à la mémoire de François Bouvrette

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Sincères condoléances à son épouse Denise et à toute la famille Bouvrette
Gérard Major

Voici un texte paru dans le bulletin ANCA en 2007

François Bouvrette

Un vétéran de soixante deux ans qui refuse de vieillir. Il est le fils du regretté Gustave Bouvrette un des pionniers du stock car au Québec et qui était propriétaire et promoteur d’une piste de terre battue d’un demi mille le Bouvrette Speedway à St- Antoine des Laurentides près de St-Jérôme ou François a fait son apprentissage derrière un volant.

Vers l’âge de douze ans à l’insu de son père il conduisait la Jeep qui servait à faire démarrer les courses et se payait aussi quelques petites balades sur la piste avec les stock cars que certains pilotes entreposaient dans le garage situé dans les puits de ravitaillement durant la semaine. Le regretté légendaire Gilles Brochu l’idole de jeunesse de François lui laissait roder son B14 lorsqu’il remplaçait ou réparait son moteur et notre ami François faisait ça comme un grand garçon.

De 14 à 17 ans il passe son vrai test avec un Go Kart de haut niveau de compétition sur le circuit de St-Antoine des Laurentides et c’est la vraie piqûre pour les courses.

En 1966 on retrouve François sur les tracés asphaltés de St-Paul l’Ermite, le Riverside Speedway de Laval, Sportsman Speedway de St-Eustache et sur celui de Mont Carmel. De plus on le retrouve également sur les pistes de terres battues de Granby et St-Clet ou il termine la plus part de ses courses dans les trois premières positions.

En 1972 François achète une station service Sunoco sur le Boulevard Labelle à St-Antoine des Laurentides et durant cette période qui a durée trois ans il continu de courir sur la piste de terre battue de St-Jovite ou il fait très belle figure.

Pour 1975, François se construit un atelier de mécanique et transfert sa franchise Sunoco sur la route 158 à St-Antoine des Laurentides et cette nouvelle aventure a duré 10 ans.

En 1985 un nouveau défi s’est présenté à notre ami François lorsqu’il est devenu le propriétaire de la cabane à sucre et la salle de réception de son paternel. Cette nouvelle entreprise exigeait plus de son temps qu’il n’en avait prévu. Loin des courses de stock depuis 15 ans il a renoué avec la rivalité en 1990 dans la catégorie Grand Régional au circuit Deux- Montagnes.

Pour 1998 son fils Jean-françois lui demande de l’aider à se monter une voiture pour participer aux Enduros de 200 et 250 tours de fin de saison de la série ANCA d’Yves Ladouceur à l’Autodrome St-Eustache. François accepte de l’appuyer et tous les deux ont tellement aimé l’aventure qu’ils décident de bâtir une camionnette pour son fils et celui-ci fait son inscription dans la série Pro Cam à SANAIR et termine la saison 2001 en rapportant le titre de la recrue de l’année et une deuxième position au championnat pour la saison 2002 et voila qu’il redonne le goût à François de reprendre le volant après plusieurs années d’inactivité.

L’année 2003 marque le retour de François. Il monte une voiture et l’inscrit dans la catégorie Pro Série International de l’ANCA. Malgré durant quelques absences durant la saison régulière il se classe dans les 10 premières positions du championnat de fin de saison. Pour les 3 années suivantes il termine dans les 3 premières positions du calendrier de fin de saison. Également durant ces 3 saisons il a participé aux Enduros de fin de saison avec ses fils Patrice Jean-François et Marc- André.

En 2007 il nous revient dans la catégorie Pro Série avec la voiture no: 38 et avec une camionnette no: 28 dans la série Pro Truck Cummins et fera équipe avec son fils Jean-François qui est déjà multiple champion dans cette catégorie.

François est bien appuyé son épouse Denise et tous les membres sa famille et de son équipe.

Texte Gérard Major

[BouvretteRacing 0]

Effectivement les nouvelles vont vites, mon père est décèdé ce matin d un cancer des poumons. je suis touché par vos écris et par les photos sur le site.Il faisait parti du 250 trs le 17 octobre et il était 2 au 200 trs +ou -.Il était en forme pa mais la maladie est très féroce.Je vais vous informer des dates de son service funéraire.
p.s À TOUS LES FILS ET FILLES QUI ONT LA CHANCE DE COURSER AVEC LEUR PÈRE, PROFITEZ-EN AU MAXIMUN CAR LA VIE EST FRAGILE ET ON NE DÉCIDE PAS DU DERNIER DÉPART...