Cenelux 0 Posté(e) le 6 août 2007 HAMILTON DANS LA GRISAILLE Après les remous ayant secoué la séance de qualifications la veille, le Grand Prix de Hongrie n'a pas connu le moindre rebondissement, se concluant par la victoire toute en maîtrise de Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes), qui conforte son leadership au Championnat des pilotes. Kimi Räikkönen (Ferrari) n'a jamais pu revenir sur le Britannique, pas plus que Fernando Alonso (4e) sur Nick Heidfeld (3e). Après une course terne, le champagne était de mise pour Lewis Hamilton. Une course sage succède à des essais turbulents Autant les qualifications de ce onzième round magyar du championnat de F1 avaient réservé leur lot de rebondissements et même d'embrouilles, autant la course s'est révélée terne et presque ennuyeuse. Dans un contexte particulier, après la sanction de la FIA qui avait frappé Fernando Alonso la veille au soir, faisant rétrograder l'Espagnol de la pole position au sixième rang sur la grille de départ, les pilotes ont presque choisi la sagesse durant ce cette course. On en a quasiment oublié l'état de tension extrême qui régnait au sein même du clan McLaren-Mercedes, pourtant théoriquement grand bénéficiaire sur le papier de la journée de dimanche avec la victoire de Lewis Hamilton, triomphateur sur le Hungaroring pour la troisième fois cette saison. La réalité est cependant toute autre. L'Anglais n'avait pas digéré que son coéquipier et de plus en plus rival et même ennemi intime, Fernando Alonso, l'ait retardé selon lui volontairement samedi lors du Q3 dans les stands, l'empêchant très certainement de réaliser la pole position que la FIA lui avait rendue quelques heures plus tard sur le tapis vert. Massa grand perdant Le jeune Britannique a tout de même fait preuve de sa maîtrise habituelle pour l'emporter et marquer une dixième fois des points en onze courses cette saison. Et pour conforter son leadership au Championnat des pilotes qu'il mène (80 pts) avec maintenant sept unités d'avance sur le double champion du monde espagnol. Vingt sur Kimi Räikkönen (Ferrari), qui a passé la plupart de ce Grand Prix à lui courir après en vain, et vingt et un sur Felipe Massa, dont l'autre Ferrari n'a fini qu'à une très modeste treizième place après que la Scuderia se soit montrée bien mauvais stratège pendant les qualifications. Dès le départ, le ton de la course avait été donné avec un excellent jaillissement de Räikkönen qui venait s'intercaler entre Hamilton et Nick Heidfeld (BMW Sauber) et qui se mettait en chasse du Britannique. Une poursuite qu'il n'allait jamais pouvoir transformer en dépassement tout au long des 70 tours. Alonso fébrile puis conquérant Les deux écuries phares, Ferrari et McLaren-Mercedes avaient choisi d'opérer seulement deux haltes dans les stands. Des arrêts qui n'allaient pas s'avérer décisifs même si les formations effectuaient des choix différents au plan des pneus ou des quantités de carburant. Et le Finlandais n'aura à aucun moment pu se porter à la hauteur d'Hamilton, s'en rapprochant au mieux à un peu moins d'une seconde et passant finalement la ligne avec sept dixièmes de retard. Une situation semblable à celle ayant opposé pour la troisième place l'Allemand Nick Heidfeld à Alonso, qui malgré quelques attaques en fin de course, s'est classé quatrième. L'Espagnol avait semblé assez fébrile en début de course, perdant plusieurs places au départ avant de les regagner et de doubler Ralf Schumacher grâce à un bon arrêt aux stands. Les bonnes opérations du jour sont à mettre au crédit de Nico Rosberg (Williams-Toyota), septième et Heikki Kovalainen (Renault), huitième. McLaren-Mercedes va maintenant attendre avec angoisse la décision de la FIA qui doit étudier son appel. Suite aux incidents de samedi, l'instance internationale avait ôté d'office les points inscrits lors du GP de Hongrie au Championnat des constructeurs par l'équipe de Ron Dennis (dix pour Hamilton, cinq pour Alonso). Des ennuis judiciaires pourraient s'ajouter pour McLaren dans les jours qui viennent avec une autre affaire, celle qui la met en cause dans le dossier d'espionnage avec Ferrari. Sur le plan sportif, le prochain Grand Prix sera disputé dans trois semaines en Turquie. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Denis15 0 Posté(e) le 11 août 2007 Un grand prix chiant, comme tous les ans... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites