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Denis15

[Zoom] *Schumi, une carrière en or*

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On aime. On n'aime pas. Il ne nous laisse pas indifférent. Sept titres de champions du monde. Record mondial. Revivez la carrière de Michael en images, depuis ses débuts en Formule 1 en Belgique, jusqu'au dernier GP, au Brésil, 2006.





SES INCIDENTS DE COURSE


Au terme de la saison 1994 marquée par le décès d'Ayrton Senna à Imola, Michael Schumacher et Damon Hill abordent le dernier Grand Prix, en Australie, au coude à coude. Alors qu'ils sont en tête de la course, l'Allemand percute un mur et endommage sa monoplace. Damon Hill ne voit pas l'incident et tente de faire l'intérieur, mais Schumacher ferme la porte et le heurte. Les deux pilotes abandonnent et Schumi, grâce à l'abandon de son concurrent remporte son premier titre, mais déjà des commentaires sur son anti-sportivité apparaissent.


Trois ans après le final tumultueux de la saison 1994, Michael Schumacher se retrouve à nouveau à la lutte pour le titre avec un pilote Williams, mais il se nomme Jacques Villeneuve. Lors du dernier Grand Prix, à Jerez, en 1997, le pilote Ferrari essaye d'harponner le Canadien au bout d'une ligne droite mais il est le seul à finir dans les graviers. Villeneuve est sacré champion et Schumacher, disqualifié, ne sera pas classé au Championnat. Son image est définitivement écornée


Tout au long de sa carrière, Michael Schumacher fut plutôt épargné par les accidents. Sauf en 1999, lors du Grand Prix d'Angleterre. A l'issue du premier tour, il file tout droit et percute le mur de face, ses freins ne marchant plus. Le choc est violent et l'inquiétude grande. Il souffre d'une double fracture tibia-péroné et va manquer six Grand Prix. Il doit donc dire adieu au titre des pilotes, empoché par Häkkinen, mais décroche celui des constructeurs avec Eddie Irvine.


L'année 2002 est celle des records pour Ferrari mais aussi celle d'une nouvelle polémique pour Schumacher. Lors du Grand Prix d'Autriche, Rubens Barrichello est en tête du début à la presque fin. A quelques mètres de l'arrivée, le Brésilien est contraint de laisser passer l'Allemand, qui joue le titre. Une consigne d'équipe qui sera modérément appréciée par la FIA et le public...


San Marin 2003 : un podium émouvant et inoubliable pour Schumacher. Sa mère est décédée la nuit précédente. Pourtant, il va courir. Et s'imposer, alors que depuis le début de saison, il connaît bien des soucis. Une prouesse de plus qui prouve l'étonnante force mentale, mais aussi une certaine froideur, de la part de ce champion.


Le fiasco du Grand Prix des Etats-Unis 2005. Les écuries équipées de pneus Michelin se retirent de la course pour raison de sécurité. Seules six voitures prennent le départ, dont les deux Ferrari, qui vont se balader seules devant, pour l'un des Grand Prix les plus ennuyeux de l'histoire. Ce sera d'ailleurs le seul succès de l'année pour Schumacher, qui termine à la troisième place du Championnat, loin des Renault...


Son dernier coup d'éclat, Michael Schumacher l'a commis lors du Grand Prix de Monaco en 2006. Pendant les qualifications, l'Allemand a stoppé sa monoplace dans le virage de la Rascasse, empêchant Fernando Alonso de réaliser un meilleur tour que lui. Volontaire ou pas, cette manoeuvre a été jugée délictueuse et Schumacher a été rétrogradé sur la grille. Mais, comme pour se rattraper de ce mauvais geste, il va réaliser une remontée fantastique en course pour terminer cinquième.



