

L'Eleven a un châssis en treillis de tubes acier recouvert d'une fine carrosserie en aluminium.



-Le moteur est disposé à l'avant, les roues arrière étant motrices. Selon les versions, le train arrière est à suspensions indépendantes de type De Dion ou rigide. Le train avant, lui, est indépendant dans tous les cas. Les versions les plus sportives (Le Mans 1 500 cm³) ont 4 freins à disques Girling, les moins chères des tambours.




-Son poids d'homologation est de 390 kg à sec..un peu d'eau,un peu d'huile,de l'essence,de l'air dans les pneus on atteint les 450 kg pour une puissance de 140 ch pour les + "gros" modèles.
-ses dimensions sont impressionnantes..3.5 m de long,1.5 de large et .....80 cm de haut .....à l 'arceau! le sommet du body kit doit planer à 50 cm d'altitude.sur route ouverte la moindre peugeot 206 à l'allure d'un gigantesque Hummer H1.



-cette légèreté se paye: la crémaillère de direction ne tient que par des vis de 4mm,les moyeux maintiennent en place les roulements de roues sans écrou,la coque en aluminium emet des craquements sinistres comme si elle se fendait à l'accélération.
cette extreme légèreté se ressent surtout à l'accélération instantanée,au freinage, dans les changements de direction avec une totale absence d'inertie
la suspension est d'une fermeté insupportable sur un revêtement imparfait,rouler sur un mégot fera bondir l'auto...


-Les mécaniques Coventry Climax FWA de 1 098 cm³ produisent entre 75 et 85 ch
le FWB 1 460 cm³ environ 100 ch.
Il existera une version routière équipée d'un rustique moteur Ford à soupapes latérales de 1 172 cm³ et seulement 36 ch, disposant d'un pare brise et d'essuie-glaces.


-En 1957 apparaît la Série 2 qui présente de fortes améliorations du châssis pour mieux supporter le surcroît de puissance du moteur de compétition "Coventry Climax FPF de 1 475 cm³ et fort de plus de 140 ch. Le train avant reprend la géométrie à triangles superposés de la Lotus 12 de Formule 2.




-En 1956 et 1957, l'Eleven gagne la catégorie 1 100 cm³ au Mans. En 1957, elle gagne en 750 cm³ et à l'index de performance avec un petit Coventry Climax FWC de 744 cm³. Une Eleven 1 100 cm³ finit même quatrième au général de l'épreuve de Sebring 1957.










les Records à Monza

-Lotus a fait 3 voyages avec les Eleven à Monza en Italie pour établir de nouveaux records de vitesse sur circuit fermé. Le premier d'entre eux était en Septembre 1956, en utilisant une eleven de 1,100cc avec des améliorations aérodynamiques (cockpit fermé).



-Le pilote dans cette tentative était Stirling Moss, dont le meilleur tour en pointe à 222 km/h et 217km/h de moyenne sur 50 km ont été effectué juste avant que la carrosserie ne commence à s'arracher.



-Un deuxième voyage a été fait avec la même voiture juste un mois plus tard. Dans cette tentative le pilote "Mac" Fraser, qui a complété les tours prévus et battu tous les records existants, affiche un tour le plus rapide à 230 km/h de moyenne. Mais il y laissa quelques plumes..son corps ayant très mal supporté les secousses du banking italien(quand on sait que rouler sur une feuille avec une "eleven" vous fait claquer des dents...),il pissera le sang...litéralement...(sang dans les urines)

-En Décembre 1957 une autre tentative a été faite, cette fois avec un 1,100cc Climax suralimenté avec Cliff Allison au volant. La piste est gelé surtout le brouillard enveloppe le circuit..mais Lotus n'abandonne pas ..des lampes rouges sont placées au début de chaque section banking pour prévenir le pilote. Le tour le plus rapide était maintenant de 233 km/h de moyenne.







-Lotus Eleven GT "Breadvan"


-Après avoir vu le succès de la Ferrari 250 Breadvan par Bizzarini, Drogo, Neri et Bonacini (voir paragraphe suivant), le pilote britannique Graham Capel décida de s'inspirer du même concept sur sa Lotus Eleven "Coventry Climax". La voiture était très efficace au début des années 60 et a terminé deuxième de sa dernière course à Goodwood en 1964, après quoi cette carrosserie spéciale fut retiré.
-En 2014, le nouveau propriétaire restaura la lotus dans cette config spéciale de 1964 et dans sa première course d'1h à Goodwood elle termina 2nd à 0.5 sec seulement d'une Aston Martin DB4 GT , en battant une foule de V12 Ferrari 250 ....













Ferrari 250 GT Breadvan


Voici une Ferrari peu connue car elle nest officiellement pas une Ferrari. Je mexplique, cette 250 GT Breadvan est en fait une sorte de 250 GTO modifiée. Son surnom Breadvan, ou Camion à pain en français, , lui a été donné par un journaliste anglais qui nappréciait visiblement pas son design avec son nez en pointe, son toit plat et son arrière de break peu en phase avec le style habituel de Ferrari.

Un seul modèle existe, le châssis #2819, et son histoire est romanesque. En effet, son origine remonte à octobre 1961, mois durant lequel la femme dEnzo Ferrari s'est sérieusement disputée avec des employés de la marque dans un hôtel palace.
On ne connaît pas les causes de cette dispute, mais les conséquences ont été claires et nettes puisque l'ensemble de ces employés ont été invités à travailler ailleurs. Comprenez par là quils ont été virés sur le champs.

Parmi eux, on trouve entre autres les ingénieurs Giotto Bizzarrini et Carlos Chiti qui sont les pères de la Ferrari 250 GTO. La petite troupe de persona non grata s'est vite retrouvée dans le team Scuderia Serenissima dirigée par Giovanni Volpi, qui avait passé commande dune Ferrari 250 GTO pour la saison de 1962, mais Enzo Ferrari annula purement et simplement cette commande quand il fut mis au courant de ce transfuge.

Ne se reposant pas sur leurs lauriers, la Scuderia Serenissima avait toutes les cartes en mains pour créer une version encore plus ultime de la 250 GTO. Ils travaillèrent ainsi sur le châssis #2819 qui est ni plus ni moins que le châssis d'une Ferrari SWB 250s de compétition construite pour Le Mans, et qui était le prédécesseur direct de la GTO. Bizzarrini améliora encore son bébé en lui ajoutant tous les éléments qui ont fait le succès de la GTO comme la lubrification à carter sec et son V12 de 292 ch mais en position centrale plus basse, tandis que Piero Drogo se chargea du design, avec il est vrai plus ou moins de réussite à ce niveau. Le fruit de tout ce travail était donc la 250 GT Breadvan, que le Comte Giovanni Volpi engagea au Mans contre les GTO en 1962.

Bread_2 La Breadvan était, selon ses concepteurs, plus performante et plus légère (935 kg) que la GTO, ce qui se vérifia durant les 4 premières heures de la course durant lesquelles la Breadvan restait proche de ses cousines ennemis Ferrari malgré leur atout principal en la présence dune boîte de vitesse à 5 rapports.
La Scuderia Serenissima abandonna malheureusement après 4 heures de course, ce qui acheva le projet 250 GT Breadvan malgré une participation à 4 courses par la suite
Cette voiture extraordinaire disparu du paysage automobile, pour ressortir à nouveau récemment lors de ventes aux enchères.
La 250 GT Breadvan est une Ferrari unique au monde et de surcroît la dernière réalisée par Bizzarrini. Son prix estimé est de plus de 5 millions de dollars soit 4.2 millions d'euros. Ce qui fait cher le camion à pain .....



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