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Denis15

2008 | Super Aguri arrête

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La nouvelle était attendue depuis quelques jours, elle est désormais officielle : l'écurie japonaise Super Aguri, qui connaît d'importantes difficultés financières, se retire de la Formule 1, a annoncé mardi son patron, Aguri Suzuki.

L'ancien pilote a donc décidé de jeter l'éponge, alors que son équipe s'est vue refuser lundi l'entrée du circuit d'Istanbul où doit se dérouler ce week-end le Grand Prix de Turquie, cinquième épreuve de la saison. Les camions et motor-homes de l'équipe n'avaient pas été autorisés à pénétrer dans l'enceinte du circuit. Exsangue financièrement depuis plusieurs semaines, le coup de grâce a été porté par l'annonce de Honda, le motoriste des deux monoplaces de Takuma Sato et Anthony Davidson, de se retirer pour se concentrer sur sa propre écurie. Suzuki a publié un communiqué laconique pour expliquer sa décision: «J'ai participé au Championnat depuis deux ans et quatre mois avec l'écurie Super Aguri mais je suis au regret de vous informer que l'équipe va cesser toutes ses activités à partir d'aujourd'hui.»

Une fin inéluctable
Lâché par ses partenaires, Aguri Suzuki ne peut malheureusement plus rien faire, et c'est la mort dans l'âme qu'il doit abandonner: «L'équipe a pu lutter contre des voitures soutenues par de grands constructeurs et a marqué son premier point après seulement 22 courses, terminant à la neuvième place du Championnat constructeurs 2007. Mais le non respect d'un contrat par SS United Oil & Gas Company a conduit à un manque à gagner et immédiatement placé l'équipe en difficultés financières.» Super Aguri, première écurie 100 % japonaise créée notamment pour permettre au populaire pilote local Takuma Sato de conserver un volant, n'avait ainsi pu mener que trois journées de tests cet hiver quand toutes les autres équipes accumulaient des milliers de kilomètres.

La petite écurie japonaise avait déjà failli ne pas prendre part au Grand Prix d'Espagne, et n'avait dû sa participation qu'à l'injection de liquidités de la part de la maison mère, Honda, à la dernière minute. Nick Fry, directeur de l'équipe Honda Racing, avait alors prévenu que ces procédés ne pouvaient plus durer, et il aurait même annoncé au patron de la F1, Bernie Ecclestone que Super Aguri ne courrait pas en Turquie, provoquant ainsi l'interdiction d'accès à l'équipe. Vendredi dernier, l'écurie japonaise et Weigl Group AG, étaient sur le point de trouver un accord pour que l'entreprise automobile allemande prenne une part "substantielle" dans l'écurie afin d'assurer son avenir sur les circuits. L'accord n'a finalement pas été trouvé. Avec le retrait de Super Aguri, il ne reste plus que dix écuries en course en F1.

Suzuki dégoûté
Après cette fin douloureuse en queue de poisson, le patron de l'équire n'a pas caché son amertume: «Je voulais juste courir. C'est un club de piranhas et je ne veux plus y mettre les doigts. Je veux remercier Dieu de m'avoir donné la chance de faire ce que je voulais, mais si quelqu'un veut s'engager en F1, je lui donnerais comme conseil de ne pas le faire.» L'ancien pilote, qui avait été le premier Japonais à monter sur un podium en F1 (3e au Grand Prix du Japon 1990), n'envisage pas de retour, même s'il trouvait un appui financier dans les semaines qui viennent. (Avec AFP)

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