SES RECORDS


Premier GP

Michael Schumacher fait ses grands débuts en Formule 1 fin août 1991 lors du Grand Prix de Belgique. L'Allemand est engagé par l'écurie Jordan. Il obtient une suprenante septième place en qualifications. Malheureusement, son embrayage cède après le premier virage lors du premier tour de la course et il doit abandonner. Mais il a déjà marqué les esprits.

Première victoire

Un an plus tard, sur le même circuit de Spa-Francorchamps, Michael Schumacher remporte sa première course, au volant d'une Benetton. Faisant preuve d'une grande intelligence de course malgré son inexpérience, il s'impose sous la pluie devant Nigel Mansell et Ricardo Patrese. A 23 ans, il entre déjà dans le cercle restreint des vainqueurs de Grand Prix.

Premier titre

L'année 1994 a été marquée par la disparition d'Ayrton Senna à Imola le 1er mai et la consécration pour Michael Schumacher avec son premier titre de champion du monde, dès sa deuxième saison complète. Avec huit victoires au compteur et pas mal de polémiques qui ont émaillé toute la saison et son duel avec Damon Hill, notamment en Australie lors du dernier Grand Prix, l'Allemand est bien le pilote de la saison.

Second titre

La saison 1995 est plus sereine pour Schumacher. Equipée d'un moteur Renault, sa Benetton est bien plus performante. L'Allemand signe neuf victoires dans la saison, dont une sous la pluie en Belgique, et égale le record de succès en une saison, détenu par Nigel Mansell, champion du monde en 1991. Lors du Grand Prix du Pacifique , il s'impose, alors qu'une quatrième place lui suffit pour être sacré. Schumacher devient le plus jeune double champion du monde de l'histoire.
Cette même année 1995, Schumacher remporte également son premier titre constructeurs, au sein de l'écurie Benetton équipée des nouveaux moteurs Renault, et avec Johnny Herbert comme coéquipier. Les deux pilotes remportent 11 Grand Prix (neuf pour Schumacher, deux pour Herbert) et la formation de Flavio Briatore s'impose avec 25 points d'avance sur les Williams de Damon Hill et David Coulthard.

1996, arrivée à la Scuderia Ferrari

En signant chez Ferrari en 1996, Michael Schumacher surprend tout le monde. Il rejoint une formation dont les voitures «terminent à un tour quand elles terminent», pour reprendre les termes de Bernard Dudot, motoriste en chef chez Renault. Pourtant, il ne tarde pas à remporter sa première course avec la Scuderia. Lors du Grand Prix d'Espagne, disputé sous une pluie battante, l'Allemand signe l'une des plus belles démonstrations de son talent de toute sa carrière. Tel un équilibriste, il dépasse tous ses adversaires un à un (ici Villeneuve) après avoir calé au départ, et termine la course avec 50 secondes d'avance.

1999, objectif non-réussi

En 1999, les objectifs affichés par les dirigeants de Ferrari sont clairs : titres pilotes et constructeurs. Si la McLaren d'Häkkinen est toujours dominatrice, Schumi s'accroche dans son sillage, notamment en s'imposant à Monaco devant son coéquipier Eddie Irvine, jusqu'à l'accident du Grand Prix d'Angleterre, où il aura la jambe cassée. Eddie Irvine permet alors à Ferrari de décrocher le titre constructeur, le premier pour Ferrari depuis 1983.

2000, troisième titre

Après quatre premières années chez Ferrari sans titre, Michael Schumacher renoue enfin avec les sommets en 2000. Il prend rapidement de l'avance au Championnat en début de saison, profitant des problèmes de fiabilité de la McLaren d'Häkkinen. Mais le Finlandais revient peu à peu dans la course, reprenant même la tête du classement des pilotes. Ferrari et Schumi finissent en fanfare, remportant les quatre derniers Grand Prix. L'Allemand coiffe sa troisième couronne mondiale et la Scuderia est titrée chez les pilotes pour la première fois depuis 21 ans.

2001, quatrième titre

La saison 2001 commence comme la saison 2000 s'était terminée. Il survole le championnat. Cela va d'ailleurs être le cas pendant quasiment toute l'année. Les McLaren et les Williams ne l'inquiètent en aucun cas. Il remporte encore neuf victoires, dont Monaco et termine avec 58 points d'avance sur David Coulthard, un record. C'est le quatrième titre des pilotes pour Schumacher, qui rejoint Alain Prost.

2002, cinquième titre

Après avoir dépassé le record de victoires d'Ayrton Senna (41) en 2000, Michael Schumacher devance Alain Prost et ses 51 succès lors du Grand Prix de Belgique 2001, un circuit qui lui va décidément comme un gant. Lors d'une saison qu'il domine très facilement, Schumacher assoit encore un peu plus son statut de légende de la F1. Et dire que 37 victoires vont encore suivre...
2002, année de tous les records: 11 victoires, 144 points au Championnat, cinquième titre pour l'Allemand, qui devient l'égal de Fangio. Les Ferrari ont archi dominé la saison, Rubens Barrichello terminant deuxième au Championnat avec 77 points. Une année marquée aussi par la consigne d'équipe lors du Grand Prix d'Autriche, où le Brésilien laisse passer l'Allemand à quelques mètres de l'arrivée. Seule tache sur une saison exceptionnelle.

2003, et de six !

La saison 2003 sera bien plus disputée que la précédente, mais avec le même résultat final. Tout au long de l'année, Schumacher va batailler avec McLaren (Raïkkönen) et Williams (Montoya). Aux Etats-Unis, à Indianapolis, sa belle victoire sous la pluie le place idéalement. Mais ce n'est que lors du dernier Grand Prix de la saison, au Japon, que l'Allemand décroche le sixième titre mondial de sa carrière, en préservant une huitième place, glanant un point permettant de rester devant Kimi Raikkonen!

2004, un dernier pour la route!

En 2004, la domination des Ferrari reprend de plus belle et connaît son paroxysme. Après 13 courses, Schumacher compte 12 victoires, du jamais-vu. Le pilote allemand est sacré lors du 14e Grand Prix, en Belgique, malgré la victoire de Kimi Raïkkönen. La fin de l'année est disputée en dilettante, mais avec 13 victoires et 148 points, il établit de nouveaux records. Et décroche un septième titre de champion du monde.

2005, nouveau record, mais pas de titre.

La soif de records de Michael semble ne jamais être rassasiée. Le dernier à être tombé est celui du nombre de pole positions, détenu par Ayrton Senna (66). C'est lors du Grand Prix de San-Marin 2006 que l'Allemand dépasse le prodige brésilien.

Dernière victoire

La dernière victoire de Michael Schumacher, la 91e, a été décrochée lors du Grand Prix de Chine 2006. Cette victoire permettait alors au champion allemand de s'emparer de la tête du Championnat du monde, devant Fernando Alonso. Mais l'Espagnol a finalement eu le dernier mot.




Avec sept titres de champion du monde, 91 victoires, 68 pole positions, 154 podiums, Schumi affole les compteurs, et ses adversaires. Tellement qu'on ne voit pas qui pourrait un jour le détrôner.

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Très bel article Denis bien !
Je pense que tu as presque tout dit dans ta première phrase : "on aime on on n'aime pas. En tout cas, il ne laisse pas indifférent". C'est assez surprenant de voir un champion aussi adulé que détesté. Détesté sans doute a cause de son coté "je gagne tout" qui le fait passer pour une machine glaciale. En tout cas c'est a la fin de sa carrière qu'on a vu le plus de critiques négatives à son propos.
Personnellement, je n'ai jamais encouragé Schumacher pendant les GP, surement parce qu'il n'avait pas besoin de moi Mister Green Ces dernières années, j'etais plus : Prost Peugeot/Prost Grand Prix puis BMW avec Montoya et enfin Renault avec Alonso Sourit

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Un énième coup non valable sur Frebtzen.

Canada, Montréal, 1998.

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